- Liste des accidents ferroviaires en belgique
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Liste des accidents ferroviaires en Belgique
Liste des accidents ferroviaires en Belgique.
3 février 1889 : Groenendael (Ligne 161)
Première catastrophe de l'histoire du chemin de fer en Belgique. À Groenendael, la ligne de chemin de fer croise la voie rapide entre Tervueren et Waterloo (qui est désormais intégrée dans le ring de Bruxelles) au milieu de la foret de Soignes. Le convoi a déraillé à hauteur de ce croisement et s'est écrasé contre le pont qui franchit la route.
22 morts et une quarantaine de blessés. [1].
6 octobre 1895 : Céroux-Mousty (Ottignies - Ligne 140)
Un train en provenance de Nivelles est en détresse. Une autre locomotive est attendue. Le machiniste finit par remettre sa locomotive en marche mais son train entre ensuite en collision avec la machine de dépannage.
17 morts et une cinquantaine de blessés graves.[1].
19 février 1899 : Forest (gare du sud - Ligne 96)
8h10. Un train Tournai - Bruxelles stationne à quai. Le train rapide en provenance de Quievrain arrive sur la même voie et pulvérise les derniers wagons (en bois), fauchant au passage les nombreux voyageurs attendant sur le quai. À l'époque déjà, l'explication est le franchissement par le second train d'un signal fermé.
On dénombre une trentaine de morts et de nombreux blessés graves.[1].
21 mai 1908 : Kontich (gare des casernes - Ligne 25)
Des travaux de signalisation débutent afin d'augmenter la vitesse maximale admise dans cette gare de bifurcation. À l'heure de pointe du matin, les agents de la cabine d'aiguillages et de signalisation on fort à faire car la gare voit passer quelque six trains en un quart d'heure.
Après l'arrivée d'un premier train, retardé, le signaleur rouvre le signal d'entrée en ayant omis de basculer l'aiguille vers une autre voie. À cause des travaux, les sécurités qui empêchent habituellement cette manœuvre sont inactives.
Le second train entre donc en gare à environ 60 km/h et embouti les quatre derniers wagons du train précédent qui stationne à quai. Le conducteur avait eu le temps de freiner, mais pas de couper la vapeur.
On dénombre 41 morts et plus de 300 blessés. Le jugement fera notamment état d'un problème de communication entre le signaleur (néerlandophone) et le chef de chantier (francophone). [2]
17 avril 1929 : Halle (Ligne 96)
Un "train postal" Paris - Bruxelles est littéralement coupé en deux après avoir percuté un convoi de marchandises Bruxelles - Enghien. Le conducteur du direct, fort retardé par les conditions météo, n'aurait pas vu le signal d'entrée. Le train prit rapidement feu, et le travail des secours fut rendu difficile par la locomotive qui termina sa course sur la rue qui mène à la gare.
On dénombre 11 morts et 49 blessés. Il s'agit en majorité de postiers qui triaient le courrier dans le fourgon postal placé derrière la locomotive. Le conducteur fautif, qui avait été éjecté de sa locomotive et était seulement blessé, fut rapidement transféré vers l'aile médicale de la prison de Forest [3]
19 juin 1929 : Grammont (Viane-Moerbeke - Ligne 123)
Vers 5h10 du matin, un train Gand - Enghien - Erquelinnes entre en collision avec une locomotive qui venait de dérailler sur l'autre voie. Le train est rempli de mineurs qui rejoigne le bassin minier carolo.
C'est parmi les voitures de troisième classe, placées juste derrière la locomotive, que l'on dénombre le plus de victimes : 9 morts et une vingtaine de blessés graves. [4]
10 décembre 1929 : Namur (Ligne 161)
Le semi direct Schaerbeek - Arlon déraille à l'entrée de la gare et embouti un autre convoi à 7h.
La machiniste n'avait pas ralenti suffisamment. 10 morts et une septantaine de blessés. [5]
3 décembre 1931 : Wavre-Sainte-Catherine (Ligne 25)
Collision entre deux trains rapides (Anvers - Lille et Bruxelles - Anvers). Trois morts et 23 blessés graves.
31 aout 1939 : Liège (Ligne 43)
La foudre s'abat sur le Pont-rails du Val Benoît qui est sévèrement touché et s'effondre dans la Meuse. Quelques instants plus tard, un train Liège - Luxembourg (ville) arrive à pleine vitesse et est précipité dans le fleuve.
On dénombre 12 victimes (dont la moitié seront repêchées en aval) et plus de quatre-vingt blessés.
