Association Daniel Balavoine

Association Daniel Balavoine

Daniel Balavoine

Daniel Balavoine
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Daniel Balavoine en 1985

Alias Bala
Naissance 5 février 1952
Alençon

France France

Décès 14 janvier 1986 (33 ans)
Gourma-Rharous

Mali Mali

Profession(s) Auteur-compositeur-interprète
Producteur de musique
Arrangeur musical
Genre(s) Pop
New wave
World music
Rock français
Type de voix Haute-contre, falsetto
Instrument(s) Claviers
Fairlight CMI
Guitare acoustique
Années actives 19711986
Label(s) Disques Vogue (1971-1973)
Barclay Records (1975 à aujourd'hui)

Entourage Andy Scott
Léo Missir
France Gall
Joe Hammer
Michel Berger
Thierry Sabine
Catherine Ferry
Jean-Jacques Goldman

Daniel Balavoine, est un auteur-compositeur-interprète français né le 5 février 1952 à Alençon (Orne) et mort dans un accident d'hélicoptère le 14 janvier 1986 à Gourma-Rharous (Mali) en marge du rallye Paris-Dakar.

Porté par sa voix de « cristal », il connut le succès en 1978 avec son titre Le Chanteur et son rôle de Johnny Rockfort dans l'opéra-rock Starmania. Il est aussi célèbre pour ses prises de positions médiatiques et ses engagements humanitaires[1].

Artiste populaire d'influence radicalement anglo-saxonne, animé par le rock et passionné par la recherche sonore, il évoluera vers une new wave techniquement très élaborée, dont il fut l'un des pionniers en France.

Sommaire

Sa biographie

Les débuts (1952-1978)

1952-1968, La jeunesse

Daniel Balavoine est le benjamin d'une famille de six enfants. Il a trois frères : Bernard (né en 1944), Guy (né en 1946) et Yves (né en 1948) et deux sœurs : Marie-Françoise (née en 1940) et Claire (née en 1943). Son père Émile est ingénieur en urbanisme et travaille pour le ministère de la reconstruction, quant à sa mère Élisabeth, elle est antiquaire. Il passe la majorité de sa jeunesse dans le sud-ouest. En 1959, Émile est muté en Algérie. Daniel entre donc en pension. C'est à la même époque que ses parents se séparent. Il apprécie peu le pensionnat, qui lui fait perdre le goût de la religion et provoquera un profond rejet de sa part vis-à-vis de la discipline qui y règne. Vers 11 ans, il entendra dans l'établissement She loves you des Beatles ce qui, il le confiera plus tard, lui donne indirectement goût à la musique.

Les années passent. Lycéen à Pau, Balavoine est un élève doué, surtout en littérature. Il s'implique de très près dans la révolte étudiante de mai 68 et s'imagine alors faire une carrière politique. Mais la fin du mouvement le déçoit, et il décide de se lancer dans la musique[2].

Après trois mois de terminale, il quitte son établissement.

1968-1972, Le temps des groupes

Il débute chanteur de bal et se produit à Pau en interprétant du Bob Dylan. Purple Eruption, les Shake's puis Réveil sont les noms de ses orchestres. Il acquiert ainsi une petite notoriété locale. Passionné par le rock, il décidera désormais de s'y consacrer pleinement.

En 1971 il décide de monter à Paris avec ses amis une première fois. Grande désillusion. De retour à Pau, il est contacté par un groupe, Présence, dont le chanteur vient de partir. Retournant à Paris, il passe une audition au cours de laquelle un autre jeune chanteur, du nom de Laurent Voulzy, concourt. Balavoine est retenu et commence à côtoyer les studios. Un premier 45 tours oscillant entre hard rock et slow sort chez Vogue, il ne s'en vendra que 247 exemplaires. Malgré l'échec de ce disque, Présence se produit un peu partout en France[3].

En 1972 le groupe se sépare.

1972–1978, Les années galères

Pour assurer le quotidien, Balavoine trouve un emploi de disquaire mais ne renonce pas pour autant à la musique. En 1973 la maison de disque Vogue le rappelle et l'encourage à entamer une carrière solo. Le 45 tours Viens vite sort mais obtiendra à peine plus de succès qu'avec Présence. Daniel devient alors choriste, accompagné de son frère Guy. La même année, ils sont engagés dans la comédie musicale pop La Révolution française de Claude-Michel Schönberg.

À la même période, Patrick Juvet prépare un Olympia et recherche un choriste avec une voix aiguë. Contacté par sa productrice, Daniel est engagé. Il entamera avec l'artiste une tournée au cours de l'année 1974. Une grande histoire d'amitié se noue entre les deux hommes. Daniel Balavoine lui compose une chanson Couleurs d'automne pour son prochain album ; Patrick Juvet, généreux, la lui laissera chanter. Intitulé Chrysalide, le disque sort chez Barclay. C'est d'ailleurs pendant cet enregistrement que Daniel fera la connaissance d'Andy Scott, ingénieur du son qui ne le quittera plus. Interpelé par la voix de Balavoine, Léo Missir, vice-président et directeur artistique de Barclay, lui fait signer un contrat de trois albums sur le champ. Leur collaboration durera bien au-delà.

Le premier 33 tours de Daniel Balavoine sort en mars 1975 et s'intitule De vous à elle en passant par moi. Aucun titre ne se démarque clairement, l'album ne rencontre pas le succès.

