- Ru Maldroit
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Maldroit
le Maldroit Plaisir - Le ru Maldroit Caractéristiques Longueur 12,7 km Bassin 34 km2 Bassin collecteur la Seine Débit moyen 1,10 m3⋅s-1 (Thiverval-Grignon) Régime pluvial océanique Cours Se jette dans la Mauldre Géographie Pays traversés France Le Maldroit est un petit ru ou ruisseau de 13 km de long, affluent de rive droite de la Mauldre, qui coule dans le département des Yvelines, et donc sous-affluent de la Seine.
Sommaire
Le cours du Maldroit
Le ru Maldroit prend sa source à Trappes au lieu-dit du Puits à Loup à proximité de la porte de Pissaloup. Il traverse la plaine de Neauphle, passe à l'extrémité est du hameau des Gâtines à Plaisir, alimente le bassin du bois de la Cranne. Ensuite il traverse sous la RD 30, se divise en deux branches traversant le parc du château et de l'Hôtel de Ville, le vieux village. Il est rejoint par le ru de Sainte-Apolline avant de parcourir les deux hôpitaux, où il est partiellement canalisé et enterré, serpente dans une petite vallée entre Thiverval et Saint-Germain-de-la-Grange et se jette dans la Mauldre à Beynes.
Le seul affluent du Maldroit est le ru de Sainte Apolline qui prend sa source dans la forêt du même nom : la Forêt de Sainte-Apolline et se jette dans le Maldroit à Plaisir, dans le vieux village.
Le Maldroit et son affluent le ru de Sainte-Apolline sont des cours d'eau non domaniaux, c'est-à-dire privés, dont le lit appartient aux riverains.
Les problématiques
Le COBAHMA et le SAGE
Le bassin versant de la Mauldre est géré depuis 1992 par le COBAHMA (Comité de bassin hydrographique de la Mauldre et de ses affluents) sous l'égide du conseil général des Yvelines et pour lequel un schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) a été mis en œuvre (arrêté préfectoral du 4 janvier 2001).
Les objectifs du SAGE[1] sont :
- la diminution des rejets polluants de l'assainissement collectif et les sous-produits de l'épuration
- la diminution des rejets polluants diffus et les apports solides liés au ruissellement
- la diminution de l'exposition au risque inondation et la gestion des ruissellements et des capacités de rétention
- la maîtrise des consommations d'eau et la garantie de l'alimentation en eau potable
- la restauration et la poursuite de l'entretien écologique des cours d'eau et des zones humides ainsi que la gestion des rives et des abords des cours d'eau
- l'organisation des usages récréatifs et culturels
- la valorisation du paysage et du patrimoine lié à l'eau
Deux stations de mesure de débit et de qualité des eaux superficielles sont situées sur le Maldroit, à l'amont de la station d'épuration de Plaisir et à Beynes en amont de la confluence avec la Mauldre.[2].
De fortes variations de débit
Le Maldroit est situé dans un secteur aujourd'hui fortement urbanisé dont de nombreuses surfaces sont imperméabilisées. Lors de fortes précipitations pluviales, qui se rejettent dans le ru, le débit de celui-ci augmente considérablement. Par ailleurs les berges du ru sont souvent talutées empêchant son débordement pour éviter des inondations préjudiciables aux secteurs urbains. Ainsi le fort débit du ru Maldroit ne favorise pas l'installation d'une flore et d'une faune diversifiées[3].
Deux retenues ont été installées sur la rivière, celle du Bois de la Cranne et celle de Pissaloup.
Par temps sec, le principal apport hydraulique est constitué des eaux épurées de la station du SIARPC, située près de Plaisir (environ 8 000 m³ / jour), soit la quasi totalité des eaux usées de Plaisir et le tiers de celle des Clayes-sous-Bois.
Une mauvaise qualité des eaux
Une étude réalisée en 2004, montre une qualité des eaux passable de la source à la station d'épuration de Plaisir. Par contre à partir du rejet de la station d’épuration jusqu'à la Mauldre les eaux sont de mauvaise qualité. Ces pollutions ont trois origines [4]:
- Des mauvais branchements pour la ville de Plaisir,
- Le rejet de matières phosphorées et de nitrates par la station d'épuration de Plaisir,
- L'altération par des matières azotées par la station d'épuration de Saint-Germain-de-la-Grange.
Cette mauvaise qualité de l'eau altère les qualités biologiques de celle-ci.
Toutefois un bilan mené en 2007 par l'agence de l'eau Seine-Normandie sur le bassin versant de la Mauldre montre une amélioration de la situation grâce notamment à la réfection des réseaux et de la station d'épuration et la révision du plan de prévention des risques d'inondation [5].
Voir aussi
Liens et documents externes
- Site du SANDRE
- Les pollutions constatées : résultats physico-chimiques et des IBGN réalisées sur le sous-bassin du Maldroit en 2004, COBAHMA
- Présentation par le COBAHMA des actions engagées ou à engager selon les objectifs du SAGE
- Présentation du PPRI du bassin versant de la Mauldre
Notes et références
- ↑ Réunion d'information pour la mise en oeuvre des objectifs locaux du SAGE [1]
- ↑ Présentation des stations de mesures physico-chimiques et débitmétriques sur le bassin versant de la Mauldre [2]
- ↑ Rapport du COBAHMA [3]
- ↑ Rapport du COBAHMA page 24/72 [4]
- ↑ Bilan 2007 des sites témoins de la qualité de l'eau, La Mauldre, AESN [5]
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