Bruxa

Bruxa

Sorcier

Un sorcier est une personne qui se dit ou que l'on croit en liaison avec le démon et qui, à ce titre, opérerait des maléfices. En anthropologie, le sorcier est une personne qui pratique la sorcellerie. Chez certains peuples, il joue un rôle social important.

Le sorcier est parfois associé au voyant. D'autres l'associent au chaman, qui est un spécialiste de la communication avec le surnaturel et le monde des esprits, généralement ceux des défunts.

Le mot français « sorcier » et son féminin « sorcière », dérivent du latin vulgaire sortarius proprement « diseur de sorts », du latin classique sors, sortis, désignant d’abord un procédé de divination, puis destinée, sort. Le mot qui les désigne en allemand est Hexe dérivé du grec ancien aix, chèvre, évidente référence à un monde pastoral. Bruixa en catalan et Bruja, en espagnol proviennent peut-être du terme ibère bruixa, et plus précisément du galaïco-portugais bruxa. Le mot anglais witch a des origines plus controversées mais parait bien provenir d’un radical wik d’origine tant celte que germanique.

Les Trois Sorcières de Macbeth, par Johann Heinrich Füssli, 1783

Sommaire

Un personnage mythologique et légendaire

Magie et paganisme

Haut-relief de Pan, découvert près du théâtre de Pompée

Dans les temps les plus reculés, la magie était exercée comme un culte voué aux forces primaires universelles et aux esprits naturels. Les forêts, par exemple, étaient considérées comme des cathédrales tantôt maléfiques, tantôt bénéfiques. De même, les astres étaient vus comme des dieux tout-puissants, les eaux étaient enchantées, les animaux, des esprits familiers qui entouraient les humains.

Le paganisme était ainsi la religion des hommes proches de la nature. Le mot pagus désigne en latin le village, et la religio paganorum est avant tout celle des paysans, dont les prêtres et prêtresses étaient jadis constitués de sorciers et de sorcières : équivalents de nos médecins, prêtres et psychanalystes modernes.

Les sorcières étaient les prêtresses du dieu Pan, dieu cornu soufflant dans sa flûte pour célébrer la fertilité de la nature. La sorcière est avant tout une adepte du panthéisme qui proclame que le divin est présent partout où se trouve la vie.

Ce « dieu cornu » trouve une autre représentation en Dianus, pendant masculin de Diane. Les cornes symbolisaient l'axe vertical qui relie la terre au divin, idée que l'on retrouve en évoquant la "corne d'abondance".

Cependant, on trouvait également dans les civilisations antiques grecque et romaine une religion parallèle, inspirée des cultes de Mésopotamie, de Perse, de Chaldée et de l'Égypte ancienne. En Grèce, Porphyre (233-303) croyait que certains esprits venaient se rassasier aux tables des vivants, et il ne pouvait se nourrir sans tenter de les éloigner par différents rites et cérémonials de purification. Il existait ainsi à Rome une loi, la Lex Cornelia, qui interdisait ces pratiques et qui condamnait à mort ceux qui s'adonnaient aux pratiques de sorcellerie : « les devins, les enchanteurs et ceux qui font usage de la sorcellerie à de mauvaises fins, ceux qui évoquent les démons, qui bouleversent les éléments, qui, pour nuire, emploient des images de cire, seront punis de mort. »[1]

Le culte de la nuit

Les lavandières de la nuit de Yan Dargent - 1861

Je gémis dans mon sommeil en entendant
au loin leurs rires tournoyer
D'une flamme aveuglante fendant les nuit des rêves,
Ils martèlent le cœur comme fer sur l'enclume[2]

La religion païenne était une religion dont les rituels étaient célébrés surtout la nuit, n'ayant aucun effet le jour : la fête des druides, la nuit de Walpurgis, Halloween -nouvel an païen -, les solstices et équinoxes ; les bacchanales, les fêtes de Diane.
C'est pourquoi, dans les cultes anciens, la nuit était adorée comme une figure divine :