Peu avant il a rencontré une jeune femme, Catherine Ferry; une histoire d'amour s'initie et Daniel aura à cœur d'être son pygmalion pendant toute sa carrière[4]. Elle est choisie pour représenter la France à l'Eurovision en 1976. Elle terminera deuxième, les frères Balavoine chantant les chœurs.

Au cours d'un voyage en Pologne, Balavoine, heurté par le climat politique ambiant, imagine un concept-album autour du mur de Berlin. Cet album sort sous le nom Les Aventures de Simon et Gunther... en avril 1977. Malgré le succès d'estime qu'il obtient, Eddie Barclay commence à s'impatienter des non-résultats du chanteur et fait savoir à Léo Missir que le prochain album sera décisif.

Entre temps Michel Berger qui a fini de composer ce qui allait être Starmania cherche toujours un rôle pour jouer Johnny Rockfort dans cette comédie musicale. Impressionné par une prestation de Balavoine à la télévision où il interprète Lady Marlène, le seul titre du dernier album ayant réussi à percer, il l'embauche.

Une vie de chanteur (1978-1982)

1978, Le chanteur

Ainsi en juin 1978 parait l'album studio de Starmania ; en quelques semaines les titres de l'opéra rock deviennent des hits. Balavoine y interprète Quand on arrive en ville, Banlieue nord et le fameux S.O.S. d'un Terrien en détresse, composé et taillé sur mesure à sa voix. Le disque, demeure la septième meilleure vente française de l'Histoire, cumulant 2 200 000 unités[5]. L'œuvre sera exportée à l'étranger et sera tout aussi bien accueillie.

En parallèle, et après deux 45 tours encore peu rentables, à savoir : Je suis bien et Le français est une langue qui résonne, Daniel Balavoine enregistre son troisième album Le Chanteur, dont la sortie, heureuse coïncidence, intervient le même jour que celui de Starmania. Le titre éponyme de l'album obtient un succès fulgurant et se vend à plus d'un million d'exemplaires, entrainant avec lui quelques 800 000 albums. Ce titre, devenu un standard incontournable du répertoire francophone, décrit les ambitions d'un artiste en devenir. En commençant par la très célèbre phrase « J'me présente/je m'appelle Henri » et terminant dans la déchéance avec J'veux mourir malheureux, Balavoine montre la fulgurance d'un succès aussi rapide qu'éphémère évoluant vers une longue ringarisation ne pouvant s'achever que par la mort[6].

De ce disque est également tiré la chanson Lucie, qui rencontre aussi un succès. Cette double réussite considérable et quasi-simultanée fait passer Daniel Balavoine de simple inconnu au statut de star en devenir.

1979, Starmania

Entre avril et mai 1979 ont lieu les représentations de Starmania au Palais des congrès de Paris. Cent mille personnes viendront à ce spectacle. La distribution se compose outre Daniel de France Gall, Fabienne Thibeault, Étienne Chicot, Diane Dufresne, Nanette Workman pour ne citer qu'eux. Balavoine marquera profondément cette production. Cette participation accroit davantage sa notoriété en lui donnant une image un peu voyou mais également pleine de tendresse.

Revenu grandi de cette expérience, il retourne dans les studios. Son quatrième album a pour titre Face amour / Face amère et paraît en octobre 1979. Le disque se vendra moins bien que Le Chanteur, souffrant allègrement des ventes de ce dernier qui sont encore très importantes.

Dans ce disque on trouve en sélectionnant : Love Linda, dédié à sa nouvelle compagne Linda Lecomte, Rougeagèvre un rock endiablé, Ces petits riens une douce balade pop et Me laisse pas m'en aller dont la construction musicale rappelle celle du Chanteur. Sans réel tube, cet album aura un succès moyen, mais salué tout de même par la critique on lui décerne le prix Raoul-Breton[7]. À Lille, au mois de novembre il donne le premier concert à son nom.

1980-1981, Un autre monde

Balavoine se produit à l'Olympia du 31 janvier au 2 février 1980.

Toujours en ce début d'année 1980, il apparait dans le film Alors... Heureux ? jouant le rôle d'un brancardier homosexuel; il composera également la musique de ce film.

Il fait aussi sensation le 19 mars 1980, lors d'un débat au journal de midi sur Antenne 2[8] au cours duquel il prend à partie François Mitterrand, alors premier secrétaire du Parti Socialiste, et les journalistes, les accusant d'ignorer les problèmes de la jeunesse. Les médias l'érigent alors en porte-parole de cette même jeunesse, rôle duquel il désirera toujours se défaire. Créant la polémique, il devient désormais un invité incontournable des talk-show[9]. Aux yeux du grand public il devient un chanteur engagé.

Il soutient à l'époque la candidature de Coluche à l'élection présidentielle. Après le retrait de cette dernière, François Mitterrand lui demandera de se joindre à sa campagne ; Balavoine chantera dans la première partie de ses meetings pendant quelques semaines avant de se rétracter, refusant l'instrumentalisation politique dont il se dit victime.

En novembre 1980 il revient avec l'album Un autre monde, disque contenant des tubes essentiels : Mon fils ma bataille inspiré de l'histoire d'un de ces amis, Je ne suis pas un héros écrit à l'origine pour Johnny Hallyday, La vie ne m'apprend rien et dans une moindre mesure Lipstick Polychrome.

