Ville-di-Pietrabugno

Ville-di-Pietrabugno

42° 42′ 51″ N 9° 25′ 54″ E / 42.7141666667, 9.43166666667

Ville-di-Pietrabugno
Vue du village
Vue du village
Administration
Pays France
Région Corse
Département Haute-Corse
Arrondissement Bastia
Canton San-Martino-di-Lota
Code commune 2B353
Code postal 20200
Maire
Mandat en cours
Jean Baggioni
2008-2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Bastia
Démographie
Population 3 179 hab. (2008)
Densité 422 hab./km²
Géographie
Coordonnées 42° 42′ 51″ Nord
       9° 25′ 54″ Est
/ 42.7141666667, 9.43166666667
Altitudes mini. 0 m — maxi. 900 m
Superficie 7,53 km2

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Voir la carte administrative

Ville-di-Pietrabugno est une commune française située dans le département de la Haute-Corse et la région Corse.

Sommaire

Géographie

Ville-di-Pietrabugno est une commune de l'agglomération de Bastia, l'une des trois communes composant le canton de San-Martino-di-Lota. Elle regroupe les trois anciennes communautés de Casevecchie, Guaitella et Alzeto qui disposaient en commun de l'anse de Toga. Les entrepôts (magazzini) utilisés pour le commerce local étaient disposés à à 200 mètres de la plage. Ces communautés ont fusionné en 1770 en prenant le nom de Pietrabugno, en souvenir du château de la Pietra qui était proche du lieu-dit Bugnu (un rucher).

Relief

Commune du littoral oriental du Cap Corse, Ville-di-Pietrabugno est située à l'extrême Sud de celui-ci. Elle est bordée :

  • au Nord par une ligne de crête partant du point de jonction des territoires de 4 communes (Farinole, San-Martino-di-Lota, Ville-di-Pietrabugno et Patrimonio) situé à environ 500 m à l'Est du Monte di Giacoppa (1 038 m - Patrimonio), passant par Cima di Pietr'Ellerata, sous le col de Bocca di Pruna (591 m), Punta di Guaitella (876 m), Monte Giorgio (808 m) puis descendant vers la mer en longeant la rive droite du ruisseau de Guade sur près de la moitié de son cours avant d'atteindre la côte entre Palagaccio (San-Martino-di-Lota) et Minelli ;
  • à l'Ouest par la partie de la dorsale du Cap Corse comprenant Monte San Columbano (839 m - Patrimonio), Monte Ventajola 806 m, Monte Murzaio 880 m, jusqu'à un point situé à l'altitude de 849 m au nord de Serra di Pigno ;
  • au Sud, par le ruisseau de Fiuminale qui prend plus bas le nom de ruisseau du Fango. Le Fango qui a été couvert entre 1872 et 1883 dans sa traversée de Bastia (il coule sous l'avenue Maréchal Sébastiani) jusqu'à son embouchure dans le port de commerce, a jusqu'en 1848 servi de limite entre Bastia et Ville-di-Pietrabugno. Ville-di-Pietrabugno ayant depuis cédé une partie de son territoire à Bastia (soit 44 hectares incluant le sud de Toga et l'Annonciade), la limite autrefois définie par le Fango est déportée sur le cours du ruisseau de Toga. Ce dernier, couvert dans la zone urbanisée, se jette dans le port de plaisance.
  • à l'Est, par la mer Tyrrhénienne. Sa façade maritime qui compte un peu plus d'un kilomètre de côte, démarre au nord du récent quartier des Minelli pour se terminer au port de plaisance de Toga que la commune partage avec Bastia. La plage de Toga au Nord de Bastia a été réduite « comme une peau de chagrin » avec la construction et l'aménagement de la zone du port de plaisance.

Son sol est dans l'ensemble fait de schistes qui s'altèrent facilement et d'ophiolites très résistantes, créant des reliefs aigus et abrupts. Ces ophiolites sont ici composées de roches volcaniques, laves basiques souvent déformées et transformées en prasinites de teinte verte par la présence d'épidote ou en glaucophanites de teinte bleue.

