Robert Redeker

Robert Redeker

Robert Redeker (né le 27 mai 1954[1] à Lescure dans l'Ariège[2]) est un professeur agrégé de philosophie. Il a enseigné au lycée Henri-Matisse de Cugnaux et au lycée Pierre-Paul-Riquet de Saint-Orens-de-Gameville (banlieue de Toulouse) et à l'École nationale de l'aviation civile (ENAC). Il est écrivain et membre du comité de rédaction de la revue Les Temps modernes, du comité scientifique du CALS (Université Toulouse-Le Mirail) et du comité de rédaction de la revue Des Lois et des Hommes. Il est aussi membre du conseil d'administration de Reporters sans frontières.

Sommaire

Biographie

Robert Redeker est le fils aîné d'une famille de quatre enfants. Ses parents étaient des ouvriers agricoles allemands dans le Sud-Ouest de la France. Sa mère était la fille d'un homme politique allemand de la droite catholique séparatiste rhénane profrançaise et opposant au nazisme qui avait été emprisonné puis s'était évadé en France. Son père était soldat dans l'Afrikakorps. Il passe son baccalauréat en 1974 en candidat libre. Il devient professeur de philosophie en 1980[2]. En 2002, il est président du comité de soutien de Jean-Pierre Chevènement[2]. En 2006, il est la cible de menaces de mort sur Internet à la suite de la parution d'une tribune dans Le Figaro[2].

Menaces de mort consécutives à une tribune parue dans Le Figaro

Contexte

Le 19 septembre 2006, Robert Redeker a publié un texte intitulé « Face aux intimidations islamistes, que doit faire le monde libre ? » dans Le Figaro. Robert Redeker y écrit[3] :

  • « L'islam essaie d'imposer à l'Europe ses règles : ouverture des piscines à certaines heures exclusivement aux femmes, interdiction de caricaturer cette religion, exigence d'un traitement diététique particulier des enfants musulmans dans les cantines, combat pour le port du voile à l'école, accusation d'islamophobie contre les esprits libres. Comment expliquer l'interdiction du string à Paris-Plages, cet été ? » ;
  • « Haine et violence habitent le livre dans lequel tout musulman est éduqué, le Coran » ;
  • « Exaltation de la violence : chef de guerre impitoyable, pillard, massacreur de juifs et polygame, tel se révèle Mahomet à travers le Coran. ».
  • « Quand le judaïsme et le christianisme sont des religions dont les rites conjurent la violence, la délégitiment, l’islam est une religion qui, dans son texte sacré même, autant que dans certains de ses rites banals, exalte violence et haine ».

La rédaction du Figaro se désolidarise de Redeker et présente des excuses sur Al Jazeera. Pierre Rousselin estimera que cette publication a été « une erreur ». L'article est enlevé du site web du Figaro[4].

Réactions

La Tunisie et l'Égypte ont protesté en interdisant la diffusion du Figaro comportant la tribune. Suite à cette publication, Robert Redeker a fait l'objet de menaces diffusées par un site web d'extrémistes identifié comme proche d'al-Qaida par la Direction de la surveillance du territoire et les Renseignements généraux.

Selon Le Monde, la DST a repéré des pages de forums islamistes jihadistes, en anglais, sur lesquelles se trouvent sa photo, son adresse et un plan de rue pour se rendre à son domicile. Redeker est placé sous protection policière. Il a dû quitter son domicile et n'enseigne plus depuis le 20 septembre 2006. Sa situation est, selon ses propres mots, « catastrophique ».

Caroline Fourest, sur le blog de la revue ProChoix, dénonce la condamnation de la tribune de Redeker par l'imam Youssef al-Qaradawi sur la chaîne de télévision d'information Al Jazeera. Elle qualifie un commentaire de Qaradawi sur l'affaire comme une fatwa, qualification sur laquelle elle reviendra plus tard, sur son blog[5].

Fourest voit un rapprochement avec l'affaire Salman Rushdie : « Nous sommes passés d'une affaire Rushdie tous les dix ans à une affaire Rushdie tous les ans, voire maintenant quasiment tous les mois. ».

Ce que ne fait pas Chantal Delsol qui s'insurge en outre contre le manque de réaction des instances représentatives françaises musulmanes : « Mais alors je m'étonne de ne pas voir les autorités musulmanes de notre pays s'indigner les premières et voler au secours du banni. Il y a des silences qui sont des acquiescements. »[6],[7],[8],[9].

