- Ligne de Limoges-Bénédictins à Angoulême
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Ligne
de Limoges-Bénédictins à Angoulême
Autorail X 2800 au franchissement de la Vienne à Saint-Junien - 25 avril 2004Pays France Villes desservies Limoges, Angoulême Historique Mise en service 1875 Concessionnaires Charentes (1868 - 1878)
État (1878 - 1884)
PO (1884 - 1935)
PO-Midi (1935 - 1938)
SNCF (1938 - 1997)
RFF (à partir de 1997)Caractéristiques techniques Numéro officiel 610 000 Longueur 117 km Écartement Voie normale (1,435 m) Électrification Non électrifiée Pente ou rampe maximale 20 ‰ Nombre de voies Voie unique
(Anciennement 1 de Limoges à Magnac-Touvre et 2 de Magnac-Touvre à Angoulême)Signalisation BAPR de Limoges à Chabanais
CAPI jusqu'à Ruelle
BM-VU jusqu'à la bif des Alliés (Angoulême)Trafic Propriétaire RFF Exploitant(s) SNCF Trafic TER
Fret SNCFSchéma de la ligne Schéma de la ligne LégendeLigne des Aubrais - Orléans à Montauban-Ville-B. vers Les Aubrais-O. 398,230 Limoges-Puy-Imbert (267m) Ligne du Dorat à Limoges-Bénédictins vers Le Dorat Racc. de Limoges-Puy-Imbert à Limoges-Montjovis Dépôt de Limoges 403,143 Galerie des Bénédictins (57m) 406,486 402,256 Limoges-Montjovis (290m) 401,437 Limoges-Bénédictins (251m, niveau des rails) 402,492 Tunnel de Montjovis (418m) Ligne des Aubrais - Orléans à Montauban-Ville-B. vers Toulouse-M. 409,676 Pont sur l'Aurence (12m) 409,920 Pont sur l'Aurence (15m) 409,976 Tunnel de Gigondas (70m) 410,107 Pont sur l'Aurence 410,490 Pont sur l'Aurence 411,634 Pont sur l'Aurence 411,934 Pont sur l'Aurence 412,469 Pont sur l'Aurence 412,862 Aixe-sur-Vienne (205m) 419,309 Verneuil-sur-Vienne (215m) 419,624 Tunnel de Verneuil n°1 (217m) 429,880 Saint-Victurnien (181m) 434,845 Saint-Brice-sur-Vienne (176m) 439,032 Saint-Junien (179m) 409,676 Viaduc de Saint-Junien (Vienne) (111m) E.P. Papeterie 446,808 Saillat - Chassenon (164m) 447,291 Ligne de Saillat-sur-Vienne à Bussière-Galant vers Bussière - G. 455,046 Chabanais (156m) 455,610 Pont sur la Grêne (23m) 459,169 Pont sur la Soulène (6m) E.P. carrière de Saint-Éloi 459,477 Exideuil-sur-Vienne (152m) 465,356 Viaduc de la Charente (16m) Ligne de Roumazières-Loubert au Vigeant vers Le Vigeant 467,341 Roumazières-Loubert (207m) Ligne de Ruffec à Roumazières-Loubert vers Ruffec 470,042 Fontafie (189m) 478,369 Pont sur la Bonnieure (10m) 480,419 Chasseneuil-sur-Bonnieure (119m) 487,748 Taponnat (101m) 491,988 La Rochefoucauld (86m) 493,694 Pont sur la Tardoire (36m) 498,968 Pont sur le Bandiat (26m) 499,675 Montgoumard (87m) 504,234 Ligne du Quéroy-Pranzac à Thiviers vers Thiviers 504,516 Le Quéroy-Pranzac (118m) Ligne de Magnac - Touvre à Marmande vers Marmande 510,717 Magnac - Touvre (51m) 513,848 Ruelle (49m) Ligne de Paris-Austerlitz à Bordeaux-S.-J. vers Paris-Austerlitz Bif vers racc. d'Angoulême-État 518,819 448,297 Bif de Ruelle Angoulême-État 449,384 Angoulême (46m) 449,875 (2) Tunnel d'Angoulême (775m) 451,350 Sillac (45m) Saint-Martin (3) Ancien racc. d'Angoulême-État 452,284 (4) Bif des Alliers Ligne de Beillant à Angoulême vers Beillant Ligne de Paris-Austerlitz à Bordeaux-S.-J. vers Bordeaux-St-J. Origine du chaînage : Paris-Aust. via Vierzon et Limoges-Puy-Imbert Limoges-Montjovis : PK 406,486 via Bénédictins, 402,256 via Puy-Imbert modifier La ligne de Limoges-Bénédictins à Angoulême est une ligne de chemin de fer française, mise en service le 26 avril 1875 ; orientée globalement est - ouest, elle constitue une liaison d'ordre régional entre la Haute-Vienne (Limousin) et la Charente (Poitou-Charentes).
Elle constitue la ligne 610 000 du réseau ferré national[1].