3 janvier 1941 : Villers-la-Tour (Ligne 156)
Vers 20h25, un train de voyageurs venant de Chimay tamponna, suite à une erreur d'aiguillage, un convoi à l'arrêt en gare de Villers-la-Tour et chargé de 1 200 tonnes de pièces de fer destinées à la construction d'un pont à Revin.
L'accident fit 8 victimes dont le chef-garde de Chimay, 14 blessés graves et 12 légers. Le sauvetage dut se faire dans le noir à cause du couvre-feu en vigueur et sous une température glaciale[6].
7 juillet 1957 : Saint-Lambert (Walcourt - Ligne 136)
Collision à 21h22 entre 2 Michelines sur la ligne à voie unique 136. Il en résulta une trentaine de blessés dont onze gravement et parmi ceux-ci, un devait décéder quelques jours plus tard.
La collision est la conséquence directe d'un précédent accident bénin qui eut lieu vers 20h15 au passage à niveau de Saint-Aubin entre une Micheline en provenance de Florennes et une automobile.
Pour permettre le transport des voyageurs occupant la micheline accidentée et donc immobilisée le temps du constat et du dégagement de la voie, le chef de gare de Walcourt envoya une micheline de secours. Entretemps, la micheline accidentée pu repartir. Les chauffeurs s'aperçurent l'un l'autre trop tard et malgré les freinages d'urgence, la collision eu lieu le virage au lieu-dit Crève-cœur. Le chef de Gare de Saint-Lambert fut arrêté pour ne pas avoir respecté les consignes de sécurité en ce qui concerne la circulation des trains sur voie unique. Il semblerait qu’il reçu l’ordre de la gare de Walcourt d’arrêter, soit la micheline de secours, soit la micheline accidentée, ce qu'il ne fit pas.[7]
4 octobre 1967 : Fexhe-le-Haut-Clocher (Ligne 36)
Un train venant de Liège rencontre un feu rouge avant les aiguillages de sortie de la gare de formation de Voroux. Il demande à la cabine de signalisation l'autorisation de franchir le feu qui lui est accordée (émission d'un bon de dépassement). Le conducteur devrait poursuivre en "marche à vue (vitesse permettant de s'arrêter devant tout obstacle) mais ne parvient pas à s'arrêter à hauteur d'un train de marchandise sortant de la gare de triage qu'il prends en écharpe.
Le choc provoque le déplacement de certains chargements de plaques métalliques qui engagent le gabarit de la seconde voie de la ligne. À ce moment, un train d'automotrices classiques arrive de Bruxelles en sens inverse. Ses parois se font déchirer par les plaques de métal du train de marchandise.
L'accident fait 11 morts. La responsabilité du conducteur du premier train, et du signaleur est établie. Le fait que ce dernier soit seul dans sa cabine fut également un élément aggravant.
2 novembre 1969 : Lembeek (Halle - Ligne 96)
Un Camion est bloqué sur un passage à niveau. Le train international E285 en provenance de Paris, tractée par la CC 40105 de la SNCF (en service depuis quelques mois à peine) déraille et verse dans le talus. L'un des conducteurs est tué sur le coup.
La machine restera longtemps là, vu qu'il était impossible de l'en sortir avec une grue de relevage sur rail. La SNCF demande à la SNCB de la dédommager, ce qui fut fait lors de la commandes des série 18 SNCB, cousines des CC 40100. [8]
15 aout 1974 : Luttre (Pont-à-Celles - Ligne 124)
19h12. La rame de 4 automotrices classiques (les 160, 021, 028 et 012) assurant le train Charleroi - Bruxelles - Anvers, déraille alors qu'elle roulait a vive allure (116Km/h), après avoir marqué l'arrêt à Luttre. La troisième voiture dévale le talus alors que la suivante s'enchevêtre dans la structure métallique d'un pont et prends feu.
Le conducteur était bien engagé sur le pont avec la tête de son convoi lorsqu'il a ressenti un fort choc (qui est survenu à hauteur de la troisième voiture). Il est apparu que plusieurs conducteurs de trains ayant circulé sur le pont avant l'accident avaient signalé avoir ressenti un choc et demandé une intervention.
On dénombre 18 victimes et 48 blessés éparpillés dans le convoi, aux alentours et même dans le canal. S'il n'y a pas d'explication officielle, l'entretien de l'infrastructure fut mis en cause. [9]
27 février 1975 : Lillois (Nivelles - Ligne 124)
L'accident à impliqué un train devant assuré une relation au départ de Braine l'Alleud, vers le sud (Nivelles). La rame de ce train est arrivée à vide de Nivelles et fut reçue à Braine sur une voie (la voie 1) qui n'était pas équipée pour accueillir des trains vers Nivelles (alors que ce train devait bien repartir dans ce sens). Il n'y avait d'ailleurs pas de signal de départ sur ce quai pour ce sens de circulation. L'erreur serait à mettre sur le compte du manque d'expérience du signaleur qui desservait la gare de Braine depuis quelques jours seulement, et qui le faisait seul.
