Monique Serf

Monique Serf

Barbara

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Barbara
Nom Monique Andrée Serf
Naissance 9 juin 1930
Paris, France France
Pays d’origine France France
Décès 24 novembre 1997 à 67 ans
Neuilly-sur-Seine, France France
Profession(s) Auteur-compositeur-interprète
Actrice
Genre(s) Chanson française
Années actives 19581996
Label(s) Decca Records
Universal Music
Logo UMG.gif
Site Web www.barbara-perlimpinpin.com

Monique Andrée Serf, dite Barbara (Barbara Brodi à ses débuts) est une chanteuse, auteur-compositeur-interprète française née à Paris, le 9 juin 1930 et morte à Neuilly-sur-Seine, le 24 novembre 1997. Sa poésie lyrique et la profondeur de l’émotion que dégageait sa voix lui assurèrent un public qui la suivit pendant quarante ans.

Sommaire

Biographie

Monique Serf passe les premières années de sa vie entourée de son père, Jacques, d’origine juive alsacienne, de sa mère, Esther, de sa grand-mère russe et de Jean, son frère aîné de deux ans. Bien avant que la guerre ne soit déclarée, sa jeunesse est marquée par des déménagements successifs ; ceux-ci redoubleront sous l’occupation nazie pour fuir la chasse faite aux Juifs sous le gouvernement de Vichy. S’y ajouteront les séparations pour déjouer les dénonciations. À la fin du conflit, les membres de la famille se retrouvent au Vésinet. La famille s’est agrandie : une deuxième fille, Régine, est née à Roanne en 1938, un deuxième garçon, Claude, à Tarbes en 1942.

Premières vocalises

Allée Barbara dans le Square des Batignolles

Monique a 16 ans. Peu attirée par les études, elle ambitionne depuis longtemps de devenir pianiste et chanteuse. Ses parents lui promettent de lui payer des cours de chant. Elle s’inscrit à ceux de Madame Dusséqué. Sa vie en est changée. Au bout de quelques leçons, son professeur la présente à Maître Paulet, enseignant au Conservatoire de Paris qui la prend comme élève. En 1946, les Serf s’installent au 50, rue Vitruve, dans le 20e arrondissement. L’été est assombri par la mort de la grand-mère.

Dans le nouvel appartement, un piano loué par son père est installé ; Monique en joue d’instinct, sans prendre de leçons. La jeune fille entre au Conservatoire comme auditrice[1] mais au répertoire de chant classique, elle préfère celui de la chanson populaire. Elle arrête les cours.

En 1948, après avoir passé une audition au Théâtre Mogador, elle est engagée comme choriste dans l’opérette Violettes impériales.

Un jour, son père abandonne soudainement le foyer pour ne plus revenir. Bientôt, la location du piano ne peut plus être honorée. Contrainte de s’en séparer, c’est pour elle un déchirement.

La période belge : Monique Serf devient Barbara

Voulant à tout prix concrétiser son rêve : être « pianiste chantante », elle quitte Paris, en 1950. Grâce à l’argent prêté par une amie, elle se rend chez un cousin à Bruxelles qu’elle quitte au bout de deux mois. Sans ressources ni connaissances, la vie est difficile. Au hasard d’une rencontre elle rejoint une communauté d’artistes à Charleroi. Là, elle trouve de l’aide et commence à chanter dans des cabarets sous le nom de Barbara Brodi (inspiré du nom de sa grand-mère, Varvara Brodsky). Son répertoire est constitué de chansons d’Édith Piaf, de Juliette Gréco et de Germaine Montéro.

Fin 1951, elle retourne à Paris pour des auditions sans lendemain. Elle revient à Bruxelles où un ami du groupe de Charleroi lui donne l’occasion de chanter. Elle est mise en relation avec Ethery Rouchadze, une pianiste qui accepte de l’accompagner et auprès de qui elle se perfectionnera au piano. Cette dernière lui présente Claude Sluys, jeune apprenti avocat[2]. Habitué des lieux de spectacles, il se pique d’écrire quelques chansons. Fin 1952, il déniche le « Théâtre du Cheval blanc » et use de ses relations pour y ouvrir un cabaret afin qu’elle s’y produise sous le nom de Barbara.

Premiers succès, première télé, premiers enregistrements

Le « bouche à oreille » aidant, le succès ne se fait pas attendre, le mariage non plus (31 octobre 1953) ni l’opportunité de pouvoir enregistrer deux chansons chez Decca au début de l’année 1955[3].