Sommaire
Historique
Cette ligne faisait initialement partie, en 1854, d'un projet de liaison transversale est-ouest entre La Rochelle, Angoulême et Limoges, où l'on rejoindrait la ligne projetée de Bordeaux vers Lyon.
En 1867, lors de l'ouverture de la ligne Rochefort - Angoulême, rien n'était encore décidé quant au tracé entre Angoulême et Limoges. Certains, dont des députés de Dordogne et de Corrèze, ainsi que M. Laroche-Joubert, conseiller général d'Angoulême, penchaient pour un passage par Montbron. Les députés de Haute-Vienne, de Charente et de Charente-Inférieure souhaitaient un tracé par La Rochefoucauld et la vallée de la Vienne. Ce dernier tracé a été tranché le 20 février 1868 par le conseil supérieur des Ponts et Chaussées.
La ligne Angoulême-Limoges a été déclarée d'utilité publique le 26 juillet 1868. Elle fut inaugurée le 26 avril 1875 par la Compagnie des chemins de fer des Charentes.
Une gare séparée a alors été construite à Angoulême, appelée gare des Charentes puis gare de l'État, située en face de celle de la Compagnie d'Orléans (ligne Paris-Bordeaux), appelée gare d'Orléans (la gare actuelle)[2],[3].
Du côté de Limoges, le terminus en 1875 se situe à la gare des Charentes, devenue par la suite Limoges-Montjovis[3], mais la liaison avec la gare des Bénédictins ne sera construite qu'un an plus tard.
En 1878, la ligne passe aux Chemins de fer de l'État, qui a absorbé la Compagnie des Charentes. Finalement c'est la Compagnie du Chemin de fer de Paris à Orléans qui fit l'acquisition de la ligne pour l'exploiter à partir de 1884[4].
Mais ce n'est qu'en 1892 que, côté Angoulême, les trains arriveront directement dans la gare d'Orléans grâce à un embranchement construit au nord de la ville[N 1].
En 1935, la Compagnie d'Orléans devient PO-Midi, puis enfin SNCF en 1938.
À partir de 1938[N 2], la ligne devenait une branche de la transversale Bordeaux Lyon. Elle fut empruntée chaque nuit par l'express Genève - La Rochelle avec rebroussement en gare de Limoges-Bénédictins.
En 1957, celui-ci fut remplacé par un train Saint-Gervais-les-Bains - La Rochelle, avant que sa fréquence soit limitée aux jours de fin de semaine et avant qu'il soit supprimé en 1990[5].
Caractéristiques
Outre le désenclavement de la Charente limousine, la ligne Angoulême-Limoges a contribué à l'industrialisation de la Haute-Vienne et de la Charente sur son parcours :
- usines de La Rochefoucauld (textiles Chaignaud, briquetterie Péruzet) [6]
- tuileries et briquetteries de Roumazières-Loubert et Fontafie (commune de Genouillac) [7]
- usines d'Exideuil, créées en 1888 (SOFPO) et 1908 (Lamirande) [8],[9]
- papeteries de Saillat-Chassenon
- fonderie de Ruelle
Depuis Roumazières-Loubert, une ligne allait vers Confolens et Le Vigeant. Après abandon de la ligne, la portion entre Roumazières et Confolens a été réaménagée pour le tourisme en vélo-rail par l'association Chemin de fer Charente-Limousine créée en 1992..
Notes et références
Notes
- 15 km Les trains arrivaient en gare de l'État, puis devaient aller à la bifurcation des Alliers au sud d'Angoulême, pour remonter à la bonne gare en traversant la ville par deux tunnels et un rallongement de parcours de
- La ligne La Rochelle - Angoulême, restée à l'État après 1884, devient aussi SNCF.
Références
- ISBN 978-2-918758-44-0, volume 2, page 30. Livre : Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau ferré français, édité par La Vie du Rail en août 2011,
- Henry Le Diraison et Yvette Renaud, Voyages en Charente au temps de la vapeur, Centre départemental de la documentation pédagogique de la Charente, coll. « Cultures et traditions charentaises », 2006, 304 p. (ISBN 2-903770-48-4) [présentation en ligne], p. 43,48-53
- Henry Le Diraison et Christian Genet, Les cinq gares d'Angoulême, coll. « Nos deux Charentes en cartes postales anciennes », 1986, 23 p., chap. 33, p. 13-14
- Sur les rails du Limousin - José Banaudo - Fabrice Lanoue
- Historique de la ligne Bordeaux Lyon
- Les usines sur La Rochefoucauld ». Consulté le 16 août 2008 Communauté de communes Bandiat-Tardoire, «
- Histoire de Roumazières et Fontafie ». Consulté le 16 août 2008 Charente.free.fr, «
- Exideuil ». Consulté le 16 août 2008 M.Granet, «
- Entreprises d'Exideuil ». Consulté le 16 août 2008 Mairie d'Exideuil, «
Voir aussi
Articles connexes
Catégories :- Ligne ferroviaire de la Charente
- Ligne ferroviaire de la Haute-Vienne
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