Charles Jean Louis Aymé

Charles Jean Louis Aymé
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Charles Jean Louis Aymé
Naissance 28 janvier 1770
Melle
Poitou Charentes (alternate flag).svg Poitou
Décès 27 juin 1852 (à 82 ans)
Origine Royaume de France Royaume de France
Allégeance Drapeau français République française
Drapeau de l'Empire français Empire français
Flag of the Kingdom of Naples (1808).svg Royaume de Naples
Flag of the Kingdom of Naples (1811).svg Royaume de Naples
Flag of the Kingdom of France (1814-1830).svg Royaume de France
Arme Génie
État-major
Grade Général de division
Années de service an II - 1825
Conflits Guerres révolutionnaires
Guerres napoléoniennes

Charles Jean Louis Aymé (28 janvier 1770 - Melle (Deux-Sèvres)27 juin 1852) était un militaire français des XVIIIe et XIXe siècles.

Sommaire

Biographie

D'une ancienne famille poitevine, Aymé (Jean-Marie), le père de Charles Jean Louis Aymé, Louis Jean Marie était conseiller, avocat du roi au siège de Melle en 1771. En 1777 il fut nommé subdélégué de l'Intendant et plus tard président du tribunal de première instance.

Officier du génie

Après avoir fait ses études à l'École royale et militaire Page d'aide sur l'homonymie de Pont-le-Voy, Aymé entra comme élève à l'École des ponts et chaussées le 19 novembre 1787.

Trois ans plus tard, il était ingénieur et conserva cet emploi jusqu'en 1793. A cette époque, le corps du génie, affaibli, avait besoin d'officiers jeunes et capables pour diriger la marche des armées françaises dans les guerres gigantesques qu'elles se préparaient à soutenir contre l'Europe, et l'ingénieur Aymé fut désigné pour ce corps, où il prit place avec le grade de lieutenant (14 brumaire an II).

Aymé fit avec distinction les campagnes de l'an II au commencement de l'an VI en Italie. Capitaine le 1er vendémiaire an III, il prit une part active aux sièges de Saorgio, du château de Milan et de la place de Mantoue, et aux batailles de Montenotte, de Lodi et de Rivoli.

Sa valeur fut si bien reconnue que le général Bonaparte, le désigna pour faire partie de l'armée expéditionnaire d'Orient au mois de floréal an VI.

Attaché à la division du général Lannes, il fit en Égypte et en Syrie les campagnes de l'an VI à l'an IX, se distingua à la prise d'El-Arich, et fut nommé chef de bataillon sur le champ de bataille le 2 ventôse an VII. À la prise de Jaffa, le 16 du même mois, il monta, à la tête d'une compagnie de carabiniers, le premier sur les murs de la ville que défendaient 6 000 Turcs, et ce fut sur la brèche même où il apporta la capitulation de cette place, qu'il fut nommé lieutenant-colonel, le 10 mars 1799. Pendant les assauts de Saint-Jean-d’Acre, auxquels il prit part avec une grande valeur : il reçut un coup de feu au bras gauche et plusieurs éclats de mitraille aux deux jambes. Au siège du Caire, et à la bataille d'Héliopolis, sous le général Kléber (20 mars 1800), il donna de nouvelles preuves de bravoure et de capacité.

Après la capitulation d'Alexandrie, Aymé revint en France. Nommé sous-directeur des fortifications à Anvers le 3 frimaire an X, et membre de la Légion d'honneur le 25 prairial an XII (puis trésorier de la 12e cohorte), il passa à l'armée de Naples, commandée par le général Gouvion-Saint-Cyr, et y obtint le grade d'adjudant-commandant le 14 nivôse an XIII. Chargé des fonctions de chef d'état-major provisoire des troupes stationnées dans le royaume de Naples le 8 ventôse suivant, il fut inscrit sur le tableau des adjudants-commandants et confirmé dans son emploi le 21 thermidor de la même année.

C'est en celle qualité qu'il fit les campagnes de l'an XIV et de 1806, et qu'il se trouva au siège du Gaète.