En 1955, les époux se séparent. À la fin de cette année-là, Barbara retourne à Paris où elle donne des récitals dans de petits cabarets : « La Rose rouge », en 1956, « Chez Moineau », en 1957 puis à « L’Écluse » où elle a déjà chanté pour de courts engagements. En 1958, elle réussit à s’imposer, sous le surnom de « La Chanteuse de minuit », si bien que sa notoriété grandit et attire un public de fidèles, en particulier parmi les étudiants du Quartier Latin. C’est cependant bien sous le nom de Barbara qu’elle effectue son premier passage à la télévision le 12 juillet 1958, sur l’unique chaîne de la RTF, dans l’émission « Cabaret du Soir », où la présentatrice la compare à Yvette Guilbert et lui assure « qu’elle deviendra certainement une grande vedette ».

C’est à cette époque qu’elle commence à écrire. Remarquée et engagée par Pathé Marconi, elle enregistre (sous le label « La Voix de son Maître ») son premier disque 45 tours 4 titres avec 2 de ses propres chansons : J’ai troqué et J’ai tué l’amour et au printemps 1959, son premier 33 tours (Barbara à L’Écluse).

Le 21 décembre 1959, elle apprend la mort de son père à Nantes. Au lendemain de l’enterrement, elle commence l’écriture de la chanson : Nantes (qu’elle terminera quelques heures avant son passage au théâtre des Capucines le 5 novembre 1963) ; ce sera une de ses plus grandes chansons.

En 1960, elle change de maison de disques pour signer chez Odéon. Elle enregistre Barbara chante Brassens et Barbara chante Jacques Brel : le premier de ces albums est couronné par l’Académie Charles-Cros dans la catégorie « Meilleure interprète ».

La période parisienne

En 1961, elle décroche un tour de chant du 9 au 20 février, en première partie de Félix Marten à Bobino, dans le quartier du Montparnasse. Sa performance fut peu appréciée, sa présentation jugée austère, à l’évidence pas encore prête pour les grandes scènes. Loin de se décourager, elle reprend ses récitals à « L’Écluse ».
Deux années plus tard, les mardis de novembre et décembre 1963, au Théâtre des Capucines, elle retient et captive l’attention avec un répertoire nouveau comprenant deux de ses chansons : Dis, quand reviendras-tu ? et Nantes. Le succès est tel que la maison Philips lui signe un contrat. Séduit, Georges Brassens lui propose la première partie de son prochain spectacle à Bobino.

En attendant, le 4 juillet 1964, elle se rend sans enthousiasme en Allemagne en réponse à l’invitation de Hans-Gunther Klein, directeur du Junges Theater de la ville universitaire de Göttingen. Agréablement surprise et touchée par l’accueil chaleureux qu’elle reçoit, elle prolonge son séjour d’une semaine. Le dernier soir, elle offre la chanson Göttingen qu’elle a écrite d’un trait dans les jardins du théâtre. En mai 1967, elle sera à Hambourg pour l’enregistrer, avec neuf autres titres, traduits en allemand, pour le 33 tours Barbara Singt Barbara et retournera chanter à Göttingen le 4 octobre. En 1988, Barbara recevra la Médaille d’honneur de la ville. En 2002, Xavier Darcos, alors délégué au ministère de l’enseignement, inscrit cette chanson dans les programmes officiels des classes de Primaire.

Comme convenu, elle chante à Bobino avec Georges Brassens en « vedette » du 21 octobre au 9 novembre 1964. Le public est conquis et les critiques sont unanimes pour saluer sa prestation. Paris-presse-L’Intransigeant écrit qu’elle « fait presque oublier Brassens », L’Humanité : « Un faux pas de Brassens, une prouesse de Barbara. »[4]

Le 14 mars 1965, son premier album Philips Barbara chante Barbara est distribué. Il obtient le prix de l’Académie Charles-Cros[5] et se révèle être un vrai succès commercial.
La même année, elle triomphe à Bobino, avec une première exceptionnelle le 15 septembre, qui la marquera à jamais et qu’elle immortalise peu après dans l’une de ses plus grandes chansons : Ma plus belle histoire d’amour, c’est vous.

« Ce fut, un soir, en septembre / Vous étiez venus m’attendre / Ici même, vous en souvenez-vous ? … »

Dès cette époque, Barbara distribue son argent et use de sa célébrité pour porter secours aux enfants nécessiteux.

