Ville-sur-Jarnioux

Ville-sur-Jarnioux

45° 57′ 45″ N 4° 36′ 32″ E / 45.9625, 4.60888888889

Ville-sur-Jarnioux
Image illustrative de l'article Ville-sur-Jarnioux
Armoiries
Administration
Pays France
Région Rhône-Alpes
Département Rhône
Arrondissement Villefranche-sur-Saône
Canton Bois-d'Oingt
Code commune 69265
Code postal 69640
Maire
Mandat en cours
Maurice Lievre
2010-2014
Intercommunalité Communauté de communes des Pays du Bois d'Oingt
Démographie
Population 753 hab. (2007)
Densité 74 hab./km²
Géographie
Coordonnées 45° 57′ 45″ Nord
       4° 36′ 32″ Est
/ 45.9625, 4.60888888889
Altitudes mini. 305 m — maxi. 773 1 m
Superficie 10,11 km2

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Voir la carte administrative

Ville-sur-Jarnioux est une commune française, située dans le département du Rhône et la région Rhône-Alpes.

Sommaire

Géographie

Situation

Village du Rhône, il est situé dans une partie appelée les Pierres dorées (38 communes du département) en raison des constructions en roche calcaire teintée naturellement par des oxydes de fer qui donnent une couleur jaune. Ville-sur-Jarnioux est l'une des rares communes à avoir toujours une carrière en activité.

6 communes ornent le village, avec Cogny sur le flanc nord, Jarnioux dans la vallée à l'est et, de l'autre côté des collines, Theizé au sud, Oingt, Saint-Laurent-d'Oingt et Sainte-Paule à l'ouest.

Reliefs

Le village décrit une forme de diamant dont la pointe basse est située au sud-est à une altitude de 305 m et la pointe haute est située au nord-ouest à une altitude de 773 m. Village assez vallonné, le bourg se trouve en flanc de colline, offrant un panoramique sur le bassin Caladois (Villefranche-sur-Saône) ainsi que la plaine de l'Ain.

Climat

Agriculture et industries

1/4 de la surface est cultivé. La majeure partie est en vignobles d'appellation Beaujolais, avec un cépage gamay pour le vin rouge et un cépage chardonnay pour le vin blanc. L'arrachage progressif des vignobles laisse place à des prés, où sont cultivés blé, maïs, fourrage pour les animaux.

Une faible partie est réservée à l'élevage de chèvres et vaches qui font vivre un producteur local.

On peut également constater, l'augmentation des animaux domestiques de type ânes et chevaux.

Aucune industrie n'est recensée dans ce village. Bien que des forges devenues plus tard un atelier de mécanique agricole ait fonctionné jusqu'aux années 1990, la crise viticole et la mobilité accrue des engins ont permis à l'époque le déménagement des locaux dans la commune de Pouilly-le-Monial proche de Ville.

Géologie

Culture

Le blason du village représente trois têtes de licorne dorées, sur fond bleu clair de forme écu français moderne.

les habitants se nomment villésennes et villésiens.

Histoire

Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
2010   Maurice LIEVRE UMP  
2008 2010 Jacques BOUVIER    
2007 2008 Jean PUSSET    
2001 2007 Marcel ORLIANGE DVD  
1977 2007 Maurice SAUNIER    
1947 1977 Raymond PACARD    
1944 1944 Pierre LOUIS    
1942 1942 Jean TOURNASSUS    
1932 19xx Pierre LOUIS    
1925 1932 François LABRANCHE    
1919 1925 Gabriel BERTHIER    
1912 1919 Jean Pierre BILLET    
1902 1912 Pierre NICOLAS    
1900 1902 Jean Pierre BERTHIER    
1888 1900 Félix CARRA    
1878 1888 Antoine GUILLERMAIN    
1869 1878 Vérand Clément TOURNASSUS    
1846 1870 Claude Antoine BERTHIER    
1844 1846 Benoît LAPICOTIERE   adjoint, remplit les fonctions de maire par suite du décès de François BROSSETTE
1833 1844 François BROSSETTE    
1830 1833 Nicolas MARDUEL    
1818 1830 Benoît LAPICOTIERE    
1816 1818 François de CLAVIERE    
1812 1816 Philibert BROSSETTE    
1808 1812 Benoît LAPICOTIERE    
1801 1808 Jaques VERMOREL    
1800 1801 Jean-Marie SOURD   maire provisoire
1796 1800     Pendant le directoire, il n'y a plus de maire à Ville sur Jarnioux. La municipalité de Ville est remplacée par une municipalité de canton.
1795 1796 Antoine ARNAUD    
1793 1795 Philibert BROSSETTE    
1791 1793 Jean-Marie BERTHIER LABRIANDE    
1790 1790 Claude VERSAILLEUX    
Toutes les données ne sont pas encore connues.

sources : Registres des délibérations du conseil municipal.