À Dantzig

Appelé à faire partie de la Grande Armée le 8 octobre 1806, et attaché à Joachim Murat (devenu entre-temps grand-duc de Berg), pendant la campagne de Prusse (1806) et celle de Pologne (1807), il fut envoyé, dans les premiers jours d'avril 1807, à Dantzig, où le maréchal Lefebvre l'employa comme son premier aide-de-camp jusqu'à la fin du siège. Il y rendit des services importants, principalement dans l'expédition de l'île du Holm et à la prise des forts Wasser et Weichel-Munde.

Les opérations du siège traînaient en longueur : les positions que l'ennemi occupait sur la rive gauche de la Vistule avaient été attaquées sans succès à différentes reprises, et il était évident que s'il avait pu réussir à les conserver, on eût rencontré de jour en jour des difficultés insurmontables pour pousser les attaques plus en avant, car l'occupation de l'île du Holm par les troupes russes permettait encore à l'ennemi de faire descendre de la ville des barques sur Weichel-Munde et d'en faire également remonter vers la ville. La division Gardanne se trouvait elle-même, sous Weichel-Munde, cernée de toutes parts, et on ne pouvait communiquer avec ces troupes qu'en faisant une marche de plus de douze heures.

L'expédition des Russes ne devait pas tarder à partir de Pillau pour venir à Weichel-Munde tenter de secourir Dantzig. La division Gardanne aurait donc été attaquée à la fois par les Russes qui seraient sortis en force de Weichel-Munde et par les autres troupes établies dans l'île du Holm, et de plus elle aurait eu à essuyer à dos le feu d'une nombreuse artillerie placée à cet effet sur les différents points de celle île. Dans cet état de crise, il fallait agir avec vigueur et prévenir l'ennemi pour s'opposer à l'exécution de ses projets.

L'adjudant-commandant Aymé proposa au maréchal Lefebvre de faire attaquer cette position importante et s'offrit pour se mettre lui-même à la tête de l'attaque. Les militaires qui ont assisté au siège de Dantzig pourraient seuls dire combien de difficultés et de dangers il y avait à tenter une telle entreprise. Elle fut enfin résolue, et l'Empereur l'approuva en disant : « Il s'agit d'un passage de rivière sous des redoutes et des retranchements garnis d'artillerie. et défendus par des Russes. C'est une opération majeure et difficile, mais elle est nécessaire. » S'étant ensuite informé de l'officier qui devait la commander, il ajouta : « Je connais depuis longtemps l'adjudant-commandant Aymé, c'est un brave homme, je puis être tranquille, car je suis assure qu'il la conduira bien. »

Les troupes qui furent mises à la disposition de l'adjudant-commandant Aymé se composaient de 800 hommes de différents corps d'infanterie française, polonaise, saxonne ou badoise. L'expédition se fit dans la nuit du 6 au 7 mai. Des barques apportées de Dirschau sur des haquets furent heureusement jetées dans la Vistule sur les onze heures du soir, et cette opération si difficile fut entièrement dérobée à la connaissance de l'ennemi par les bonnes dispositions que l'adjudant-commandant Aymé avaient prises à cet effet. Le passage commença à s'effectuer à une heure du matin. L'alarme se répandit aussitôt dans tous les postes de l'ennemi. La première redoute, située sur l'autre rive à 110 mètres seulement du point d'embarquement, fut surprise et enlevée malgré la canonnade et une vive fusillade qui ne mit presque personne hors de combat. Aymé ne donna pas le temps aux Russes de se reconnaître : avec sa faible colonne, il les attaqua et les enleva à la baïonnette dans toutes leurs redoutes, leur tua 400 hommes, en blessa 200 et leur fit 600 prisonniers, parmi lesquels se trouvaient 18 officiers russes et 120 canonniers prussiens. Les Saxons enlevèrent d'assaut la redoute de Kalchantz sur la rive gauche, et y prirent 160 Prussiens et 4 pièces de canon. Toute l'île fut ainsi prise sans autre perte de la part des Français que celle de 10 hommes tués et 50 blessés. On y trouva 21 bouches a feu, 40 milliers de poudres et des magasins considérables.

