- Roald Dahl
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Roald Dahl Roald Dahl photographié par Carl Van Vechten, le 20 avril 1954Activités Romancier Naissance 13 septembre 1916
Llandaf, Royaume-UniDécès 23 novembre 1990 (à 74 ans)
Oxford, Royaume-UniLangue d'écriture Anglais britannique Genres Littérature enfantine Distinctions Prix Edgar Allan Poe Œuvres principales Compléments - Conjoints : Patricia Neal (1953–1983)
Felicity Ann d'Abreu Crosland (1983–1990)
Roald Dahl (13 septembre 1916 - 23 novembre 1990) est un écrivain britanno-norvégien né au Pays de Galles, auteur de romans et de nouvelles, qui s'adressent aussi bien aux enfants qu'aux adultes. Parmi ses œuvres les plus célèbres, on peut citer Charlie et la Chocolaterie, adapté plusieurs fois au cinéma, ainsi que des recueils de nouvelles grinçantes Kiss Kiss et Bizarre, bizarre (Someone like you).
Sommaire
Biographie
Enfance
Roald Dahl est né au Pays de Galles à Llandaff, Cardiff de parents norvégiens, Harald Dahl et Sophie Magdalene Dahl (née Hesselberg), le 13 septembre 1916. Le seul fils de ce mariage, Roald Dahl connaît une enfance et une jeunesse assez difficile. En 1920, à l'âge de trois ans, il perd sa sœur aînée Astri âgée de sept ans, qui décède de l'appendicite, et son père, Harald (mort de pneumonie), en quelques semaines. Sa mère Sofie dut alors élever deux beaux-enfants et ses quatre enfants (Alfhild, Roald, Else et Asta).
Le personnage de la grand-mère dans Sacrées Sorcières lui fut inspiré par sa mère : c'est un hommage à Sofie.
Le jeune Roald aimait les livres et les histoires. Sa mère leur racontait, à lui et à ses sœurs, des contes de trolls ou d'autres créatures norvégiennes. « Elle était une bonne conteuse », dit Roald, « Sa mémoire était prodigieuse et rien de ce qui lui était arrivé durant sa vie n'était oublié. ». Roald aimait les histoires d'aventure de Dickens, Ambrose Bierce et Frederick Marryat.
Comme le raconte Roald, son père écrivait beaucoup de journaux intimes. « J'ai encore un de ses nombreux carnets de la Première Guerre mondiale. Chaque jour durant ces cinq années de guerre il écrivait plusieurs pages de commentaires et d'observations sur les événements. » Roald Dahl lui-même tenait un journal intime à partir de l'âge de huit ans. Il le mettait dans une boîte accrochée à une haute branche d'arbre, de façon à ce que ses sœurs ne puissent y accéder. Ainsi, chaque jour, il grimpait à l'arbre et s'y asseyait pour rédiger ses notes du jour.
Il hérita de nombreux traits de caractère de ses parents. Comme son père, il était passionné de peinture, de meubles et de jardinage. Pareillement, en décrivant sa mère de cette façon : « elle s'intéressait à peu près à tout ce qui se trouve sous le soleil, de l'horticulture à la cuisine, en passant par le vin, la littérature, la peinture, les meubles, les oiseaux, les chiens et les autres animaux », il se décrivait aussi lui-même.
Études
Roald n'aimait pas l'école. De l'âge de sept ans et jusqu'à neuf ans, il fréquenta la Llandaff Cathedral School. Ses principaux souvenirs de cette époque se déroulaient au kiosque à bonbons. Avec ses quatre amis, ils contemplaient la vitrine du chocolatier.
De 1925 à 1929, il étudia à St. Peter's Prep School, à Weston-super-Mare, où il fut persécuté par son professeur de latin, la surveillante qui avait tous les pouvoirs et le directeur brandissant sa canne. Roald avait donc le mal du pays et prit l'habitude d'écrire à sa mère une fois par semaine. Il continua de faire ceci jusqu'à la mort de celle-ci trente-deux ans plus tard. Puis, quand ses propres enfants allèrent à l'école, il leur écrivit deux fois par semaine pour les aider à surmonter leurs dures journées.
Roald avait treize ans lorsqu'il entra à Repton, une école privée réputée dans le Derbyshire. Il excellait en sport, particulièrement à la pelote d'Eton et au squash, mais son professeur d'anglais le considérait comme quelqu'un d'« incapable de rassembler ses idées sur papier ». Quoi qu'il dût endurer dans cette école, il y avait un énorme avantage à être scolarisé à Repton : l'école était proche de Cadbury, l'une des plus célèbres chocolateries d'Angleterre, qui proposait régulièrement à des écoliers de tester les nouvelles variétés de barres chocolatées. C'est d'ailleurs en se souvenant de cela qu'il écrivit Charlie et la chocolaterie.
L'enfance et la scolarité de Roald Dahl influencèrent beaucoup ses écrits et sont les sujets principaux de son autobiographie Moi, Boy.