Climat

Approche de Bastia sous le libeccio

Située sur le littoral oriental du Cap Corse, bâtie à flanc de montagne, la commune semble n'être ouverte qu'aux vents d'Est (levante) humide, malsain (cause du nombre important d'asthmatiques reconnu sur la région bastiaise) et du Nord-est (gricale ou crecale) froid et humide. Or, il est un phénomène local avec le libeccio, vent dominant d'Ouest sec et violent, qui, lorsqu'il souffle, se renforce en franchissant la barrière de Serra di Pigno avec des rafales parfois très violentes, créant au-dessus ou au large de la région bastiaise de remarquables nuages lenticulaires appelés aussi « os de seiche » pour leurs formes.

Le territoire est plutôt désertique vers la ligne de crête, plus boisé ailleurs, excepté le vallon du ruisseau de Toga nettement plus verdoyant. Le tapis végétal est composé des essences habituelles du maquis corse parsemé de boqueteaux de chênes verts. Tout comme Bastia, Ville-di-Pietrabugno est très peu boisé. Une des causes de la déforestation est que, de 1857 à 1977, Toga fut la zone industrielle de Bastia et comptait jusqu'à quatre hauts-fourneaux pour fabriquer de la fonte à partir de fer provenant de l'île d'Elbe et de charbon de bois produit localement. Une autre cause sont les incendies balayant fréquemment le flanc des montagnes du Cap Corse. De fortes précipitations viennent ensuite laver les sols, les mettant à nu et entrainant à la mer les terres fertiles. De nombreuses inondations et coulées de boues ont ainsi touché en période automnale la commune au cours des années 1985 (28 octobre), 1993 (23 septembre et 31 octobre), 1994 (4 novembre) et 1999 (21 octobre).

Habitat

Ville-di-Pietrabugno est une petite ville qui est composée aujourd'hui de plusieurs anciens villages à l'intérieur et de hameaux plus récents sur le littoral. On la nomme populairement Ville. Ses habitants sont des Villais, Villaises.

Casevecchie

Case Vecchje est situé le plus au Sud de la commune, à une altitude moyenne de 145 m. Il est le premier village rencontré lorsqu'on emprunte la route D31 dite « Route de Ville » pour gagner les hauteurs de Bastia. Il renferme encore plusieurs maisons très anciennes (des XVe et XVIe siècles) ainsi qu'une chapelle Santa Maria Assunta. La D31 passe devant une ancienne carrière de prasinites, pierres locales autrefois débitées en lauzes. Les traces d'exploitations passées sont encore bien visibles. Sur un piton rocheux à près de 300 m d'altitude à l'ouest du village, dominant la D31, se dresse la Torre di Pietrabugno ruinée qui avait été construite sur l'emplacement de l'ancien château détruit en 1358.

Astima

Guaitella

Astima est le petit village en-dessous de Guaitella. S'y trouve la chapelle San Pancraziu récemment restaurée en contrebas de la route D31, juste à sa jonction avec la Route Sainte Lucie récemment ouverte pour relier Bastia à Ville-di-Pietrabugno.

Guaitella

Santa Lucia

Il est le plus important village de la commune, un village fort ancien. Son entrée depuis Bastia est marquée par la présence de l'église Santa Lucia au haut clocher, d'architecture baroque, dressée sur un promontoire dans une « épingle à cheveux » de la route D31. Le site est un remarquable belvédère sur Bastia, sur des îles de l'archipel toscan (Elbe, Capraia, Pianosa, Montecristo) et sur la Plaine de la Marana et l'étang de Biguglia. Guaitelli est le centre de la commune. S'y trouvent la mairie, l'église paroissiale, le monument aux morts, etc. Son nom témoigne de la présence jadis d'un poste de guet.

Alzeto

Alzetu

Alzeto (Alzetu) est le village le plus au Nord de Ville, éloigné d'environ deux cents mètres de Guaitella. Le petit village dans son écrin de verdure et de fraîcheur, renferme la chapelle Saint-Antoine (Sant' Antone) qui se visite. Alzeto se trouve sur le tracé de la D31 qui prend le nom de « Route de la Corniche » depuis l'église Santa Lucia. Cette route, embellie récemment avec créations d'esplanades et aires de stationnement pour pouvoir s'arrêter et admirer le paysage, passe au-dessus des sites des anciens villages de Suerto puis de Poggiolo ruinés au XVIIe siècle à la suite de raids par de très nombreux Barbaresques. La chapelle San Roccu qui se trouvait à Poggiolo, maintenant appelée San Ruccucciu, était encore le but d'une procession au début du XXe siècle.