Le 6 novembre 1967, alors en tournée en Italie, elle apprend la mort de sa mère.

En février 1969, Barbara est à l’Olympia. À la fin de la dernière représentation, à la stupeur générale, elle annonce qu’elle arrête la chanson. Toutefois, elle respecte ses engagements passés jusqu’en 1971.
On la retrouve, début 1970, au Théâtre de la Renaissance dans Madame, d’Albert Willemetz, elle joue le rôle « d’une tenancière de lupanar en Afrique »[6]. Cette pièce de théâtre chantée est un échec malgré des chansons aux textes et aux musiques soignés. Mais Barbara remet rapidement le pied à l’étrier grâce au succès de l’album studio L’Aigle noir dont la chanson éponyme sera l’un des plus gros succès discographiques de l’année.

En février 1972, Franz, le premier film réalisé par son ami Jacques Brel, sort sur les écrans : même si Jacques Brel et Barbara y tiennent les rôles principaux, le film ne rencontre pas un grand succès malgré sa profonde originalité.

Deux ans plus tard, elle apparaît dans L’Oiseau rare, film réalisé par Jean-Claude Brialy.

Le danseur, chorégraphe et grand admirateur de Barbara, Maurice Béjart, la fait tourner dans Je suis né à Venise. Barbara y tient deux rôles : celui de chanteuse (avec trois chansons : L’Amour magicien, L’Homme en habit rouge et La Mort), et celui de la Dame de la nuit. Ce film ne sera diffusé qu’à la télévision[7].

Sa carrière musicale demeure active dans les années 1970. Elle apparaît dans une émission de variétés à la télévision avec Johnny Hallyday et fait des tournées au Japon, au Canada, en Belgique, en Israël, aux Pays-Bas et en Suisse. Par parti pris, elle interrompt néanmoins ses apparitions audiovisuelles à partir de 1974. À partir de cette période où elle se fixe également à Précy-sur-Marne, ses textes et ses choix musicaux évoluent en profondeur et ses concerts en 74, 75 et 78 accueillent de nouveaux titres importants. Son album Seule est l’une des meilleures ventes de 1981. Son plus grand succès sur scène est celui qu’elle présente la même année à l’hippodrome de Pantin (emplacement actuel du Zénith de Paris). Elle offre là bien plus que de simples concerts, ses représentations sont de véritables messes dont les rappels ininterrompus se prolongent jusque tard dans la nuit. C’est lors de ce spectacle phare que la voix de la chanteuse apparaît pour la première fois, et irrémédiablement, brisée. Elle ne cherchera pas à le cacher mais saura au contraire s’en servir pour renforcer l’aspect dramatique et authentique de son interprétation.

Se renouvelant sans cesse, la chanteuse continue d’attirer un public très jeune. L’année suivante, on lui attribue le Grand Prix National de la Chanson en reconnaissance de sa contribution à la culture française. Par ailleurs, elle développe une relation de travail et d’amitié avec la vedette cinématographique montante Gérard Depardieu et son épouse Élisabeth. En 1985, elle coécrit la musique et le texte de la pièce Lily Passion avec Luc Plamondon, dans laquelle elle joue et chante avec Depardieu. Sorte d’autobiographie romancée ; c’est l’histoire d’une chanteuse qui voua toute sa vie à son public. La première représentation a lieu au Zénith de Paris, le 21 janvier 1986. L’été venu, elle est invitée sur la scène du Metropolitan Opera de New York pour un Gala Performance, donné le 8 juillet. Elle accompagne au piano le danseur étoile Mikhail Baryshnikov qui danse sur deux de ses chansons (Pierre et Le Mal de vivre).

À cette période elle devient une participante active dans la collecte de financement pour le traitement du Sida. La chanteuse apporte son soutien en visitant des malades dans les hôpitaux et dans les prisons. Lors de ses concerts, elle met des corbeilles de préservatifs à la disposition des personnes venues l’écouter chanter ; engagement dont témoignera artistiquement le titre Sid’amour à mort.

En 1988, elle est faite chevalier de la Légion d’honneur par le Président François Mitterrand.

En 1991, elle enregistre « Lettres à un jeune poète » de Rainer Maria Rilke pour les Éditions Claudine Ducaté. Elle dédicacera cet enregistrement dans une librairie parisienne, la même année.