Guerre et aventure
Roald s'engage dans la compagnie pétrolière Shell à 18 ans, et part en Tanzanie en Afrique à 20 ans. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il s'engage en tant que pilote de chasse à Nairobi au Kenya. Après quelques mois d'entraînement en Irak il est affecté à l'escadrille 80. Lors d'un vol pour rejoindre son escadrille, son appareil s'écrase au dessus de la Libye et il est gravement blessé . Après s'être rétabli il rejoint son escadrille en Grèce où il continue le combat. Ses exploits de guerre sont détaillés dans son autobiographie Escadrille 80.
Roald commence à écrire
Envoyé en mission aux États-Unis, notamment pour convaincre les Américains d'intervenir dans le conflit, il fait la connaissance de l'écrivain britannique C. S. Forester, qui le pousse à écrire et de Ian Fleming, espion britannique qui deviendra l'auteur des James Bond. C. S. Forester demande à Roald de lui décrire sa vision de la guerre pour la publier. Dix jours après avoir reçu son conte, Forester lui répond : « Saviez-vous que vous étiez un écrivain - je n'ai pas modifié un seul mot ». Le témoignage fut publié anonymement en août 1942 sous le titre Shot Down Over Libya. La carrière d'écrivain de Dahl était en marche.
Le premier livre pour enfants qu'il écrivit fut The Gremlins, un livre illustré publié en 1942 et adapté d'un scénario de Disney. Il rencontre Walt Disney avec lequel il envisage de créer une fiction autour des légendaires créatures auxquelles les pilotes de la Royal Air Force attribuent leurs problèmes mécaniques. Mais, au vu de la situation mondiale, Disney renonce à produire ce film qui nécessiterait un tournage en Angleterre. Quarante ans plus tard, Joe Dante réalise un film : Les Gremlins, qui lui fut très fortement inspiré par l'histoire de Dahl.
Sa carrière en tant qu'écrivain jeunesse ne devint sérieuse que dans les années 1960, après qu'il fut devenu père. Dans la même période, il écrivit des nouvelles pour adultes au goût diabolique.
Dahl écrit pour les adultes
Durant les quinze premières années de sa carrière, Dahl se focalisa sur l'écriture pour adultes. Ses nouvelles sont un classique. Il se fia aux conseils d'Ernest Hemingway : « Quand cela commence à aller bien, arrêtez ». Lui-même l'avoua, il n'écrivait pas très vite et pouvait travailler durant six mois sur une histoire - « parfois jusqu'à un mois sur la première page ». Il refusait d'écrire quoi que ce soit avant d'avoir trouvé une bonne intrigue.
Le premier récit qu'il publia fut A Piece of Cake, qui décrit son accident d'avion en Libye. Cette histoire lui fut demandée par C. S. Forester pour The Saturday Evening Post en 1941. Il écrivit ensuite seize autres histoires pour le Post. « Elles devenaient de moins en moins réalistes et plus fictives », dit Dahl, « je commençais à me rendre compte que je pouvais faire de la fiction ». Les histoires furent publiées dans la collection Over to You.
Ses histoires furent d'abord publiées dans des revues telles que The New Yorker, Harper's Magazine et The Atlantic Monthly avant d'être réunies dans des livres. Le Sunday Tribute décrivit ses histoires de la façon suivante : « ses histoires sont bizarres, inventives, intelligentes, imaginatives. Pour la gentillesse et les plaisanteries, je vous recommande de regarder ailleurs. Si, au contraire, c'est de l'ingéniosité noire avec des tonnes de méchanceté et une tranche d'humour, alors Roald Dahl est votre homme. »
Sa plus célèbre histoire est probablement Coup de gigot, dans laquelle une femme bat son mari à mort avec un gigot congelé, puis fait rôtir l'arme du crime et la sert au policier qui vient l'interroger. « Ce n'était pas méchant », dit-il, « j'ai pensé que ça allait être marrant. Ce qui est horrible est drôle dans le fond. En fiction. »
Beaucoup de ses nouvelles furent adaptées à la télévision pour la série à grand succès Bizarre, bizarre, avec des acteurs comme John Gielgud, Alec Guinness et Joan Collins.
Roald écrivit deux romans pour adultes : Sometimes Never, publié en 1948 et premier roman traitant la guerre nucléaire à être publié après Hiroshima, ainsi que Mon oncle Oswald, publié en 1979.
L'auteur préféré des enfants
« Roald Dahl est sans aucun doute l'écrivain pour enfants ayant eu le plus de succès dans le monde entier », écrivit Brian Appleyard dans The Independent en 1990. « Je suis probablement plus heureux avec mes livres pour enfants qu'avec mes nouvelles pour adultes. Les livres destinés aux enfants sont plus difficiles à écrire. C'est plus dur de garder l'attention d'un enfant car l'enfant n'a pas la concentration d'un adulte. L'enfant sait que la télévision est dans la pièce d'à-côté. C'est dur de retenir un enfant mais c'est une belle chose d'essayer de le faire. » Dans ses livres pour enfants, les héros sont souvent des enfants malheureux, qui prennent un jour leur revanche (parfois cruelle) sur leurs tortionnaires. L'effet est jubilatoire, et permet aussi au lecteur de relativiser ses propres problèmes.
