- Saint-Malo-de-Guersac
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Saint-Malo-de-Guersac
Maison de l'éclusierAdministration Pays France Région Pays de la Loire Département Loire-Atlantique Arrondissement Arrondissement de Saint-Nazaire Canton Canton de Montoir-de-Bretagne Code commune 44176 Code postal 44550 Maire
Mandat en coursAlain Michelot
2011-2014Intercommunalité Communauté d'agglomération de la région nazairienne et de l'estuaire Site web saintmalodeguersac.fr Démographie Population 3 127 hab. (2008) Densité 214 hab./km² Gentilé Malouins Géographie Coordonnées Altitudes mini. 0 m — maxi. m Superficie 14,62 km2 Saint-Malo-de-Guersac est une commune de Loire-Atlantique située à 15 km de Saint-Nazaire en pleine Brière.
L'origine du nom viendrait du fait que, selon la légende, l'évêque Malo, serait tombé de cheval à cet endroit lors de son pèlerinage vers Saint-Jacques-de-Compostelle.
Sommaire
Géographie
Situation
Selon l'Insee, Saint-Malo-de-Guersac est la commune principale d'une unité urbaine de deux communes (la seconde étant Saint-Joachim)[1], incluse dans l'aire urbaine de Saint-Nazaire et dans l'espace urbain de Nantes-Saint-Nazaire.
Selon le découpage de la Bretagne fait par Erwan Vallerie, Saint-Malo-de-Guersac fait partie du pays traditionnel de la Brière et du pays historique du Pays Nantais.
Communes limitrophes
Quartiers
- le Bourg
- Le Pin
- La Ganache
- L'Isle
- Rozé
- Île d'Errand
- la Grée
- La Paquelais
- La Petite Brière
- Crosmain
- La Gravelle
- La Bosse
Ressources et productions
Il s'agit essentiellement de cultures fourragères.
Histoire
Fondée au Ve siècle par des émigrants bretons, la commune de Saint-Malo-de-Guersac (Sant Malou Gwersac'h en breton, de gwer (vert) et sac’h (stagnant)) s'étend principalement sur deux îles : Guersac et Errand. Au Moyen Âge, la commune dépend de la vicomté de Donges. Avant la Révolution française, le territoire de la commune actuelle faisait partie de la paroisse de Montoir-de-Bretagne. Son histoire est donc étroitement liée à cette dernière. La paroisse Saint-Malo-de-Guersac est fondée en 1845. En 1848, le bourg n'est constitué que de quelques maisons groupées autour d'une vieille chapelle. La commune, distraite de Montoir-de-Bretagne, est créée par la loi du 14 novembre 1925.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité ? mars 1971 Jules Guitton DVD mars 1971 mars 1983 Geneviève Grattier DVG mars 1983 mars 1989 Pierre Rambaud PS mars 1989 juin 1995 Marcelle Baucher-Guérant PS juin 1995 mars 2008 Roger David PCF Conseiller général du canton de Montoir-de-Bretagne depuis 2008 mars 2008 en cours Alain Bentaha PS Conseiller régional (2004-2010) juin 2011 en cours Alain Michelot [1] PS Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
En 2008, Saint-Malo-de-Guersac comptait 3 127 habitants (soit une stagnation par rapport à 1999). La commune occupait le 3 250e rang au niveau national, alors qu'elle était au 2 969e en 1999, et le 90e au niveau départemental sur 221 communes.
L'évolution du nombre d'habitants depuis sa création en 1925 est connue à travers les recensements de la population effectués à Saint-Malo-de-Guersac depuis cette date. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Saint-Malo-de-Guersac, cela correspond à 2005, 2010, etc. Les autres dates de « recensements » (2006, 2008, etc.) sont des estimations[2],[N 1].