En novembre/décembre 1993, Barbara est à nouveau sur la scène parisienne du Théâtre du Châtelet. C’est alors que des problèmes de santé la contraignent à interrompre les représentations. Après quelques jours de repos, elle retrouve son public, le temps d’enregistrer le spectacle, puis renonce à poursuivre et annule les représentations suivantes. Suit une tournée. Sa dernière apparition sur scène aura lieu le soir du 26 mars 1994 au Centre de congrès de la ville de Tours.

Après 16 années passées loin des studios, elle enregistre douze nouvelles chansons en été 1996. Pour ce disque, Jean-Louis Aubert signe le texte Vivant poème et Guillaume Depardieu le texte émouvant de la chanson À force de. Sorti le 6 novembre, cet album sobrement intitulé Barbara, sera son chant du cygne.

Malade, elle consacre son temps à la rédaction de ses mémoires, interrompus par une intoxication alimentaire foudroyante le 24 novembre 1997. Elle meurt à l’hôpital américain de Neuilly à l’âge de 67 ans. Elle est enterrée trois jours plus tard en présence d’une foule innombrable, au cimetière de Bagneux, au sud de Paris.

Dans ses mémoires, qui paraissent en 1998, elle révèle une part douloureuse de son enfance en parlant d’inceste sans que le mot lui-même ne soit écrit, ce qui donne un autre éclairage à certaines de ses chansons, plus particulièrement Au cœur de la nuit ou l’Aigle Noir.

Ses chansons sont devenues des classiques et restent largement diffusées. Parmi ses titres incontournables, on peut citer : Dis, quand reviendras-tu ?, Nantes[8], Au bois de Saint-Amand, Göttingen, La solitude, Une petite cantate, La dame brune, L’Aigle noir, Marienbad, Ma plus belle histoire d’amour, Pierre, Le mal de vivre, Vienne

Ses musiciens

Elle a toujours choisi avec soin ses partenaires musicaux, souvent issus du jazz et ce, dès les années 1960. Un de ses premiers accordéonistes fut Joss Baselli. Par son jeu discret, il a su donner aux musiques de Barbara une ambiance caractéristique. Bien des années plus tard, Barbara expliquera que le jeu de Joss lui a énormément apporté. Elle lui en sera toujours reconnaissante. On peut citer également Eddy Louiss, Maurice Vander, et plus récemment Michel Portal, puis Richard Galliano, Didier Lockwood, mais aussi des musiciens-chanteurs de talent comme Catherine Lara, qui composa les musiques des chansons Accident et Clair de nuit sur l’album Amours incestueuses en 1972, ou encore William Sheller, qui se chargea des orchestrations de l’album La Louve, l’année suivante. Barbara fut d’ailleurs celle qui suggéra à ce dernier de faire de la scène. Une de ses plus marquantes et durables collaborations fut celle de l’accordéoniste Roland Romanelli qui fut rejoint, pour le Récital Pantin 1981, par le pianiste Gérard Daguerre (qui l’accompagnera jusqu’à la fin). La collaboration avec Roland Romanelli s’achève au moment de la création de Lily Passion avec Gérard Depardieu, et Gérard Daguerre devient alors le musicien de prédilection de Barbara.

Pour le spectacle du Châtelet 1987, Barbara s’est entourée de trois nouveaux musiciens : Marcel Azzola, qui fut l’accordéoniste de Jacques Brel (le célèbre « Chauffe Marcel ! » de Vesoul), Michel Gaudry, contrebassiste de jazz ayant collaboré avec Barbara des années auparavant, et un petit nouveau, Jean-Louis Hennequin (appelé familièrement P’tit Louis par Barbara) qui sera désormais en charge, aux claviers, de la création sonore de ces univers si particuliers que Barbara affectionnait depuis toujours. Les années 1990 - 1991 voient le percussionniste Mahut, le pianiste Marc Lerchs et l’accordéoniste Sergio Tomassi rejoindre le petit groupe des musiciens d’élite ayant la chance de partager la scène avec Barbara, tandis que Jean-Louis Hennequin s’éloigne pour un temps.

1993 voit la dernière apparition de Barbara sur la scène parisienne au Châtelet, Gérard Daguerre, Mahut, Jean-Louis Hennequin et Sergio Tomassi se trouvent réunis pour ce spectacle et la tournée qui suivra.

Pour le dernier enregistrement en studio de Barbara, en 1996, la plupart de ses musiciens de prédilection sont réunis : d’Eddy Louiss à Maurice Vander, en passant par Richard Galliano, Didier Lockwood et, bien sûr, les fidèles Gérard Daguerre, Jean-Louis Hennequin et Mahut.