  • En Grèce, Nyx, première fille du Chaos, engendre les catastrophes, le deuil, le chagrin. Elle est la mère de deux jumeaux : Le sommeil et la mort.
  • Dans la religion païenne, Hécate est la déesse de la lune, mère des sorcières et des fantômes. Elle est souvent accompagnée de chiens et de loups.
  • En Norvège, la Mara est un esprit succube de la nuit, qui, à l'instar de son pendant masculin (l'"incube" ), venait la nuit partager la couche des rêveurs endormis afin de se repaître de leur énergie vitale.
  • En Russie, en Pologne et en Tchécoslovaquie, les notchnitsa venaient mordre et pincer les nourrissons durant leur sommeil nocturne.
  • En Ecosse, Annis la Noire était une ogresse affreuse qui, cachée au creux d'un chêne, guettait le passage des enfants pour se délecter de leur chair tendre.

incubes et succubes

La peur primitive liée à l'apparition de la nuit et de l'ombre pouvait prendre la forme de créatures redoutables, tantôt masculines (les incubes, du latin incubare, coucher sur), tantôt féminines dites « succubes » (qui se couchent sous). D'abord sensuelles, au sens étymologique (comme la Mara), ces forces nocturnes ont pris la forme de la sorcière Cauchemar, ou Chauchemare (du mot néerlandais mahr désignant un fantôme, et du verbe « chaucher » signifiant peser). La sorcière Cauchemar est un esprit nocturne qui vient étouffer les dormeurs en les écrasant sous leur poids.

Dans son Dictionnaire infernal, Collin de Plancy décrit ainsi les cauchemars : « On ne savait pas trop, au XVe siècle, ce que c'était que le cauchemar, qu'on appelait aussi alors chauchepoulet. On en fit un monstre ; c'était un moyen prompt de résoudre la difficulté. Les uns voyaient dans cet accident une sorcière ou un spectre qui pressait le ventre des gens endormis, leur dérobait la parole et la respiration, et les empêchait de crier et de s'éveiller pour demander du secours ; les autres, un démon incube qui étouffait les gens en leur faisant l'amour. Les médecins n'y voyaient guère plus clair ; on ne savait d'autre remède, pour se garantir du cauchemar, que de suspendre une pierre creuse dans l'écurie de la maison. »[3]

Célébration du Sabbat

Trois femmes et trois loups, aquarelle d'Eugène Grasset, vers 1900

Voilà que partout, des eaux, des monts, des bois,
Les larves, les dragons, les vampires, les gnomes,
Des monstres dont l'enfer rêve seul les fantômes,
La sorcière échappée aux sépulcres déserts
Volant sur le bouleau qui siffle dans les airs [...][4]

Le sabbat des sorcières serait une déformation de Sabasius, c'est-à-dire Bacchus et dériverait du mot Sabazzia, les mystères dionysiaques de Thrace. [5]. Ces fêtes étaient organisées en l'honneur du « dieu cornu » de la fécondité et de la nature (incarné par Dionysos, Pan, Lug, Cernunos, Mithra). Ces fêtes s'accompagnaient de libations, de danses et d'orgies sexuelles afin de stimuler la fécondité des terres.

C'est à partir du Moyen Âge, par réaction de l'Église catholique, que ce « dieu cornu » est devenu le Diable, nommé Satan ou Lucifer, et que les ecclésiastiques surnommaient Verbouc. Et c'est par contre-réaction aux répressions de l'Église chrétienne que, d'après l'analyse de Michelet, le sabbat païen se mue en messe noire de révolte : « Le ciel dès lors lui [au peuple] parut comme l'allié de ses bourreaux, de là la Messe noire et la Jacquerie. »[6]