Port Toga

Le port de plaisance de Toga, constitue un pôle d'attraction très fréquenté, aussi bien par les touristes que par la jeunesse bastiaise. Construit en 1989, il est doté de 357 anneaux dont 60 places pour les bateaux visiteurs d'une longueur maximum de 30m. L'amarrage se fait sur pontons en béton. Les tirants d'eau sont de 8m pour les jetées extérieures, 5m dans l'avant-port, et 3,9m, 3,6m et 2,2m pour les divers bassins. Tout autour des bassins, ont été construits des bâtiments réservés aux commerces : débits de boissons, restaurants, boutiques, etc., dont peu sont liés au nautisme. Port Toga occupe l'ancienne anse de Toga qui, au XIXe siècle encore, était sous la protection au Nord, d'une tour et du fort de Toga, et au Sud de la tour des Campana ou des Jésuites. Cette anse abritait la plage de Toga qui était la plage des notables (Scala di Sgiò). De nos jours les tours ont disparu et la plage de Toga a perdu de sa notoriété. Toga fut la zone industrielle de Bastia de 1857 à 1977. Il y eut jusqu'à quatre hauts-fourneaux qui, de 1844 à 1886, enfument Toga. Plusieurs entreprises y étaient installées notamment les vins et liqueurs Mattei, une fabrique de tabac JOB Bastos, les automobiles Citroën et Peugeot. Ces entreprises se sont depuis déplacées dans le Sud de l'agglomération bastiaise. Leurs emplacements rasés, ont laissé place à l'amélioration routière de l'entrée nord de Bastia avec création d'un tunnel devant l'ancien hôpital de Bastia, de ronds-points, d'un parc et de platebandes fleuries.
Toga est aujourd'hui une zone urbanisée, intégrée dans l'agglomération bastiaise. Il est difficile d'en distinguer les limites avec son ancienne partie sud devenue bastiaise. On y trouve bureau de poste, banque, une clinique, le dépôt des autobus desservant la ville de Bastia, le centre commercial Port Toga, etc. L'hôpital de Bastia qui se situait face aux accès des ports de plaisance et de commerce a été transféré à Paese Novo, un quartier au Sud de Bastia. Une partie seulement est devenue centre de gériatrie. Depuis 1977, Toga possède une église Saint-Paul.

Palagaccio

Hameau situé au Nord de la façade littorale de la commune, en limite avec Pietranera (San-Martino-di-Lota). Il est composé essentiellement de villas récentes. La route D80 qui traverse le hameau porte le nom de « Route du Cap ».

Minelli

Les Minelli sont un quartier récent qui s'est développé au cours de la deuxième moitié du siècle dernier, à partir d'un ensemble d'immeubles construits en bordure de mer sous la route D80. La « Route du fort » est la principale voie desservant ce quartier résidentiel. Elle se prolonge par la « route des Crêtes » pour se terminer en cul-de-sac. Au sud des Minelli, se trouve la Cité Comte bâtie peu de temps auparavant.

Accès

Routier

Tous les villages de l'intérieur de la commune sont desservis par la D31, nommée « Route de la Corniche ». Une autre voie d'accès, la D231 portant le nom de « Route de Pietrabugno », permet à partir du Boulevard Benoîte Danesi à Bastia, de rejoindre la D31 dite « Route de Ville ». Le littoral est traversé par la route D80 qui porte successivement en direction du Nord, les noms de « Chemin des Minelli » et « Route du Cap ».

Ferroviaires

Il n'y a pas de lignes des chemins de fer de Corse sur la commune quoiqu'un projet de création d'une ligne entre Bastia et Macinaggio ait été étudié en 1895. La gare la plus proche est celle de Bastia, dans la vallée du Fango.

Maritime

Le port de commerce de Bastia jouxte son port de plaisance.

Aérien

L'aéroport le plus proche est celui de Bastia-Poretta.

Communes limitrophes

Histoire

Antiquité

Le site était occupé par la peuplade des Uanakini[1].

