- Saint-Joachim (Loire-Atlantique)
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Saint-Joachim
Maison brièronne sur l'île de Fédrun.Administration Pays France Région Pays de la Loire Département Loire-Atlantique Arrondissement Arrondissement de Saint-Nazaire Canton Canton de Pontchâteau Code commune 44168 Code postal 44720 Maire
Mandat en coursMarie-Anne Halgand (sans étiquette)
2008-2014Intercommunalité Communauté d'agglomération de la région nazairienne et de l'estuaire Site web http://www.saint-joachim.fr/ Démographie Population 3 956 hab. (2008) Densité 46 hab./km² Gentilé Briérons Géographie Coordonnées Altitudes mini. 0 m — maxi. 9 m Superficie 86,22 km2 Saint-Joachim est une commune française, située dans le département de la Loire-Atlantique et la région Pays de la Loire, au cœur du parc naturel régional de Brière.
Sommaire
Géographie
Saint-Joachim est une commune urbaine qui fait partie de l'agglomération (de deux communes) de Saint-Malo-de-Guersac, de l'aire urbaine de Saint-Nazaire et de l'espace urbain de Nantes-Saint-Nazaire.
Histoire
Depuis toujours Saint-Joachim était assujettie au duché de Bretagne et partageait les droits collectifs du marais avec les habitants des 14 paroisses de la "brière".
Besné, Crossac, Donges, Escoublac, Guérande, Herbignac, La Chapelle-Launay, Missillac, Montoir, Pontchâteau, Prinquiau, Saint-André-des-Eaux, Saint-Lyphard et Saint-Nazaire forment ces 14 paroisses.
Le 8 août 1461, François II duc de Bretagne, par une lettre patente, reconnait les droits des brièrons. La duchesse Anne ratifie la lettre patente de son père François II. Au cours des siècles, ce privilège a été confirmé plusieurs fois par ordonnance royale ou lettres patentes.
En 1771, création de la Chapelle-des-Marais détachée de Missillac; suivront Saint-Joachim détachée de Montoir, Sainte-Reine détachée de Pontchâteau, puis Trignac, Saint-Malo-de-Guersac, La Turballe et Pornichet.
En 1790, Saint-Joachim devient une commune sous le nom "Les Isles". Après la révolution, le nom initial sera rétabli.
La révolution reconnut les droits brièrons par le décret du 5 janvier 1791 et la loi du 28 août 1792.
Ces textes établissent de façon irréfutable la possession indivise de la Grande Brière Mottière et des marais.
Les Brièrons ont le droit d'usage sur le roseau, droit de pâture pour le bétail et droit de tourbage.
Comme ses voisines briéronnes de l'arrière pays nazairien, Saint-Joachim s'est trouvée prise à la fin de la Seconde Guerre mondiale dans la Poche de Saint-Nazaire ce qui lui valut une prolongation de l'Occupation allemande de 9 mois de plus que le reste de la région (d'août 1944 au 11 mai 1945)
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 1983 mars 2008 Marc Justy PCF mars 2008 mars 2014 Marie-Anne Halgand PS[1] Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
En 2008, Saint-Joachim comptait 3 956 habitants (soit une augmentation de 5 % par rapport à 1999). La commune occupait le 2 544e rang au niveau national, alors qu'elle était au 2 478e en 1999, et le 68e au niveau départemental sur 221 communes.
L'évolution du nombre d'habitants depuis 1793 est connue à travers les recensements de la population effectués à Saint-Joachim depuis cette date. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Saint-Joachim, cela correspond à 2008, 2013, etc. Les autres dates de « recensements » (2006, etc.) sont des estimations[2].
Histogramme Pyramide des âges
Consanguinité
L'isolement géographique de la commune a longtemps été une source de consanguinité (ce qui est vrai pour toute la Brière, mais encore plus pour Saint-Joachim). Ce problème tend à disparaître depuis le premier quart du XXe siècle, et le désenclavement de la Brière. Ceci a également entraîné une faible diversité des patronymes : les Halgand, Aoustin, Moyon, Mahé, Chedotal, Guihéneuf et Legof constituant toujours la majorité des noms de famille, principalement dans les îles, où les habitants sont surnommés les "canards" (les habitants de la bordure du marais étant eux surnommés les "naquets"). D'ailleurs, le roman de Alphonse de Châteaubriant traite de ce problème, où un père de famille de Saint-Joachim refuse que sa fille épouse un "naquet" de Crossac. L'exogamie, même avec des communautés géographiquement et culturellement proches, était peu pratiquée.
Lieux et monuments
- L'église Saint-Joachim (1895), construite pour remplacer l'ancienne détruite le 25 décembre 1858. Son clocher culmine à 50 mètres.
- Les chapelles Notre Dame de Bon Secours et Saint François.
- La « Maison de la Mariée » est située sur l'île de Fédrun. Habitat traditionnel couvert de chaume, ce musée permet de découvrir une collection de couronnes de fleurs d'oranger que les femmes de St-Joachim confectionnaient autrefois[9].
Divers
Selon le découpage de la région Bretagne fait par Erwan Vallerie, Saint-Joachim fait partie du pays traditionnel de la Brière et du pays historique du Pays Nantais.
Voir aussi
Liens externes
Notes et références
- Ensemble sur site du PS 44, p. 6
- Calendrier de recensement sur Insee. Consulté le 29 janvier 2011
- Saint-Joachim 1836 sur Archinoë portail d'indexation collaborative. Consulté le 29 janvier 2011
- Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur Insee. Consulté le 26 juillet 2010
- Recensement de la population au 1er janvier 2008 sur Insee. Consulté le 29 janvier 2011
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur Base Cassini de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 26 juillet 2010
- Évolution et structure de la population sur Insee. Consulté le 26 juillet 2010
- Résultats du recensement de la population de la Loire-Atlantique en 2007 sur Insee. Consulté le 26 juillet 2010
- Saint-Joachim en images sur www.saint-joachim.fr, consulté le 6 mars 2010.
Wikimedia Foundation. 2010.