Aucun des intervenants (conducteur, accompagnateur, personnel de la gare) n'a relevé le problème. Le conducteur n'avait eu que quelques minutes pour effectuer les opérations de remise en tête et aucune aiguille n'ayant été repositionnée, le train est reparti sur la voie par laquelle il était arrivée (à contrevoie donc), mais où un autre convoi lui avait succédé. Comble de malchance, les deux convois sont entrés dans le même bloc au même moment, mais en sens inverse. Ils ont dons rencontré un double feu orange et non un feu rouge (puisqu'aucun train ne s'y trouvait encore).
Le convoi "fautif" était composés de trois automotrices classiques (AM 656, 239 et 670). L'autre en comptait quatre (AM 152, 007, 710 et 730). La caisse de l’AM 007 a été complètement rasée à hauteur du plancher par les 2 automotrices suivantes qui sont « montées dessus »
L'accident est survenu à hauteur de Lillois et a fait 2 morts et une vingtaine de blessés, ce qui aurait pu être bien pire vu les importants dégâts à l'automotrice 007.
xx juin 1975 : Ghlin (Mons - Ligne 96)
Le train international 282 assurant la liaison entre Bruxelles et Paris s'apprête à marquer l'arrêt à Mons et passe à hauteur des aiguillages donnant accès à la ligne industrielle 247 (vers Baudour). L'une des voitures déraille alors, et la voiture restaurant vient s'enrouler autour d'un poteau de caténaire, alors que les voitures suivantes dévalent le talus de la voie.
On dénombre un mort et plusieurs blessés.
27 juin 1976 : Neufvilles (Soignies - Ligne 96)
Les dernières voitures du train International Amsterdam - Bruxelles - Paris déraillent suite à la déformation d'un aiguillage.
L'enquête à mis en évidence l'utilisation d'une tringlerie défectueuse. L'atelier responsable de leur fabrication étant dépassé par la demande, les services responsables de l'assemblage des appareils de voie en avaient réalisé avec un métal inapproprié.
Le bilan est de 11 morts et 38 blessés. [10]
13 juillet 1982 : Aalter (Ligne 50A)
Un train direct ne respecte pas un signal fermé et embouti un omnibus. L'accident fait 5 morts et une trentaine de blessés
11 mars 1988 : Lot (Ligne 96)
Un train déraille sur un aiguillage menant à un raccordement industriel. Les ouvriers qui étaient intervenus sur ce dernier n'ont pas respecté les procédures de sécurité.
Le jugement établira plusieurs dysfonctionnements en matière d'organisation des travaux. La voie n'était pas neutralisée durant le chantier et le responsable de l'infrastructure n'avait pu superviser le chantier à cause d'une autre intervention.
L'accident fera un mort et une trentaine de blessés.[11]
5 octobre 1991 : Dalhem (Li trimbleu - train touristique)
7 personnes ont trouvé la mort dans un accident survenu sur le train touristique assurant la navette entre Blegny-Mine et Mortroux. L'accident a également fait une trentaine de blessés. L'attraction était très fréquentée, en raison de la journée train-tram-bus.
Ayant constaté des problèmes de freinage, le machiniste - qui opérait seul l'ensemble du convoi - avait quitté son train afin d'aller demander de l'aide par téléphone, sans effectuer les élémentaires procédures d'imobilisation (frein a visse, calle). Le train - constitué d'un locotracteur et de remorques a bogies EX-SNCV - avait alors dévalé une pente avant de dérailler. [12]
6 octobre 1994 : Halanzy (Ligne 165)
Collision frontale entre deux trains de marchandise par un épais brouillard. Cinq conducteurs (dont plusieurs des CFL qui étaient en étude de ligne suite à l'ouverture de la "courbe d'Aubange" et leur venue sur l'Athus-Meuse) ont été blessés. Heureusement, l'accident est survenu à faible vitesse. L'une des voies étaient hors service pour cause de travaux et il apparait que l'agent de signalisation a par erreur envoyé le second train sur la voie occupée par le premier.