Les opérations du siège furent ensuite poussées avec tant de promptitude et de succès que la place fut enfin obligée de capituler, car les Russes, partis de Pillau le jour même de l'expédition du Holm, tentèrent inutilement de sortir de Weichel-Munde. La communication ayant été établie dans l'île du Holm avec la division Gardanne et la garnison de la place se trouvant hermétiquement resserrée, leur attaque fut repoussée, et Dantzig ne pouvant plus espérer de secours ouvrit ses portes à l'armée française.

Les Russes, désespérés du peu de succès de leur expédition à Weichel-Munde, abandonnèrent ce fort et n'y laissèrent qu'une garnison de 3 000 Prussiens. Le gouverneur avait l'ordre de la faire embarquer avec son artillerie et ses magasins, on fut informé de ce projet et il était difficile d'en empêcher l'exécution. Le maréchal Lefebvre envoya l'adjudant-commandant Aymé pour sommer le gouverneur et négocier une capitulation, mais s'apercevant qu'on n'avait que l'intention de faire traîner les négociations en longueur pour avoir le temps d'exécuter l'embarquement, il fit brusquer une attaque sur le fort Wasser et obligea ensuite le gouverneur de Weichel-Munde à signer sa capitulation. On trouva dans les deux forts plus de 150 bouches à feu en bronze sur des affûts tout neufs et une grande quantité de bons approvisionnements en tons genres.

L'Empereur, satisfait des services de l'adjudant-commandant Aymé pendant le siège de Dantzig, le nomma officier de la Légion d'honneur le 14 mai 1807, et lui ordonna de se rendre devant Graudenz pour y être extraordinairement employé au siège de cette place comme colonel du génie. Durant ces dernières opérations, il remplit encore les fondions de chef d'état-major des troupes de siège.

Employé à l'état-major du corps d'observation commandé par le maréchal Brune, le 18 août suivant, il passa à celui de la réserve de cavalerie le 14 février 1808, fut créé baron de l'Empire le 19 mars suivant, rejoignit le 1er corps de l'armée d'Espagne le 12 septembre, et reçut la croix de chevalier de l'ordre de la Couronne de Fer le 12 décembre de la même année.

Général napolitain

Après avoir fait les campagnes de 1808 et 1809 en Espagne, pendant lesquelles il se fit particulièrement remarquer le 10 janvier 1809 à l'affaire de Cuenca, un décret impérial du 29 juillet suivant l'autorisa à passer au service du roi de Naples, qui l'avait appelé auprès de lui comme aide-de-camp le 27 du même mois.

Nommé général de brigade le 8 novembre de la même année, pour prendre rang du 27 juillet précédent, un décret royal du 17 janvier 1810 lui conféra le grade de général de division et l'investit des fonctions de chef de l'état-major général de l'armée napolitaine.

Créé commandeur de l'ordre des Deux-Siciles le 19 août suivant, il prit à Bologne le commandement de l'armée napolitaine pendant le voyage que fit le roi dans sa capitale vers la fin de 1813.

Joachim-Napoléon, entraîné par une fatalité qui devait le conduire à sa perte, ayant conclu, le 11 janvier 1814, un traité d'alliance offensive et défensive avec la cour de Vienne (Autriche), se décida à marcher contre l'armée française en Italie. Le général Aymé, tout en protestant de son attachement sincère pour le prince qui lui avait montré tant de bienveillance, ne crut pas pouvoir rester plus longtemps dans les rangs de ceux qui se déclaraient les ennemis de sa patrie. Il n'hésita point à faire le sacrifice de sa haute position et de ses intérêts privés à ce que lui prescrivaient l'honneur et ses devoirs envers son pays.

Les lettres qu'il écrivit au roi de Naples pour l'informer de sa résolution motivèrent de la part de Joachim la réponse suivante, en date de Naples, le 17 janvier 1814.