Comme de nombreux villages très ruraux, la droite est très majoritaire et le nouveau maire, élu en 2010 suite à une série de démissions, est adhérent à l'UMP.

Le conseil municipal actuel est composé de 15 conseillers dont le maire et 4 adjoints.

Démographie

Évolution démographique
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007
379 410 389 505 571 640 739 753
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes

Nombre retenu à partir de 2006 : Population municipale

Lieux et monuments

  • Église Saint-Martin : du XIIe, XIVe, XVe, XVIe, et XVIIIe siècles. Construction très atypique avec son clocher d'architecture d'art roman et, le chœur et la nef de construction voûtée à croisée d'ogives d'art gothique

C'est dans le cartulaire de l'abbaye de Savigny qu'il est fait mention pour la première fois d'une propriété à Ville, en 889 et en 995 de la présence d'un oratoire bénédictin.

La première construction de l'église, sur les fondations de l'oratoire, se situe au XIIe siècle. On en trouve la preuve dans le cartulaire de l'Abbaye d'Ainay de Lyon : l'église et ses dépendances furent confirmées par les papes Eugène III en 1153 et Innocent IV en 1250.

Les relations des réparations effectuées en 1469 et 1657 indiquent que l'église est placée sous le patronage de saint Martin, le plus populaire des saints de France.

On retrouve la trace de la présence à Ville-sur-Jarnioux de plusieurs confréries, qui participaient activement à la vie de la paroisse : confrérie du Saint Sacrement (1657), confrérie du Saint Esprit (1530 et 1750), confrérie de la doctrine chrétienne (1696).

En 1701, Raymond Crottet, curé de Ville, inscrit dans les registres paroissiaux la démolition du clocher. Sur une pierre du nouveau clocher, on trouve gravées, la date de 1703, et les armoiries de Gratien Ménardeau, Seigneur de Jarnioux ; Actuel blason du village.

Une litre funéraire est encore visible dans le vestibule, peinte probablement lors de la mort de Ménardeau, en 1716 ou 1717. Un procès-verbal de 1719 mentionne la chapelle Notre-Dame du côté de l’Évangile. En 1751, après une requête présentée par l'ensemble des habitants de la paroisse, l'archevêque de Lyon autorise la démolition de l'ermitage de Saint-Abraham, abandonné et inhabitable, et l'utilisation des matériaux pour réparer et agrandir l'église paroissiale, par les nefs latérales. Le 20 juin 1763, le maître autel a été consacré.

Le beffroi du clocher a été reconstruit à la fin de 1860, selon un devis du 02/08/1860. La première cloche a été fondue et posée en 1861 ; deux autres suivirent (délibération du Conseil Municipal du 13 mai 1865). L'ancienne charpente a été revendue en 1865. L'édifice dans son état actuel date donc en majeure partie des XVIe et XVIIIe siècles, et la belle pierre dorée avec laquelle il est construit lui donne beaucoup d'homogénéité. Mais nous sommes aussi en présence d'éléments antérieurs.

Tout d'abord, des preuves de l'origine romane, découvertes pendant les travaux de renforcement, et dont certaines sont encore visibles : les deux arcs en plein cintre de l'entrée et du chœur, les chapiteaux des colonnettes des baies du clocher, et dans les combles, la trace de l'ancien pignon du toit couvert de lauzes et les corniches d'évacuation des eaux du toit.

Par ailleurs, on trouve également un chœur du XIVe voûté à croisée d'ogives, et une nef du XVe plus basse ; celle-ci, réalisée à partir d'une nef couverte de lauzes que l'on retrouve dans les murs goutterots des combles, comporte 4 travées à croisée d'ogives.