Fort du succès de ses nouvelles chansons, Daniel réinvestit la scène de l'Olympia du 10 au 14 mars 1981. Il fait salle comble et enregistre son premier album en public, qui sortira en novembre avec pour titre Balavoine sur scène. Dans ce spectacle la Chine y est très présente. Il entame ensuite une grande tournée et participe à un concert au profit d'Amnesty International le 22 octobre : 100 artistes pour les prisonniers d'opinions.

1982, Vendeurs de larmes

Il part à l'hiver 1981 à Ibiza enregistrer un sixième 33 tours avec de nouveaux musiciens dont le batteur américain Joe Hammer. À 30 ans Balavoine veut entamer un nouveau virage musical, toujours plus rock, essayant à tout prix de s'éloigner de la variété. En avril Vendeurs de larmes apparait porté par la chanson Vivre ou survivre. Chanson qui devient très vite un tube.

Dieu que l'amour est triste, Soulève-moi et le titre éponyme de l'album sont aussi notables. Ce disque rencontre un grand succès.

À titre de récompense on lui décerne le Prix Diamant de la chanson française.

Estimant que ses productions sont maintenant dignes de concerts plus imposants, il investit le Palais des Sports qui est à l'époque la plus grande salle parisienne. Ainsi il se produira chaque soir devant plus de 4500 personnes du 9 au 13 juin 1982.

Le climat concurrentiel est excessivement élevé puisque au même moment sont invités à l'hippodrome d'Auteuil Simon & Garfunkel et les Rolling Stones. De plus, ce sont les spectacles à ciel ouvert qui sont les plus prisés à cette période de l'année. Pourtant et contre toute attente Balavoine jouera à guichets fermés. Les moyens mis en œuvre sont très conséquents offrant au public un grand spectacle[10].

Il se voit également proposer un second rôle au cinéma dans le film Qu'est ce qui fait craquer les filles.

Balavoine sans frontières (1983-1986)

1983, Loin des yeux de l'Occident

Passionné de sports mécaniques, Balavoine participe en janvier à la course du moment, le Paris-Dakar. Tombé en panne à la première étape, il suit la caravane en touriste et découvre alors l'Afrique. Ce moment fut un électrochoc pour le chanteur. Il prend conscience de la famine et de la pauvreté du continent, qui inspirera son album suivant, Loin des yeux de l'Occident enregistré l'été en Écosse. Les textes évoquent la condition féminine avec Pour la femme veuve qui s'éveille, la torture avec Frappe avec ta tête, la drogue avec Poisson dans la cage, les dictatures d'Amérique du Sud avec Revolucion. À noter également l'une de ses plus belles compositions : Partir avant les miens, dont le texte, troublant, se verra prêter un arrière-goût prémonitoire à l'annonce de sa mort. Musicalement le disque, inspiré par Peter Gabriel, mêle sonorités électroniques et ambiances world music. Bien vendu, il l'est cependant moins que les précédents.

À la même époque, Balavoine participe au conte musical Abbacadabra avec Frida du groupe ABBA.

Par la suite le chanteur crée de nouveau la polémique : Invité à l'émission d'information Sept sur sept[11] le 23 octobre 1983, jour de l'attentat du Drakkar au Liban où son frère Yves, militaire, est basé, il lancera sous le coup de l'émotion : « J'emmerde les anciens combattants ! ». Phrase en fait adressée à tous ceux qui souhaitent à la jeunesse d'alors « une bonne guerre ». Il enchaîne alors avec véhémence et colère tenant un discours profondément anti-politique et anti-militariste. Deux semaines plus tard, il s'excusera publiquement dans une émission de Michel Drucker ce qui n'empêchera pas des manifestations d'anciens combattants de boycotter certains concerts de sa future tournée.

1984, La scène et la paternité

Balavoine entreprend une tournée marathon à travers la France durant l'hiver-printemps 1984. Le 2 avril il fait une halte au Printemps de Bourges, avec un spectacle moderne utilisant les faisceaux varilights (projecteurs assistés par ordinateur dont le spectre est quasi-infini) et la technologie HF (sans fil). Le décor est relativement dépouillé, Balavoine privilégiant largement la lumière et un son qu'il désire irréprochable.

Le 15 juillet 1984, naît son fils Jérémie, dont il a rencontré la mère Corinne pendant l'enregistrement de Vendeurs de larmes.

Dans l'émoi et à titre promotionnel pour sa rentrée parisienne, il compose un 45 tours inédit Dieu que c'est beau illustrant d'une manière métaphorique l'accouchement. C'est l'un des tubes de l'été.

Sa tournée se clôture au Palais des Sports du 21 au 30 septembre, où il enregistre un double album live. La totalité des chansons a été réorchestrée soit dans des ambiances techno-world soit dans un rock très prononcé.

1985, Sauver l'Amour

Le 1er janvier 1985, Daniel se lance dans son deuxième Paris-Dakar comme copilote de Jean-Luc Roy à bord d'un Toyota. Ils arriveront à Dakar trentième.