« Mon cher général, j'ai reçu vos deux dernières lettres ; je n'ai jamais douté de vos sentiments pour moi, vous m'aviez donné tant de preuves de dévouement ; mais l'assurance nouvelle que vous m'en donnez dans cette circonstance si décisive pour moi et ma famille m'a été bien agréable ; vous connaissez mon cœur, vous savez combien je suis français ; tous les Français doivent me plaindre ; il n'y avait pas à choisir, il ne me restait que le parti que j'ai pris, pouvais-je m'exposer à devenir la fable de l'Europe en m'exposant à perdre ma couronne ? devais-je aller à Paris y augmenter le nombre de tant de personnages détrônés ? devais-je sacrifier ma famille et mes sujets ? devais-je exposer tant de Français qui se sont dévoués si généreusement à mon service ? Non, non, la postérité ne me l'aurait jamais pardonné. Pourquoi l'Empereur s'est-il obstiné à garder le silence à toutes mes propositions ? pourquoi a-t-il traité sans moi ? j'eusse sauvé l'Italie ; il voulait mettre le roi de Naples sous les ordres du vice-roi ou du moins ne pas le mettre sous les siens.
Cependant je reculais toujours la signature d'un traité, mais l'Empereur a déclaré qu'il renonçait aux conquêtes et qu'il acceptait pour bases de la paix les Alpes, etc., et quand il cède l'Italie et qu'il ne me donne aucune garantie pour mes Etats, devais je m'exposer à les perdre pour m'obstiner à vouloir défendre un pays qu'il a déclaré vouloir céder ? je vous envoie le Moniteur du 1er, vous y lirez sa réponse au Sénat Je voudrais bien que votre frère fût ici. Adieu, rassurez tous les Français, faites-leur connaître mes intentions ; dites leur qu'ils me trouveront toujours français et toujours le même pour eux.... Adieu, croyez à mon amitié,
J.-N.

Naples, le 17 janvier 1814.
 »

Allié, par son mariage, à l'une des plus illustres familles du royaume de Naples (les Aquino di Caramanico), le général Aymé, en quittant le service, se retira auprès d'elle.

Après l'abdication de l'Empereur, il continua de résider à Naples, et les circonstances n'étant plus les mêmes, il crut pouvoir accepter les fonctions de premier aide-de-camp, qui lui furent conférées par le roi de Naples le 19 octobre 1814. Mais une ordonnance du roi Louis XVIII, en date du 16 décembre suivant, ayant rappelé du service étranger tous les officiers français qui s'y trouvaient, il donna sa démission le 7 février 1815, et rentra en France au mois de mars suivant.

Retraite à Melle

Réadmis au service de France comme maréchal-de-camp en non-activité le 21 février 1816, et réintégré dans le grade de lieutenant-général le 3 juin 1818, il fut nommé chevalier de Saint-Louis le 19 août suivant, et admis à la retraite le 17 mars 1825.

Aumé vint habiter Melle où il se consacra à l'éducation de ses deux fils : il se fit professeur assidu pour graver chez ses enfants les sentiments qui l'avaient guidés toute sa vie.

Ses loisirs furent consacrés à l'agriculture. Aux habitants des champs qui l'entouraient il multipliait les excellents conseils, mais en y joignant toujours de précieux exemples. Désormais sans ambition d'honneurs, concentrant ses affections sur ses enfants, une vie calme et retirée était l'unique objet de ses désirs. Ami de tous, distribuant à chaque heure les bons avis, résultats de sa longue expérience, il vécut vénéré d'une population entière. Au seuil de sa demeure, venaient s'éteindre les discussions et les querelles. Magistrat pacificateur et puissant par la haute considération qui l'entourait, que de fois il fut recherché pour arbitre.

Il a été créé commandeur de la Légion d'honneur le 8 mai 1835.

Les désordres politiques au milieu desquels Aymé avait fait ses premiers pas dans la vie, devaient fatalement se reproduire aux dernières années de sa longue carrière. Les évènements de 1848 vinrent le surprendre au milieu du calme de son existence. À cette époque dont le souvenir s'éloigne déjà rapidement, il y eut par toute la France une fièvre des désordre que ne put éviter la ville de Melle. Au milieu d'un de ces orages politiques où le bouleversement des idées rend les solutions impossibles, un homme, effrayé du dénouement que font prévoir des discussions irritantes, jette au milieu de la foule le nom de l'illustre vieillard, les querelles s'apaisent aussitôt, la solution est trouvée. Quelques instants après, le vieux général, pressé de laisser sa demeure, apparaît, appuyé sur ses deux fils, au milieu de la foule qui se calme aussitôt. C'est le père réconciliant ses enfants un instant désunis. Ce fut là, comme il le disait lui-même, sa dernière victoire.

