- 1er régiment du train
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1er Régiment du Train
Insigne régimentaire du 1er Régiment du Train.Période 1811 – 2002 Pays France Branche armée de Terre Type régiment du train Couleurs vert et blanc. Devise Premier oblige Inscriptions sur l’emblème Espagne 1808
Russie 1812
Algérie 1830-1871
Crimée 1854-1855
Extrême-Orient1884-1885
Madagascar 1895
Maroc 1908-1914
Grande Guerre 1914-1918
Guerre 1939-1945
Indochine 1945-1954
AFN 1952-1962Décorations Le 3 juillet 1930 : Croix de chevalier de la Légion d'honneur
Puis le 8 juin 1957 : Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieures avec palme.modifier Le 1er régiment du train (1er RT) est une unité de l'armée française, appartenant à l'arme du train, dont les origines remontent au 1er bataillon du train des équipages de la Garde impériale de Napoléon Ier, créé en 1811.
Création et différentes dénominations
- 1811 : création du bataillon du train des équipages militaires de la Garde impériale à partir des unités des Équipages à la suite des corps, dissous
- 1814 : dissolution
- 1815 : renommé pendant les Cent-Jours escadron des équipages de la Garde impériale
- 1815 : renommé 1er escadron du train des équipages militaires
- 1855 : création de l'escadron du train des équipages militaires de la Garde impériale
- 1873 : dissolution
- 1875 : reformation sous le nom de 19e escadron du train des équipages militaires
- 1928 : renommé 19e escadron du train
- 1er septembre 1939 : reformé en tant que Dépôt de guerre du train n° 19
- 1er août 1940 : dissolution
- 1945-1946 : reformation sous le nom de 19e escadron du train
- 1er avril 1946 : renommé 1er escadron régional du train
- 1955 : renommé 1er régiment du train
- 1er juillet 2002 : Dissolution
Colonels/chef-de-brigade
- 19e escadron du train
- 1875 à 1878 : Moreigne - chef d'escadron
- 1878 à 1885 : Parizot (Joseph) - lieutenant-colonel
- 1886 à 1888 : Guibourdanche - lieutenant-colonel
- 1888 à 1896 : Stéphani - lieutenant-colonel
- 1896 à 1899 : Antoine - lieutenant-colonel
- 1899 à 1903 : Pottier - chef d'escadron
- 1903 à 1905 : Vincon - chef d'escadron
- 1905 à 1906 : Allais - chef d'escadron
- 1906 à 1911 : Iraçabal (Jean) - lieutenant-colonel
- 1911 à 1914 : Neyrand - colonel
- 1919 à 1922 : Piotelat (Paul, Alexandre) - lieutenant-colonel
- 1923 : Devarenne - colonel
- 1924 à 1928 : Chapuis - colonel
- 1929 à 1932 : Stehlé (Joseph) - colonel - Général de brigade de 1934
- 1933 : Danflous - lieutenant-colonel
- 1934 : Charlin - colonel
- 1935 à 1936 : Ramel - colonel
- 1936 à 1938 : Foare - lieutenant-colonel
- 1939 : Roumanet - colonel
- 1945 : Favard - colonel
- 1945 à 1946 : Chaudron - colonel
- 1er escadron régional du train
- 1er régiment du train
- 1955 à 1958 : Frutière - colonel
- 1958 à 1962 : Beautheac - colonel
- 1962 à 1966 : Menard - colonel
- 1966 à 1968 : Magnier - colonel
- 1968 à 1971 : Couget - colonel
- 1971 à 1974 : Villemain - colonel
- 1974 : Lacour - lieutenant-colonel
- 1974 à 1977 : Vigier - colonel
- 1977 à 1980 : Veisemburger - colonel
- 1980 à 1983 : Vincent - colonel
- 1983 à 1986 : Lafargue - colonel
- 1986 à 1988 : Tonnaire - colonel
- 1988 à 1991 : Fréling (Jacques, Roger, Lucien) - colonel - Général de brigade du 10 juillet 1995
- 1991 à 1993 : Pelou (Pierre, Roger) - colonel - Général de brigade du 22 janvier 1999
- 1993 à 1996 : Tallec (Yvon, François, Marie) - colonel - Général de brigade du 22 mars 1996
- 1996 à 1999 : Esquer (Bernard, léon) - colonel - Général de brigade du 1er mars 2005
- 1999 à 2001 : Jadot (Bernard) - colonel
- 2001 à 2002 : Barrière - colonel
(*) Officier qui devint par la suite général de brigade. (**) Officier qui devint par la suite général de division.
