- Saint-Emilien-de-Blain
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Blain
Pour les articles homonymes, voir Blain (homonymie).Blain
Les bords du canal de Nantes à Brest et le château de Blain.
DétailAdministration Pays France Région Pays de la Loire Département Loire-Atlantique Arrondissement Châteaubriant Canton Blain Code Insee abr. 44015 Code postal 44130 Maire
Mandat en coursDaniel Leroux (PS)
2008-2014Intercommunalité Communauté de Communes de la Région de Blain Site internet http://www.ville-blain.fr/ Démographie Population 8 544 hab. (2006) Densité 84 hab./km² Gentilé Blinoise, Blinois Géographie Coordonnées Altitudes mini. 7 m — maxi. 44 m Superficie 101,72 km² Blain (Blaen en gallo et en breton) est une commune française, située dans le département de Loire-Atlantique et la région Pays de la Loire.
Elle inclut deux anciennes communes avec lesquelles elle a fusionné en 1860, Saint-Émilien-de-Blain et Saint-Omer-de-Blain.
Sommaire
Géographie
- Situation
Blain est situé à 40 km au nord de Nantes, sur le Canal de Nantes à Brest et à proximité de la forêt domaniale du Gâvre.
Les communes limitrophes sont Fay-de-Bretagne, Notre-Dame-des-Landes, Héric, La Chevallerais, La Grigonnais, Vay, Le Gâvre, Guenrouet et Bouvron.
Selon le classement établi par l’INSEE en 1999, Blain était une commune urbaine sans banlieue (ville isolée) et non polarisée, c'est-à-dire ne faisant partie d'aucune aire urbaine ni d'aucun espace urbain (cf. Communes de Loire-Atlantique).
- Géographie physique
Blain est baigné par l'Isac.
- Géographie humaine
Au dernier recensement en 1999, Blain comptait 7 731 habitants. Aujourd'hui avec la forte poussée démographique, on l'estime à un peu plus de 9200 habitants.
En voiture, Blain est à 25 minutes de la périphérie Nantaise, à 50 minutes de Rennes, à 20 minutes de Savenay et 45 minutes de St-Nazaire[1].
Histoire
Blain est une ancienne cité gallo-romaine, réputée pour ses nombreux vestiges retrouvés lors de fouilles. La majorité des pièces retrouvées sont visibles dans le musée de la commune.
Blain situé entre Nantes et Rennes, Nantes et Redon, au milieu du pays des Namnètes était un lieu qui convenait pour l'établissement d'un poste militaire en terre conquise. Les Romains ne manquèrent pas de l'utiliser à cette fin. Plus tard, les Francs comprirent, eux aussi, l'importance de cette position stratégique. Mais à l'encontre des Romains qui préféraient les endroits élevés, pouvant servir en même temps de postes d'observation, ils établirent une fortification sur les bords de l'Isac, là même peut-être où les Celtes s'étaient cantonnés.
Cette fortification connue dans l'Histoire sous le nom de Castrum-Bableni fut à l'origine, comme toutes les autres fortifications de cette époque, un ouvrage assez simple : deux rangées de douves larges et profondes se terminant sur la rivière en fer à cheval ; enserré dans ces douves, un terrain surélevé avec les déblais ; au milieu une très vaste butte avec palissades et donjon en bois : tel en était l'aspect. Elle fut plusieurs fois détruite et relevée avec les perfectionnements que les temps apportaient.
En l'année 1108, Alain Fergent, duc de Bretagne, possédait Blain, et s'y comportait en maître ; il y faisait construire un château d'une réelle importance militaire. Lorsque les Bretons se furent emparés du pays, ils prirent possession de cette fortification et y établirent un de leurs capitaines. Ce chef, seigneur du lieu en 1090, se nommait Guégon. Ce fut cette fortification qu'Alain Fergent convertit en véritable château fort. Pour ce travail, il fit appel à tous les vassaux du domaine « n'étant pas éloignés de plus de six lieues ». Le granite fut amené de Vigneux et du Temple-de-Bretagne ; le calcaire coquillier de Campbon ; le grès quartzeux, qui fournit les revêtements intérieurs et extérieurs (les tours et des courtines), provint d'un gisement à proximité. Cette construction ne cessa d'être remaniée : les Clisson et les Rohan qui en devinrent les possesseurs, véritables bâtisseurs, y apportèrent leur contribution.