D'autres sources[10] récusent l'existence d'une fatwa : « À aucun moment, Al-Kardaoui n'a désigné le « philosophe » français à la vindicte, comme l'ont affirmé des personnes et médias français » donnant en lien l'émission archivée (en arabe). En effet sur les archives de l'émission le nom de Robert Redeker n'est mentionné aucune fois, le mot fatwa n'est également cité aucune fois[11].

Justin Vaïsse, auteur d'un livre sur l'islam en France, défend le principe de la liberté d'expression, tout en ajoutant que l'article de M. Redeker est motivé par un « agenda anti-islam » et que l'article est « stupide, politiquement irresponsable, intellectuellement inconsistant et par ailleurs d'une grande faiblesse »[12].

La Ligue des Droits de l'Homme, a condamné le recours aux menaces de mort, tandis que Mouloud Aounit, le président du MRAP, a comparé Robert Redeker à Ben Laden[réf. nécessaire].

Dans un article du Parisien du 3 octobre 2006[13], Soheib Bencheikh, ancien mufti de Marseille et directeur de l'Institut des sciences islamiques, écrit : « Concernant Robert Redeker, je dis : Laissez-le parler ! Ceux qui ne sont pas d'accord avec lui n'ont qu'à lui répondre par écrit, en argumentant. ». Il se prononce aussi pour une libre critique de l'islam : « Ne pas critiquer l'islam est une forme de ségrégation. Or, il faut le dire : Mahomet est un humain. Il est faillible et son message est interprétable. ».

De nombreuses pétitions ont vu le jour pour soutenir le philosophe, comme celle intitulée Contre la barbarie, le soutien à Robert Redeker doit être sans réserve[14] qui porte, entre autres, des noms comme Michel Onfray (philosophe), Corinne Lepage (présidente de Cap 21), Alain Finkielkraut (philosophe) et Yvette Roudy (ancienne ministre) qui ne craignent pas de s'exposer au sort de Redeker. La revue Le Meilleur des mondes est toutefois la première à se mobiliser pour le philosophe toulousain. En effet, dès le 1er octobre une pétition qui réunit de nombreux intellectuels engagés à l'instar d'Élisabeth Badinter, André Glucksmann, Claude Lanzmann et Bernard-Henri Lévy apporte son soutien à Robert Redeker, elle a été publiée dans Le Monde le 3 octobre 2006[réf. nécessaire]. C'est ce même groupe autour de la rédaction du Meilleur des mondes qui organisera, à Toulouse, en partenariat avec SOS Racisme et le CRIF, le premier meeting de soutien au philosophe qui sortait ainsi, après des semaines, de la clandestinité.

Dans un billet d'opinion intitulé « La philo de Redeker, pensée ou provocation ? » paru dans Le Figaro le 15 novembre 2006, des professeurs de philosophie dans l'enseignement secondaire annoncent une soirée de soutien à Robert Redeker organisée le lendemain à la Maison du Barreau à Paris, sous les auspices de la Licra, avec la participation de Soheib Bencheikh, Pascal Bruckner, Alain Finkielkraut, Élisabeth de Fontenay, Blandine Kriegel, Claude Lanzmann, Hélène Roudier de Lara, Philippe Val, etc.

Ils entendent distinguer nettement la discussion du contenu de l'article de Redeker, de la condamnation d'un appel au meurtre pour délit d'opinion : « Il ne s'agit pas de refuser la discussion du fond, naturelle en démocratie, mais de séparer les deux choses. […] Nous n'avons donc pas supporté la rhétorique de ces condamnations de Tartuffe, qu'elles émanent du ministre, d'intellectuels, de la LDH ou du Mrap. »[15].

Dans un article paru dans Libération du 21 novembre 2006, Gyslain Di Caro insiste sur la nécessité de replacer la liberté d'expression, principe fondamental de la démocratie, au rang qu'elle mérite c'est-à-dire à un très haut niveau, quitte à choquer ou provoquer.

