Mayrinhac-le-Francal

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Rocamadour

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Rocamadour

Vue sur le village de Rocamadour
Vue sur le village de Rocamadour

Administration
Pays France
Région Midi-Pyrénées
Département Lot
Arrondissement Gourdon
Canton Gramat
Code Insee abr. 46240
Code postal 46500
Maire
Mandat en cours
Pascal Jallet
2008-2014
Intercommunalité non
Démographie
Population 631 hab. (1999)
Densité 13 hab./km²
Géographie
Coordonnées 44° 48′ 01″ Nord
       1° 37′ 07″ Est
/ 44.800278, 1.618612
Altitudes mini. 110 m — maxi. 364 m
Superficie 49,42 km²

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Rocamadour est une commune française, située dans le département du Lot et la région Midi-Pyrénées. Les habitants sont les Amadourien(ne)s.

Son nom vient des reliques de saint Amadour, dont le corps a été découvert intact au cœur du sanctuaire marial en 1166, devant l'entrée de la chapelle miraculeuse.

L'église Saint-Sauveur et la crypte de Saint-Amadour sont classées au patrimoine mondial de l'humanité, dans le cadre des Chemins de Saint Jacques de Compostelle[1]. C'est l'un des sites le plus visité de France avec environ 1 million de visiteurs... après le Mont-Saint-Michel, la Tour Eiffel et le château de Versailles[2]. Cette désignation touristique fut une véritable réussite digne des plus grands succès publicitaires, au moment où, durant l'après-guerre, la cité cherchait à valoriser son site plutôt que son pèlerinage[3].

Sommaire

Géographie

Rocamadour est un petit village d'exception situé dans le département du Lot à l'extrême nord de la région Midi-Pyrénées. Proche du Périgord et de la vallée de la Dordogne, Rocamadour s'inscrit au cœur du parc naturel régional des Causses du Quercy.

Héraldique

Blason de Rocamadour

Les armoiries se décrivent :

  • selon Malte-Brun : « De sinople, au rocher d'or coupé d'argent, et un autre rocher de sable. »[4] ;
  • selon Henry Montaigu : « Écu de gueules à trois rocs d'argent posée deux et un au chef de France (d'azur aux trois fleurs de lys d'or). »[5]

Histoire

Préhistoire

Rocamadour et ses nombreuses grottes abritaient déjà des hommes au Paléolithique comme le montrent les dessins de la Grotte des Merveilles. La grotte de Linars et son porche ont servi de nécropole souterraine et d'habitat à l'âge du bronze. Les vestiges sont déposés au musée de Cabrerets et dans le hall de la mairie de Rocamadour.

 l'âge du fer, le peuple des Cadurques arrive d'Allemagne moyenne. Au VIIIe siècle av. J.C., ils colonisent l'actuel département du Lot à l'aide de leurs armes en fer. Les restes d'un village, dans la vallée de la Salvate près de Couzou, ont été retrouvés lors de travaux. Un oppidum perché sur les hauteurs de la vallée de l'Alzou, en aval de Tournefeuille, est peut-être liés à la lutte des gaulois contre les troupes romaines lors de la guerre des Gaules[6].

Histoire récente

L'épée Durandal plantée dans la muraille de Rocamadour.

Les débuts et le rayonnement

Les trois étages du village de Rocamadour datent du Moyen Âge, ils reflètent les trois ordres de la société : les chevaliers au-dessus, liés aux clercs religieux au milieu et les travailleurs laïcs en bas près de la rivière.

De rares documents mentionnent, qu'en 1105, une petite chapelle était bâtie dans un abri de la falaise au lieu dit "Rupis Amatoris", à la limite des territoires des abbayes bénédictines Saint-Martin de Tulle et Saint-Pierre de Marcilhac.

En 1112, Eble de Turenne, abbé de Tulle s'installa en force à Rocamadour. En 1119, une première donation est faite par Eudes, comte de la Marche. En 1148, un premier miracle est annoncé. Le pèlerinage à Marie attirait les foules. La statue de la vierge est datée du XIIe siècle. Géraud d'Escorailles, abbé de 1152 à 1188, fit construire les édifices religieux, financés par les dont des visiteurs. Les travaux furent terminés à la fin du XIIe siècle.

Rocamadour bénéficia déjà d'une renommée européenne comme l'atteste le Livre des miracles du XIIe siècle[7] écrit par un moine du sanctuaire et reçut de nombreux pèlerins. En 1159, Henri II d'Angleterre, époux d'Aliénor d'Aquitaine vint à Rocamadour remercier la Vierge pour sa guérison.

En 1166, en voulant inhumer un habitant, il fut découvert le corps intact d'"Amadour". Rocamadour avait trouvé son saint. Au moins quatre légendes présentèrent saint Amadour comme un personnage proche de Jésus.