Le sabbat prenait la forme d'un banquet rituel, souvent organisé le vendredi, auquel sorciers et sorcières participaient. Le menu y était fort peu alléchant : les parents y amenaient leurs enfants afin de leur donner le baptême satanique ou pour les faire cuire. Henry de Nimal précise que « pour boire, les convives devant eux ont des crânes de prêtres déterrés la nuit dans des cimetières, dégoûtantes coupes sur chacune desquelles le nom d'un démon et celui de son amante sont gravés dans un cœur. »[7]

On assistait également à des chants, des danses et de la musique : « Le Diable chante d'une voix rauque, comme s'il se bouchait le nez, si bien qu'un grondement sourd résonne dans l'espace. Toute la compagnie pousse de conserve des cris, des rugissements, des mugissements, des hurlements, comme si tous les participants étaient fous. »[8]

Le sabbat était également l'occasion d'un baptême satanique, au cours duquel les prétendants sorciers et sorcières devaient d'abord abjurer leur baptême chrétien. Le démon changeait alors le nom de ses nouveaux fidèles et l'inscrivait dans son grand Livre de la Mort. Les nouveaux adeptes devaient ensuite confier au Malin un morceau de vêtement, un objet intime ou bien un de leurs enfants. Ils faisaient serment d'étrangler au moins un enfant par mois pour l'offrir à Satan et s'engageaient à renoncer éternellement aux rites chrétiens et à venir régulièrement au sabbat.

La nuit d'Halloween

Sabbat de sorcières, gravure de 1909

L'ami qui soigne et guérit
La folie qui m'accompagne
Et jamais ne m'a trahi
Champagne ![9]

La fête d'Halloween, il y a dix siècles, était le jour de l'an païen fêté dans les pays celtiques le 1er novembre : c'était la fête de Samhain, dieu de la Mort. On croyait alors que la nuit précédant cette date, les esprits des morts venaient se mêler aux vivants, de même que « tous les esprits de Féerie, nains, gnomes , lutins , fées , ainsi que les démons les plus noirs, issus de l'enfer. »[10] C'était pour conjurer ces sortilèges que les anciens avaient coutume d'allumer de grands feux et de danser, de rire, afin de vaincre leur peur.

Au cours de cette nuit, les sorcières enfourchaient leur balai, taillé dans du bois de genêt et enduit d'un onguent composé de plantes et de sang d'enfant mort sans avoir reçu le baptême. Au IIe siècle, Apulée raconte dans son Âne d'or comment une sorcière nommée Pamphile s'apprête à s'envoler pour le sabbat : « Elle ouvrit un certain cabinet, en tira plusieurs boîtes. Ôtant le couvercle de l'une d'elles et en retirant l'onguent, elle se frotta pendant un temps considérable avec les mains, se couvrant de cette huile de la pointe des pieds jusqu'aux cheveux. »

L'épouse de Satan

Lilith la féministe

Dans l'imagerie traditionnelle, Satan est souvent représenté comme un personnage androgyne, à la fois mâle et femelle, ce qui correspond bien à la duplicité de sa nature. Mais il existe une autre représentation, celle-ci purement féminine : il s'agit du personnage de Lilith.

D'après le Zohar, l'homme primordial fut créé androgyne. Lilith, l'esprit, « cette femelle qui est la plus terrible de tous les mauvais esprits », vint s'unir à l'âme d'Adam. Une telle union réveilla la colère de Dieu qui décida alors de séparer le côté mâle et le côté femelle de l'humain « parfait » qu'il avait créé. Ce n'est qu'après la fuite de Lilith auprès de Satan que Dieu aurait donné Ève à Adam. D'après Edouard Brasey[11], Lilith aurait refusé d'être séparée de l'homme pour lui être ensuite soumise. Ce que Lilith (l'« esprit rebelle[12] ») refuse, c'est la perte de l'unité divine.

