- Montoir de Bretagne
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Montoir-de-Bretagne
Pour les articles homonymes, voir Montoire.Montoir-de-Bretagne
Le port méthanier et l'aéroport de Saint-Nazaire - Montoir.
DétailAdministration Pays France Région Pays de la Loire Département Loire-Atlantique Arrondissement Arrondissement de Saint-Nazaire Canton Canton de Montoir-de-Bretagne (chef-lieu) Code Insee abr. 44103 Code postal 44550 Maire
Mandat en coursMichèle Lemaître
2008-2014Intercommunalité Communauté d'agglomération de la région nazairienne et de l'estuaire Site internet http://mairie.pagespro-orange.fr/ Démographie Population 6 310 hab. (2006) Densité 172 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 0 m — maxi. 15 m Superficie 36,79 km² Montoir de Bretagne (Mouster-al-Loc’h en breton) est une commune française, située dans le département de Loire-Atlantique et la région Pays de la Loire.
Ses habitants sont appelés les Montoirins et les Montoirines.
Sommaire
Géographie
- Situation
Montoir-de-Bretagne est situé sur la rive nord de l'estuaire de la Loire, à 5 km à l'est de Saint-Nazaire.
Les communes limitrophes sont Saint-Nazaire, Saint-Malo-de-Guersac et Donges.
Selon le classement établi par l’INSEE en 1999, Montoir-de-Bretagne est une commune urbaine, une des 9 communes de banlieue de l’unité urbaine de Saint-Nazaire, qui fait partie de l’aire urbaine de Saint-Nazaire et de l’espace urbain de Nantes-Saint-Nazaire (cf. Communes de Loire-Atlantique).
La commune est située à proximité des marais de la Brière, la deuxième plus grande zone humide de France après la Camargue. On y a créé un parc naturel régional regroupant de nombreuses espèces animales et végétales.
Histoire
Au Xe siècle la paroisse relève de Donges.
Un ancien port de mer est comblé par un ouragan au XVIIe siècle.
Durant la Seconde Guerre mondiale, l'aéroport fut agrandi par l'occupant.
Une importante extension du Port autonome de Nantes-Saint-Nazaire est construite durant les années 1970 et les 1980. Elle consiste en un terminal capable de recevoir des méthaniers, c'est-à-dire des navires transportant du gaz liquéfié. C'est un des terminaux utilisés par Gaz de France pour décharger le gaz naturel acheté en Algérie.
Description de Montoir d’après le Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne ...De Jean Ogée, A. Marteville, Pierre Varin , Publié par Mollieux, 1845
Montoir(e)[1] : sur une hauteur, et sur la route de Savenay à Saint-Nazaire; à 10 1. à l'O.-N.-O. de Nantes, son évêché et son ressort; à 20 1.1/2 de Rennes, et à 4 1. de Pontcháteau, sa subdélégation. La cure est présentée par le scholastique de l'église cathédrale de Nantes. M. le marquis de Querhoent en est le seigneur. Jurisdictions qui se trouvent à Montoir, dont la plupart s'exercent à Donges : Bratz, haute, moyenne et basse-justice , qui s'exerce à Montoir; Tregoneau, Kcabut et Cháteauloup . moyenne-justice annexée à celle de Bratz, à Montoir; l'Ecuraye, Rollieux et la Pasquelaie, moyenne et basse-justice, à Montoir; le Prieuré de Donges, haute, moyenne et basse-justice, à Donges; Henleix, Chevigné et Treballe, moyenne et basse- justice, à Montoir; Hellardière et les Métairies, moyenne et basse-justice , à Donges ; Bois-Joubert et la Motte-Allemand, moyenne et basse- justice, à Donges; la Charpentrais et Reiniac, moyenne et basse-justice, à Donges; la vicomte de Saint-Nazaire et baronnie de Marcaint , haute, moyenne et basse-justice, à Saint-Nazaire. Montoir a une trêve , qui est Saint-Joachim [ actuellement succursale ] , et deux prieurés , qui sont la Blanche [ actuellement en Vendée ] , et d'Aisne. Le premier dépend de l'abbaye de la Blanche, ordre de Cîteaux, située dans l'île de Noirmoutier, et le second de l'abbaye de Sainte- Marie de Pornic. On croit, par tradition , que la chapellenie de Saint-Malo, située dans le village de Guersac , est plus ancienne que la paroisse.
