Marie François Auguste de Caffarelli du Falga

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Marie François Auguste de Caffarelli du Falga
Surnom	Auguste Caffarelli
Naissance	7 octobre 1766 Falga
Décès	24 janvier 1849 (à 83 ans) Leschelle
Origine	France
Arme	Infanterie
Grade	1805 : Général de division
Années de service	1783 - 1815
Faits d'armes	Austerlitz
Distinctions	Grand-croix de la Légion d'honneur
Hommages	nom gravé sous l'Arc de triomphe de l'Étoile
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Marie François Auguste Caffarelli du Falga, (1766 - 1849) est un général de division français, ministre et diplomate.

Famille

Auguste Caffarelli du Falga naît au Falga (Haute-Garonne) le 7 octobre 1766, dans une famille noble d'origine italienne.

Carrière militaire

Il sert d'abord dans les troupes du roi de Sardaigne à partir de 1783. Il y est sous-lieutenant en 1785. Il quitte celles-ci en 1791, au moment où la guerre est imminente entre le Piémont et la France. Il s'enrôle alors comme simple dragon dans le 15^e régiment. Il y devient capitaine, aide-de-camp des généraux Nucé puis Dagobert. Il est blessé d'un coup de feu à la cuisse au combat de Truillas.

En 1795, il est adjudant-général à l'armée de Sambre-et-Meuse et commande la demi-brigade d'infanterie légère, surnommée l'incomparable.

Il fait aussi la campagne d’Égypte.

Il est aide de camp de Napoléon Bonaparte en 1800, devient général de brigade après la bataille de Marengo où il combat avec l'armée de réserve. Il sera fait commandeur de la Légion d'honneur par la suite.

En 1804, député auprès du pape, il négocie le voyage de Pie VII en France pour le sacre de l'Empereur.

Général de division en 1805, gouverneur des Tuileries, il est fait grand aigle (grand-croix) de la Légion d'honneur le 8 février 1806 pour sa contribution au gain de la bataille d’Austerlitz.

Il est chevalier de l'ordre de la Couronne de fer en 1807 (il est commandeur de l'ordre en 1811^[1]) et est fait comte de l'Empire avec une dotation de 23 000 francs sur les domaines de Hanovre.

Employé en Espagne, il y fait échouer une tentative de débarquement des Anglais à Luredo, bat quatre généraux espagnols, s'empare de Bilbao. Il est nommé gouverneur de la Biscaye en 1811. Il met en déroute complète la bande de Mina et contribue à faire lever le siège de Burgos.

En 1813 il reprend son service d'aide-de-camp auprès de l'Empereur qui, au moment de partir pour l'armée, lui confie le commandement des troupes restées à Paris, le gouvernement des palais impériaux et la garde de l'impératrice.

Après l'abdication de Napoléon en 1814, il accompagne jusqu'à Vienne Marie-Louise et son fils, l’Aiglon.

À son retour il sollicite sa mise en non-activité, mais Louis XVIII lui envoie pour réponse les insignes de l’ordre de Saint-Louis en le nommant gouverneur militaire de la 13^e division militaire.

En janvier 1815, le duc de Bourbon l’envoie à Rennes pour y faire tout le bien et empêcher tout le mal qu’il pourrait.

Pendant les Cent-Jours, à partir du 22 avril, il reprend ces fonctions d’aide-de-camp de Napoléon, et prend le 2 juin le commandement de la 1^e division militaire (Paris).

Il se rend à l'armée de la Loire puis est licencié, comme ses compagnons d'armes, mis en disponibilité et bientôt mis à la retraite.

Carrière politique

En mars 1806, il est appelé au ministère de la guerre et de la marine du royaume d'Italie, poste qu'il conservera jusqu'en 1810.

Il sera fait Pair de France en 1831. En 1840 il est le rapporteur du projet de loi relatif à la translation des dépouilles mortelles de l'empereur Napoléon.

Le général Caffarelli, resté depuis cette date étranger aux grands débats politiques, est mort le 23 janvier 1849 à Leschelle, près Guise (Aisne), âgé de 83 ans, après une longue maladie.

Il laisse une veuve, fille du comte Louis Charles d'Hervilly, deux filles et un fils Eugène Auguste de Caffarelli qui sera membre du conseil d'État, préfet d'Ille-et-Vilaine et député sous le Second Empire.

Hommage, honneurs, mentions,...

Le nom de CAFFARELLI, A. est gravé au côté Sud (21^e colonne) de l’Arc de Triomphe de l’Etoile, à Paris. Son frère (Louis Marie Maximilien de Caffarelli du Falga, 1756-1799) a lui aussi son nom gravé au côté Sud (27^e colonne).

A Toulouse, une caserne à porté le nom du militaire. Construite au XIX^e siècle, elle a abrité un corps d'artillerie. Cédée à la ville de Toulouse à la fin des années 1970, elle est démolie en 1981-1983^[2].

Voir aussi

• Liste des ministres italiens de la Guerre et de la Marine (1800-1815) (it) ;
• Liste des généraux italiens (1800-1815) (it) ;

Sources

Références

Bibliographie

• Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), « Marie François Auguste de Caffarelli du Falga » dans Dictionnaire universel d’histoire et de géographie, 1878  (Wikisource)
• « Marie François Auguste de Caffarelli du Falga », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, 1852 [détail de l’édition]
• « Marie François Auguste de Caffarelli du Falga » , dans Robert et Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, 1889 [détail de l’édition]
• Archives nationales (CARAN) – Service Historique de l’Armée de Terre – Fort de Vincennes – Dossier S.H.A.T. Côte : 7 Yd 400.
  • Côte S.H.A.T., état de services, distinctions sur web.genealogie.free.fr : Les militaires

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