L'année 1985 marque l'entrée du showbiz dans le monde de l'humanitaire. Les stars du monde entier se mobilisent pour l'Éthiopie qui subit alors une famine effroyable. À l'initiative de Bob Geldof le comité Band Aid est créé. Il en résulte le Live Aid, un concert planétaire et qui est marqué par des performances scéniques d'anthologie à l'image de Queen par exemple. C'est le 13 juillet 1985 qu'a lieu cette manifestation. Une délégation française est présente ce jour là au Wembley Stadium[12]. Elle est composée de Michel Berger, France Gall, Jean-Jacques Goldman, Jean-Louis Aubert et Daniel Balavoine. Amer de n'être que spectateurs de cet évènement, le groupe décide de reproduire un exploit similaire en France. Ce sera le concert des Chanteurs sans Frontières organisé par Renaud à la Courneuve le 13 octobre 1985. Daniel Balavoine chante en duo Je marche seul avec Jean-Jacques Goldman. Le concert est un échec mais le disque se vend bien.

Durant l'été Daniel a enregistré, toujours en Écosse, son huitième et de fait dernier album studio. Il sort en octobre 1985 et a pour titre Sauver l'amour[13]. C'est le premier album de Balavoine qui sort en CD ; ce nouveau format d'écoute étant très apprécié du chanteur.

L'album est marqué musicalement par l'utilisation d'un sampleur Fairlight, permettant une large gamme de sonorités nouvelles et encore inédites en France où l'appareil n'est pas encore en usage. Les arrangements ainsi que les rythmiques se voient ainsi travaillés à l'extrême. 1 240 000 albums et 1 580 000 singles seront vendus, ce qui en fait la meilleure vente toutes catégories confondues du chanteur.

On y trouve L'Aziza en hommage à sa femme Corinne, juive-marocaine, qui à lui seul se vendra à plus d'un million d'exemplaires. S'y trouvent aussi des chansons comme Tous les cris les S.O.S., Sauver l'amour et Aimer est plus fort que d'être aimé. Le concept de l'album est axé autour du sentiment premier : l'Amour. Sujet pourtant maintes et maintes fois traité, ce qui pouvait être risqué ; mais Balavoine saura y faire face en ajoutant sa très personnelle touche « sans frontières ».

Tous les titres ou presque traitent d'un problème politique ou social. Petite Angèle montre une jeunesse incomprise, Petit homme mort au combat parle des enfants soldats, Ne parle pas de malheur débat de la rupture amoureuse ainsi que de la fuite du temps et Un enfant assis attend la pluie évoque la sécheresse d'Éthiopie. Après sa mort, on apprendra que l'artiste avait cédé tous les droits de cette dernière chanson au profit de l'Afrique. Toute la fin de l'année 1985 est consacrée à la promotion de cet album. Parallèlement il réalisera deux titres pour Jeanne Mas (en qui il fonde beaucoups d'espoirs) : Coeur en stéréo et Oh Mama.[14].

Le 23 novembre il participe aux premières Victoire de la musique[15]. Il remet un prix à Jean-Michel Jarre et au groupe Téléphone.

Le 7 décembre, il reçoit le prix de la chanson anti-raciste pour L'Aziza des mains de Harlem Desir au nom de SOS Racisme[16]. Il a beaucoup milité au sein de cette association et s'était inscrit comme militant de base et non comme une star au comité de Colombes, son lieu de résidence. [17]

Quelques jours plus tard le 14 décembre, il participe au lancement officiel des Restaurants du cœur par son ami Coluche. Balavoine en est le premier parrain[18]. Par sa volonté d'être sur tous les fronts, le chanteur se voit extrêmement médiatisé à cette période.

Retour en Afrique

Le représentant en France de Band Aid, Lionel Rotcage, l'encourage ainsi que Michel Berger, France Gall et Richard Berry à s'investir dans son opération Action Écoles qui consiste à créer des comités d'élèves dans tous les établissements scolaires de France afin de lever des fonds et de financer des projets précis sur le continent africain.

Parmi ces projets, Daniel Balavoine se voit confier la responsabilité de l'opération Pompes à eaux pour l'Afrique, qui l'amène à repartir sur le Paris-Dakar, non pas cette fois en tant que concurrent, mais comme ambassadeur des Paris du cœur. Il supervise avec l'aide du créateur et directeur de la course Thierry Sabine ce programme en prenant appui sur le rallye[19]. À l'aide d'une caméra et d'un appareil photo, il réalise un reportage au fur et à mesure de ses arrêts dans le but de le présenter sur le plateau de Champs-Élysées peu après son retour[20]. Parallèlement il rédige des chroniques quotidiennes pour Europe 1.

Ainsi le 8 janvier 1986, on le voit assistant à l'installation d'une pompe à eau solaire dans un village voisin d'Agadez. C'est probablement sa dernière apparition télévisée.

14 janvier 1986, l'accident mortel

Sur le Dakar, l'étape Niamey-Gourma-Rharous, longue de 843 kilomètres, débute à 4 heures du matin. Directeur du rallye, Thierry Sabine en donne le départ. Le climat est capricieux, un vent de sable non négligeable se lève. Il décroissera durant l'après-midi.

La matinée bien entamée, Sabine et Balavoine se rejoignent à l'aéroport de Niamey afin de partir pour Gao. Arrivés à 10 h 30, ils s'entretiennent avec le gouverneur malien au sujet des pompes à eaux. L'ambiance est animée car beaucoup de problèmes subsistent dans le bon déroulement de l'action humanitaire : les autorités bloquent les camions des Paris du cœur, qui ne peuvent ainsi faire route vers le Mali. Les échanges se prolongeront jusqu'à 16 heures.

Peu après, Sabine propose à Balavoine de le suivre afin de donner le coup d'envoi d'un match de football opposant l'équipe de Gao à celle de Mopti, match organisé dans le cadre du Paris-Dakar. La cérémonie s'éternise ; d'autant plus que le gouverneur ayant fait le déplacement, le chanteur en profite pour poursuivre la discussion.