Discographie

Avertissements :
Listes des disques édités en France avec les dates de première édition.
De nombreuses compilations ont été et seront encore éditées. Elles ne sont pas retenues ici.
Abréviations :
Disque microsillon 33 tours/30 cm : Long playing = LP
Disque compact : Compact Disc = CD

Enregistrements en studio


Enregistrements en public


Lecture

1991 : Livre-cassette, Barbara lit Lettres à un jeune poète. Éditions Claudine Ducaté.
1992 : CD, Lettres à un jeune poète lues par Barbara. Texte intégral. Collection Lectures à haute voix, Philips.

L’intégrale

  • Ma plus belle histoire d’amour… c’est vous
CD no 01 : La Chanteuse de minuit
CD no 02 : Barbara chante Brassens et Brel
CD no 03 : Dis quand reviendras-tu ?
CD no 04 : Göttingen
CD no 05 : Bobino 1967 - Barbara singt Barbara
CD no 06 : La Dame brune
CD no 07 : Madame
CD no 08 : L’Aigle noir
CD no 09 : Marienbad
CD no 10 : Mr Victor
CD no 11 : Lily passion
CD no 12 : Rêveuses de parloir
CD no 13 : En liberté sur Europe 1
1992 : Coffret de 13 CD avec livret[19], Philips.

Éditions posthumes


Vidéographie

  • 2000 : Barbara à Pantin, réalisé en octobre-novembre 1981 par Guy Job, DVD Universal. Diffusé sur TF1, le 5 novembre 1982.
  • 2000 : Au Châtelet, réalisé en septembre-octobre 1987 par Guy Job, DVD Universal.
  • 2004 : Une longue dame brune, double DVD Mercury/Universal.
Contient notamment, le film réalisé par François Reichenbach en 1978, sur les répétitions et le spectacle de l’Olympia 1978 et de la tournée qui suivit. Diffusé sur TF1, le 27 novembre 1979.

Filmographie

  • 1971 : Aussi loin que l’amour, réalisé par Frédéric Rossif. Barbara tient le rôle d’une chanteuse de cabaret (elle chante La Solitude). Sortie : 20 octobre 1971.
  • 1972 : Franz, réalisé par Jacques Brel. Barbara joue le rôle de Léonie. Sortie : 4 février 1972.
  • 1973 : L’Oiseau rare, film à sketches réalisé par Jean-Claude Brialy. Barbara est la chanteuse Alexandra Blitz-Balfour dans l’une des cinq histoires.

Prix et distinctions

  • 1960 : Grand Prix du disque de l’Académie Charles-Cros, catégorie : meilleure interprétation pour l’album Barbara chante Brassens.
  • 1965 : Grand Prix international du disque de l’Académie Charles-Cros pour l’album Barbara chante Barbara.
  • 1982 : Grand Prix National de la Chanson pour sa contribution à la culture française. Il lui est remis par le ministre de la culture, Jack Lang le 22 décembre, à l’Opéra de Paris.
  • 1988 : faite Chevalier de l’ordre de la Légion d’honneur par le Président de la République François Mitterrand, le 15 septembre.
  • 1988 : citée à l’Ordre du Mérite fédéral allemand, au nom de l’amitié entre les peuples, pour la chanson Göttingen.
  • 1988 : Médaille d’honneur de la ville de Göttingen.
  • 1994 : Victoire de la musique, catégorie : Artiste interprète féminine de l’année pour l’album Châtelet 93.
  • 1997 : Victoire de la musique, catégorie : Artiste interprète féminine de l’année pour l’album Barbara.
Précédée par Barbara Suivie par
Véronique Sanson
Victoire de la musique de l’artiste interprète féminine
1994
Enzo Enzo
Véronique Sanson
Victoire de la musique de l’artiste interprète féminine
1997
Zazie