Le nombre des habitants est de 4000 , presque tous marins, et, en vingt-quatre heures, le roi pourrait en tirer huit cents bons matelots pour la marine. Ce territoire fournit peu de terres labourables, mais beaucoup de prairies, et des marais fort étendus. Ces marais sont une source de richesses pour les habitants , qui en tirent des mottes à brûler. Ces mottes se trouvent dans un marais qu'ils appellent la Grande Brière, lequel, joint aux autres qui l'environnent, renferme un terrain qui a plus de cinquante lieues de périmètre. Ces mottes sont d'une grande ressource, non seulement pour la province, mais encore pour les villes de La Rochelle, de Bordeaux, l’île de Ré et autres, où les Montoirins les transportent. Les malheureux qui ne peuvent se procurer de bois achètent pour cinq ou six sous de mottes, qui leur servent,pendant sept à huit jours, dans la plus rigoureuse saison de l'année. Des particuliers avaient formé le projet d'afféager ces marais et de les dessécher; mais les Etats de la province se sont opposés à cette entreprise, qui, en enrichissant les seuls afféagistes, aurait réduit à la dernière mendicité les habitants de ce canton , qui ne vivent dans une honnête aisance qu'à l'aide de ce commerce qu'on voulait leur interdire : il en serait résulté un autre mal , c'est que le royaume aurait été privé d'un certain nombre de bons matelots, toujours prêts à servir lorsque le besoin de l'Etal pourrait l'exiger. Il y a apparence que ce marais était jadis une forêt, qui aura été renversée par les ouragans furieux de 700 ou de 1177. Ce qui paraît prouver cette opinion, c'est le grand nombre d'arbres de toutes les grosseurs, et surtout de chênes, qu'on y trouve. Le bois de ces derniers est aussi dur et aussi noir que l'ébène. Ce qui étonne beaucoup de monde, c'est que, si on enfonce un bâton ou canne dans ce terrain, qui est toujours humide (ce qui se fait très-facilement), et qu'on l'y laisse séjourner cinq à six heures seulement, il n'est point d'homme assez vigoureux et assez fort pour l'en retirer. Lorsqu'on y fait une ouverture, il en sort une odeur très-désagréable. Il y a environ dix- huit ans que, pendant un été fort sec, un homme, qui tirait des mottes près l'île de Clairfeuille , laissa tomber une étincelle du feu avec lequel il avait allumé sa pipe. La nuit suivante, le feu prit dans les mottes et consuma un espace considérable de terrain. On s'opposa aux progrès du feu, qui aurait tout réduit en cendres, en creusant au plus lot des fossés tout autour des endroits menacés. Le feu s'arrêta à quatre à cinq pieds de profondeur, parce que la motte ne va pas plus avant. Il y avait autrefois, au milieu de cette brière. un château appelé de Nisère ou de Nessé, dont il ne paraît plus de vestige. Au mois d’aout 1320 fut passé le contrat de mariage, entre Bouchard, comte de Vendôme et Alix de Bretagne, qui eut pour dot le château de Montoir. Cette seigneurie fut érigée en comté en faveur de Louis-Joseph de Querhoent-Coëtanfao, issu d'une ancienne maison de Bretagne. Le 17 août 1591, les habitants de Nantes, ayant appris que les troupes du roi Henri IV se disposaient à soumettre les habitants de Montoir, envoyèrent à ces derniers des munitions de guerre pour se défendre et rester sous la domination du duc de Mercœur. En 1690, il y avait à Montoir un port de mer, formé par un canal qui avait flux et reflux. Il fut comblé par un ouragan qui enleva tous les foins des prairies voisines et les transporta dans ce canal. Le port de Méan (Voy. le brivé ou étier de Méan, à l'article Canaux et rivières.) n'était alors qu'un petit ruisseau, avec un mauvais pont de bois et un droit de péage; ils appartenaient l'un et l'autre au seigneur de Donges, qui ne perçoit plus ce droit, parce qu'il n'a pas voulu contribuer aux frais du nouveau pont rebâti eu pierres, avec trois arches, vers l'an 1745.