Historique des garnisons, combats et batailles du 1er RT
Empire
- 1811-1814 : bataillon du train des équipages militaires de la Garde impériale.
- Créé le 24 août 1811 et mis sur pied à Vincennes, le bataillon est composé de 6 compagnies soit 17 officiers, 755 sous-officiers et soldats, 1165 chevaux et quelque 270 voitures. Il est armé à partir des "Équipages à la suite des Corps" qui sont supprimés et bénéficie de la remise de leurs matériels. Il est équipé de voitures de différents types dont des ambulances.
- La première compagnie est spécialement affectée au transport de la caisse, des effets et papiers de chaque corps de grenadiers, chasseurs et cavaliers. D'autres compagnies doivent assurer le transport de 10 jours de vivres pour 50 000 hommes. Ce bataillon effectue un soutien qui devient la raison d'être de toutes les formations futures du train.
- En 1812 le bataillon participe à la campagne de Russie et se distingue lors de la bataille de la Moskova à Borodino, puis devant Moscou et à Wilna.
- En février 1813 le bataillon porté à 10 compagnies combat en Saxe, se distingue à Leipzig avant de faire retraite.
- Avant sa dissolution en 1814 après l'abdication de Napoléon Ier, il combat en France jusqu'aux portes de Paris
La Restauration 1814-1830
- Les deux compagnies non dissoutes forment le 1er escadron du train des équipages militaires qui est doublé en 1823 pour la campagne d'Espagne.
- En 1823 ces escadrons forment le Corps du train des équipages militaires dont la mission est d'effectuer les services et transport au profit des parcs de construction.
Cent-Jours
- 1815 : pendant les Cent-Jours, le bataillon prend part à la Bataille de Waterloo le 18 juin 1815.
La Monarchie de Juillet 1830-1848
- En 1842, suite aux difficultés logistique de la guerre d'Algérie, Louis-Philippe redonne forme à l'arme du train en créant de nombreux escadrons autonomes qui se distinguent en Afrique, Italie, Crimée, Asie ou Mexique
Second Empire 1851-1870
- 1855-1873 : Le 17 février 1855 l'escadron du train des équipages militaires de la Garde impériale est créé par Napoléon III à la demande du maréchal Vaillant.
- Dès sa création l'escadron envoie un détachement en Crimée qui s'illustre le 16 août 1855 à Tchernaia (ou Traktir) et lors de la prise de Sébastopol le 8 septembre.
- En 1859 l'escadron participe à la campagne d'Italie. Il s'illustre à Montebello, Turbigo, Magenta.
- De 1862 à 1864 la 1re compagnie de l'escadron suit le corps expéditionnaire engagé dans la campagne du Mexique. Ses personnels y sont distingués aussi bien dans les phases du soutien que pour leur part active à la défense des places.
- 1870-1871 : l'escadron est rattaché au 5e corps d'armée du général Bazaine. l'escadron se distingue à Bitche ou lors du siège de paris.
Troisième République 1871-1914
- 1873 : l'escadron est licencié, ses moyens participent à la création du 1875 : La loi du 13 mars 1875 fixant la réorganisation de l'armée précise que le train qui devient une arme comprend vingt escadrons dont deux (19e et 20e) pour legouverneur militaire de Paris.
- Le 19e escadron du train des équipages militaires est formé à Paris, au quartier Fontenoy (emplacement actuel de l'Unesco). Cet escadron constitue le correspondant privilégié des autorités militaires, états-majors, organismes de l'administration centrale. Compétence et polyvalence sont les lignes directrices d'un soutien qui s'étend largement en Île de France.
- l'étendard du train est remis au 19 le 14 juillet 1880.
- Des détachements ou des volontaires de l'escadron s'illustrent en :
- Tunisie 1882
- Tonkin 1884-1885
- Madagascar 1895
- Chine 1900-1901
- Maroc 1908-1914
1914-1918
- Le 19e met sur pied et gère 190 unités hippomobiles ou automobiles soit près de 20 000 hommes, 15 000 chevaux, 4 000 voitures, tout en organisant le ravitaillement des troupes. Ses personnels isolés, détachements ou unités constituées participent à toutes les batailles.