Hommages

Rose Hommage à Barbara® (Delchifrou)
  • Le 22 mars 1986, au lendemain de la représentation du spectacle, Lily Passion à Nantes, Barbara, accompagnée de son partenaire, Gérard Depardieu, inaugure la rue de la Grange-au-Loup dans le quartier nantais de Saint-Joseph de Porterie. Il est presque certain que Jacques Serf avait trouvé refuge dans les dépendances d’une ferme voisine aujourd’hui disparue. Jusqu’alors, la rue de la Grange-au-Loup n’existait que dans la chanson où Barbara évoquait le rendez-vous manqué avec son père le jour où, le 20 décembre 1959, il mourut à l’hôpital de Nantes :
« Pourtant, j’étais au rendez-vous / Vingt-cinq rue de la Grange-au-Loup / Mais il ne m’a jamais revue / Il avait déjà disparu… »
« … Il pleut sur Nantes / Et je me souviens / Le ciel de Nantes / Rend mon cœur chagrin. » (éd. Métropolitaines)
  • En 1998, le conseil municipal de la ville de Saint-Marcellin, en Isère, où Barbara et sa famille se réfugièrent durant l’Occupation en 1943/1945, décide de donner le nom de la célèbre chanteuse à un square de la ville. Depuis, la municipalité organise des manifestations autour de Barbara.
  • Le 2 juin 2000, lors de la vente aux enchères des archives de la chanteuse, à Cheverny, la partition manuscrite de la chanson Nantes fut préemptée par le ministère de la Culture pour le compte de la ville de Nantes. Ce document est maintenant exposé dans le château des Ducs de Bretagne.
  • Le 9 décembre 2000, trois ans après le décès de la chanteuse, une allée perpendiculaire à la rue de la Grange-au-Loup est baptisée du nom de Barbara, à la demande de l’association « la Commune Libre de Saint Joseph de Porterie ». Pour cette inauguration, une fresque peinte par Philippe Béranger et une statue en bronze exécutée par Jeanne Merlet sont dévoilées dans ce nouveau lieu de mémoire.
  • Le 22 novembre 2002, l’association culturelle franco-allemande, l’association Barbara Perlimpinpin, le cinéma Lumière et la municipalité de Göttingen, ont apposé une plaque commémorative sur la façade de l’ancien Junges Theater où Barbara donna un récital en 1964 (Depuis, le théâtre a déménagé et le bâtiment abrite désormais le cinéma Lumière). Sur cette plaque, il est rappelé qu’elle écrivit la chanson Göttingen dans le jardin voisin. Touchée par la chaleur du public venu l’applaudir, la chanteuse voulut le remercier en écrivant une chanson. Pour ce faire elle choisit la tranquillité du jardin attenant au théâtre. Par ailleurs, au sud de la ville, il est inauguré une Barbarastrasse.
  • Une rose d’un rouge intense aux reflets de velours noir, Hommage à Barbara® (Delchifrou), [20] a été créée par le pépiniériste Delbard[21] à la demande de l’association Barbara Perlimpinpin et le rosier a été baptisé le 6 juin 2004 à la Roseraie du Val-de-Marne de L’Haÿ-les-Roses.
« Cette rose perpétue la mémoire de l’artiste.
Sur les scènes de tous les théâtres où elle a chanté, les roses, très présentes dans ses paroles, ont accompagné et entouré Barbara. »
[22]
  • Des survivants français du camp de Mittelbau-Dora ont planté le rosier Hommage à Barbara® (Delchifrou) le 11 avril 2007, jour du 62e anniversaire de la libération du camp, en signe de la réconciliation franco-allemande.
  • Le 9 juin 2007 à Göttingen, en présence d’une délégation de l’ambassade de France en Allemagne, un rosier Hommage à Barbara® (Delchifrou) a été planté dans le jardin de l’ancien Junges Theater (devenu le cinéma Lumière) où Barbara a chanté en 1964.
  • En novembre 2007, le Hall de la Chanson a célébré les 10 ans de la mort de Barbara en organisant des rencontres filmées autour de sa vie et de son œuvre réunissant des journalistes, des artistes et des intellectuels, au Cabaret de L’Écluse[23].