Au XIIIe siècle, le pèlerinage connu une affluence nouvelle : à la fin de l'hérésie cathare, l'inquisition obligeait les condamnés à venir à Rocamadour. En 1211, le légat du pape Simon IV de Montfort, vint passer l'hiver à Rocamadour. De plus, en 1291, le pape Nicolas IV accorda trois bulles d'indulgence d'un an et quarante jour pour les visiteurs du site. La fin du XIIIe siècle voit l'apogée du rayonnement de Rocamadour et l'achèvement des constructions. Le château est protégé par trois tours, un large fossé et de nombreux guetteurs.[6].

Le déclin

En 1317, les moines quittèrent Rocamadour. Le site est administré par un chapitre de chanoines nommés par l'évêque.

Au XIVe siècle, un refroidissement climatique, des famines, des épidémies comme la peste noire ravagent l'Europe.

En 1427, une reconstruction est amorcée, mais manque de moyens financiers et humains. Un énorme rocher écrase la chapelle Nôtre-Dame qui est reconstruite , en 1479, par Denys de Bar évêque de Tulle[8].

Par la suite, lors des guerres de religion, le passage iconoclaste de mercenaires protestants en 1562 provoque la destruction des édifices religieux et de leurs reliques. Les chanoines décrivent, dans une supplique au pape Pie IV de 1563, les dégâts causés : "Ils ont, ô douleur! tout saccagé; ils ont brûlé et pillé ses statues et ses tableaux, ses cloches, ses ornements et joyaux, tout ce qui était nécessaire au culte divin...". Les reliques sont profanées et détruites, y compris le corps de saint Amadour. Selon les témoins, Bessonie le rompt à coups de marteau de forgeron en disant : "Je vais te briser, puisque tu n'as pas voulu brûler". Les capitaines Bessonie et Duras tireront, au profit de l'armée du prince de Condé, la somme de 20000 livres de tout ce qui composait le trésor de Notre-Dame depuis le XIIe siècle[9].

Une nouvelle fois, le site fut pillé sous la Révolution.

Les reconstructions du XIXe siècle

Au début du XIXe siècle, les sanctuaires de Rocamadour étaient dans un état de délabrement important, des arbres poussaient dans le grand escalier, la plupart des commerçants étaient partis[6]. Trois sanctuaires étaient en service (églises Saint Sauveur et Saint Amadour, chapelle Nôtre-Dame), deux sont en mauvais état (Saint Michel et Saint Blaise), les deux autres sont ruinés (Sainte Anne et Saint Jean-Baptiste). La toiture de l'église Saint Sauveur était à refaire, le mur extérieur de la face du midi accusait un surplomb de trente centimètres sous la poussée des voûtes surchargées de gravats[10]. En 1831, Jacques-Antoine Delpon ecrivait : « Tout annonce que cet oratoire célèbre ne subsistera pas longtemps »[11].

Une volonté politique naquit en France pour la conservation des monuments historiques. Le 13 avril 1830, M. Baumes, préfet du Lot, écrivit une lettre pour demander une aide urgente au ministre de l'intérieur. Il y joignit un devis, qui s'élevait à 8 500 francs, établi en 1822 par l'abbé Caillau. Cette lettre resta sans réponse. Une liste des monuments fut dressée pour le Lot, la chapelle de Rocamadour y apparut prioritaire, mais aucun financement ne fut accordé par l'état ou par la municipalité de Rocamadour, ruinée par un procès.

Début 1855, Monseigneur Jean-Jacques Bardou, évêque de Cahors, eut l'idée de lancer une grande loterie pour rassembler des fonds. Le ministère de l'intérieur imposa comme préalable l'établissement de plans et de devis pour les travaux. L'architecte départemental réalisa ces documents et évalua la dépense prévisible à 318 819,71 francs. Trois tirages eurent lieu : 15 décembre 1856, 30 juin 1857 et 31 décembre 1857. 600 000 billets de 1 franc sont émis, mais la loterie ne rapporta que 84 624,63 francs, soit le quart de la somme nécessaire aux travaux.

L'abbé Jean-Baptiste Chevalt, prêtre architecte et archéologue du diocèse de Montauban fut chargé par Monseigneur Bardou de la conduite des travaux qui débutèrent en 1858. En l'absence de financement public et pour éviter de nouveaux retards, l'évêque refusa de soumettre les travaux au contrôle de la commission des monuments historiques, d'où d'importantes tensions que tempéra le préfet du Lot.