L'hélicoptère de Thierry Sabine, piloté par François-Xavier Bagnoud, est prêt et doit initialement embarquer Jean-Paul Le Fur, technicien radio, ainsi que Jean-Luc Roy et Yann-Arthus Bertrand. Ces deux derniers s'apprêtent à filmer et photographier comme tous les jours le secteur Gao-Gourma. Un avion en provenance de Bamako se pose entre-temps. Ils proposent alors de céder leurs places et préfèrent le prendre pour rentrer. Il est 17 heures, le jour décline et la météo se dégrade progressivement, le vent se relève. Sabine, se souvenant que le chanteur lui réclamait inlassablement un baptême de l'air en hélicoptère, lui attribue au dernier moment un siège. Balavoine un peu anxieux hésite, puis fini par monter à bord préssé par le temps.

A 17 h 15, l'appareil décolle et doit rejoindre le bivouac de Gourma-Rharous, arrivée de l'étape. Il leur faut parcourir environ deux cents kilomètres depuis Gao dans des conditions délicates. Les passagers respectifs sont donc Sabine, Balavoine, François-Xavier Bagnoud et Jean-Paul Le Fur.

Vers 18 h 10, ils s'arrêtent une première fois à Gossi au départ de la deuxième épreuve chronométrée ; Thierry en profite pour discuter avec des concurrents. Le vent de sable se faisant de plus en plus fort, il leur faut repartir d'autant plus que leur hélicoptère n'est pas équipé pour voler de nuit. La jeune journaliste Nathaly Odent présente sur les lieux monte spontanément à bord, comme elle a l'habitude de le faire chaque jours avec n'importe quel appareil de la course. Elle occupe ainsi la dernière place vacante.

La nuit étant tombée, ils suivent le fleuve Niger (un repère plat et simple). A 22 kilomètres de Gourma, ils n'ont d'autres choix que de se poser en urgence, toute progression étant désormais impossible. Il est 19 heures, Sabine sort et croise une voiture. D'un ton calme et rassurant, il demande aux pilotes de signaler leur position au bivouac afin de réquisitionner un véhicule et de les ramener.

Mais inexplicablement, alors que tout danger était désormais écarté, l'appareil va redécoller et progresser avec comme seul repère au sol les feux arrière d'un 4x4 ; les deux concurrents à l'intérieur seront témoin de la filature. Volant en rases-mottes et balayé par la tempête, l'engin tangue dangereusement. L'hélicoptère fatalement désorienté passe sur l'avant droit du véhicule avec une vitesse horizontale très élevée.

Il heurte un arbre avec l'avant droit du patin et part en looping en se désintégrant sur plus de 150 mètres. Il est alors un peu moins de 19 h 30 ; le crash se produit à seulement 8 kilomètres de Gourma-Rharous (approx. 16°49′42″N 1°51′1″O / 16.82833, -1.85028). Les cinq passagers meurent sur le coup[21],[22],[23],[24],[25],[26].

Malgré tout de nombreuses zones d'ombres demeurent. En effet, diverses polémiques ont fait leur apparition quelques jours seulement après le drame. Thierry Sabine a été accusé d'être en fait aux commandes ce jour-là, idée démentie relativement rapidement. Puis une possible bavure militaire est évoquée, car l'appareil survolait alors une zone de conflits. Des véhicules auraient même reçu des balles. Cette hypothèse est toujours discutée.[27],[28].

Enfin, certains se sont penchés sur l'objet de leur redécollage. La seule et unique cause qui est été avancée fut la thèse de la blessure se fondant sur la découverte de gazes à l'endroit de leur arrêt. Morsure de serpent, piqure de scorpion ou tout autre traumatisme suffisamment grave pour s'envoler en urgence et ainsi arriver le plus vite possible[29].

Cependant aucune certitude ne doit être envisagée et de nombreuses autres rumeurs circulent encore aujourd'hui sur internet, la plupart étayant, avec plus ou moins de fantaisie, la thèse de l'attentat politique et/ou du sabotage.[30],[31]

Daniel Balavoine aurait eu 34 ans le 5 février 1986. Il repose désormais au cimetière de Ranquine à Biarritz, dans le département des Pyrénées-Atlantiques.

Un projet de scène mondiale parti en fumée

La mort de Daniel Balavoine intervient à un moment où le chanteur rêve d'entamer une carrière internationale. Son seul succès francophone ne lui suffit plus, il désire s'exporter outre-manche et créer un groupe.

Voulant se remettre en cause et repartir de zéro, il était convenu que dés février 1986 Balavoine irait s'installer à Londres, bastion de la musique dont il se réclamait. Là-bas était prévu l'admission du chanteur dans un groupe, groupe dans lequel il n'occuperait pas forcément la place de chanteur ou de leader[32]. Entièrement anglo-saxonne et réservée au marché anglais, cette nouvelle production serait pour lui un moyen de convaincre les critiques rocks que sa musique est digne de la Grande-Bretagne. L'équipe aurait été composée, outre Balavoine, du batteur Joe Hammer, du guitariste John Wooloff et du claviériste Matt Clifford, le tout accompagné du fidèle Andy Scott à la réalisation.