Que de fois nous l'avons entendu s'affliger des maux de la France qui lui semblait fatalement condamnée à passer encore par les plus tristes épreuves. L'amour de la patrie, qui, pendant sa vie militaire, avait été le puissant mobile de toutes ses actions, était si fortement gravé dans son cœur, que, pendant les sanglantes journées de juin, lui-même il arma le bras de son fils qui partait à la tête de ses concitoyens pour défendre la France menacée par l'anarchie de Paris. Beau et noble courage que celui d'un vieux père qui, au seuil du tombeau, donne ainsi son fils qu'il aime tant, à la patrie en danger.

La mort du lieutenant-général Aymé devait être belle comme sa vie. Le 27 juin 1852, après une longue maladie, il termina sa carrière si glorieuse, entouré de ses nombreux amis. La douleur de ses derniers instants fut adoucie par les deux plus touchantes consolations qu'il soit donné à l'homme de trouver dans ce moment suprême : un prêtre et un de ses enfants bien-aimés étaient à ses côtés.

Le jour de sa mort fut un jour de deuil pour la cité dont il avait été la providence, et qui, dans ses dissensions politiques l'avait unanimement acclamé comme son premier magistrat. Une immense population vint le conduire au champ du repos et pleurer sur sa tombe, et ces pleurs sont des témoins de l'immense vénération dont il était entouré, bien plus irrécusables que ces vains honneurs qui ne lui firent pas défaut, mais qui rarement expriment les regrets du cœur. Là, c'était un père pleuré par ses enfants. Riches et pauvres, artisans et laboureurs, formaient une immense famille unie par un même sentiment.

A tous il avait toujours voué une égale sollicitude, à tous il avait donné de bons et précieux exemples, à ses enfants seuls il a pu léguer les sentiments de son cœur. Après une partie de sa vie passée sur les marches d'un trône, et lorsqu'il lui avait été si souvent facile de s'ouvrir une vaste carrière sur la route des honneurs et de la fortune, il avait vécu modeste et retiré pour laisser à ses enfants le patrimoine que lui-même avait reçu de son père. Il avait entassé des richesses d'une autre nature, et le cœur de ses fils en reste aussi le dépositaire ; tous les deux se sont voués au service de la France : l'un dans la diplomatie ; l'autre, ayant comme son père pris l'épée de soldat, est capitaine d'état-major et a été, après les événemens de 1848, honoré par ses concitoyens du mandat de représentant à l'Assemblée législative.

Le général Aymé était le père de Charles Joachim Marie Aymé (2 février 1813 - Naples, Deux-Sicilesaoût 1854), chef d'escadron (1852), député des Deux-Sèvres (1849-1851) ; et le frère de Jacques René Marie Aymé baron de La Chevrelière et de l'Empire (24 mai 1771 - Melle ✝ 10 mai 1843 - Melle), capitaine d'infanterie, membre du collège électoral, Officier de la Légion d'honneur (26 octobre 1804).

Titres

Décorations

Armoiries

Figure Blasonnement
Orn ext baron de l'Empire OLH.svg
Blason à dessiner.svg
Armes du baron Aymé et de l'Empire

Ecartelé ; au premier d'or, à la méllusine ou sirène au naturel, tenant un miroir d'argent, au deuxième des barons militaires, au troisième de gueules aux trois tours ruinées d'argent, deux et une ; au quatrième d'or à la haie de sinople brochant sur un mai de même et sommée de trois moineaux de sable, portant au bec chacun, une violette au naturel.[1],[2],[3]

  • Livrées : les couleurs de l'écu ; le vert dans les bordures seulement.[4]

Annexes

Bibliographie

  • A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion d'honneur : biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, vol. 4, Bureau de l'administration, 1844 [lire en ligne (page consultée le 16 nov. 2009)]  ;
  • Société de Statistique, Sciences, Lettres et Arts du Département des Deux-Sèvres, Mémoires de la Société de statistique du département des Deux-Sèvres, vol. 15-17, impr. Robin, 1852 [lire en ligne]  ;
  • Les Deux-Sèvres, 1880-1930 : avec cartes postales et documents, Mémoire d'hier, Éditions de Borée, 2005, 180 p. (ISBN 2844942997) [lire en ligne]  ;

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes


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