Il s'intéressa à l'écriture de livres pour enfants en racontant des histoires à ses filles Olivia et Tessa pour les endormir le soir. C'est ainsi que James et la Grosse Pêche fut créé. Le livre fut publié en Amérique en 1961 et au Royaume-Uni en 1967.
Son autre livre Charlie et la Chocolaterie fut aussi publié d'abord aux États-Unis (1964) avant d'être publié au Royaume-Uni (1967). Ce fut un grand succès des deux côtés de l'Atlantique. Au Royaume-Uni, Elaine Moss écrivit dans The Times : « C'est le plus amusant des livres pour enfants que j'aie lu depuis des années ; pas seulement amusant mais mené avec un pathétique fou qui touche les jeunes cœurs ». Le livre eut un succès phénoménal à travers le monde entier. L'édition chinoise était le plus grand tirage d'un livre jamais réalisé : deux millions de copies ! En 1971 parut la version cinématographique avec Gene Wilder. Roald ne l'appréciait pas trop mais le film était populaire. Depuis, d'autres versions cinématographiques furent réalisées.
Suivit une suite ininterrompue de best-sellers : Le Bon Gros Géant, Danny champion du monde, Les Deux Gredins, Sacrées Sorcières, Moi, Boy et Escadrille 80. Les ventes de Matilda, son pénultième livre, dépassèrent tous les précédents records pour une fiction jeunesse, avec des ventes au Royaume-Uni de plus d'un-demi million de livres de poche en six mois.
Beaucoup de personnes ont essayé de juger l'étonnant succès des écrits jeunesse de Roald Dahl. Robin Swicord, qui co-écrivit le scénario de Matilda dit : « Il avait une place dans la vie psychologique des enfants, plus que n'importe quel autre écrivain. Il faisait resurgir leurs peurs, que ce soit à propos du premier jour d'école ou à propos de sauver leurs grands-parents de la mort ».
Roald déclarait : « Si vous voulez vous souvenir de ce que c'est que de vivre dans un monde d'enfant, vous devez vous baisser sur vos mains et vos genoux, et vivre ainsi durant une semaine. Vous vous rendrez compte que vous devez regarder ces géants autour de vous qui vous disent toujours ce qu'il faut ou ce qu'il ne faut pas faire. »
La magie de Dahl fut prouvée dans le monde entier. En plus des éditions du Royaume-Uni, son travail fut traduit dans trente-quatre langues. Il gagna un grand nombre de prix dont le prix Costa 1983 pour Sacrées Sorcières et le Children's Book Award 1983 pour Matilda.
Dahl croyait beaucoup en l'importance de la lecture. « J'ai une passion pour enseigner aux enfants de devenir des lecteurs », dit-il un jour, « d'être à l'aise avec un livre et non pas découragés. Les livres ne devraient pas être décourageants mais amusants, passionnants et merveilleux ; et apprendre à être un lecteur est un avantage terrible ». Stylistiquement, il aida les nouveaux lecteurs en utilisant un langage simple. La qualité de ses écrits était aussi caractérisée par la facilité avec laquelle ses textes pouvaient être lus à voix haute. Pour beaucoup d'enfants, Roald Dahl est synonyme de lecture.
Où et comment Roald écrit
En 1960, Roald et sa famille s'installent à Great Missenden dans le Buckinghamshire, en Angleterre, dans une maison appelée "Gipsy House". C'est ici, dans une petite cabane au fond du jardin qu'il écrivit la plupart de ses histoires inoubliables pour petits et grands.
La cabane était un petit endroit miteux mais Roald la voyait comme un douillet refuge. Christopher Simon Sykes, dans le Harper's Magazine et dans le Queen se souvient : « Un rideau sale en plastique couvrait la fenêtre. Au centre se tenait un fauteuil délavé hérité de sa mère et c'est là que Dahl s'asseyait, ses pieds appuyés sur un coffre, ses jambes couvertes d'un plaid à carreaux, ses genoux supportant la table d'écriture. Photographies, dessins, et autres souvenirs étaient punaisés au mur, alors qu'une table à sa droite était couverte d'une collection de ses curiosités favorites, telles que l'une de ses articulations de la hanche et une boule assez lourde faite de papier aluminium dans lequel était enveloppées les barres chocolatées qu'il avait mangé durant sa jeunesse. »
Roald ne savait pas taper à la machine et utilisait toujours un stylo pour écrire. Durant la majeure partie de sa carrière, sa journée de travail débutait vers 9h30, pendant que sa secrétaire s'occupait des lettres de fans. Aux alentours de 10h30, il se remplissait un thermos de café puis se rendait à sa cabane. Il écrivait jusqu'à midi, où c'était l'heure de déjeuner. Après une après-midi de lecture, il retournait à sa cabane à environ 16h pour encore quelques heures d'écriture. Il écrivait plusieurs brouillons avant le résultat final car « je ne fais jamais rien de correct la première fois ».
