- Chemin de fer du Beaujolais
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Chemin de fer du Beaujolais
La gare de Villefranche-sur-SaôneType Chemin de fer secondaire Entrée en service 1898 Fin de service 1934 Lignes 2 Écartement des rails métrique Propriétaire Département du Rhône Exploitant Cie Cle des ch. de fer et tramway puis
Cie des ch. de fer du Beaujolaismodifier Le Chemin de fer du Beaujolais (CFB) est un ancien réseau de chemin de fer (1898-1934) à voie métrique, constitué de deux lignes, dont le tracé se situe intégralement dans le département du Rhône en France[1]. Aujourd'hui il en subsiste de nombreux vestiges, notamment des gares et des ouvrages d'art.
Sommaire
Historique
Deux lignes à voie métrique
Le Chemin de fer du Beaujolais est un réseau comprenant deux lignes, à voie métrique, ayant pour gare de départ Villefranche PLM. Ces deux lignes disparaissent en 1934.
- La ligne de Villefranche-sur-Saône à Monsols, longue de 48 kilomètres, dessert des communes du nord du département du Rhône, dans la région du Beaujolais.
- La ligne Villefranche à Tarare, longue de 44 kilomètres, dessert les Monts du Beaujolais et la vallée de la Turdine en traversant la vallée d'Azergue, aux Ponts Tarrets.
Chronologie
- 1898 : début de construction des lignes
- 1901 : ouverture des deux lignes
- 1923 : le département du Rhône acquiet le réseau
- 1923 : le département du Rhône confie le réseau à la Régie départementale des chemins de fer du Beaujolais
- 1928 : l'exploitation est reprise par les Chemins de fer du Rhône
- 1934 : l'exploitation des lignes est définitivement arrêtée le 31 mars[2]
Infrastructure ferroviaire
Caractéristiques
Les lignes possèdent plusieurs caractéristiques remarquables :
- la gare de départ et les ateliers sont d'une taille importante par rapport au réseau ;
- certaines sections sont sur la chaussée, comme à Villefranche, Pontcharra sur Turdine et Tarare ;
- de nombreux ouvrages d'art jalonnent un tracé sinueux
En raison des demandes de passage de la voie sur leur territoire, les communes contribuent au financement des travaux.
Villefranche - Monsols
- Villefranche-sur-Saône : gare de Villefranche-sur-Saône et gare d'Ouilly
- Arnas, au lieu-dit de la Grange-Perret.
- Saint-Julien
- Blacé
- Salles-Arbuissonnas-en-Beaujolais : gare de Salles et halte d'Arbuissonas
- Le Perréon
- Vaux-en-Beaujolais
- Saint-Étienne-des-Oullières
- Saint-Étienne-la-Varenne
- Odenas
- Quincié-en-Beaujolais
- Beaujeu
- Monsols
Villefranche - Tarare
- Villefranche-sur-Saône
- Arnas
- Liergues
- Jarnioux
- Ville-sur-Jarnioux
- Le Bois-d'Oingt
- Légny
- Sarcey
- Les Olmes
- Pontcharra-sur-Turdine
- Tarare ville
- Tarare PLM
Ouvrages d'art
Ligne de Monsols
- viaduc de Villefranche
- viaduc de Salles - Arbuissonnas
- viaduc de Beaujeu
Ligne de Tarare
- viaduc de Jarnioux
- viaduc des tuileries à Légny
Exploitation
La Compagnie centrale des chemins de fer et tramways obtient en 1896 la concession du réseau. La Compagnie des chemins de fer du Beaujolais se substitue à la Compagnie centrale des chemins de fer et tramways en 1898[3].
Jonctions
Des jonctions existaient avec les compagnies suivantes:
- le PLM en gares de Villefranche, Légny et Tarare
- à Beaujeu (Rhône) sur la ligne de Belleville à Beaujeu
- les Chemins de fer départementaux du Rhône - Saône-et-Loire à Monsols
- les tramways de l'Ain (ligne de Jassans au pont de Frans )[4]
Matériel roulant
Locomotives livrées
Le CFB commande neuf locomotives à vapeur tender de type 030 à l'entreprise lyonnaise Pinguély qui les livre en 1899 et 1900 en plusieurs lots.
- CFB n° 1 à 4, livrées en 1899, numéro constructeur 70 à 73
- CFB n° 5, livrée en 1900, numéro constructeur 79
- CFB n° 6 à 8, livrées en 1900, numéro constructeur 74 à 76
- CFB n° 9, livrée en 1900, numéro constructeur 80
Locomotive préservée
L'Association des amis du Petit Anjou (AAPA) a retrouvé une locomotive Pinguély livrée au CFB. Cette machine a été utilisée sur le réseau du Beaujolais jusqu'en 1934, vendue à un industriel pour son réseau d'entreprise, elle a été ensuite réquisitionnée par l'Organisation Todt pour le secteur de la Baie de Somme. Une photo la montre dans les années 1950 chez le ferrailleur de Saint-Valery-sur-Somme. lorsque l'AAPA l'achète, en copropriété avec quelques membres, la locomotive n'est plus qu'une épave rouillée, l'association envisage de la mettre en présentation statique ; en 2003 une cabine a été reconstruite et posée, avec l'aide d'un Lycée[5].
Notes et références
- Source principale : Henri Domengie, Les petits trains de jadis - Sud-est de la France.
- http://beaujolais.hautetfort.com/media/00/00/1562277807.pdf
- http://books.google.fr/books?ei=FT4zTpapIMuq8QPm8dGhDg&ct=result&id=hi4tAAAAYAAJ&dq=tramways+de+saint+quentin+mekarski&q=Beaujolais#search_anchor
- « Décret du 23 décembre 1901déclarant d'utilité publique, dans le département de l'Ain, l'établissement d'une ligne de Tramways entre Jassans et le Pont de Frans, ainsi que la convention correspondante », dans Bulletin des Lois de la République Française, vol. 65, no 2391, 17 décembre 1902, p. 1413-1419 [texte intégral (page consultée le 20 août 2011)]
- locomotive 030 T des Chemins de fer du Beaujolais. Site de l'AAPA, photos et texte :
Bibliographie
- Henri Domengie, Les petits trains de jadis - Sud-est de la France, Cabri, 1985.
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des chemins de fer à voie métrique de France
- Chemins de fer départementaux du Rhône - Saône-et-Loire
Liens externes
- Histoire du CFB sur le site officiel de la commune de Salles-Arbuissonnas en Beaujolais lien du 05/08/2009
- Wagon plat CFB 190 des chemins de fer du Beaujolais.
- Image du viaduc de Salles
Catégories :- Ligne historique de France
- Ligne ferroviaire du Rhône
- Ligne à voie métrique de France
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