Le « mystère féminin »

L'image de la sorcière enfourchant son balai pour se rendre au sabbat où elle s'accouplera avec Satan a parfois été lue comme fortement teintée de sexualité[13]. Aux yeux de l'homme, une femme enceinte ou en couches avait une dimension mystérieuse, inexplicable, de l'ordre de l'occulte, à la fois fascinant et effrayant. Les femmes ont ainsi été vues comme « ensorcelées », à la fois complices et victimes de Satan. Ce n'est qu'en 325, au concile de Nicée, que l'Église catholique lui octroya le droit d'avoir une âme. Mais au XIIIe siècle, on entendait encore que « Femme est plus rusée que le diable ». En 1485, le Malleus Maleficorum ou Marteau des sorcières est publié sur demande d'Innocent VIII. L'ouvrage présente un immense réquisitoire contre la femme, présentée comme l'alliée naturelle du diable : « Toute malice n'est rien près d'une malice de femme » ; « Menteuse par nature, elle l'est par son langage ; elle pique tout en charmant. D'où la voix des femmes est comparée au chant des sirènes, qui par leur douce mélodie attirent ceux qui passent et les tuent. » Le succès de cet ouvrage fut immense : vingt-huit éditions en deux siècles. Jules Michelet[14] précise qu'il « fut imprimé généralement dans un format rare alors, le petit-18. »

À ce mystère effrayant lié à la procréation, s'ajoute la méfiance liée à la beauté de la femme et au désir que celle-ci suscitait chez l'homme. Georges Bataille souligne que le Christianisme a fait de ce désir un acte de transgression, renvoyant l'homme à ses instincts animaux[15]. La littérature regorge de cette représentation ensorcelante et diabolique de la beauté féminine, dont la seule issue possible pour l'homme est d'être précipité dans la mort. Cette méfiance à l'égard du charme féminin apparaît dès l'Antiquité, à travers La sensualité irrésistible de la voix des sirènes menaçant Ulysse, celle de la Lorelei. Elle se poursuit au fil des siècles et s'incarne, pour ne citer que lui, dans le personnage de Biondetta de Jacques Cazotte[16]. On retrouve encore cette idée de « poison » liée la beauté de la femme dans la poésie baudelairienne.

Une femme persécutée

Scène de l'Inquisition : sorcières au bûcher

Dès l'Antiquité, les pratiques magiques de sorcellerie éveillaient la vigilance de puissants. C'est ainsi qu'à Rome, Mécène conseille à Auguste de repousser les adeptes des religions des étrangers : « C'est d'eux que naissent la conspiration et les sociétés secrètes, dangereuses pour le règne d'un monarque. »[17]. Au début du Moyen Âge, Clovis promulgue la Lex Salica condamnant les sorcières à payer de fortes amendes. Le code de Charlemagne prévoyait également des emprisonnements pour les adeptes de sorcellerie. Parallèlement à ces répressions, se développe toute une littérature inquisitoriale (près de deux mille œuvres) dénonçant les pouvoirs maléfiques des sorcières. Parmi ces œuvres, figurent Le Marteau des sorcières, premier livre de poche, De la démonomanie des sorciers de Jean Bodin, le Discours exécrable des sorciers d'Henry Boguet.

Mais c'est en 1326, par une bulle pontificale du pape Jean XXII que commença la persécution des sorcières s'étalant sur près de quatre siècles : « Nous apprenons avec douleur l'iniquité de plusieurs hommes, chrétiens seulement de nom. Ils traitent avec la mort et pactisent avec l'enfer, car ils sacrifient aux démons. »[18] Claude Seignolle précise que ces procès et exécutions concernèrent surtout les femmes : « Satan eut ses prêtres : ce furent les sorciers. Il eut surtout ses prêtresses : les sorcières ; et c'est encore par une conséquence de la plus implacable logique que, les hommes étant seuls admis au service du Seigneur, les femmes, qui en étaient exclues, allèrent en plus grand nombre vers son rival obscur, qui les accueillait de préférence. On a dit qu'il y avait mille sorcières pour un sorcier ; c'est là une exagération manifeste, mais il est certain que la proportion des femmes, dans la foule qui se pressait à l'adoration du Bouc, l'emportait beaucoup sur celle des hommes. »[19].

