Odessa

Odessa
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Odessa
Одеса
Blason d'Odessa Drapeau d'Odessa

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Odessa

Géolocalisation sur la carte : Ukraine

(Voir situation sur carte : Ukraine)
Odessa
Coordonnées : 46°28′N 30°44′E / 46.467, 30.73346°28′N 30°44′E / 46.467, 30.733
Pays Drapeau d'Ukraine Ukraine
Subdivision Flag of Odesa Oblast.png Oblast d'Odessa
Maire Oléxiy Kostoussev
Fondation 1794
Première mention 1795
Statut Ville depuis 1794
Population en augmentation 1 010 326 hab. (2010)
Densité 4 265 hab./km²
Altitude 40 m
Superficie 236,9 km2
Indicatif tél. +380 48
Code postal 65000 — 65480
Site officiel www.odessa.ua
Odessa : escalier Potemkine.
Liste des villes d'Ukraine | Carte
Rues d'Odessa en Automne
Le tramway d'Odessa
La rue Richelieu et l'Opéra dans les années 1890.
La bibliothèque d'Odessa de style néoclassique
Long de 142 mètres, l'escalier du Potemkine (1834-41) a été rendu célèbre par Sergei Eisenstein dans son film le Cuirassé Potemkine (1925).
Odessa downtown.jpg

Odessa (ukrainien Одеса, russe Одесса, roumain Odesa) est une ville portuaire d'Ukraine, sur la mer Noire, et la capitale administrative de l'oblast d'Odessa. Elle est située à 440 km au sud de Kiev. Sa population s'élevait à 1 010 326 habitants en 2010[1].

De 1819 à 1858, Odessa fut un port franc. Durant la période soviétique, c'était une base navale et depuis le 1er janvier 2000, le port d'Odessa est déclaré port franc et zone franche pour 25 ans.

Odessa possède un important centre portuaire commercial qui fournit en marchandises et matières premières une bonne partie du pays. La Turquie contrôle les Dardanelles et le Bosphore, autorisant l'OTAN à surveiller le trafic maritime entre Odessa et la Méditerranée. En fait, Odessa comprend deux ports : Odessa et Youjne, un important terminal pétrolier) dans la banlieue. Illitchivsk, autre port important, se trouve dans le même oblast au sud-ouest d'Odessa. Ensemble, ils forment un nœud de communication ferroviaire important. Les industries pétrolières et chimiques d'Odessa sont reliées par des oléoducs stratégiques à la Russie et à l'Union européenne.

La ville est un des pôles économiques les plus importants d'Ukraine, dotée d'industries agroalimentaire, textile et manufacturière. De plus, Odessa abrite un nombre considérable de marchés en plein air qui fournissent tout le pays en biens de consommation. Ses taux de croissance annuels dépassent souvent les 10 %.

Odessa est, avec près d'1,1 million d'habitants, la 5e plus grande ville d'Ukraine, et l'une des plus riches du pays. Au XIXe siècle, c'était la 4e ville de l'Empire Russe après Moscou, Saint-Pétersbourg et Varsovie. Traditionnellement, son architecture est plus méditerranéenne que russe, très influencée par les styles français et italien. Odessa a toujours possédé un esprit de liberté et d'ironie, en vertu de sa situation géographique d'ouverture aux étrangers. Elle est souvent dénommée la Marseille d'Ukraine.

La ville est une destination touristique de premier ordre, avec de nombreux cafés et discothèques (Arcadia), des kilomètres de plages de sable fin et une certaine atmosphère méridionale.

Sommaire

Histoire

Antiquité

Dans l'Antiquité, la région d'Odessa était peuplée par les Daces et les Scythes. Des peuples migrateurs sont arrivés à partir du IIIe siècle (Huns, Avars, Gépides, Pétchenègues, Sarmates, Goths, Slaves). Odessa a été temporairement sous l'influence polonaise et lituanienne. Après la grande invasion de 1241, la région devient un territoire des Tatars (khanat du Boug). Ces Tatars furent combattus durant des siècles par la Moldavie et la Pologne. Les Ottomans inclurent la région et les Tatars islamisés dans leur Empire vers le XVIe siècle.