Mari et père
Roald Dahl fut marié deux fois. Sa première femme fut Patricia Neal, l'actrice de Broadway et Hollywood qui joua dans les films The Hasty Heart, Le Rebelle et Le Plus sauvage d'entre tous pour lesquels elle reçut un Oscar. Ils se rencontrèrent par l'intermédiaire de la scénariste Lillian Hellman à New York alors que Patricia jouait dans The Children's Hour. Après leur mariage en 1953, ils partagèrent leur temps entre l'Angleterre et les États-Unis.
Ensemble, ils eurent cinq enfants : Olivia (qui mourut à l'âge de sept ans), Theo, Tessa, Ophelia et Lucy. Ses histoires pour enfants prenaient naissance le soir, quand il devait conter pour endormir ses enfants. « Si je n'avais pas eu d'enfants », remarqua-t-il un jour, « je n'aurais pas écrit de livres pour enfants, et je n'aurais pas été capable de le faire. » Ophelia Dahl écrivant à propos de son père dans The Roald Dahl Treasury se souvient : « Chaque soir, après que ma sœur Lucy et moi sommes allées dans nos lits, mon père montait lentement les escaliers, ses os craquants plus fort que l'escalier, pour nous raconter une histoire. Je peux encore le voir maintenant s'appuyer contre le mur de notre chambre avec ses mains dans les poches, regardant au loin et cherchant dans son imagination ».[réf. nécessaire]
La seconde femme de Roald fut Felicity Crosland (née d'Abreu), aussi connue sous le nom de "Liccy". Bien qu'ils soient nés dans la même rue à Llandaff, ils ne se rencontrèrent pas avant 1972. Ils devinrent rapidement inséparables et après le divorce de Roald et Patricia Neal, ils se marièrent en 1983. « Ce n'était pas un homme facile », dit Liccy, « mais pour moi il était le plus excitant des hommes au monde et le meilleur mari qu'une femme puisse avoir ».
On aurait pu croire que Patricia et Liccy étaient ennemies, mais non, elles sont amies aujourd'hui et il s'est formé une grande famille de par les deux mariages de Mr. Dahl .
Tragédie familiale
Bien que Dahl profitât pleinement de son succès, il dut aussi endurer des tragédies qui touchèrent ses proches. Sa fille ainée, Olivia, mourut de la rougeole et son garçon de quatre mois, Theo, fut atteint au cerveau après un accident de la route.
Dans le cas de Theo, Dahl s'associa avec deux amis : un ingénieur et un neurochirurgien. Ensemble, ils passèrent des mois à essayer de trouver un moyen pour que l'enfant puisse vivre sans les machines. Ils imaginèrent un système pour faire baisser la pression du sang dans le cerveau de l'enfant.
En 1965, sa première femme, Patricia Neal subit trois attaques qui se succédèrent rapidement. Elle avait seulement trente-neuf ans et était enceinte de Lucy. « Je ne pouvais pas bouger et je ne pouvais pas parler », se souvient Patricia, « Roald savait que si je perdais ma motivation, ce serait la fin de tout pour moi. Il appela mes voisins et mes amis et mit en place un programme qui m'occuperait à chaque minute ». Ainsi, elle bénéficiait de sessions de thérapie de la parole à raison de six heures par jour, alors que l'offre standard du National Health Service était de deux demi-heures par semaine. Roald prit en charge l'entretien de la maison. Grâce aux efforts de ce dernier, Patricia Neal se remit rapidement sur pieds, donna naissance à un bébé en bonne santé et continua sa carrière d'actrice.
La vie de Roald fut remplie de tragédies et ce jusqu'à la fin. Quelques mois avant sa propre mort, sa belle-fille, Lorina[1], mourut d'une tumeur au cerveau.
Durant toute sa vie, Roald Dahl donna du temps et de l'argent à ceux qui en avaient besoin. Par exemple, dans les années 1960, il organisa des vacances dans son village de Great Missenden pour des enfants d'un orphelinat d'Italie du Sud. Sa renommée grandissant, il était appelé à aider et à rendre visite à des enfants malades ou handicapés, hospitalisés sur le long terme.
Après sa mort, sa veuve Felicity Dahl créa la Roald Dahl Foundation pour perpétuer ce qu'il avait entrepris. Cette fondation s'occupa de trois domaines principaux : l'instruction car c'était la grande bataille de Dahl, la neurologie car sa famille fut touchée par de nombreux problèmes dans ce domaine, et l'hématologie car Dahl souffrait de problèmes sanguins.