Les boiseries du chœur du XVIIIe, en noyer, sont sobres et harmonieuses, avec leurs coffrages cintrés sur les colonnes des voûtes.

Trois stalles à parecloses sont situées de part et d'autre de l'entrée du chœur, avec enroulement de volutes sur les accoudoirs. Elles ont été restaurées en 2001, sous l'impulsion de l'Association Patrimoine et Traditions de Ville-sur-Jarnioux, et grâce au financement du Conseil Général et de la Fondation Goury-Laffont.

L'église possède également plusieurs statues en bois doré ou polychrome, ce qui indique l'importance de cette paroisse durant les siècles précédents. À l'intérieur, les visiteurs peuvent découvrir des peintures murales autrichiennes dues à un occupant anonyme durant la guerre en 1814.

Des désordres très graves menaçant son existence, l'église a fait l'objet de réparations importantes entre 1987 et 1991 puis en 2005.

  • Chapelle Saint-Roch : XVIe siècle.

Le 16 juillet 1522, l'archevêque de Lyon donne l'autorisation de construire cette chapelle. Elle fut initialement élevée pour conjurer la peste et, est donc dédiée à saint Roch qui avait pour réputation de guérir cette maladie.

  • Chapelle Saint-Clair : du XIVe au XVIe siècle.

Il est fort vraisemblable que le site de Saint-Clair ait abrité un établissement des templiers dont le prieuré aurait laissé la place à la chapelle actuelle. La construction initiale parait remonter au XIVe siècle, époque coïncidant avec la destruction des chevaliers du temple. Ce dont on est sûr, c'est qu'elle a été reconstruite avant 1773, date d'une pétition mentionnant ces travaux.

La façade et le porche actuel datent du XVe et XVIe siècle.

  • Les Cadoles de Collonge :

Circuit pédestre ouvert en 2011. Le projet regroupe un ensemble de constructions variées qui sont les témoins de la vie agricole du XVIIIe au XXe siècle. Dans une zone envahie par un taillis sauvage on découvre quatre cadoles principales reliées entre elles par des escaliers de franchissement de murs de soutènement, des escaliers de traversée de parcelles. Y ont été aménagés aussi des sources, des terrasses et de nombreux murets en pierres sèches.

Le cadastre napoléonien de 1824 renseigne sur la disposition des constructions encore visibles. L’aménagement des parcelles remonte à la fin du XVIIIe siècle lors de la grande expansion des zones cultivées. La ligne du Chemin de fer du Beaujolais de Villefranche à Tarare, aujourd’hui chemin de randonnée très fréquenté, traverse ces lieux.

Le terrain très en pente, il est sur une faille géologique, a nécessité la construction de terrasses. L’éloignement du bourg a entraîné la construction d’abris sommaires comme les cadoles. Le rocher calcaire affleurant a fourni le matériau pour les constructions tout en participant à l’épierrage des parcelles destinées à la culture. Toutes les conditions ont été réunies pour qu’une architecture en pierres sèches s’organise.

Les différentes qualités d’appareillages font penser que les paysans ont été secondés par des professionnels (nous trouvons dans les environs proches de nombreux témoignages de la présence de maçons venus, l’hiver, de la Creuse pour participer aux constructions).

Cette zone a été progressivement abandonnée par la culture entre les deux guerres. Une promenade dans ce bois raconte plus de deux cents ans d’histoire.

Sources : Association "Patrimoines et Traditions"

Personnalités liées à la commune

  • Bernard Bador, poète et artiste.
  • Antoine Arnaud, né au hameau de La Croix Chervet, donateur à la ville de Villefranche où il a sa rue.
  • Abbé Breuil, début XXéme, historien du village, ses écrits sont consignés à l'Association Patrimoine et Traditions de Ville sur Jarnioux.
  • Lise Gitel, historienne de Ville-sur-Jarnioux, délibérations du conseil municipal depuis 1987, co-fondatrice et secrétaire de l'Association Patrimoine et Traditions de Ville-sur-Jarnioux.
  • Robert Braymand, membre de l'association Patrimoine et Traditions de Ville-sur-Jarnioux, animateur d'un atelier de restauration de murs en pierres sèches.

Voir aussi

Liens externes


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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Ville-sur-Jarnioux de Wikipédia en français (auteurs)

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