Conflit russo-ottoman

Durant la Guerre russo-ottomane, de 1787 à 1791, les Cosaques conquirent les positions tatares de Khadjibeï (Hacıbey) et la forteresse ottomane d'Eni-Dounia (Yeni Dünya), à proximité de l'emplacement actuel. L'amiral napolitain Ribas, au service des Russes, aida à mener cette conquête. Il choisit son emplacement dans une baie facile d'accès et l'on fit construire une centaine de maisons en pierre.

Odessa fut officiellement fondée en 1794 comme forteresse russe sur les territoires annexés à l'Empire ottoman après le traité de Iaşi (1792). La ville fut nommée d'après le nom d'Ulysse, en grec Odysseos, féminisé selon le vœu de Catherine II en Odessa[2]. En effet les villes de Nouvelle Russie à cette époque portaient fréquemement des noms grecs selon la volonté de l'impératrice.

XIXe siècle

Portrait du duc de Richelieu

De 1803 à 1814, Armand du Plessis, duc de Richelieu, fut gouverneur d'Odessa et de Nouvelle Russie. Ayant fui la Révolution française, il servit dans l'armée russe contre les Ottomans. On lui attribue le tracé de la ville et l'organisation de ses aménagements et de ses infrastructures. Il organisa une quarantaine courageuse pendant une épidémie de choléra qui contribua à sa renommée. Il est considéré comme l'un des pères fondateurs de la ville et avait l'amitié d'Alexandre Ier. Il fut ensuite premier ministre de France, au retour de Louis XVIII. Les nouveaux colons venus de Russie intérieure, de Galicie, de Moldavie, de Valachie, de Petite Russie (partie de l'actuelle Ukraine) étaient attirés par l'exemption de taxes les années suivant leur installation. Le duc fit agrandir le port qui reliait la ville à Marseille pour l'exportation de blé. C'est à son initiative, mais après son départ, que fut fondé le lycée Richelieu, établissement d'élite de la Russie impériale, en 1817. Le comte de Langeron, émigré français est à l'époque maire de la ville. Il créé Le Messager de la Russie méridionale, journal en français lu par l'élite de l'époque.

De 1823 à 1824, le grand poète russe Alexandre Pouchkine y fut envoyé en exil. Dans ses lettres, il écrivit qu'Odessa était une ville où « On peut sentir l'Europe. On y parle français et il y a des journaux et des magazines européens à lire ».

Au cours de la guerre de Crimée, de 1853 à 1856, Odessa fut bombardée par les marines britannique, ottomane et française. L'aspirant de 2e classe Henri Rieunier (1833-1918), qui fit la guerre d'Orient et le siège de Sébastopol en entier, raconte dans ses écrits exceptionnels, au jour le jour, sa participation à bord du Charlemagne au bombardement d'Odessa, comme suit :

« ... Le samedi 22 avril 1854, l'escadre fait feu contre les batteries du port de guerre d'Odessa et incendie les bâtiments de ce port. L'Aréthuse va tirer quelques bordées sur la batterie située au sud de la ville... Le Descartes, grand vapeur de 540 CV armé de 20 canons s'embrase, deux bâtiments britanniques ont fait de même. Les vapeurs tirent tous à obus à grande distance de 8 à 12 encablures. La canonnade continue entre la terre et les bâtiments à vapeur. A midi 49 min le fort qui se trouve sur le môle impérial prend feu et saute, à 1 heure la canonnade cesse un peu, à 3 h recommence, à 3 h 35 min un fort au fond de la rade prend feu... Les bâtiments qui se trouvent le long du môle impérial brûlent. On en voit plusieurs qui s'inclinent, et coulent. Le feu dure toute la nuit. Le Sans Pareil et deux autres corvettes britanniques se sont tenues à l'écart et signalent que tous les obus tombent dans la bonne direction. Au commencement du feu, trois navires marchands et quelques Britanniques s'échappent du port de la quarantaine. Le fort du môle impérial leur tire dessus. Le dimanche 23 avril le feu brûle encore à terre... La citadelle et le port d'Odessa bombardés la flotte franco-britannique eut soin d'épargner la ville... »