Cependant, Jean Baubérot, s'il prend parti pour la liberté d'expression et s'indigne à son tour de ce qu'on puisse menacer la vie d'un homme pour ses propos, souligne néanmoins la caricature, l'ignorance et la vindicativité qui caractérisent selon lui le texte de Robert Redeker. Baubérot — à l'inverse des précédents qui entendent soutenir Redeker « quel que soit le contenu de l'article » — refuse de s'engager derrière un homme, dans la mesure où il voit précisément dans ce type d'engagement un autre danger planant sur la liberté d'expression. Baubérot appelle donc à se défier des « propos stéréotypés » qui ont pour cible des minorités, dont l'histoire a montré à quelles extrémités ils pouvaient amener. Défenseur de la liberté d'expression, Baubérot insiste toutefois sur le fait que « la lutte contre l'intolérance ne dispense pas de la lutte contre la bêtise haineuse »[16].

De même, le site internet Oumma.com, site d'informations et de débats sur l'histoire, la philosophie et la liturgie de l'islam, ouvre un fil de discussion[17] dans lequel quelques universitaires spécialistes de l'islam (parmi lesquels Jean-Michel Cros), d'une part montrent l'inconsistance substantielle des propos incriminés de Robert Redeker en les confrontant au texte, à l'interprétation et à la pratique coraniques, d'autre part mettent à jour les présupposés idéologiques de leur auteur en les inscrivant dans "l'islamophobie" implicite d'une pensée "réactionnaire" alimentée, entre autres, par les pamphlets d'Oriana Fallaci, de Michel Houellebecq ou les discours du cardinal Josef Ratzinger.

Enfin, Pierre Tevanian, professeur de philosophie et militant associatif, qualifie d'injures "racistes et islamophobes" les propos de Redeker[18]. Reprenant les propos de Redeker, il s'interroge sur le fait de savoir si « nos ministres, éditorialistes, syndicalistes et spécialistes de l'obscurantisme auraient exprimé avec autant de retenue leurs réserves, distances, désaccords ou antipathies face à un auteur qui expliquerait que « le judaïsme installe la paralysie de l'intelligence au plus intime de chaque juif », que « Jésus est un maître d'amour et Moïse est un maître de haine », ou encore que « la haine et la violence habitent le livre dans lequel tout juif est éduqué, la Torah », [...] si, en pareil cas, ils auraient aussi unanimement et solennellement conclu à la primauté et au caractère intouchable ou indivisible de la liberté d'expression. »

Suites judiciaires

Selon une source judiciaire, l'AFP révèle qu'un homme de 25 ans a été arrêté le 16 octobre 2006 pour avoir menacé de mort Robert Redeker par courriel[19]

L'AFP rapporte le 18 octobre que « l'homme de 25 ans, interpellé lundi et placé en garde à vue [...], a été remis mercredi en liberté sous contrôle judiciaire. [...] Après 24 heures de garde à vue dans les locaux de la Direction de la surveillance du territoire à Paris, où il a reconnu l'envoi de ce mail selon une source judiciaire, le suspect avait été transféré mardi en soirée vers Orléans où sa garde à vue a pris fin mercredi matin. La section antiterroriste du parquet de Paris a décidé de se dessaisir au profit du parquet d'Orléans, car les faits reprochés au suspect ne revêtent, à ses yeux, aucun caractère terroriste. [...] Selon les enquêteurs, l'acte de cet homme relève d'une entreprise « individuelle et non pas terroriste » »[20].

Selon le journal Libération du 9 janvier 2007, un Marocain a été arrêté le 19 décembre et mis en détention à la prison civile de Salé, près de Rabat. Il s'agit d'un militant djihadiste en contact avec les réseaux internationaux du djihad, et projetant de se rendre en Irak. Il a été retrouvé par la DST grâce à ses connexions internet et à l'archivage de son adresse IP (par son FAI), qui a communiqué le renseignement aux services marocains. Il a été arrêté en Libye à la mi-décembre alors qu'il cherchait à gagner l'Irak, et expulsé vers le Maroc en compagnie d'un compatriote. Il aurait avoué avoir été l'homme à l'origine des menaces de mort postées sur un forum[21].

Dans son verdict du 19 juin, rendu après le procès du 22 mai 2008, le tribunal correctionnel d'Orléans a condamné Mustapha Dian, l'auteur des menaces de mort envers Robert Redeker, à 6 mois de prison avec sursis, 750 euros d'amende et 150 euros de dommages et intérêt[22],[23]. Le procès en appel devait avoir lieu le 19 janvier 2009[24]. Entre les deux procès, Mustapha Dian a étendu ses menaces à toute la famille de Robert Redeker[24].