Anecdotes

  • Barbara a joué les rôles de Zéphirio et de Capricia, dans Le Jeu des dames, opérette de Georges du Manoir et Albert Willemetz au Petit théâtre de Paris, le 25 novembre 1960.
  • La chanson de 1974 L’homme en habit rouge évoque le souvenir de sa liaison avec son parolier de l’album La Louve, François Wertheimer, auquel Barbara avait offert le parfum « Habit rouge » de Guerlain.
  • Barbara a composé la musique du film La Femme rompue de Josée Dayan, d’après le roman de Simone de Beauvoir. Ce téléfilm fut diffusé sur France 3, le 1er février 1978.
  • Elle participa aux arrangements de l’album de chansons d’Élisabeth Depardieu, Rendez-vous à ce rendez-vous, sorti chez Carrère en 1983, où elle signe la musique d’Amazonie.
  • Elle a tenu le rôle de la reine au côté de Mikhail Baryshnikov dans celui du prince, dans le livre de photos d’Arthur Elgort, The Swan Prince, édité en 1987 au profit de la Fondation américaine pour la recherche contre le Sida.
  • Un timbre à l’effigie de Barbara, faisant partie d’une série consacrée aux célébrités de la chanson française, fut mis en service par La Poste, le 21 mai 2001.
  • Certaines de ses chansons furent traduites dans des pays européens :
Allemagne Allemagne : les 10 chansons de l’album Barbara singt Barbara (voir discographie des albums studio) et Sans bagages (restée inédite), traduites par Walter Brandin, 1967.
Espagne Espagne : Águila Negra (L’Aigle noir), chantée en castillan par Charo Gonzalez Manzano, CD Chanson Flamenca, Sunny Side, 2004.
L’àliga negra (L’Aigle noir), chantée en catalan par Maria del Mar Bonet, LP L’àliga negra, Bocaccio Records, 1971.
Morir per morir (À mourir pour mourir) – No ho sé dir (Je ne sais pas dire) – Els bufons (Les Mignons) – El dia que vindràs (Sans bagages) – Nantes – La soledat (La Solitude) – El sol negre (Le Soleil noir) – Digue'm quan tornaràs (Dis quand reviendras-tu ?) – Madame – El Mal de Viure (Le Mal de vivre), Chantées en catalan par Guillermina Motta, coffret de 6 CDs, Fent equilibris. 1964 - 2002, Columna Música, 2002.
Fins quan i per qui (Perlimpinpin), traduite et chantée en catalan par Lluís Llach, CD Claus Records, 2006.
Royaume-Uni Royaume-Uni : Ma plus belle histoire d’amour – La Solitude et Précy jardin, furent traduites par David Bret. Celui-ci lui écrivit également Les Hommes bafoués, une chanson sur les méfaits du Sida. Toutes ces chansons furent enregistrées sur bandes magnétiques en 1992 mais ne furent jamais gravées sur disques[24].
Incestuous Love (Amours incestueuses), Chantée par Marc Almond, CD Absinthe - The French Album, Some bizarre, 1993.
Russie Russie : pour la première fois, la chanson Göttingen (voir discographie des albums studio) a été traduite par Isabelle Vajra, 2007.
Suède Suède : Vänta tills jag är glad igen (Attendez que ma joie revienne) – Om man ändå ska dö (À mourir pour mourir) – Barndomen (Mon enfance) – Kärlek till döds (Sid’amour à mort) – Perlimpinpin – När solen är svart (Le Soleil noir) – En bädd av sand (Sables mouvants) – Ostindiefarargatan 2 (Nantes) – Det är hemskt att leva (Le Mal de vivre) – Kvinnan jag drömmer om (La Dame brune) – Min allra största kärlek (Ma plus belle histoire d’amour) – Göttingen – Den svarta örnen (L’Aigle noir) – Han var sänd från himlen (L’Homme en habit rouge) – Säg, när kommer du tillbaka (Dis, quand reviendras-tu ?), traduites et chantées par Rikard Wolff, CD Min Allra Största Kärlek, EMI svenska, 2000.

Bibliographie

  • Quelques ouvrages, aujourd’hui épuisés, ont paru du vivant de Barbara : un recueil de textes, précédé d’un portrait, écrit par Jacques Tournier, dans la collection « Chansons d’aujourd’hui », chez Seghers, en 1968. Et une première biographie signée par Marie Chaix, chez Calmann-Lévy en 1986 Éditions Mercure de France 1980. Un roman : La barbaresque De Sandra Thomas, ou l'auteur confonds sa quête de paternité avec la relation étroite (et pas toujours partagée) avec la chanteuse.