L'augmentation du commerce entraîna la croissance d'Odessa, qui devint le port russe d'exportation de céréales le plus important de l'Empire. La ville fut reliée par rail à Kiev et Kharkov ainsi qu'à Iassy en actuelle Roumanie, en 1866.

La famille de Léon Tolstoï possédait un palais en ville qui peut encore être visité.

La plupart des maisons urbaines du XIXe siècle sont construites en pierre calcaire extraite des carrières des environs. Des carrières abandonnées furent utilisées et agrandies par les contrebandiers, ce qui créa un labyrinthe de tunnels sous Odessa, appelés « catacombes ». Aujourd'hui, elles attirent les touristes, mais ces visites peuvent être dangereuses, car il n'existe pas de carte exacte de ce réseau.

Au cours des XVIIIe et XIXe siècles, une grande migration venant de Pologne en a fait la ville la plus juive des grandes villes de l'Empire russe.

La Révolution russe de 1905

En 1905, Odessa fut le théâtre d'événements révolutionnaires et d'un soulèvement d'ouvriers soutenus par l'équipage du cuirassé Potemkine, lors de la Révolution russe de 1905.

C'est aussi avant la Première Guerre mondiale que se développe une activité cinématographique à Odessa. Ainsi, le Studio d'Odessa est fondé en 1907. Il sera par la suite un des trois studios cinématographiques les plus importants du cinéma muet russe et du cinéma ukrainien.

La Révolution russe de 1917

Dans la foulée de la Révolution de Février 1917, se constitue le 15 mars 1917 une Rada (un conseil) autonome, présidée par l'historien Mykhaïlo Hrouchevsky. La Rada centrale manifeste son opposition à la Révolution d'Octobre en proclamant le 19 novembre la République populaire ukrainienne, non séparée de la République russe. Les bolcheviks refusent de reconnaître la Rada centrale et fondent une série de républiques : la République soviétique d’Odessa, la République populaire ukrainienne des soviets (dans l’est), la République soviétique de Donetsk-Krivoï-Rog et la République socialiste soviétique de Tauride, devenue ensuite la république socialiste soviétique de Crimée. Néanmoins en 1917, le parti bolchevik reste assez peu implanté en Ukraine, exception faite dans les régions industrielles de l'Est et du Sud. Les Républiques bolcheviques d'Ukraine, dont la République soviétique d'Odessa, s’unifièrent les 17-19 mars 1918 pour former la République soviétique ukrainienne avec Kharkov pour capitale.

L'entre-deux guerres

Après la Révolution russe de 1917, Odessa fut successivement occupée par la Tsentralna Rada, les Français, l'Armée rouge et l'Armée des Russes blancs. Finalement en 1920, l'Armée rouge prit le contrôle d'Odessa et la réunit à la RSS d'Ukraine intégrant ultérieurement l'URSS.Le Cuirassé Potemkine, film réalisé par Eisenstein en 1925, comporte la fameuse scène où des centaines de personnes sont tuées sur le monumental escalier de pierre[3] (aujourd'hui connu sous le nom d’escalier du Potemkine). En haut des marches qui descendent vers le port se dresse la statue du duc de Richelieu. Le massacre réel se déroula dans les rues proches, pas sur les marches elles-mêmes, mais le film provoque de nombreuses visites à Odessa.

Au début des années 1930, la population d'Odessa, comme dans toute l'URSS, souffrit d'une grande famine dont la responsabilité incombe au régime stalinien d'après les autorités ukrainiennes[4],[5].