Conséquences professionnelles

Selon Robert Redeker, qui le déclarait sur France Info le 20 janvier 2007, information reprise par l'agence de presse AFP le même jour, il aurait directement reçu du ministre de l'Éducation nationale, Gilles de Robien, l'offre de travailler pour le CNRS, et aurait renoncé à enseigner en lycée. Cette proposition lui aurait été faite le 17 janvier 2007.

Selon un communiqué de presse du CNRS, il s'agit en réalité de l'aboutissement d'une demande de mise à disposition au CNRS, déposée par lui le 23 décembre 2006, et renouvelable annuellement.

À propos du sport

Robert Redeker aborde d'autres sujets que la religion. Dans son essai Le Sport contre les peuples, il traite de la sociologie du sport. Il a récemment écrit Le sport est-il inhumain ? (ISBN 978-2-7557-0118-0).

À propos du révisionnisme

Dans la revue Les Temps modernes (dirigée par Claude Lanzmann) de novembre et décembre 1993, Redecker écrit deux articles sur le révisionnisme : « La catastrophe du révisionnisme » et « Le révisionnisme invisible ».

Ouvrages

Références

  1. Redeker, Robert (1954-....), notice d'autorité personne no FRBNF13563117, catalogue général de la BnF. Créée le 12 juillet 2000, mise à jour le 24 janvier 2007.
  2. a, b, c et d Judith Perrignon, « Il paie cache », Libération, 24 janvier 2007.
  3. « Le texte de Robert Redeker qui fait polémique », reproduction de la tribune de Redeker sur 20minutes.fr.
  4. Cédric Housez, « L'« affaire » Redeker : choissisez votre intolérance », réseau Voltaire, 20 octobre 2006.
  5. Caroline Fourest, « Affaire Redeker : restons précis à propos du mot fatwa », ProChoix, 17 octobre 2006.
  6. Chantal Delsol, « Affaire Redeker : en démocratie, le débat ne se contrôle pas », Le Figaro, 5 octobre 2006.
  7. Voir aussi l'éditorial d'Evariste, « Robert Redeker : première victime de la fatwa en France », ReSPUBLICA, no 474, 29 septembre 2006.
  8. Voir aussi l'émission C dans l'air, 6 octobre 2006, « Le Temps des fatwas ».
  9. Voir aussi l'émission Ripostes, 8 octobre 2006, « Peut-on critiquer l'islam ? ».
  10. www.legrandsoir.info repris par [1] ou www.alterinfo.com
  11. Archive de l'émission sur laquelle est apparue al-Qaradawi
  12. (en) Angelique Chrisafis, « French philosophy teacher in hiding after attack on Islam », The Guardian, 4 octobre 2006.
  13. « On a le droit d'être hostile à cette religion », Le Parisien, 3 octobre 2006.
  14. Pétition Contre la barbarie, le soutien à Robert Redeker doit être sans réserve
  15. « La philo de Redeker, pensée ou provocation ? », Le Figaro, 15 novembre 2006.
  16. Jean Baubérot, « Non aux propos stéréotypés ! », Le Monde, 5 octobre 2006.
  17. Jean-Michel Cros, « N'est pas Salman Rushdie qui veut », Oumma.com, 3 octobre 2006.
  18. Pierre Tevanian, « Dix remarques sur un « collègue », Réflexions sur « l'affaire Redeker » », Les mots sont importants, septembre 2006.
  19. « Un homme arrêté pour avoir menacé de mort Robert Redeker », Le Monde, 17 octobre 2006.
  20. « Affaire Redeker : le suspect avoue », TF1 News, 17 octobre 2006.
  21. Christophe Boltanski et Patricia Tourancheau, « Appel au meurtre contre Redeker : un islamiste arrêté », Libération, 10 janvier 2007.
  22. Reporter sans frontières, France : l'auteur des menaces contre Robert Redeker condamné à une peine de prison avec sursis, 27 juin 2008, en ligne [2] consulté le 11 janvier 2009
  23. J.-M. P., « Affaire Redeker : le jugement mis en délibéré », Le Figaro, 23 mai 2008.
  24. a et b Interview de Robert Redeker par Pierre Cassen, « Robert Redeker : Dans 15 jours, ce sera le procès en appel de celui qui m'a menacé de mort... », Riposte laïque, 5 janvier 2009, en ligne.

Sources

Voir aussi

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Lien externe


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