Moyen Âge

Du temps des Romains au XVIIIe siècle siècle, la commune avec Cardo (Bastia) et les 44 ha cédés en 1848 à Bastia, formaient la pieve de Pietrabugno. La pieve a été réunie à celle du Lota au plan judiciaire aux XVIIe et XVIIIe siècles, Lota et Pietrabugno dépendant du tribunal de Bastia.
De la fin du IXe siècle à 1072, Pietrabugno dépendait des Loretesi (Alberto de Loreto et descendants) qui seront chassés en 1072 par les Da Furiani.
Au XIIe, de 1168 à 1250, les De Bagnaria sont les seigneurs du fief composé des pieves de Orto, Marana, E Custere, Lota et Pietrabugno.
Au XIIIe Pietrabugno et Lota sont aux Cortinchi di Pietr'Ellerata. Un château est construit à Pietrabugno doté d'une chapelle San Martino et une tour à Guaitella. Le château sera ruiné en 1358 par le peuple qui se gouverne, chaque village formant une communauté.
Au XVIe siècle, la pieve de Pietrabugno en compte 7 : Cardo, Casevecchie, Astima, Guaitella, Alzeto, Suerto et Poggiolo. Vers 1520, Lota et Pietrabugno forment une pieve d'environ 2350 habitants. Les lieux habités étaient l’Oratoio, Aqualto, Castagneto, Canale, le Muchiete, Mola, Aneto, lo Santorio, Mandriale, la Ficarella, le Partine, la Vetrice, Toga, Cardo, Casevecchie, lo Suerto, la Guaitella, l’Alzeto, Astima, lo Pogiolo. Bastia faisait alors partie de la pieve d'Orto.

Temps modernes

Lithographie Vallée de Pietrabugno

En 1558 les Français chassent les Génois de la pieve mais quittent la Corse en 1559.

Pascal Paoli ne peut libérer cette pieve qui est intégrée à la France de Louis XV en août 1764, cinq ans avant le reste de l'île.

En 1848 Bastia prend 44 hectares à Ville-di-Pietrabugno, soit la majeure partie de Toga et l'Annonciade, qui étaient couverts de vigne, oliviers, agrumes et maquis. Le Nouveau port de Bastia y sera construit de 1863 à 1871 et le quartier des Capanelle entre 1867 et 1917. En 1917 est érigée l'église Notre-Dame de Lourdes.

Époque contemporaine

En 1954, le canton de San-Martino-di-Lota est composé avec les communes de San Martino di Lota, Santa Maria di Lota et Ville di Pietrabugna. L'ancien hôpital ouvert en 1925 est transféré courant deuxième moitié du siècle dernier à Paese Novo, quartier sud de Bastia.

Économie

Depuis longtemps considéré comme faisant partie de Bastia, Toga hébergeait la zone industrielle de sa voisine. Il n'y a plus d'activités industrielle. Les industries sidérurgiques ont cessé leurs activités avant la fin du XIXe siècle, la manufacture de tabac Job s'est déplacée à Furiani, les vins et liqueurs Mattei sont installés à Borgo, etc.

Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
2008   FABIANI Pascal   Maire
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Démographie

Évolution démographique
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008
642 1562 1735 2827 2950 2950 3160 3179
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes

Lieux et monuments

Architecture sacrée

Église paroissiale Santa Lucia

Santa Lucia
Santa Lucia

L'église d'architecture baroque, a été construite en 1796 sur les ruines d'un édifice datant de 1562. Elle est dédiée à Sainte Félicité. Elle est située à Astima, dans une « épingle à cheveux » de la route D31. Le cimetière voisin est situé en contrebas de la route et a été ouvert dès 1812, comme dans toutes les autres paroisses, car les morts ne sont plus enterrés dans les églises. L'église Sainte Lucie renferme les œuvres ci-après, toutes propriété de la commune et classées Monuments historiques[2] :

