- Chapelle Saint-Michel d'Ingouville
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Chapelle Saint-Michel d'Ingouville Présentation Culte Catholique romain Type Chapelle (ancienne église paroissiale) Rattaché à Diocèse du Havre Début de la construction Fin XVe siècle (vers 1480) Fin des travaux Début XVIe siècle (vraisemblablement 1516) Style(s) dominant(s) Gothique flamboyant Protection Classée MH (1944)[1] Géographie Pays France Région Haute-Normandie Département Seine-Maritime Ville Le Havre Coordonnées [2] Géolocalisation sur la carte : Le Havre
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Géolocalisation sur la carte : Haute-Normandie
Géolocalisation sur la carte : France
modifier La chapelle de Saint-Michel d'Ingouville (ancienne église paroissiale), est un petit édifice de style flamboyant datant du XVe siècle et début XVIe siècle se trouvant sur la côté d'Ingouville, au nord du centre-ville du Havre.
Sommaire
Histoire
Au XIe siècle, le bourg d'Ingouville possède déjà un édifice de culte d'architecture romane[3] (première mention en 1248[4]). Mais cette édifice subit les attaques du temps et vers 1480 le seigneur Jean Mallet de Graville, grâce à ces richesses, fait construire une nouvelle église, cette-fois ci dans le style du gothique flamboyant. Le chantier se termine en 1516, un an avant l'acte de fondation du Havre. L'église devient l'église métropole du Havre jusqu'à la Révolution ; ainsi pendant plus de deux siècles, l'église et la futur cathédrale Notre-Dame dépendent de Saint-Michel d'Ingouville[3]. L'église Saint-Michel d'Ingouville est pillée par les protestants le 8 mai 1562[5]. En 1758, lors du bombardement des Anglais, un dépôt d'armes menaçait de détruire l'église[5]. En 1790, la Révolution menaçait l'église de détruire, mais finalement il faut question de vendre le bâtiment[5]. En 1839, un an après que l'église perde son titre d'église paroissiale au profit de l'église Saint-Michel (ancienne église des Pénitents)[4], l'église est à nouveau menacée de destruction : le conseil paroissial demande à la mairie l'autorisation de détruire l'église (Saint-Michel d'Ingouville) pour agrandir l'église Saint-Michel ; mais la municipalité refuse[5]. En 1838, lorsque l'église perdit sa paroisse, elle fut renommée et mise sous le vocable de « Notre-Dame de Bonsecours », mais les Havrais appellent toujours cette ex-église « Saint-Michel ». Au cours du XIXe siècle, l'église tombe à l'abandon et en 1876 l'église est encore sous demande de destruction mais l'archevêque de Rouen, le cardinal de Bonnechose sauve l'édifice, et le 29 septembre 1917 le cardinal Dubois (archevêque de Rouen) (ré)affecte le bâtiment au culte[5]. Lors du bombardement de 5 septembre 1944 par les Britanniques, la partie est de l'église est gravement endommagée[5]. La chapelle est entièrement restaurée et en 4 décembre 1949 le député-maire Pierre Courant remet les clés de la chapelle à Monseigneur Martin, archevêque de Rouen.
Extérieur
L'église est entourée d'épais murs, en pierre de taille calcaire et décorée avec du silex, selon la tradition cauchoise[3]. Le mur est soutenu par des contreforts. Le mur méridional est percé de cinq baies vitrés avec meneaux flamboyants[3], alors que le mur septentrional n'a pas de fenêtre. La façade occidentale n'a rien de particulier ; la façade occidentale est aussi celle du clocher qui se termine par une flèche de charpente, et cette façade possède aussi deux contreforts qui soutiennent la tour. Sur de vieilles photos, on peut apercevoir que la façade occidentale était percée d'un œil-de-bœuf. L'église possède un chevet plat. Dans le jardin public, devant la chapelle, il y a un buste du père Cochet.
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Façade de la tour, soutenue par deux contreforts et ornée d'une statue représentant saint Michel terrassant le dragon.
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Centre de la façade méridionale et le petit portail gothique, avec un arc brisé, et, au-dessus, décoré des armes du Seigneur de Graville, « blason de gueules à trois fermeaux d'or, deux et un, appuyés sur l'autre, symbole de la dignité d'amiral, avec ces mots : "Arma Ludovic de Gravilla, Archimarini Francise".»).
Intérieur
L'église n'est pratiquement composée que d'une nef. La nef est couverte par une voûte en berceau en arc brisé, en bois. Au fond dans l'abside carrée, le mur est percé d'une grande baie flamboyante. Sur le mur nord, un retable classique y est disposé, c'est en fait le retable de de l'ancien maître-autel de l'église, qui était positionné dans l'abside. Devant l'entrée, il y a un pilier qui supporte la tour ; en-dessous de la tour, il y a une petite voûte en ogive, avec deux cordes qui actionnent les deux cloches ; en effet, les cloches de la chapelle n'ont pas été mécanisées.
Notes et références
Référence
- Notice no IA00130359, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, et Le Havre.fr (site de la mairie).
- Géoportail et Google Maps Coordonnées vérifiées sur
- Gilbert Décultot, Le Havre, ses églises, 1992, p.111
- Notice no IA00130359, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Gilbert Décultot, Le Havre, ses églises, 1992, p.112
Notes
Il peut être utile de préciser que, dans cette chapelle, une messe est dite le dimanche à 10 h 30 conformément au "rite extraordinaire" (messe en latin, en vigueur avant le dernier Concile) par un prêtre de la Fraternité Saint Pierre
Bibliographie
: source utilisée pour la rédaction de cet article.
Liens externes
- (fr) Notice no IA00130359, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
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