Les Massacres d'Odessa

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, de 1941 à 1944, Odessa fut occupée par les armées roumaines alliées de l'Allemagne et souffrit d'importants dommages. À cette époque y vivait la plus importante communauté juive d'Union soviétique, soit 133 000 personnes d'après le recensement de 1926[6]. Dès les premiers jours d'occupation, de nombreux incendies sont allumés et les Juifs persécutés. Le 22 octobre 1941, six jours après l'entrée des troupes roumaines dans la ville, un attentat tue le général Glogojanu, commandant d'Odessa, ainsi qu'une grande partie de son état-major, faisant une quarantaine de morts[7]. Le soir même, le gouvernement roumain ordonne des représailles implacables. Vingt minutes plus tard, le nouveau commandant d'Odessa, le général Trestioreanu annonce qu'il va prendre des mesures pour pendre les Juifs et les communistes sur les places publiques. Durant la nuit, 5 000 personnes sont exécutées. Le 23 octobre, 19 000 Juifs sont exécutés et leurs cadavres arrosés d'essence et brûlés[8].

Le maréchal Antonescu, dictateur et premier-ministre roumain 1941-1944 (qui a été déclaré criminel de guerre par le Tribunal du Peuple et exécuté en 1946, avec le professeur Grigore Alexianu, gouverneur de Transnistrie et d'Odessa 1941-1943), demande ensuite de tuer 200 communistes pour chaque officier victime de bombe et 100 pour chaque soldat. À ce titre, tous les communistes et un membre de chaque famille juive doivent être emprisonnés comme otages.

Antonescu ordonne encore des représailles. Il demande que les otages qui ne sont pas encore morts connaissent les mêmes souffrances que les Roumains morts dans l'explosion. Le 24 octobre au soir, les Juifs emprisonnés sont transportés en dehors de la ville et fusillés devant des fossés anti-chars par groupe de quarante ou cinquante. L'opération se révélant trop lente, les 5 000 juifs restants sont enfermés dans trois entrepôts et mitraillés. Puis les entrepôts sont incendiés le 25 octobre, jour de l'enterrement des Roumains victimes de l'attentat du 22 octobre. Quarante mille Juifs sont ainsi tués ce jour-là[9].

Le 1er novembre, la ville ne compte plus que 33 885 Juifs, essentiellement des femmes et des enfants qui vivent terrorisés dans le ghetto[10]. Les Juifs d'Odessa et de sa région sont ensuite déportés vers la Roumanie, à Bogdanovca, Domanevka et Acmecetca. Ils sont logés dans des conditions déplorables, entassés dans des ruines, des étables ou des porcheries. Ils souffrent de nombreuses maladies avant d'être massacrés à partir du mois de décembre[11]. Ceux qui n'ont pas encore été déportés le sont par train à partir de janvier 1942. Le 10 avril 1942, il ne reste plus à Odessa que 703 Juifs[12].

Selon les rapports officiels, les militaires roumains, aidés par les autorités locales, ont abattu entre le 18 octobre 1941 et le 17 mars 1942, jusqu'à 25 000 Juifs et en ont déporté plus de 35 000, dont une bonne part ont trouvé ensuite la mort[13]. Le rapport fait aussi état de 50 000 Juifs tués à Bogdanovka, et plusieurs milliers d'autres à Golta et dans la région voisine. La Jewish Virtual Library retient le nombre de 34 000 victimes entre le 22 et le 25 octobre, et le musée américain sur l'Holocauste soutient que « les forces roumaines et allemandes ont tué presque 100 000 Juifs à Odessa pendant l'occupation de la cité ». D'autres sources estiment le nombre de personnes tuées en Transnistrie à 115 000 Juifs et 15 000 Tziganes[14].