Mémoires

  • Barbara, Il était un piano noir… Mémoires interrompus, première édition : Fayard, Paris, septembre 1998, (ISBN 2-213-6001-55)
  • Barbara, Il était un piano noir… Mémoires interrompus, réédition (relié format 22,50 × 35, avec de nombreuses photographies pleine page) : Fayard, octobre 2002, (ISBN 2-213-61382-6)

Biographie

Documents et témoignages

  • Jérôme Garcin, Barbara, claire de nuit, éd. de la Martinière, Paris, 1999.
  • Alain Wodrascka, Barbara, n’avoir que sa vérité, éd. Didier Carpentier, Paris, 2001, (ISBN 2841671828)
  • Joël July, Les Mots de Barbara, éd. P.U.P, coll. « Textuelles », Aix-en-Provence, novembre 2004, 302 p. , (ISBN 2853995852) : remaniement d’une thèse de doctorat
  • Daniel Debessières, La chanteuse et le photographe, éd. Autrement, Paris, octobre 2007, (ISBN 9782746710368)
  • Didier Varrod, Barbara, À demain, je chante, collection Passion, éd. Textuel, Paris, novembre 2007, (ISBN 978-2-84597-243-8)
  • Didier Millot, Et je signe… Barbara, Éditions Sacem/Artena, Paris, novembre 2007, (ISBN 978-2-35154-011-5)
La genèse des chansons : écriture et composition, manuscrits et partitions.
  • Marie Chaix, Barbara, (format 10 × 20), collection « Du côté des femmes », éd. Libella/Maren Sell Éditeurs, Paris, octobre 2007, (ISBN 2355800022)

Magazines

  • Chorus no 61, automne 2007 Dossier Barbara conçu et coordonné par Fred Hidalgo.
  • Hors série Télérama, 21 novembre 2007.

Liens externes

Notes

  1. « On était auditrice quand on n’avait réussi qu’à deux examens sur trois. » Barbara, Il était un piano noir… Fayard, 1998.
  2. Marie Chaix, Barbara, Libella/Maren Sell, 2007.
  3. Deux premiers disques, 78 tours et 45 tours, 2 titres : Mon pote le Gitan et L’Œillet blanc.
  4. Didier Millot, Barbara – J’ai traversé la scène, éd. Mille et une nuits, 2002.
  5. Lors de la cérémonie, au Palais d’Orsay, Barbara déchira son prix en quatre pour le distribuer aux techniciens, en marque de sa gratitude.
  6. Un rocking-chair se trouve pour la première fois sur la scène ; il la suivra désormais dans tous ses tours de chant.
  7. Le 1er janvier 1977 sur Antenne 2.
  8. Nantes fut reprise en bruxellois, dialecte proche du néerlandais, par le groupe ’t Crejateef Complot sous le titre Brugge
  9. Les 8 titres du 33 tours 25 cm sont dans le CD no 2 de l’intégrale Ma plus belle histoire d’amour… c’est vous, parue le 17 mars 1992.
  10. Les 9 titres du 33 tours 25 cm sont dans le CD no 2 de l’intégrale Ma plus belle histoire d’amour… c’est vous, parue le 17 mars 1992.
  11. Ces 9 titres sont dans les CDs no 2, 3 et 4 de l’intégrale Ma plus belle histoire d’amour… c’est vous, parue le 17 mars 1992.
  12. Cet album n’a pas de titre ; il prend celui de la première chanson listée sur le recto de la pochette. Il est précisé comme étant le no 2 (chez Philips) au verso de la pochette.
  13. a , b , c , d , e , f  et g Paru en digipack dans le coffret L’Aigle noir, sorti pour le 5e anniversaire de la mort de Barbara, contenant les 12 albums studio édités par Philips sous leur pochette originale.
  14. Cet album n’a pas de titre ; il prend celui de la première chanson listée sur le recto de la pochette.
  15. Chanson du film, La Fiancée du pirate, de Nelly Kaplan.
  16. Chansons de la pièce Madame, jouée au théâtre de la Renaissance, à Paris, du 20 janvier au 28 février 1970.
  17. En hommage à sa mère, Madeleine, morte le 6 novembre 1967.
  18. Un vidéo clip a été réalisé par Bertrand Fevre pour la chanson Gauguin. Ce fut le seul.
  19. Brève biographie extraite des livres de Marie Chaix et Jacques Tournier et discographie de 1953 à 1992.
  20. Delchifrou : Appellation variétale.
  21. Delbard.com
  22. Citation de Didier Millot, président de l’association Barbara Perlimpinpin.
  23. Les entretiens du Hall à L’Écluse.
  24. Source : wikipédia anglais sur David Bret.
  25. Sœur de la chanteuse Anne Sylvestre, Marie Chaix, fut l’assistante et la confidente de Barbara de 1966 à 1970 avant de se consacrer à l’écriture.
  26. Kâvin'Ka fut responsable de la rubrique rock et musicale du Parisien.
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