- Montoir-de-Bretagne
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Montoir-de-Bretagne
Le port méthanier et l'aéroport de Saint-Nazaire - Montoir.
DétailAdministration Pays France Région Pays de la Loire Département Loire-Atlantique Arrondissement Saint-Nazaire Canton Montoir-de-Bretagne (chef-lieu) Code commune 44103 Code postal 44550 Maire
Mandat en coursMichèle Lemaître
2008-2014Intercommunalité Communauté d'agglomération de la région nazairienne et de l'estuaire Démographie Population 6 523 hab. (2008) Densité 177 hab./km² Gentilé Montoirins Géographie Coordonnées Altitudes mini. 0 m — maxi. 15 m Superficie 36,79 km2 Montoir de Bretagne est une commune française, située dans le département de Loire-Atlantique et la région Pays de la Loire.
Ses habitants sont appelés les Montoirins et les Montoirines.
Sommaire
Situation géographique
Montoir-de-Bretagne est situé sur la rive nord de l'estuaire de la Loire, à 5 km à l'est de Saint-Nazaire.
Les communes limitrophes sont Saint-Nazaire, Saint-Malo-de-Guersac et Donges.
Selon le classement établi par l’INSEE en 1999, Montoir-de-Bretagne est une commune urbaine, une des 9 communes de banlieue de l’unité urbaine de Saint-Nazaire, qui fait partie de l’aire urbaine de Saint-Nazaire et de l’espace urbain de Nantes-Saint-Nazaire (cf. Communes de Loire-Atlantique).
La commune est située à proximité des marais de la Brière, la deuxième plus grande zone humide de France après la Camargue. On y a créé un parc naturel régional regroupant de nombreuses espèces animales et végétales.
Géologie
Il y a de vastes prairies reposant sur terrain d'alluvions. À l'ouest, les terrains sont tourbeux, il y a des veines de granite et de micaschiste.
Histoire
Au Xe siècle la paroisse relève de Donges.
Au Moyen-Âge, il y avait un château appelé de Nisère, ou de Nessé, dont il n'y a plus de vestige[1]. Au mois d’août 1320 est passé le contrat de mariage, entre Bouchard, comte de Vendôme et Alix de Bretagne, qui a pour dot le château de Montoir. Cette seigneurie est érigée en comté en faveur de Louis-Joseph de Querhoent-Coëtanfao, issu d'une ancienne maison de Bretagne[1]. Le 17 août 1591, les habitants de Nantes, ayant appris que les troupes du roi Henri IV partent soumettre les habitants de Montoir, envoient à ces derniers des munitions de guerre pour se défendre et rester sous la domination du duc de Mercœur[1]. En 1690, un port de mer, formé par un canal qui avait flux et reflux, est détruit par un ouragan, qui enlève tous les foins des prairies voisines et les transporte dans ce canal[1]. L'église, très ancienne, est détruite par la foudre en 1698[1]. C'est à cette époque qu'est construite la tour qui existe encore avec des pierres tirées du château Lorieux (à Crossac)[1]. Avant la révolution française, trois chapelles existent, celle d'Esnes, celle de Saint-Malo, celle de Mean[1].
Vers 1825, une petite usine est bâtie pour l'extraction du sulfate de soude de la tourbe ligneuse marine[1]. En 1845, Montoir a une trêve, qui est Saint-Joachim, et deux prieurés : la Blanche (qui dépend de l'abbaye de la Blanche, de l'ordre de Cîteaux, située dans l'île de Noirmoutier), et un second qui dépend de l'abbaye de Sainte-Marie de Pornic[1]. Le nombre des habitants est de 4000, presque tous marins. Les terres fournissent peu de terres labourables, mais beaucoup de prairies, et des marais étendus. Ces marais sont une source de richesse pour les habitants, qui en tirent des mottes à brûler. Ces mottes se trouvent dans le marais de la Grande Brière, et sont transportées par les Montoirins à La Rochelle, à Bordeaux, à l’île de Ré et ailleurs[1]. Le projet d'afféager ces marais et de les dessécher a été alors refusé par les États de la province, par crainte de réduire à la dernière mendicité les habitants du canton, tout en n'en enrichissant que les seuls afféagistes[1]. Ce marais était jadis une forêt, détruite par les ouragans de 700 ou de 1177[2].
Durant la Seconde Guerre mondiale, l'aéroport fut agrandi par l'occupant. Une importante extension du Port autonome de Nantes-Saint-Nazaire est construite durant les années 1970 et les 1980. Elle consiste en un terminal capable de recevoir des méthaniers, c'est-à-dire des navires transportant du gaz liquéfié. C'est un des terminaux appartenant à Elengy qui permet à divers importateurs de gaz naturel d'accéder au réseau de transport gazier français.