Les 4 motrices diesel des séries 52 et 53 ont été radiées. L'un des trains était composé de citernes de produit pétroliers dont certaines ont déraillé et se sont fissurées sous le choc. Heureusement, elles étaient vides. L'autre train, circulant dans le sens nord - sud, emmenait 2 000 tonnes de minerai vers la sidérurgie luxembourgeoise (Esch-sur-Alzette). [13]
11 avril 1996 : Roulers (Roeselaere - Ligne 66)
Un camion perds une barre métalique sur un passage à niveau. Celle-ci se coince dans les rails et provoque le déraillement d'une automotrice. 54 blessés et deux morts.[14]
22 mai 1996 : Anderlecht (Ligne 50A)
Des jeunes gens "jouaient" à précipiter des blocs de béton sur les trains passant en contrebas d'un pont. Le conducteur du train InterCity Gand - Bruxelles - Namur a été tué sur le coup par l'un de ces blocs qui a pulvérisé son pare brise. L'accompagnateur qui était a ses côtés fut blessé et fortement choqué. [15]
27 décembre 1997 : Sclaigneaux (Andenne - Ligne 125)
Un Intercity Liège - Namur - Mouscron est entré en collision avec un véhicule sur un passage à niveau. Le train à ensuite déraillé et s'est encastré dans une habitation.
Les deux occupants du véhicule sont décédés. La maison était inoccupée au moment de l'accident. La moitié de la soixantaine de passagers ont été légèrement blessé. [16]
20 janvier 2000 : Stockem (Ligne 162)
Vers 4h30 du matin, un train de marchandise circulant sur la ligne 162 (sens nord - sud) dont le conducteur s'était manifestement assoupi a pris l'aiguillage d'entrée de la gare de triage de Stockem à une vitesse plus de deux fois supérieure à la vitesse limite de l'appareil de voie (40 km/h). Le déraillement à tué le conducteur sur le coup. Circonstance aggravante, le crocodile qui protégeait le signal d'entrée présentant la restriction de vitesse était défectueux. L'une des deux motrices a été radiée, alors que la présence de citernes de produits toxiques dans le convoi a fait craindre le pire, mais la pollution se limitera à la dissipation de 20 m³ de produits inflammables. [17]
28 janvier 2000 : Herentals (Ligne 15)
Deux train InterRegio (l'un entre Anvers et Neerpelt, et l'autre entre Turnhout et Bruxelles/Manage) sont entrés en collision à proximité de la gare.
Parmi les quelque 300 passagers, 71 ont été blessés. L'accident est imputé à un non respect de feu rouge.[18]
21 avril 2000 : Aiseau-Presles (Ligne 130)
Des enfants "jouent" à mettre des obstacles sur les voies et parviennent à coincer un aiguillage. Un train déraille et emboutit un convoi de voyageurs venant en sens inverse.
Le conducteur de l'automotrice décède, et plusieurs passagers sont gravement blessés.[19]
14 aout 2000 : Liège (Ligne 34)
Deux trains de voyageurs sont entrés en collision frontale dans le tunnel qui relie les gares de Liège-Guillemins et Liège-Palais. L'Intercity vers Liers était engagé sur la voie unique (pour cause de réaménagement du grill de sortie de la gare des Guillemins) lorsque l'omnibus venant d'Herstal s'y est engagé, négligeant un feu rouge assez peu visible dans ce tunnel en courbe.
L'un des conducteurs a pu se réfugier à l'arrière de sa rame, mais l'autre est resté coincé dans son poste de conduite. Fort heureusement, on roule a faible vitesse dans ce tunnel, et les deux trains étaient peu fréquentés. Raison pour laquelle on ne compte qu'une vingtaine de blessés, malgré la violence du choc.
11 janvier 2001 : Remicourt (LGV 2)
Collision entre deux trains de travaux lors de la construction de la ligne à grande vitesse entre Louvain et Ans (Liège). Un train de pose des traverses en béton encadré par des motrices en tête et en queue de rame a été violemment tamponné par un train de ballast. Le conducteur du train tamponneur a été tué sur le coup. [20]
13 février 2001 : Florenville (Ligne 165)
Alors qu'un pont était en cours de reconstruction dans le cadre des travaux d'électrification de l'Athus - Meuse, la dalle coiffant ce pont - fraichement coulée - s'est écroulée sur la voie et les ouvriers qui y étaient occupés. On dénombre un mort et 4 blessés. [21]
27 mars 2001 : Pécrot (Ligne 139)
Article détaillé : accident ferroviaire de Pécrot.La collision frontale en gare de Pécrot (Commune de Grez-Doiceau, Brabant wallon) entre un train de voyageurs et une rame vide roulant à contre-sens fait huit morts et douze blessés. Selon le jugement, l'accident est dû à une série de dysfonctionnements, principalement des erreurs humaines et des procédures de coordination en de sécurité insuffisantes pour pouvoir traiter rapidement une situation critique.