Blain possédait 12 frairies qui ont joué un grand rôle dans l'histoire blinoise:
Liste des frairies de Blain et de Saint-Emilien
Pendant les guerres de Vendée les restes des armées vendéennes en déroute traversèrent la ville vers Bouvron, abandonnant derrière eux des monceaux de cadavres. Ils y restèrent 3 jours, l'église fut rouverte et la messe célébrée.
Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.
En 1892, une nouvelle église néogothique fut bâtie, elle dut rester sans clocher jusqu'en 1959, date à laquelle un clocher en pierre fut construit par l'architecte Yves Liberge.
La ville fut occupée par les allemands et libérée début juillet 1944, mais elle resta proche de la ligne de front de la Poche de Saint-Nazaire et fut bombardée par les allemands. Les canons américains étaient placés au château de la Groulais et au bord de la forêt du Gâvre.
Blasonnement
Blain - Description : De vair chargé d'un croissant de gueules.
- Blason de Guy de Blain (sceau de 1123) porté aux Croisades par les barons de Pontchâteau et dévolu à la branche cadette de Blain. Confirmé par le roi Louis XIV en 1660 lors de l'érection de Blain en marquisat.[2]
- En usage depuis 1924 (délibération municipale en 1967)[3].
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité mars 2001 mars 2008 Gilles Heurtin Divers droite Conseiller général (→2004)
Dentistemars 2008 Daniel Leroux PS Enseignant Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Économie
Nombre d'entreprises :
au 1er janvier 2004 286 Industrie 28 Construction 40 Commerce et réparations 75 Services 143 dont 10 salariés et plus : 19
- Marie-Julie Jahenny, la stigmatisée bretonne (1850-1941), a vécu au hameau de La Fraudais.
- Saint-Émilien, soldat et évêque de Nantes
- Jean Gorin, artiste, né à Blain (Saint-Émilien-de-Blain plus précisément)
Lieux et monuments
- Le Château de la Groulais construit par les ducs de Rohan
- La chapelle Saint Roch située sur la route de Notre Dame des Landes
- la forêt du Gâvre
- la forêt de la Groulais
- le Musée des Arts et Traditions
Jumelages
La ville de Blain est jumelée avec les communes suivantes :
- Rebrişoara (Roumanie) depuis 1999 . Située au nord de la Roumanie, elle compte 5 500 habitants. D'abord adoptée par la ville de Blain, puis parrainée
- Wootton-Bassett (Angleterre) depuis 2000 . Elle se situe en pleine campagne au sud-ouest de Londres et compte près de 13 000 habitants. L'origine de Wootton-Bassett date du VIIe siècle, elle doit son nom actuel à Alan Bassett qui, au XVIIIe siècle, fit agrandir son village de Wootton. Pour célébrer cet événement, deux magnifiques canards colvert ont été placés par la suite dans l'étang près de la mairie. Ils ont donné naissance à de nombreux poussins. Si vous les croisez, ils s'appellent Wootton et Bassett.
- Alcoutim (Portugal) depuis 2005 (14 juillet)
Des représentants des communes se visitent régulièrement afin de maintenir une entente entre les communes. Un monument a été installé pour célébrer ces jumelages près de la mairie, aux abords de l'étang. Une pierre sculptée mentionne les dates des jumelages.
Références
Bibliographie
- Dictionnaire du patois du canton de Blain par L. Bizeul. 1988.
- Notes historiques sur la paroisse de Saint-Émilien-de-Blain. par l'abbé Durand. 1941.
- Blain et sa région : aperçu historique et touristique. par G. Locu,. 1975.
Voir aussi
Notes et références
- ↑ et serait à 10 minutes de l'éventuel aéroport international de Notre-Dame-des-Landes
- ↑ Écus du Pays de Nantes
- ↑ Écus du Pays de Nantes
- ↑ http://cassini.ehess.fr/ Population par commune avant 1962 (résultats publiés au journal officiel ou conservés aux archives départementales)
- ↑ INSEE : Population depuis le recensement de 1962
Liens externes
- Site officiel
- Office de Tourisme de Blain
- Blain sur le site de l'Institut géographique national
- Blain sur le site de Quid.fr
- Portail de la Loire-Atlantique
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