Les exécutions de ces femmes étaient légitimées par les aveux que leurs inquisiteurs leur arrachaient, souvent sous la torture ou par le biais de promesses mensongères qui leur étaient faites. Jean Bodin cautionne ces abus de confiance à travers les écrits suivants : « C'est chose vertueuse, nécessaire et louable, de mentir afin de sauver la vie des innocents, et il est condamnable de dire la vérité qui pourrait détruire. »[20] D'abord seulement exercés par les gens d'Église, les procès furent par la suite pris en charge par les laïcs. Le roi Jacques Ier d'Angleterre, en 1599, montre comment il est possible de prouver la culpabilité d'une sorcière en la piquant, ou bien en la jetant à l'eau : si la piqûre ne saigne pas, la sorcière est reconnue coupable. De même si la femme s'avisait de remonter à la surface de l'eau après y avoir été précipitée.

C'est seulement à partir de la fin du XVIIè siècle que l'on assiste au crépuscule de cet immense « génocide », comme l'a désigné Edouard Brasey. En France, Louis XIV remplace les exécutions à mort par des bannissements à vie. Aux États-Unis, le juge, ainsi que tous les membres du jury du Massachusetts signe un repentir public faisant suite à l'affaire des sorcières de Salem: « Nous vous demandons à tous pardon du fond du cœur, vous que nous avons injustement offensés, et déclarons, selon notre conscience présente, que pour rien au monde aucun de nous ne ferait à nouveau de telles choses pour de telles raisons. » En Angleterre, la loi contre la sorcellerie fut définitivement abolie en 1736, ce qui n'empêcha pas la pendaison de la dernière sorcière anglaise en 1808. En France, la dernière victime connue de ces mises à mort disparut en 1856, jetée dans un four à Camalès.

Sorciers dans les œuvres de fiction

En mythologie

En littérature

Albums

  • Le Balai magique de Chris van Allburg
  • Les Sorcières de Colin Hawkins
  • La Tchalette de JC Servais
  • Grimoire de sorcière de Galimatia Farigoule
  • La série Mélusine (en 15 tomes, chez Clark et Gilson)
  • Généalogie d'une sorcière de Benjamin Lacombe et Sébastien Perez

Au cinéma

Voir aussi

Liens internes

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Voir « sorcier » sur le Wiktionnaire.

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Liens externes

Notes et références

  1. Lex Cornelia citée par Édouard Brasey
  2. James Joyce, cité par Édouard Brasey in Démons et merveilles
  3. Collin de Plancy, Dictionnaire infernal (1826)
  4. Victor Hugo, La ronde du Sabbat
  5. Henri Dontenville, La France mythologique (Henri Veyrier, 1988)
  6. Jules Michelet, La Sorcière (1862)
  7. Henry de Nimal La Sorcière
  8. Henri Boguet, Discours des sorciers (1589)
  9. J.Higelin Champagne
  10. Edouard Brasey, Sorcières et Démons (p.14)
  11. Sorcières et Démons (ouvr.cité)
  12. Ibid
  13. Ibidem
  14. dans La Sorcière (ouvr.cité)
  15. Georges Bataille, L'Érotisme (1957, éditions de Minuit)
  16. Le diable amoureux
  17. Discours rapporté par Edouard Brasey, Sorcières et démons (ouvr.cité)
  18. Bulle Super illius specula (1326).
  19. Claude Seignolles, Les Évangiles du Diable (1994)
  20. Jean Bodin, Démonomanie.
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l'on pense en effet que les sorcières sont en liaison comme le dit si bien ce début d'article sont souvent considirer en liaison avec un démon sachez , que c'est souvent vrais,mais que bien des sorcières utilisent leur "pouvoirs" en médecine des plantes ! mais des femmes aveugler par ce talent les ont mal utiliser

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