En parallèle Balavoine veut continuer sa carrière nationale. Sa salle fétiche, le Palais des Sports doit à nouveau l'accueillir pour trois semaines de show dés la fin septembre 1986[33]. Il n'était d'ailleurs pas exclu que le groupe anglais s'occupe de la première partie du spectacle en interprétant des inédits. Reproduire le son de Sauver l'amour sur scène aurait été la difficulté essentielle. Le virage sonore abordé aurait été excessivement conséquent et n'aurait sans doute rien eu de commun avec ses précédents concerts.

Ce spectacle aurait inauguré une tournée qui se serait étendue jusqu'au Pays-Bas, en passant par l'Allemagne et évidemment la France. Elle aurait pris fin en mars 1987[34] et c'est en octobre 1987 que Balavoine désirait voir paraître son premier album anglais[35]. Un 45 tours à titre expérimental serait préalablement sorti au cours de l'année 1986. Il planifiait également la parution de son prochain opus francophone aux alentours de 1988-1989.

Autour de la quarantaine, le chanteur, estimant que son métier n'est pas une fin en soi, disait vouloir mettre un terme a sa carrière pour pouvoir commencer autre chose. Politique, production, cinéma, écriture... il ne le savait pas encore. Certaines personnes de son entourage affirment qu'il aurait quand même continué[36].

Tous ces projets soigneusement préparés ne verront jamais le jour. Balavoine n'assistera jamais à la naissance de sa fille Joana le 1er juin 1986.

Sa musique

Le style Balavoine

"Je ne fais pas de la variété, cela n'a rien a voir avec la musique de Michel Sardou"[37], résumait cyniquement Daniel Balavoine.

En effet, durant toute sa carrière, il n'a eu de cesse de blâmer les critiques rock qui, à son sens, censuraient son statut de "rockeur" et ne reconnaissaient pas à part entière son travail, ou tout simplement ne considéraient pas Balavoine comme de la musique rock. Cette quête permanente de reconnaissance artistique fut plus ou moins récompensée en 1984, année où il s'est vu accorder un portrait dans les Enfants du rock sur Antenne 2; il gardera toutefois une violente amertume vis-à-vis de cette presse spécialisée. C'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles il voulait tout recommencer en Angleterre; fonder un groupe de rock lui aurait assuré une légitimité à long terme[38].

Grand détracteur de la catégorie "variété"[39], tout du moins de par le sens qu'on lui donne, il veut s'illustrer par une rupture nette avec cette dernière et définit la musique comme prioritaire sur les textes, sans pour autant les dénigrer, se distinguant ainsi du modèle français de tradition plutôt littéraire[40]. Il adopte donc un modèle anglo-saxon. Michel Berger étant l'un des premiers à avoir popularisé ce courant, c'est donc tout naturellement que Daniel Balavoine le prendra comme un exemple.

Issu de la nouvelle scène française émergeant à la fin des années 70, à savoir les Cabrel, Renaud, Souchon, Voulzy ou Goldman, il se distinguera des premiers dans sa volonté de mettre en avant l'instrumentation électronique, et d'utiliser à outrance les synthétiseurs. L'œuvre de Jean-Jacques Goldman, faisant partie de la même famille musicale que Daniel Balavoine, présente des similitudes avec cette dernière. Comme Jean-Michel Jarre (avec qui d'ailleurs il partage des sensibilités proches notamment dans le matériel technique utilisé, à l'image du Fairlight CMI), il se passionne progressivement pour le son.

Rétrospectivement reconnu comme étant une figure importante de la musique new-wave (ou synthpop) en France, il n'hésitait pas à critiquer une majorité d'artistes français établis, qu'il accusait alors de faire de la musique de « music hall », pas assez en rapport avec les attentes de la jeunesse tendant à se tourner d'avantage vers la musique anglo-saxonne[41].

Peter Gabriel, détenteur d'un univers bien singulier, est l'idole du chanteur[42] ; une collaboration avait même était envisagée[43]. Balavoine était enthousiaste face à l'arrivée des nouvelles technologies et motivé par la perpétuelle recherche de sons nouveaux. C'est dans cette optique d'innovation qu'il s'essaye même à la world music avec Pour la femme veuve qui s'éveille dont découle l'album Loin des yeux de l'Occident. Alchimiste de studio, il est perfectionniste et prend très au sérieux son travail de producteur.

On note que l'achat du Fairlight CMI marque un tournant décisif dans sa carrière. Grâce à ce matériel, il est l'un des premiers à avoir expérimenté le concept du home-studio ; grâce à l'informatisation de la musique il peut composer et travailler chez lui. Le sampleur Fairlight, permettant d'enregistrer des sons réels, puis de les échantilloner pour pouvoir ensuite les jouer libère l'inspiration de Balavoine. Les percussions ainsi que les effets synthétiques (synthèse proche de l'orgue ou du violon) occupent un rôle qui ne cessera de croître, devenant ainsi priorité sur Sauver l'amour[44]. Le titre Ne parle pas de malheur est peut-être l'exemple le plus flagrant en matière de rythme et d'effets. Cependant l'excès d'arrangement et l'affluence des sons synthétiques peut également le discréditer aujourd'hui, la technique et le matériel musical ayant fatalement évolué. Sauver l'amour ne peut pas être non plus qualifié d'album de "laboratoire", album qui serait d'ailleurs taxé d'électro-pop aujourd'hui ; le solo de guitare de L'Aziza est un parfait contre exemple et relève que certains morceaux requièrent toujours beaucoup de spontanéité[45].