Passions
Roald Dahl avait beaucoup de passions. D'après sa veuve Liccy, elles allaient de « la course de lévriers à l'élevage de perruches voyageuses, les interventions médicales, les orchidées, les oignons, le jeu, le golf, le vin, la musique, l'art, les antiquités ». Voici ce que Roald disait à propos de quelques-unes de ses occupations :
Orchidées — « D'abord l'excitation est juste de les voir fleurir, mais ensuite vous commencez à en faire un élevage, croisant l'une avec l'autre, sélectionnant les meilleures et produisant les hybrides les plus raffinés. Certaines personnes aiment les tomates, j'aime les orchidées. En partie pour leur beauté, et en partie car elles sont difficiles à faire pousser — il faut deux ans avant qu'apparaisse un seul bulbe, et les fleurs sont toutes petites. Plusieurs années doivent passer avant que les fleurs n'arrivent à maturation ».[réf. nécessaire]
Peintures — « Même lorsque je n'avais pas de moyens, je vendais une histoire au New Yorker et allais directement acheter un tableau, puis il fallait longtemps avant d'achever l'histoire suivante et je devais donc revendre le tableau. Beaucoup de tableaux que seuls les millionnaires peuvent aujourd'hui se payer ornaient mes murs pendant de brèves périodes dans les années 1940 : Matisse, Rouault, Soutine, Cézanne, Pierre Bonnard, Eugène Boudin, Auguste Renoir, Alfred Sisley, Degas. J'avais de bonnes œuvres que j'achetais parce que je les aimais et d'habitude elle n'étaient pas chères, il y a longtemps. »[réf. nécessaire]
Chocolat — « Durant cette glorieuse décennie dorée (les années 1930) furent inventés les grands chocolats classiques : le Crunchie, la Whole-Nut Bar, les Mars, le Black Magic Assortment, Tiffin, Caramello, Aero, Malteser, Quality Street, Kit Kat, Rolo et les Smarties. En musique, l'équivalent de l'âge d'or serait la période des compositeurs tels que Bach, Mozart et Beethoven. En peinture, c'était l'équivalent de la Renaissance et des impressionnistes à la fin du XIXe siècle. En littérature c'était Tolstoï, Balzac et Dickens. Je vous le dis, il n'y avait jamais rien eu de semblable dans l'histoire du chocolat et il n'y en aura plus jamais. »[réf. nécessaire]
L'histoire continue
En 1990, il fut diagnostiqué chez Roald Dahl un rare problème sanguin : une anémie myélodysplasique. « J'ai perdu des couleurs ces quelques derniers mois », écrivit-il dans une lettre à ses jeunes fans, « je me sentais fatigué alors que je n'aurais pas du l'être et sans cette énergie qui pousse à écrire un livre, à boire du gin ou à courir après les filles ». Roald Dahl est mort le 23 novembre 1990 à l'âge de soixante-quatorze ans. Il travaillait sur The Vicar of Nibbleswicke, My Year et The Roald Dahl Cookbook. En 2005, la Grande-Bretagne lui rend hommage en inaugurant The Roald Dahl Museum . Sans oublier la journée Roald Dahl le 13 septembre, jour de sa naissance .
Depuis sa mort, ses livres sont toujours aussi populaires qu'avant et les ventes ont continué d'augmenter à travers le monde, régalant petits et grands[2].
Bibliographie (livres traduits en français)
Roman
- Mon oncle Oswald (My Uncle Oswald, 1979) Gallimard Du monde entier (1988)
Recueils de nouvelles
- À tire d’aile (Over to You : Ten Stories of Flyers and Flying, 1945) Julliard (1976)
- Bizarre ! Bizarre ! - Prix Edgar Allan Poe de la meilleure nouvelle MWA 1954 (Someone Like You, 1953) Gallimard L’Air du temps n° 165 (1962)
- Kiss Kiss - Prix Edgar Allan Poe de la meilleure nouvelle MWA 1959 (Kiss Kiss, 1959) Gallimard L’Air du temps n° 171 (1962)
- La Grande Entourloupe - Grand Prix de l’Humour Noir 1976 (Switch Bitch, 1974) Gallimard Du monde entier (1976)
- L’Homme au parapluie et autres nouvelles - Prix Edgar Allan Poe de la meilleure nouvelle MWA 1980 (Partiellement extrait de Mores Tales of the Unexpected, 1980) Gallimard Du monde entier (1982)
- La Princesse et le braconnier : deux contes (Two Fables, 1986) Gallimard (1988)
Nouvelles
- L’homme du Sud (Man from the South, 1948) in Les Œuvres libres/Fayard n° 113 nouvelle série (1955)
- Jeu (The Wish, 1948) in Les Chefs-d’œuvre de l’épouvante, Planète "Anthologie Planète" (sd). Rééd. sous le titre Le Souhait in Tous des Sorciers ! (JLu Jeunesse, 2002)
- Un fameux dégustateur (Taste, 1951) in EQMM n° 113 (1957)
- En plein jus (Dip in the Pool, 1952) in Alfred Hitchcock présente : Histoires à faire peur, Robert Laffont (1965)
- Coup de gigot (Lamb to the Slaughter, 1953) in EQMM n° 88 (1955)
- Edward le conquérant (Edward the Conqueror, 1953) in Alfred Hitchcock présente : Histoires épouvantables, Presses Pocket n° 1724 (1980)
- Le Chemin du ciel (The Way Up to Heaven, 1954) in EQMM n° 112 (1957)
- Une vengeance artistique / Nunc Dimittis et le serpent (A Connoisseur’s Revenge / Nunc Dimittis / The Devious Bachelor, 1955) in EQMM n° 87 (1955) & in Les Œuvres libres/Fayard n° 129 nouvelle série (1957)
- Un beau dimanche (Parson’s Pleasure, 1958) À Vue d’œil (2000)
- Gelée royale (Royal Jelly, 1959) in Alfred Hitchcock présente : Histoires à lire toutes portes closes, Presses Pocket n° 1815 (1980)
- Mon amour, mon petit pigeon (My Lady Love, My Dove, 1958) in Les Œuvres libres/Fayard n° 113 nouvelle série (1955)
- La Poudre à boutons (Spotty Powder, 1998) in Nuit blanche, Hachette-Livre (1999)
- "Un cadeaux de noël du colonel"Madame Bixby et le manteau du colonel
Romans pour la jeunesse
La plupart de ces textes sont illustrés avec beaucoup d'humour par Quentin Blake, illustrateur emblématique du livre pour enfants.