  • tableau Vierge à l'Enfant entre sainte Anne et sainte Catherine, peinture sur toile de Castiglione Nicolas en 1628, classé MH le 23 novembre 1966 (Notice PM2B000447) ;
  • tableau L'Annonciation et son cadre du XVIIIe siècle, classés MH le 26 juin 1990 (Notice PM2B000524) ;
  • tableau La donation du Rosaire à saint Dominique peinture à l'huile sur toile du 4e quart XVIIe siècle, classé MH le 23 octobre 1989 (Notice PM2B000478) ;
  • chaire à prêcher bois : peint doré du 4e quart du XVIIIe siècle, classée MH le 23 octobre 1989 (Notice PM2B000468).
  • retable du maître-autel, tableaux (panneaux bois taillé et doré, peints) daté de 1577 et restauré en 1803, classé MH le 2 mars 1966 (Notice PM2B000446) ;
  • statue Christ en Croix en bois peint, polychrome, du 4e quart du XVIIe siècle, classée MH le 30 décembre 1988 (Notice PM2B000696) ;
  • 8 reliquaires en bois sculpté doré du XVIIIe siècle, classés MH le 14 novembre 1991 (Notice PM2B000528) ;
  • ostensoir-monstrance en bois sculpté doré du XVIIIe siècle, classé MH le 7 décembre 1989 (Notice PM2B000485) ;
  • calice en argent 1er quart XVIIIe siècle, classé MH le 7 décembre 1989 (Notice PM2B000484) ;
  • 2 lampes de sanctuaire, œuvres d'orfèvrerie en métal argenté datées limite XVIIIe siècle XIXe siècle, classées MH le 26 mai 1994 (Notice PM2B000542) ;
  • carrelages de sol en terre cuite vernie datant des 4e quart XVIe siècle ; XVIIe siècle, classés MH le 11 juin 1992 (Notice PM2B000541).

Autres

  • Chapelle San Pancraziu à Astima
  • Chapelle Sant' Antone à Alzetu
  • Chapelle Santa Felicita située à Guaitella. Elle était pourvue autrefois d'une tour du XIIIe siècle que les forces françaises avaient transformée en fortin pour empêcher la destruction du site par les Génois.

Architecture civile

Monument aux morts
  • Monument aux morts, sur le parvis de l'église Santa Lucia

Fonderie d'antimoine dite fonderie de Palagaccio

Construit en 1892, l'établissement était implanté par la "Société Corse des Mines d'Antimoine de Meria" au lieu-dit Minelli, à proximité du ruisseau de Palagaccio. Il a employé jusqu'à 40 ouvriers en 1893. Équipé de cubilots, sa production annuelle était de 300 tonnes de régule. En 1901, la chute du cours de l'antimoine métal entraîne une réduction des activités des exploitations minières du Cap Corse et la mise en chômage du personnel. Il est détruit de nos jours en raison des bouleversements opérés sur le front de mer de la commune.

La fonderie est reprise à l'Inventaire général du patrimoine culturel[3].

Fêtes et loisirs

  • 23 novembre, Santa Felicita est fêtée chaque année à Guaitella.

Randonnées

  • Sentier des Glacières sur les hauteurs de la commune permettra de découvrir les anciennes glacières de Bastia, les Nivere datant du XVIIe siècle.
  • Sentier de randonnée reliant le bord de mer à la "route des crêtes".
  • Sentier partant de Guaitella passant par Bocca di Pruna (598 m) et rejoignant Olmeta-di-Capocorso via Bocca di San Leonardo (855 m). À partir de Bocca di Pruna, il permet de gagner le Monte Iovu où se dressent encore les ruines d'une chapelle bâtie à l'emplacement d'un temple romain dédié à Jupiter, puis de redescendre sur Canale-di-Lota. Il est possible également mais par un parcours difficile, d'atteindre au sud-ouest, les ruines de la chapelle San Colombano (San Culumbanu) un ancien ermitage fondé au VIIe siècle par un des compagnons du célèbre moine irlandais Colomban. Une procession avait lieu encore au début du siècle dernier[1].

Personnalités liées à la commune

  • Sébastien Nicolai, romancier, originaire de la commune. Il est connu sous le nom de Sebastianu Dalzeto, auteur de « Pépé l'Anguille » (Pesciu Anguilla), premier roman en langue corse (Paris, éd. Notre Maquis - 1930), traduit en langue française et édité en 2010 - Éditions fédérop (24680 Gardonne).
  • Joseph-Alexandre Mattei, poète, originaire de la commune.
  • Jean Baggioni, ancien maire, ancien président du conseil exécutif de l'Assemblée de Corse (1992-2004)

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. a et b Alerius Tardy in Fascinant Cap Corse - Bastia Toga 1994
  2. Base Palissy
  3. Notice no IA2B000583, sur la base Mérimée, ministère de la Culture

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Ville-di-Pietrabugno de Wikipédia en français (auteurs)

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