Compositeur avant d'être auteur, Balavoine élabore donc ses musiques avant d'y greffer ses textes[46], textes que d'ailleurs il écrit très rapidement et toujours au dernier moment; à titre d'anecdote Le Chanteur a été écrit en une demi-heure[47]. Travaillant à l'oreille, il ne sait cependant pas écrire la mélodie[48]. Il inclut dans une grande majorité de ses chansons la notion d'espoir au sein d'un environnement majoritairement désespérant, Vivre ou survivre et Tous les cris les S.O.S. illustrent bien cette idée, autant textuellement que musicalement[49].

Son écriture, engagées par les sujets traités, dresse le portrait de facettes sensibles de la société (célébrité, divorce, enfance, argent et réussite sociale, travail, guerres, drogue, torture, politique, amour, tolérance et racisme, drames humanitaires, vie et mort, etc...).

Sa voix reste néanmoins sa principale caractéristique. Puissante et assez singulière, on la reconnait par son timbre haut perché et éraillé[50]. En ce qui concerne son amplitude les avis divergent. Si les plus enthousiastes vont jusqu'à lui octroyer cinq octaves[51], il est certain qu'il eu au moins au début de sa carrière quatre octaves, qui lui étaient nécessaires pour chanter le S.O.S. de Starmania comme il l'a fait (Peter Kingsbery n'en avait que trois dans sa version de Tycoon, puis la chanson a été reprise avec trois ou quatre octaves selon les capacités). Il est probable que n'utilisant que peu cette capacité (surtout dans les notes basses) par la suite, il l'ai perdue, se contentant de trois octaves. La confusion qu'engendre sa tonalité naturellement plus haute que la normale, aurait tendance à l'oreille, à majorer son étendue vocale[52]. Contrairement aux idées reçues, il n'utilise que très peu la voix de tête et reste la majeure partie du temps en voix pleine, laquelle lui suffisant pour chanter haut. Une lointaine similitude pourrait être entreprise avec le timbre de Freddie Mercury ou de Michael Jackson.

Succès posthume

Nombre d'artistes ont interprété ultérieurement des chansons de son répertoire dont Jeanne Mas, Liane Foly, Léna Ka, Johnny Hallyday, Nicole Rieu, Pascal Obispo, Patrick Fiori, Florent Pagny, la troupe des Enfoirés, Grégory Lemarchal ou Marie Denise Pelletier.

Il est fréquemment diffusé sur les ondes (en 2003, il a été l'artiste le plus diffusé à la radio, en moyenne une fois par heure[53]) et souvent repris à la télévision. Balavoine jouit encore aujourd'hui d'une grande popularité, en témoigne les ventes de ses principaux best-of: L'essentiel (paru en 1995) vendu à 720 000 exemplaires et l'actuel Balavoine sans frontières (paru en 2005) atteignant les 150 000 copies[54].. Ses actions humanitaires et prises de positions sont unanimement saluées[1]. Cependant très peu d'artistes de la nouvelle génération se réclament de lui musicalement[55].

C'est le troisième auteur compositeur disparu qui génère le plus de droits d'auteur en France, derrière Joe Dassin et Michel Berger.[réf. nécessaire]

Discographie Crystal Clear device cdwriter unmount.png

Albums studio

Année Titre Nombre d'albums vendus
1975 De vous à elle en passant par moi 5 000
1977 Les aventures de Simon et Gunther... 20 000
1978 Le Chanteur 800 000
1979 Face amour / Face amère 100 000
1980 Un autre monde 500 000
1982 Vendeurs de larmes 600 000
1983 Loin des yeux de l'occident 250 000
1985 Sauver l'amour 1 240 000

Albums live

Année Titre Nombre d'albums vendus
1981 Balavoine sur scène 200 000
1984 Balavoine au Palais des Sports 300 000

Singles

Année(s) Titre(s) Nombre de singles vendus Label(s)
1971 Le jour s'est lève / La Lumière et la folie (avec Présence) 247 Disques Vogue
1973 Viens vite / Lire un livre  ?
1975 Sally / Autrefois (avec Mélodie S.A.)  ? Barclay
Evelyne et moi / Vis loin de moi  ?
Vienne la pluie / La tête en bas  ?
1977 Lady Marlène / La porte est close  ?
Ma musique et mon patois / Lettre à Marie  ?
1978 Je suis bien / Le Français est une langue qui résonne  ?
Si je suis fou / Le chanteur (Single promotionnel)  ? Barclay / Riviera L.M.
Le Chanteur / Si je suis fou 1 000 000
Banlieue Nord / Quand on arrive en ville
(extraits de la comédie musicale Starmania)
 ?
Lucie / S.O.S. d'un Terrien en détresse  ?
1979 Ne me laisse pas m'en aller / Toi et moi  ?
Dancing Samedi / Face amour face amère  ?
Tu me plais beaucoup / Ces petits riens  ?
1980 Mon fils ma bataille / Détournement 543 000[56]
Lipstick Polychrome / Je ne suis pas un héros  ?
1981 La vie ne m'apprend rien / Allez hop!  ?
1982 Vivre ou survivre / La fillette de l'étang  ?
Vendeurs de larmes / Dieu que l'amour est triste  ?
Soulève-moi / L'amour gardé secret ne sert à rien  ?
1983 Belle / C'est fini
(avec Frida, du groupe ABBA, extraits de la comédie musicale Abbacadabra)
 ?
Pour la femme veuve qui s'éveille / Supporter  ?
Les petits lolos / Frappe avec ta tête  ?
1984 Dieu que c'est beau / La muraille 139 000
1985 L'Aziza / Tous les cris les S.O.S. 1 090 000[56] Barclay
1986 Sauver l'amour / Petite Angèle 360 000
Aimer est plus fort que d'être aimé / Ne parle pas de malheur 230 000