- Les Gremlins (The Gremlins, 1943) Walt Disney Edition
- James et la grosse pêche (James and the Giant Peach, 1961) Gallimard La Bibliothèque blanche (1966)
- Charlie et la chocolaterie (Charlie and the Chocolate Factory, 1964) Gallimard La Bibliothèque blanche (1967)
- Le Doigt magique (The Magic Finger, 1966) Gallimard-Jeunesse Enfantimages (1979)
- Fantastique Maître Renard (Fantastic Mr. Fox, 1970) Gallimard-Jeunesse (1977)
- Charlie et le Grand Ascenseur de verre (Charlie and the Great Glass Elevator, 1972) Gallimard-Jeunesse (1978) (suite de Charlie et la chocolaterie)
- Danny champion du monde (Danny, the Champion of the World, 1975) Stock Mon Bel Oranger (1978)
- L’Énorme Crocodile (The Enormous Crocodile, 1978) Gallimard-Jeunesse (1978)
- Les Deux Gredins, ill. Quentin Blake, (trad. Marie-Raymond Farré), éd. Gallimard, coll. « Folio junior », Paris, 1980, n° 141 (ISBN 2-07-051518-4) (traduit de The Twits, 1980)
- La Potion magique de Georges Bouillon (George’s Marvelous Medecine, 1981) Gallimard-Jeunesse Folio junior n° 215 (1982)
- Le Bon Gros Géant (The BFG, 1982) Gallimard-Jeunesse 1 000 soleils (1984)
- Sacrées Sorcières (The Witches, 1983) Gallimard-Jeunesse 1 000 soleils (1984)
- La Girafe, le pélican et moi (The Girafe and the Pelly and Me, 1985) Gallimard-Jeunesse (1985)
- Matilda (Matilda, 1988) Gallimard-Jeunesse 1 000 soleils (1988)
- Un amour de tortue (Esio Trot, 1990) Gallimard-Jeunesse Folio cadet/série bleue n° 232 (1990)
- Les Minuscules (The Minpins, 1991) Gallimard-Jeunesse (1991)
- Le Rétrovicaire de Nibbleswicke (The Vicar of Nibbleswicke, 1991) Gallimard-Jeunesse (1992)
- Le Trésor de Mildenhall (The Mildenhall Treasures, 1999) Gallimard-Jeunesse Albums junior (2000)
Recueils de nouvelles pour la jeunesse
- L’Enfant qui parlait aux animaux (sans équivalent en anglais) Gallimard-Jeunesse (1981)
- Un conte peut en cacher un autre (Revolting Rhymes, 1982) Gallimard-Jeunesse (1982) (recueil de contes détournés écrits en vers)
- Sales bêtes ! (Dirty Beasts, 1983) Gallimard-Jeunesse Folio cadet n° 14 (1984)
- Le Cygne suivi de La Merveilleuse Histoire de Henry Sugar (sans équivalent en anglais) Gallimard-Jeunesse Folio Junior/Piranha n° 361 (1986)
- Mieux vaut en rire : douze histoires grinçantes (The Great Automatic Grammatizator, 1991) Gallimard-Jeunesse Hors série littérature (1999)
- Mauvaises intentions : neuf histoires à faire frémir (Skin and Other Stories, 1991) Gallimard-Jeunesse Hors série littérature (2000)
- Coup de Gigot (et autres histoires à faire peur) (sans équivalent en anglais) Gallimard-Jeunesse Folio Junior n° 1181 (2003)
Direction d'anthologie
- Histoires de fantômes (Roald Dahl’s Book of Ghost Stories, 1983) Hachette-Jeunesse Le Livre de Poche Jeunesse / Senior n° 209 (1985)
Autobiographies
- Moi, Boy : souvenirs d’enfance (Boy : Tales of Chilhood, 1984) Gallimard-Jeunesse 1 000 soleils (1985). Récit autobiographique de son enfance jusqu'à ses années au collège
- Escadrille 80 (Going Solo, 1986) Gallimard-Jeunesse 1 000 soleils (1986). Suite de son autobiographie, dans laquelle il évoque les paysages d'Afrique qu'il a survolés alors qu'il était pilote à la Royal Air Force
Autres livres
- Le Livre de l’année (The Dahl Diary, 1992) Gallimard-Jeunesse Lecture Junior n° 14 (1992)
- Les Irrésistibles Recettes de Roald Dahl, recettes compilées par Josie Fison et Felicity Dahl (Roald Dahl’s Revolting Recipes, 1994) Gallimard-Jeunesse (1995)