- l'importance du déploiement des escadrons du train sur tous les champs de bataille explique qu'ils n'eurent aucune citation collective propre, alors que leurs unités obtiennent 145 citations dont 20 à l'ordre de l'armée.
Entre deux-guerres 1918-1939
- En 1928 le 19e escadron du train est implanté au quartier Fontenoy, à l'École militaire, au quartier Mortier, à Versailles. Il assure le soutien des formations et autorités militaires parisiennes, en hommes et matériels. Il instruit les recrues, en particulier les conducteurs et gradés de toutes les armes. Il gère et instruit près de 7 000 officiers et sous-officiers de réserve. Enfin il participe activement à l'évolution de la doctrine d'emploi du train en accord avec les progrès de la motorisation et donc de la mobilité des unités.
Seconde Guerre Mondiale
Dissous le 1er septembre 1939, il est transformé en Dépôt de guerre du train n°19 qui assure la mise sur pied d'un très grand nombre d'unités et la gestion des unités du Train auprès des divisions ou armées.
Le Dépôt est dissous le 1er août 1940 après avoir échappé aux colonnes allemandes tout en sauvegardant l'essentiel de son matériel.
Le 6 janvier 1945 le 19e escadron est recréé et retrouve ses missions mais reste éclaté jusqu'à son regroupement principal au quartier Dupleix.
Après guerre
1946 : le 19e devient le 1er escadron du train composé d'un état-major et de 7 escadrons associés au sein de deux groupes. Il soutient la 1re région militaire. Il est souvent restructuré pour s'adapter aux missions. Ses unités se spécialisent. En 1947 le Centre d'instruction du train n° 156 créé à Montlhéry est administrativement rattaché au 1er ET. En 1949 le deuxième groupe devient le 19e groupe de quartier général de l'administration centrale doté d'une large autonomie. L'escadron participe aussi aux manœuvres des armées en France ou en Allemagne, il apporte son assistance aux populations en détresse lors de grèves ou inondations. Enfin il participe activement à toutes les cérémonies nationales mais fournit aussi de très nombreuses prestations de moindre importance.
1955-2000 : 1er régiment du train. l'importance de la formation nécessite un changement des structures. Ainsi nait le 1er régiment du train, le 1er juin 1955 par changement d'appellation du 1er escadron régional du train.
- Il est composé de:
- 1 état-major
- 1 compagnie de commandement et des services
- 19e escadron de Compagnies de quartier général de l'administration centrale
- 4e compagnie (soutien des ministères)
- 5e compagnie (soutien de la Présidence de la République et organismes de la Défense Nationale)
- 6e compagnie (soutien de l'État-major de l'Armée de Terre)
- 1er escadron régional du train:
- 1re Compagnie de quartier général régionale (à l'origine de la formation du Groupement des Moyens Régionaux no 1),
- 7e Compagnie de secrétaires de recrutement et de passagers,
- 101e Compagnie de transport.
- Centre d'instruction du train no 151
- 2e compagnie,
- 3e compagnie.
Il est souvent restructuré ou renforcé mais toujours il assumera davantage de soutien, en particulier lors de la dissolution du 24e régiment d'infanterie de ligne stationné à Vincennes et du Groupement des services des écoles de l'enseignement militaire supérieur (GSEEMS).
Étendard
l'étendard est celui du train'. Voir ici.
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[1],[2]:
Le train des équipages reçoit son premier étendard en 1812.
Devise
- Premier oblige
Insigne
- Le Petit poucet
1914 : C'est au cours de la Grande Guerre qu'apparait l'habitude de marquer au pochoir les véhicules d'un dessin, unique par groupe, de couleur différente selon les sections. (Bleu, rouge, vert, jaune et tricolore). Le Groupement Auto n°6 adopte différents dessins, dont pour la première fois le "Poucet botté" à la section d'état-major. Ce dessin précise les trois grandes règles qui s'imposont aux unités du train.
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- Rapidité dans l'exécution (bottes de 7 lieues)
- Souci de la direction (flèche)
- Vigilance (casque)
- 1916 : Apparaissent des marques successives présentant le "Poucet botté" tourné dans l'autre sens avec souvent au bout de l'empennage de la flèche une lettre, initiale du commandant du groupement.
- 1939 Les unités automobiles sont dissoutes ou absorbées dans le train, mais les anciens de ces groupements restent attachés à leur insigne et l'attribuent aux véhicules des escadrons.