Réeditions de titres ou singles posthumes

Compilations

(principales compilations; liste non-exhaustive)

DVD

  • 2005 : Le chanteur (double DVD)
  • 2007 : Master Série

Principaux titres

1977

Lady Marlène, La Porte est close

1978

Le Chanteur, Lucie, Quand on arrive en ville, Banlieue Nord, S.O.S. d'un Terrien en détresse

1979

Ne me laisse pas m'en aller, Rougeagèvre

1980

Mon fils ma bataille, Je ne suis pas un héros, Lipstick Polychrome, La vie ne m'apprend rien

1982

Vivre ou survivre, Soulève-moi, Vendeurs de larmes

1983

Pour la femme veuve qui s'éveille, Revolución, Les Petits lolos, Frappe avec ta tête, Partir avant les miens

1984

Dieu que c'est beau

1985

L'Aziza, Sauver l'Amour, Aimer est plus fort que d'être aimé, Tous les cris, les S.O.S., Petite Angèle, Un enfant assis attend la pluie

Diverses participations

Récompenses et distinctions

Précédé par Daniel Balavoine Suivi par
néant
Victoire de la Musique de l'album de l'année
1986
Rita Mitsouko


  • 5 disques d'or et 2 d'argent lui ont également été remis lors de sa carrière[57].

Filmographie

Association Daniel Balavoine

L'Association Daniel Balavoine, loi 1901, a été créée en mars 1986, par les amis et la famille, pour répondre à l'appel de ceux qui souhaitaient continuer l'action de Daniel Balavoine et Thierry Sabine en Afrique de l'Ouest. Son but principal est de fournir des motopompes d'irrigation pour la culture du riz au Sénégal, en Mauritanie et au Mali. Ce matériel est destiné aux coopératives villageoises dans le but d'atteindre l'auto-suffisance alimentaire. L'association est une association à but non lucratif, elle est apolitique et aconfessionnelle et se veut ouverte à tous.

Notes et références

  1. a  et b Daniel Balavoine, RFI
  2. Biographie de Daniel Balavoine du site dbalavoine.com
  3. Livre "Il était une fois Balavoine" par Fabien Lecoeuvre
  4. Article sur la relation de Balavoine avec Catherine Ferry
  5. Source : infodisc.fr.
  6. Biographie sur le site Tous les cris les SOS
  7. Encyclopédie Bordas 1996, page 525
  8. Extraits du journal Midi Première sur balavoine.net / Retranscription écrite sur dbalavoine.com
  9. [1]Références des participations dans des émissions de télévision] sur le site balavoine.net
  10. Article sur Vendeurs de larmes, Salut 12 mai 1982
  11. [2]Extraits de l'émission Sept sur Sept
  12. Balavoine parle du Live Aid
  13. Étude de Sauver l'amour dans le magazine Paroles et musiques de janvier 1987
  14. Collaboration avec Jeanne Mas
  15. Extrait de sa participation aux Victoires de la Musique 1985 sur YouTube
  16. Extrait remise du prix sur balavoine.net
  17. Harlem Desir parlant de Balavoine
  18. Daniel Balavoine répond à l'appel de Coluche
  19. Interview de Camille Scoffier, VSD, janvier 1986 sur balavoine.net
  20. [3]
  21. VSD hors série janvier 1986
  22. Balavoine par Gilles Verlant
  23. Paris Match hors série n° 1913
  24. Paris Match 31 janvier 1986
  25. derniers jours d'une icône France 5 2008 (8) sur Dailymotion
  26. derniers jours d'une icône France 5 2008 (9) sur Dailymotion
  27. Patrouille malienne et diverses informations
  28. Journal télévisé d'Antenne 2 du 20/01/86 sur le site de l'INA
  29. Balavoine de Gilles Verlant page 198
  30. Blog
  31. Nombreux commentaires de vidéos (Youtube, Dailymotion)
  32. Balavoine parle du groupe, sur YouTube
  33. Daniel Balavoine parle des ses projets pour 1986, sur Dailymotion
  34. Balavoine annonce son programme à Philippe Gildas, sur YouTube
  35. Télé 7 jours du 04/01/86
  36. Paris Match 29/12/2005
  37. [4]
  38. [5]
  39. [6]
  40. [7]
  41. Le Roman de Daniel Balavoine, Didier Varrod page 181, 194, 198
  42. Fan de Peter Gabriel
  43. "Balavoine" par Gilles Verlant
  44. Magazine "Numéro 1" octobre 1985
  45. Balavoine côté studio
  46. Balavoine côté studio
  47. [8]
  48. DVD Balavoine Le Chanteur vol.1 piste 16
  49. Vivre ou survivre
  50. Vidéo Frappe avec ta tête
  51. [9]
  52. [10]
  53. Capital du mois de novembre 2004
  54. Chiffres albums
  55. [Le Parisien du 14/01/2006]
  56. a  et b [11]
  57. Les 30 destins de stars, TF1 2007

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Liens externes

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