- Le Grand Livre de Roald Dahl (The Roald Dahl Treasury, 1997) Gallimard-Jeunesse Hors série Littérature (1998)
- Les Nouvelles Recettes irrésistibles, recettes de Lori-Ann Newman (Even More Revolting Recipes, 2001) Gallimard-Jeunesse (2002)
Recueils de nouvelles en version originale
- Someone Like You and Other Short Stories (Le Livre de Poche n° 8605, série Lire en anglais, 1988)
- The Hitch-Hiker and Other Short Stories / L’Auto-stoppeur et autres nouvelles (Le Livre de Poche n° 8610, série Lire en anglais, 1989)
- Mr. Botibol and Other Stories (Le Livre de Poche n° 8665, série Lire en anglais, 1992)
- The Princess and the Poacher / La Princesse et le braconnier (Gallimard Folio bilingue n° 9, 1990)
Pièces de théâtre
Il s'agit d'adaptations pour le théâtre de romans de Roald Dahl :
- Charlie et la Chocolaterie (1976). Adapt. et proposition de mise de la scène avec Richard R. George ; introd. Roald Dahl ; trad. Jean Esch. Gallimard jeunesse Folio junior n° 1235 / Théâtre n° 14 (09/2002) ;
- James et la Grosse Pêche (1982). Adapt. et proposition de mise en scène Richard R. George ; introd. Roald Dahl ; trad. Jean Esch. Gallimard jeunesse Folio junior n° 1272 / Théâtre n° 16 (03/2003) ;
- Charlie et le grand ascenseur de verre (1984). Adapt. et proposition de mise en scène Richard R. George ; introd. Roald Dahl ; trad. Jean Esch. Gallimard jeunesse Folio junior n° 1426 / Théâtre n° 23 (10/2006) ;
- Sacrées sorcières (The Witches, 2001). Adaptation de David Wood ; trad. Marie Saint-Dizier. Gallimard jeunesse Folio junior n° 1452 / Théâtre n° 25 (09/2007).
Filmographie
Films tirés des œuvres de Roald Dahl
- Charlie et la Chocolaterie (Willy Wonka and the Chocolate Factory) (États-Unis, 1971). Réalisation : Mel Stuart. Scénario : David Seltzer
- Charlie et la Chocolaterie (Charlie and the Chocolate Factory) (États-Unis, 2005). Réalisation : Tim Burton. Scénario : John August
- Matilda (Matilda) (États-Unis, 1978). Réalisation : Daniel Mann
- Matilda (Matilda) (Italie, 1991). Réalisation : Giorgio Magliulo et Antonietta de Lillo
- Matilda (Matilda) (États-Unis, 1996). Réalisation : Danny DeVito. Scénario : Nicolas Kazan et Robin Swicord
- Le Bon Gros Géant (États-Unis, 1989). Réalisation : Brian Cosgrove
- Les Sorcières (The Witches) (États-Unis, 1990). Réalisation : Nicolas Roeg. Scénario : Allan Scott
- James et la Pêche géante (États-Unis, 1996). Réalisation : Henry Selick. Scénario : Karey Kirkpatrick, Jonathan Roberts et Steeve Bloom
- Fantastic Mr. Fox (États-Unis, 2009) Réalisation : Wes Anderson. Scénario : Wes Anderson et Noah Baumbach
Films tirés des scénarios de Roald Dahl
- Chitty Chitty Bang Bang (1968). Réal. : Ken Hughes. Scénario : Roald Dahl d’après un conte de Ian Fleming
- On ne vit que deux fois (You only live twice, 1968). Réal. : Lewis Gilbert. Scénario : Roald Dahl d’après le roman de Ian Fleming
- The Night Digger (USA, 1971). Réalisation : Alastair Reid
- Gremlins (USA, 1984). Réal. : Joe Dante. Scénario : Chris Colombus
Téléfilmographie
Téléfilms
- Danny champion du monde (Danny the Champion of the World - USA, 1989). Réalisation : Gavin Millar. Scénario : John Goldsmith d’après le roman de Roald Dahl. Interptètes : Jeremy Irons, Robbie Coltrane, Samuel Irons
Épisodes de la série Alfred Hitchcock présente
- 1958. Lamb to the Slaughter (L’inspecteur se met à table, série Alfred Hitchcock presents / Alfred Hitchcock présente épisode 106 – 3e saison, n° 28)
- Réal. : Alfred Hitchcock
- Scén. : Roald Dahl d’après sa nouvelle homonyme