- 1937 : Les insignes métalliques de poitrine du train sont officialisés et la roue dentée devient le symbole distinctif de l'Arme. À priori le chef d'escadron Korn aurait fait attribuer le "Petit Poucet" au 19e escadron du train.
- Roue crénelée d'argent à huit branches sur champ d'or avec un petit poucet botté, casqué, armé d'une flèche empennée, pointe à droite avec en pointe l'écusson aux armes de Paris et en chef le numéro de l'escadron.
- 1939 : Le 19e escadron du train modifie l'insigne.
- Il est rapidement dissous et sa 102e compagnie de mortiers constitue le noyau actif du Groupe de transport de personnel n° 129/24 qui adopte le "Petit Poucet" mais avec une forme plus moderne et tourné à droite.
- La roue est à 20 dents et sur les véhicules sa couleur désigne la compagnie.
- 1945 : Le groupe 129/24 est dissous. Le 19e escadron du train qui venait d'être recréé à Paris rejoint Dupleix. Il reprend le "Petit Poucet" comme insigne.
- 1946 : Le 19 devient le 1er escadron du train. Le "Petit Poucet" est rajeuni, modernisé et les armes de la ville de Paris remises en pointe.
- 1947 : l'insigne est homologué.
- 1955 : Le Premier régiment du train est formé par changement d'appellation du 1er escadron du train, l'insigne adopté dans sa forme qu'il garde jusqu'à la dissolution de ce régiment.
- De roue crénelée de sinople, évidée au Petit Poucet casqué, chaussé de bottes et armé d'une lance, le tout d'argent accompagné en sénestre de l'écusson aux armes de la ville de Paris. En pointe, sur la roue, l'inscription "1er train en capitales d'argent.
Marches
Marche du train, 1945
En septembre 1945 il est créé au sein du 19e régiment du train une musique militaire, qui se produira en France et à l'étranger jusqu'à sa dissolution en 1955, lors de la création du 1er régiment du train.
Ainsi fut écrite la Marche du train pour harmonie et fanfare par Francois Menichetti (1892-1962)Marche du 1er régiment du train, 1963
Musique de Gaston WIENER et paroles de Maurice Philip
Le Premier régiment du train en raison de l'important soutien parisien qu'il assurait était commandé par un chef de corps effectuant un deuxième temps de commandement.
Biographie des chefs de corps
Article à rédiger. De nombreux chefs de corps (généraux ou pas) ont eu une influence prépondérante sur l'évolution du Train
Le 1er RT à l'École militaire
Article à rédiger: À la dissolution du GSEEMS (Groupement de soutien des écoles de l'enseignement militaire supérieur) le 1er RT a pris en compte le suivi budgétaire et le soutien des organismes de l'École militaire, mission reprise à sa dissolution par la Base École militaire
Le régiment aujourd'hui
- Les personnels Article à venir
- Des généraux
- Des personnalités
- Des anciens partout en France
- Une amicale
- l'étendard de l'Arme est maintenant détenu par les écoles de la logistique et du train anciennement EAT à Tours
Notes et références
- Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, n°27, 9 novembre 2007
- Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du 19 novembre 2004 (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie
Sources et Bibliographies
- Lieutenant-colonel Astouin, Aigles, étendards et campagnes du train des équipages militaires de 1807 à 1926. Aperçu historique, Berger-Levrault, 1926, préface du général GUILLAUMAT.
- Le train, 170 ans d'Histoire, Revue historique des armées, n°3 1978, présentation du général Dessendre.
- Jean Villaume - Jean Carbonneaux, bataillons, escadrons, régiments du train 1807-1980, AMET, préface du général Dessendre.
- Historique du 1er régiment du train (sous le commandement du colonel Fréling, 1990, presses de l'A.I.A.T/2).
- Biographie : Jacques Margottin, Paul Piotelat, officier du train des équipages militaires : Cosges, 1868 - Montmorency, 1945. : un enfant du Jura, Paris, 2001.
Voir aussi
Liens internes
- Liste des régiments français
- Liste des régiments français en activité
- Régiments français d'Ancien Régime
Liens externes
Catégories :- Histoire militaire de la France
- Unité de la Garde impériale (Premier Empire)
- Unité de logistique française
- Unité de logistique française dissoute
- Régiment décoré de la Légion d'honneur
- Régiment décoré de la Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieures
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