D'autres sources estiment qu'approximativement 280 000 habitants, dont 115 000 Juifs et 15 000 gitans furent soit massacrés, soit déportés[réf. nécessaire]». Odessa fut finalement libérée par l'Armée rouge en avril 1944. Ce fut l'une des quatre premières villes à recevoir le titre de ville héros en 1945[15] [16].

Odessa depuis 1945

Rues d'Odessa en automne

La ville se développa énormément pendant les années 1960 et 1970.

Au cours des années 1970 puis 1990, la majorité des Juifs émigrèrent vers Israël, vers les États-Unis d'Amérique et vers d'autres pays de l'Ouest. L'émigration vers Moscou et Léningrad fut aussi très importante, formant de vraies communautés. En fait, plus de 50 % des musiciens, compositeurs, producteurs, etc. sont des Juifs d'Odessa ou d'autres villes d'Ukraine[réf. nécessaire].

Économie

Port

Aujourd'hui, Odessa est une ville de 1,1 million d'habitants, sans tenir compte des migrants non enregistrés. Les industries de la ville sont la construction navale, le raffinage, la chimie, la métallurgie et l'agroalimentaire. Odessa est aussi une base navale et le port d'attache d'une flotte de pêche. Les mouvements socio-économiques récents ont conduit à l'établissement du « 7e Kilomètre » – le plus grand marché européen non couvert de gros situé dans la banlieue. Les gens de toute l'Ukraine y viennent pour acheter et revendre des biens de consommation (principalement fabriqués en Chine).

Le port d'Odessa est le principal site d'exportation des blés ukrainiens. L'importance de l'« origine mer Noire » dans le marché mondial est de premier plan.

Géographie

Odessa est située sur des collines en terrasses donnant sur un petit port.

Odessa reste une importante destination de vacances et possède de nombreux centres thérapeutiques. Malgré l'ukrainisation forcée, la ville reste encore russophone, tandis que l'ukrainien est langue officielle. La ville est un mélange de nombreuses nationalités et groupes ethniques comprenant une majorité de Russes et Ukrainiens, et des minorités de Juifs, Roumains, Bulgares, Grecs, Caucasiens, Turcs entre autres.

Climat

Le climat à Odessa est doux et sec avec des températures moyennes en janvier de -2 °C et 22 °C en juillet. Le climat d'Odessa est de type Dfb (climat tempéré et humide) selon la classification de Koppen. Odessa reçoit seulement 440 mm de précipitations annuelles. La neige recouvre le sol en moyenne 24 jours par an.

  • Température record la plus froide : -28,0 °C (février 1929)
  • Température record la plus chaude : 39,3 °C (juillet 2007)
  • Nombre moyen de jours avec de la neige dans l'année : 40
  • Nombre moyen de jours de pluie dans l'année : 113
  • Nombre moyen de jours avec de l'orage dans l'année : 24
  • Nombre moyen de jours avec du blizzard dans l'année : 4
Relevé météorologique d'Odessa
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) -3,6 -3,1 0,4 6,2 11,7 15,6 17,4 17,2 13,1 8,1 3,0 -1,0 7,1
Température moyenne (°C) -1,1 -0,5 2,9 9,2 15,,2 19,6 21,7 21,4 16,8 11,2 5,6 1,4 10,3
Température maximale moyenne (°C) 1,6 2,4 6,1 12,8 19,0 23,6 26,0 25,7 20,9 14,7 8,4 4,0 13,8
Précipitations (mm) 31 31 31 34 34 49 49 34 37 30 45 35 440
Source : Le climat à Odessa (en °C et mm, moyennes mensuelles) Pogoda.ru.net


Culture

Odessa est célèbre pour son opéra et pour son Escalier du Potemkine immortalisé par Sergueï Eisenstein qui y tourna une scène clef de son film Le Cuirassé Potemkine en 1925.

C'est aussi à Odessa que le Studio d'Odessa, un des principaux studios ukrainiens, s'est développé à partir de 1907.