- Avec : Barbara Bel Geddes (Mary Maloney), Harold J. Stone (le lieutenant Noonan), Allan Lane (Patrick Maloney), Ken Clark (Mike), Robert C. Cross, William Keene, Thomas Wild, Otto Waldis
- Durée : 25 min
- 1re diff. TV : 13 avril 1958, CBS – diff. fr. : 3 mai 1981, FR3, VOSTF
- 1958. A Dip in the Pool (inédit en France, série Alfred Hitchcock presents n° 111 – épisode 35 de la 3e saison)
- Réal. : Alfred Hitchcock
- Scén. : Robert C. Dennis et Frank Cockrell, d’après la nouvelle homonyme de Roald Dahl
- Durée : 25 min
- 1re diff. TV : 1er juin 1958, CBS
- 1958. Poison (Poison, série Alfred Hitchcock presents / Alfred Hitchcock présente n° 116 – épisode 1 de la 4e saison)
- 1960. Man From the South (L’Homme du Sud, série Alfred Hitchcock presents / Alfred Hitchcock présente n° 166 – épisode 15 de la 5e saison)
- Réal.: Norman Lloyd
- Scén.: William Fay, d’après la nouvelle de Roald Dahl
- Avec : Steve McQueen, Katherine Squire, Peter Lorre
- 1960. Mrs. Bixby and the Colonel's Coat (Le Manteau, série Alfred Hitchcock presents / Alfred Hitchcock présente n° 190 – épisode 1 de la 6e saison)
- Réal.: Alfred Hitchcock
- Scénario : Halsted Welles, d’après la nouvelle de Roald Dahl
- Avec : Audrey Meadows (Mme Bixby), Les Tremayne (le docteur Bixby), Stephen Chase (le Colonel), Sally Hughes (Mlle Pulteney), Madie Norman (Eloise), Harry Cheshire (M. Gorman), Howard Caine (le prêteur sur gages), Lilian Culver (la patiente), Ted Jordan (M. Evans), Bernie Hamilton (le chauffeur)
- Durée : 25 min
- 1re diff. : 27 septembre 1960, NBC – diff. fr. : le 16 mai 1986 sur TF1 en VF, le 22 juin 1988 sur la 5 en VF
- 1961. The Landlady (inédit en France, série Alfred Hitchcock presents n° 208 – épisode 19 de la 6e saison)
- Réal.: Paul Henreid
- Scén.: Robert Bloch, d’après la nouvelle de Roald Dahl
Courts-métrages
- The Sound Machine de Zahid Chohan
- Madame Bixby et le manteau du Colonel de Lucie Charrel et Hugo Saignes
Série Bizarre ! Bizarre !
- 1979. Un os dans l'agneau (Lamb to the Slaughter, série Tales of the Unexpected / Bizarre, bizarre – 1re saison, n° ***)
Série Alfred Hitchcock présente (II)
- 1985. Man From the South ('L’Homme du Sud, série Alfred Hitchcock presents / Alfred Hitchcock présente n° 2 – épisode 2 de la 1e saison)
Voir aussi
Bibliographie critique
Monographies
- La Double Écriture de Roald Dahl / Marine Stephen, sous la dir. de Isabelle Nières. Maîtrise de lettres modernes, 1995
- Les Livres pour enfants de Roald Dahl : essai thématique / Annick Tillier, sous la dir. de Marie-Isabelle Merlet. École nationale supérieure des bibliothèques, 1983
- La Potion magique de George Bouillon : analyse de l'œuvre pour enseignants, activités pour l’élève / Janine Hiu et Sylvie Sebag : CE2 – CM1. Armand Colin, 1997 (Tous en classe avec)
- Les Traductions françaises de Roald Dahl / Aurore Debierre, sous la dir. de Isabelle Nières. Maîtrise de lettres modernes, 1998
- La gourmandise et l'œuvre de Roald Dahl / Camille Crozier, sous la dir. de Nelly Chabrol-Gagne. Maîtrise de lettres modernes, 2005 La gourmandise - Roald Dahl
Notes et références
- thePeerage.com
- http://www.roalddahl.com/ source de toute la biographie :
Liens externes
- (en) Le site officiel
- (en) Site de la fondation Roald Dahl
- (en) Musée Roald Dahl
- (en) Roald Dahl sur Imdb
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- Auteur britannique de roman policier
- Naissance en 1916
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- Décès en 1990
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