Histogramme Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (19,4 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (19,9 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,6 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 49,4 % d’hommes (0 à 14 ans = 19,4 %, 15 à 29 ans = 16,1 %, 30 à 44 ans = 21,5 %, 45 à 59 ans = 25,9 %, plus de 60 ans = 17,2 %) ;
- 50,6 % de femmes (0 à 14 ans = 18,8 %, 15 à 29 ans = 14 %, 30 à 44 ans = 20,5 %, 45 à 59 ans = 25,1 %, plus de 60 ans = 21,5 %).
Consanguinité
L'isolement géographique de la commune a longtemps été une source de consanguinité (ce qui est vrai pour toute la Brière, mais encore plus pour Saint-Malo de Guersac et Saint-Joachim). Ce problème tend à disparaître depuis le premier quart du XXe siècle, et le désenclavement de la Brière. Ceci a également entraîné une faible diversité des patronymes : les Halgand, Aoustin, Moyon, Mahé, Chedotal, Guihéneuf et Legof constituant toujours la majorité des noms de famille, principalement dans les îles, où les habitants sont surnommés les « canards » (les habitants de la bordure du marais étant eux surnommés les « naquets »). D'ailleurs, le roman de Alphonse de Châteaubriant, La Brière, traite de ce problème, où un père de famille « canard » refuse que sa fille épouse un « naquet» de Crossac. L'exogamie, même avec des communautés géographiquement et culturellement proches, était peu pratiquée.
Vie locale
- Pêche, chasse, promenades en chaland.
- Vitrine du marais (faune et flore).
- Sentier de découverte du marais.
- Parc animalier de Rozé (faune de Brière).
Monuments
- l'église (1858-1878). La première pierre de l'église est posée le 22 juin 1858. Elle est inaugurée en avril 1862. Le clocher est édifié en 1878 et les cloches sont installées en 1889
- la croix de la Ganache, située rue de la Ganache
- le calvaire, situé au carrefour des rues de l'Isle et Aristide Briand
- le château (1908), situé rue Émile Zola
- les haras nationaux (1980), situés au n° 40 route de la Ganache. Les haras dépendaient jadis et jusqu'en 1980 de la commune de Montoir-de-Bretagne
- l'école Saint-Joseph (XIX-XXe siècle), située rue Aristide Briand. L'école est construite en 1863 sur l'initiative du curé, Julien Malary
- l'ancienne cure (1866), située rue Aristide Briand et édifiée par l'abbé Lanoë
- la maison de l'éclusier (1975), située sur la route de Saint-Joachim et restaurée en 1975. Elle héberge aujourd'hui un musée
- l'écluse (début du XIXe siècle), située au Port de Rozé
- la statue de la Vierge à l'Enfant (1947)
- le blockhaus (1939-1945), situé sur la butte du Pin. Cet édifice hébergeait jadis une batterie de défense aérienne chargée de protéger Saint-Nazaire où la Kriegsmarine avait placé une base de sous-marins
Article connexe
Liens externes
Notes et références
Notes
* pour 2004 et 2005 la population réelle publiée dans la base Cassini (attribuée par convention à l'année 2006 par l'EHESS) si elle existe ;
* la population 2006, première population légale connue post-1999 publiée par l’Insee ;
* les populations suivantes correspondant aux années réelles de recensement publiées par l’Insee ;
* la dernière population légale publiée par l’Insee.
Par convention, et afin de permettre une comparaison correcte entre des recensements espacés d’une période de 5 ans, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de présenter :
Références
- Les unités urbaine sur site de l'Insee
- Calendrier de recensement sur insee.fr. Consulté le 1er mai 2011
- Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur insee.fr. Consulté le 24 août 2010
- Recensement de la population au 1er janvier 2008 sur insee.fr. Consulté le 1er mai 2011
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur Base Cassini de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 24 août 2010
- Évolution et structure de la population sur insee.fr. Consulté le 24 août 2010
- Résultats du recensement de la population de la Loire-Atlantique en 2007 sur insee.fr. Consulté le 1er mai 2011
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