Les travaux concernèrent toute la cité religieuse et le château. L'abbé Chevalt dut faire face à de nombreuses difficultés pendant le déroulement du chantier :

  • terrain en forte pente (60 degrés) et d'accès difficile qui nécessita l'installation d'une grue et de deux voies ferrées en va et vient sur le plan incliné ;
  • embauche d'ouvriers et concurrence du chantier de chemin de fer ;
  • approvisionnement difficile de machines et produits provenant de Toulouse ;
  • négociations houleuses avec les propriétaires et boutiquiers pour l'achat de terrains ;
  • blessure d'un riverain et d'ouvriers. L'abbé Chevalt fut lui-même blessé lors de l'effondrement d'un échafaudage élevé, en août 1872, qui coûta la vie à un de ses employés ;
  • épuisement des revenus de la loterie le 4 septembre 1861. Les revenus provinrent alors du magasin de Marie (vente d'objet pieux), des offrandes des troncs et des donations ;
  • instabilité des terrains de la combe au nord des églises (actuel chemin de croix). En 1865, l'abbé Chevalt signala aux autorités des fissures importantes en haut de la combe au nord des églises. L'ingénieur Billard étudie la question et montre que les eaux de la fontaine municipale ne sont plus canalisées et détrempent la couche de terrain argileuse en aval. La municipalité de Rocamadour ne réagit pas jusqu'à l'éboulement du 3 février 1865 qui écrasa la grange et la cave de l'aubergiste Lafon et entraina le petit chemin de fer et les murs du chantier. Un procès fut engagé contre la municipalité et l'administration du pèlerinage. Le 3 mars 1868, malgré les arguments techniques, les religieux furent condamnés, à Gourdon, puis en appel à Agen le 28 décembre 1868, à indemniser la victime et à effectuer les travaux de soutènement.

À la fin de l'été 1872, les gros travaux de restauration furent terminés.

Le pèlerinage de Rocamadour

La Vierge noire de Rocamadour

L'épreuve finale du pèlerinage consistait à gravir à genoux les 216 marches conduisant à la cité religieuse (qui comprend sept églises, et douze autres que les restaurations du XIXe siècle n'ont pu relever). Enfin parvenus à l'intérieur des sanctuaires après cette ascension, les pèlerins laissaient en ex-voto divers objets. Les plus connus restent les fers de condamnés libérés de leurs chaînes, les bateaux de marins sauvés et reconnaissants, ou les plaques de marbre gravées et accrochées au mur de la chapelle aux XIXe siècle et XXe siècle. L'insigne des pélerins est la sportelle.

Bien plus que les reliques du corps d'Amadour, le succès du site vint des miracles de la Vierge noire dont la cloche miraculeuse signalait, par son tintement, le sauvetage en mer de marins. Cette reconnaissance du monde des marins valut à Notre Dame de Rocamadour d'être vénérée dans plusieurs chapelles comme au Finistère ou au Québec. L'Église encouragea également ce pèlerinage par l'attribution à perpétuité d'indulgences plénières aux personnes qui recevraient les sacrements de la pénitence et de la communion à Rocamadour. Les plus célèbres sont celles des grands pardons, lorsque la Fête-Dieu arrive le jour de la St Jean-Baptiste (24 juin).

Outre les détails concernant le pèlerinage et les pèlerins, le livre des miracles de Notre-Dame de Rocamadour, dont le manuscrit daterait de 1172, renferme nombre de renseignements sur la vie au Moyen Âge, mille traits de moeurs sur les hommes et les femmes de cette époque, tout un vécu populaire, qui font histoires. Outre les circonstances qui ont entouré l’essor tout à fait exceptionnel du pèlerinage, Jean Rocacher évoque les points essentiels que contient ce texte : signification du miracle dans la mentalité médiévale, aspects médicaux, spiritualité et doctrine mariale, intérêt historique signalé entre autres par des événements précis tels que l’ordalie imposée à l’infante de Navarre, Sancha, épouse de Gaston V de Béarn. Réédition du livre des miracles de Notre-Dame de Rocamadour présentée et annotée par Jean Rocacher (professeur émérite à l’Institut catholique de Toulouse), avec une préface de Régine Pernoud, Le Pérégrinateur Éditeur.

Rocamadour possède un pèlerinage très ancien à la Vierge Marie sous l'apparence d'une Vierge noire dont le corps était autrefois couvert de plaques d'argent, puis d'un manteau, comme Notre Dame du Puy ou Notre Dame de la Daurade à Toulouse. Cette statue est dans l'une des chapelles dans les sanctuaires à pic, sur les gorges de l'Alzou

C'est aussi ici que selon une version, l'épée de Roland, Durandal, fut transportée par l'archange saint Michel.

Administration

En mars 2001, la ville s'est singularisée en élisant au conseil municipal, en tête de tous les candidats, le producteur et présentateur de télévision Patrick de Carolis, qui a des attaches dans la commune, avec pour intention d'en faire son nouveau maire. Toutefois, Patrick de Carolis, qui n'était pas candidat à l'élection municipale, a décliné l'offre qui lui était faite mais fut conseiller municipal pendant quelques années.