MONTOIR (sous l'invocation de saint Etienne): chef-lieu de perception; brigade de gendarmerie à pied, Limit. : N. Saint-Joachim; E. Besné, Donges ; S. la Loire; O. Saint-Nazaire. Saint-André-des-Eaux.— Principaux villages : Rosée, le Nizan, l'ille, Le Grand et le Petit-Reignac , Tromin , la Bosse, Guersac , le Pin , Treignac, Saint- Malo, Lavenay, Fondelin, la Rue-Creuse, Gron, la Croix, Pont-de-Méan, Lonce. Superf. tôt. 5659 hect. 4 a. dont les princip. divi. sont : ter. lab. 1209 : prés et pat. 3860 : vignes 35 ; bois 1 ; verg. et jard. 51 ; landes et incultes 317; sup. des prop. bat. 22; cont. non imp. 1410 (y compris la Loire). Const, div. 612; moulins 7. Montoir qui relevait autrefois de Donges , est paroisse depuis le X' siècle. L'église était fort ancienne, lorsqu'en 1698 elle fut détruite par la foudre. Ce fut à cette époque que l'on construisit la tour qui existe encore avec des pierres tirées du château Lorieux, commune de Crossac, et d'après autorisation, portent les titres, du vicomte de Donges. — Il y avait avant la révolution trois chapelles, 1* celle d'Esnes, 2* celle de Saint-Malo, celle de Mean : ces deux dernière subsistent encore , et sont desservies. Ce fut à Montoir que 'armée vendéenne se sépara, après le combat de Savenay. — MM. Chaillon , avocat , et Moyon , curé de Saint-André- des-Eaux , députés à la Constituante en 1789, étaient tous deux nés en cette commune.— Montoir fait partie du vaste bassin tourbeux qu'on nomme la Brière. Ce terrain tourbeux, dont le dessèchement a occasioné un procès qui menace de s'éterniser, se ruine de jour en jour par les incessantes exploitations; et lorsque toute la tourbe aura été ainsi enlevée , ce pays tombera probablement dans une profonde misère. Un fait que nous avons omis d'indiquer à l'article Besné (voy. ce mot), où nous avons donné une courte notice sur la Grande-Brière, nous est signalé par M. l'abbé Sévot : c'est que presque tous les arbres que l'on retire du terrain tourbeux ont la racine au sud-ouest et a tige au nord-est ; fait intéressant, en ce qu'il indique dans quel sens s'est opéré le mouvement de destruction qui a transformé ce pays, d'abord en un marais , puis en une tourbière. — La prairie à laquelle Montoir donne son nom est un immense terrain sillonné par des canaux destinés a le dessécher. Ce sol , plus exhaussé que celui de la Brière, forme ainsi une assez grande quantité d'îles, ou pour mieux dire d'îlots, qui communiquent entre eux par les canaux. Chaque habitant des villages bâtis dans ces ilots connaît parfaitement la portion de terrain qui lui appartient, lorsqu'il s'agit de couper les foins; mais, après la fenaison, les troupeaux qui couvrent cette prairie ne sont renfermés par aucune limite, et y paissent tous en commun.— On a voulu voir dans Montoir l'ancienne Corbilo, et l’on a appuyé cette opinion sur ce fait, qu'un banc de sable qui découvre à marée basse s'appelle le banc de Bilho. Nous avouons que cette opinion nous parait nullement respectable. On avait établi vers 1825, en cette commune, une petite usine pour l'extraction du sulfate de soude de la tourbe ligneuse marine qui s'exploite à Montoir même : nous ignorons si elle existe encore. Il y a foire le 15 août et le 3 octobre. Géologie : vastes prairies reposant sur terrain d alluvion ; à l'ouest, terrain tourbeux: le granité et le micaschiste se montrent ça et là. On parle le français.
Symboles
Blasonnement
Montoir-de-Bretagne - Description : Taillé : au 1, d'azur à deux avions de chasse d'argent, volant l'un sur l'autre ; au 2, de gueules à la roue dentée d'or issant d'une champagne ondée d'argent, à la tige touffe de roseaux des marais au naturel brochant sur le taillé ; le tout sommé d'un chef cousu de sable chargé de cinq mouchetures d'hermine d'argent.
- Les mouchetures d’hermine évoquent le blasonnement de la Bretagne, rappelant l'appartenance passée de la ville au duché de Bretagne.
Devise
La devise de Montoir-de-Bretagne : Longius Procedere.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité 1836 ? Louis Auguste Glotain 1841 ? Constant Marie Guichet 1898 ? Gustave Barbin 1986 juin 1995 Hubert Bouyer juin 1995 Michèle Lemaître[2] DVG Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Économie
Lieux et monuments
- Le village présente une église du XIXe siècle.
- Loncé, Bellevue, Gron, Lavenac, Camée
Personnalités liées à la commune
- Étienne Chaillon et Joseph Moyon (nés sur la commune), députés aux états généraux de 1789
Divers
La commune fait partie du Parc naturel régional de Brière
Selon le découpage de la région Bretagne fait par Erwan Vallerie, Montoir-de-Bretagne fait partie du pays traditionnel de la Brière et du pays historique du Pays Nantais.
Jumelage
La ville est jumelée avec:
Voir aussi
Archives
- Seigneurie de Bratz, en Montoir, 1439-1787, cote 14 J 37 > Fonds Freslon de la Freslonnière, (14 J), Archives I&V.
Notes et références
- ↑ Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne ... De Jean Ogée, A. Marteville, Pierre Varin Publié par Mollieux, 1845
- ↑ « Ils ont été élus maires », dans Dimanche Ouest-France (éd. Loire-Atlantique), no 535, 23 mars 2008, p. 10 (ISSN 1285-7688)
- ↑ http://cassini.ehess.fr/ Population par commune avant 1962 (résultats publiés au journal officiel ou conservés aux archives départementales)
- ↑ INSEE : Population depuis le recensement de 1962
Liens externes
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