Emblèmes
Héraldique
Article connexe : Armorial des communes de Loire-Atlantique.Blasonnement Taillé : au premier, d'azur à deux avions de chasse d'argent, volant l'un sur l'autre ; au second, de gueules à la roue dentée d'or issant d'une champagne ondée d'argent, à la tige touffe de roseaux des marais au naturel brochant sur le taillé ; le tout sommé d'un chef d'argent chargé de cinq mouchetures d'herminede sable.Commentaires : Les mouchetures d'hermine évoquent l'hermine plain de la Bretagne, rappelant l'appartenance passée de la ville au duché et à la province de Bretagne.Devise
La devise de Montoir-de-Bretagne : Longius Procedere. (Aller plus avant.)
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1836 ? Louis Auguste Glotain 1841 ? Constant Marie Guichet 1898 ? Gustave Barbin 1977 1995 Hubert Bouyer PCF juin 1995 Michèle Lemaître[3] DVG Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
En 2008, Montoir-de-Bretagne comptait 6 523 habitants (soit une augmentation de 5 % par rapport à 1999). La commune occupait le 1 508e rang au niveau national, alors qu'elle était au 1 487e en 1999, et le 35e au niveau départemental sur 221 communes.
L'évolution du nombre d'habitants depuis 1793 est connue à travers les recensements de la population effectués à Montoir-de-Bretagne depuis cette date. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Montoir-de-Bretagne, cela correspond à 2006, 2011, etc. Les autres dates de « recensements » (2008, etc.) sont des estimations[4],[5],[N 1].
Le maximum de la population a été atteint en 1911 avec 10 739 habitants.
Histogramme Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (18,7 %) est en effet inférieur au taux national (22,1 %) et au taux départemental (20,4 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,8 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :
- 49,2 % d’hommes (0 à 14 ans = 20 %, 15 à 29 ans = 19,8 %, 30 à 44 ans = 21,1 %, 45 à 59 ans = 23,6 %, plus de 60 ans = 15,5 %) ;
- 50,8 % de femmes (0 à 14 ans = 18,1 %, 15 à 29 ans = 16,4 %, 30 à 44 ans = 20,8 %, 45 à 59 ans = 22,9 %, plus de 60 ans = 21,8 %).
Économie
- Charier (Entreprise)
- GDF Suez
- Elengy : Propriétaire du terminal méthanier de Montoir de Bretagne
Lieux et monuments
- Le village présente une église du XIXe siècle.
- Loncé, Bellevue, Gron, Lavenac, Camée
Personnalités liées à la commune
- Étienne Chaillon et Joseph Moyon (nés sur la commune), députés aux états généraux de 1789
Divers
La commune fait partie du Parc naturel régional de Brière
Selon le découpage de la région Bretagne fait par Erwan Vallerie, Montoir-de-Bretagne fait partie du pays traditionnel de la Brière et du pays historique du Pays Nantais.
Jumelage
La ville est jumelée avec :
Notes et références
Notes
* pour 2004 et 2005 la population réelle publiée dans la base Cassini (attribuée par convention à l'année 2006 par l'EHESS) si elle existe ;
* la population 2006, première population légale connue post-1999 publiée par l’Insee ;
* les populations suivantes correspondant aux années réelles de recensement publiées par l’Insee ;
* la dernière population légale publiée par l’Insee.
Afin de permettre une comparaison entre communes, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999, de présenter :
Références
- Ogée, Marteville et Varin 1845
- C'est ce dont témoigne le grand nombre d'arbres de toutes les grosseurs, et surtout de chênes, qu'on y trouve.
- « Ils ont été élus maires », dans Dimanche Ouest-France (éd. Loire-Atlantique), no 535, 23 mars 2008, p. 10 (ISSN 1285-7688)
- Loi no 2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V des « opérations de recensement »
- Calendrier de recensement sur insee.fr. Consulté le 19 juillet 2011
- Montoir-de-Bretagne 1836 sur Archinoë portail d'indexation collaborative. Consulté le 19 juillet 2011
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur Base Cassini de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 19 juillet 2011
- Évolution et structure de la population sur Résultats du recensement de la population - 2008. Consulté le 19 juillet 2011
- Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur insee.fr. Consulté le 19 juillet 2011
- Résultats du recensement de la population de la Loire-Atlantique en 2008 sur insee.fr. Consulté le 19 juillet 2011
Bibliographie
: Ouvrage utilisé comme source pour la rédaction de cet article
- Seigneurie de Bratz, en Montoir, 1439-1787, cote 14 J 37 > Fonds Freslon de la Freslonnière, (14 J), Archives I&V.
- Jean Ogée, A. Marteville et Pierre Varin, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, Mollieux, 1845
Voir aussi
Articles connexes
Lien externe
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