Education

Vue de l'école des cadets au début du XXe siècle

Quartiers

  • Moldavanka (Ancien quartier), du roumain Moldoveanca, nom qui signifie « Moldave (au féminin) » : C'est le quartier de la vie bohème, du « milieu », des nouveaux et anciens riches, où vivaient des populations juives et roumaines, décrit par l'écrivain Isaac Babel dans ses Contes d'Odessa.

Transports

  • Gare routière :
    • Odessa est très bien reliée aux plus grandes villes du pays par des liaisons en autocar.
  • Port maritime
    • Odessa est reliée à plusieurs villes de la mer Noire et de la Méditerranée par liaisons maritimes. Odessa est une étape importante des croisières touristiques en mer Noire.
    • Le port maritime est accessible depuis les fameux escaliers Potemkine, et est un lieu de promenade fort apprécié des habitants d'Odessa.

Personnalités

Vue de l'église luthérienne allemande d'Odessa vers 1910

Depuis les années 1970, Odessa est reconnue comme capitale de l'humour soviétique. Depuis, quelques festivals d'humour ont lieu dans la ville.

Jumelages

La ville d'Odessa est jumelée avec [17]:

La ville d'Odessa entretient des partenariats avec [18]:

Bibliographie

  • Albert van Dievoet, « Monographies industrielles » - « Les tramways d'Odessa », dans, L'expansion belge, revue mensuelle illustrée, Bruxelles, octobre 1908, no IX, p. 379-383.
  • Stella Ghervas, « Odessa et les confins de l'Europe : un éclairage historique », in Stella Ghervas ; et François Rosset (dir.), Lieux d'Europe. Mythes et limites, Paris, Éditions de la Maison des sciences de l'homme, 2008. ISBN 978-2-7351-1182-4
  • Stella Ghervas, Réinventer la tradition. Alexandre Stourdza et l'Europe de la Sainte-Alliance, Paris, Honoré Champion, 2008. ISBN 978-2-7453-1669-1
  • Michel Gurfinkel, Le roman d'Odessa, Éditions du Rocher, 2005. ISBN 2-268-05309-1
  • Raul Hilberg, La destruction des Juifs d'Europe, t. 1, Foliohistoire, 2006.
  • Emmanuel de Waresquiel, Le duc de Richelieu, Paris, Perrin, 2009.

Liens externes

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Notes et références

  1. (uk) Comité d'État de statistiques d'Ukraine : «Статистичний збірник "Чисельність наявного населення України на 1 січня 2010 року» [Manuel statistique « Nombre d'habitants de l'Ukraine au 1er janvier 2010 »]. [1]
  2. Cf Emmanuel de Waresquiel, op. cité
  3. Appelé à l'époque l'escalier Richelieu.
  4. (uk)(en) http://www.holodomor.org/
  5. (fr) Benoît Hopquin, « Le tabou de l' "Holodomor" ukrainien », Le Monde, 25 novembre 2006. [2]
  6. Raul Hilberg, La destruction des Juifs d'Europe, t. 1, Foliohistoire, 2006, p. 518.
  7. Raul Hilberg, t. 1, p. 545.
  8. Raul Hilberg, t. 1, p. 546.
  9. Raul Hilberg, t. 1, p. 547.
  10. Raul Hilberg, t. 1, p. 549.
  11. Raul Hilberg, t. 1, p. 676.
  12. Raul Hilberg, t. 1, p. 678.
  13. Tanya Richardson, Kaleidoscopic Odessa: History and Place in Contemporary Ukraine, University of Toronto Press, 2008, p. 33.
  14. Gyemant Ladislau, The Romanian Jewry - Historical Destiny, Tolerance, Integration, Marginalisation [3]
  15. Rotaru, J., Burcin, O., Zodian, V., Moise, L., Mareşalul Antonescu la Odessa, Editura Paideia, 1999.
  16. C. Giurescu, România în al doilea război mondial
  17. Sister cities
  18. Partner cities

Wikimedia Foundation. 2010.

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