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
mars 2008 2014 Pascal Jallet
mars 2001 2008 Annick Leymarie
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Démographie

Évolution démographique
(Source : INSEE[12])
1962 1968 1975 1982 1990 1999
590 625 599 627 627 614
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes
Rocamadour fda.jpg

Économie

Gastronomie

Rocamadour a donné son nom à un petit fromage de chèvre, le rocamadour, AOC depuis 1996.

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

  • Francis Poulenc vécut à Rocamadour sa célèbre conversion à la foi catholique. En 1936, après avoir appris le décès du compositeur Pierre-Octave Ferroud, il composa sur "les Litanies à la Vierge Noire de Rocamadour" dont le texte était encore proposé aux pèlerins à cette époque. Chaque année Cantica Sacra, session de chant liturgique, lui rend hommage en interprétant plusieurs de ses œuvres.
  • Georges Emile Lebacq peintre belge impressionniste et post-impressionniste (1876-1950) illustra plusieurs Bulletins de Notre-Dame de Rocamadour par de nombreux dessins et bois. Il réalisa aussi de nombreuses peintures des personnages de l'histoire de France : Roland, Saint Louis, Jean le Bon, Charles le Bel, Philippe d'Alsace, Henri II, Blanche de Castille, Louis XI, Marie de Luxembourg toujours visibles dans la basilique de Rocamadour. Sa palette de peintre est accrochée à la roche de la paroi de la Chapelle miraculeuse.
  • Patrick de Carolis est un familier du village. Le réalisateur français Louis Malle a également été très attaché à Rocamadour durant sa carrière.

Quelques pélerins célèbres : Roland de Roncevaux - Charles le Bel - Saint Louis - Blanche de Castille - Louis XI - Aliénor d'Aquitaine - Henri II Plantagenêt - Jacques Cartier - Sœur Emmanuelle.

Vie locale

Rocamadour possède un bureau de poste et de nombreux commerces.

Voir aussi

Commons-logo.svg

Notes et références

  1. Liste des sites classés : http://whc.unesco.org/fr/list/868/multiple=1&unique_number=1019
  2. http://www.actualitte.com/actualite/2148-abbaye-Mont-Saint-Michel-anniversaire.htm d'après une dépêche de l'AFP à l'occasion des 1300 ans du Mont-Saint-Michel
  3. Voir les noms des commerces (hôtels, etc) avant et après cette période
  4. Victor Adolphe Malte-Brun, Lot : Géographie - Histoire - Statistique - Administration, Les éditions du Bastion, 1882 (réimpr. 1980), 58 p., p. 38 
  5. Henry Montaigu, Rocamadour ou la pierre des siècles, Éditions SOS, coll. « Haut lieux de spiritualité », 8 avril 1974, 774e éd., 269 p. (ISBN 2 7185 0774 8), « Les armes de Rocamadour », p. 261 
  6. a , b  et c Michelle Cheveau (dir.) (préface de André Jallet), Rocamadour : Une cité en équilibre, Richesse du patrimoine orale, coll. « Carnets de notes », Concots, décembre 1998, 430 p. (ISBN 2-9510050-6-7) 
  7. Moine du sanctuaire de Rocamadour (trad. Edmond Albe, préface de Régine Pernoud), Le livre de Notre-Dame de Rocamadour au XIIe siècle, Le Pérégrinateur, coll. « Monographie des villes et villages de France », Toulouse (réimpr. 1996) (ISBN 2910352048) 
  8. Y. et F. Cranga, « L'escargot dans le midi de la France, approche iconographique » sur http://www.gireaud.net, 1997, Société Archéologique du Midi de la France. Consulté le 22/7/2009
  9. Henry Montaigu, Rocamadour ou la pierre des siècles, Éditions SOS, coll. « Haut lieux de spiritualité », 8 avril 1974, 774e éd., 269 p. (ISBN 2 7185 0774 8), « La guerre civile », p. 108-109 
  10. Jean Rocacher, Les restaurations des sanctuaires de Rocamadour, Institut Catholique de Toulouse, coll. « Bulletin de littérature Ecclésiastique », Toulouse, 1987, 318 p. (ISSN 0495 9396) [présentation en ligne] 
  11. Jacques-Antoine Delpon, Statistique du département du Lot, t. 1, Bachelier, 1831 (réimpr. 1979), 554 p. (ISBN 2-902422-00-8), « De l'Église de l'abbaye de Rocamadour », p. 540 
  12. Rocamadour sur le site de l'Insee
  13. Classement des édifices religieux sur le site Patrimoine de France

Liens externes

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