11 juillet 2003 : Eeklo (Ligne 58)
Vers 8h, un train de voyageur est entré en collision avec un camion à Lovendegem. Celui-ci a été projeté dans une maison à proximité. Les conducteurs des deux véhicules furent blessés, les 15 passagers seront indemnes malgré le déraillement d'un bogie de l'autorail.[22]
22 février 2005 : Menin (Menen - Ligne 69)
Dans la gare de Menin, la ligne passe de double à simple voie. Ce passage est protégé par une aiguille de déraillement qui évite qu'un train ne s'engage sur la section à simple voie si cette dernière est occupée. Un train transportant une centaine de personne a déraillé ce matin là lorsque son conducteur a franchi le signal d'arrêt, et donc l'aiguille de déraillement. Vu la faible vitesse du convoi qui redémarrait, aucune victime ne fut à déplorer. [23]
27 janvier 2006 : Bruxelles-Schuman (Ligne 161)
La rame du train saisonnier "Treski", qui était garée en attente du départ en gare de Bruxelles-Luxembourg a dévalé la voie en forte pente vers Bruxelles Schuman. Cette rame avait été amenée par une locomotive de la série 23 et l'agent de manœuvre chargé du découplage n'avait pas purgé correctement la conduite de freins.
Les signaleurs (qui ont détecté le problème à temps) ont envoyé le train fou vers l'une des voies en impasse afin de le stopper. La locomotive, en tête, à défoncé le butoir et les poteaux de caténaire qui se trouvaient dans les alentours, et s'est retrouvée sur le quai de la voie vers Namur. Heureusement le quai était désert et on ne dénombra que deux blessés légers, mais le trafic de cet important goulot d'étranglement du réseau sera fort perturbé durant plusieurs jours.
15 septembre 2006 : Bruges (Lignes 66 et 50A)
Vers 12h10, un omnibus assurant la liaison Bruges - Courtrai a pris en écharpe un train à vide composé de voitures M6 à deux niveaux dont l'une s'est couchée suite à l'impact.
L'enquête à conclu que l'un des conducteurs n'a pas respecté un feu rouge. L'accident à fait quatre blessés.
11 janvier 2007 : Cuesmes (Ligne 96)
La navette de service assurant la desserte de l'atelier des wagons de Cuesmes (Mons) a déraillé dans les installations de l'atelier. Il s'agit d'un train assuré par du matériel en fin de vie (locomotive de manœuvre de la série 73 et voitures M2).
Le conducteur est légèrement blessé. La locomotive s'est couchée et sera radiée.
25 mars 2007 : Bissegem (Courtrai - Ligne 69)
Un train de la relation Courtrai - Poperinge est entré en collision avec un automobiliste sur un passage à niveau.
Agé de 62 ans et circulant seul dans son véhicule, ce dernier est décédé.
31 mars 2007 : Florenville (Ligne 165)
Un train de marchandise du corridor fret Sibelit circulant dans le sens sud - nord est entré en collision avec une voiture au passage à niveau de la route de Pin, à Florenville.
Agée de 81 ans, la conductrice est décédée lors de son transfert à l'hôpital. Sa voiture avait été trainée par la locomotive sur près de 30 mètres.[24]
27 avril 2007 : Izegem (Ligne 66)
Un train de voyageurs qui circulait sur la ligne Ostende-Courtrai a été percuté à l'arrière par une rame à vide alors qu'il venait de quitter la gare d'Izegem. Deux wagons et une locomotive ont été lourdement endommagés. La cause de l'accident serait due à une mauvaise (re)configuration de la signalisation ferroviaire, consécutivement à des travaux d'infrastructure.
La collision a fait au total 51 blessés, dont 3 grièvement touchés. D'importants dégâts ont été causés à l'infrastructure (caténaires, traverses et rails).
23 janvier 2008 : Rebecq (Ligne 94)
Vers 23h40, une automobiliste a volontairement immobilisé son véhicule sur un passage à niveau de Bierghes (Rebecq). La malheureuse a perdu la vie, mais le convoi qui l'a percuté s'est couché sur le ballast. [25]
3 juillet 2008 Saint-Georges-sur-Meuse (Huy - Ligne 125)
Collision frontale, à hauteur de Saint-Georges-sur-Meuse, entre un train de voyageurs provenant de Namur et allant vers Liège et un train de marchandise provenant de la gare de triage de Kinkempois en direction de Flémalle à 6h48. Six blessés dont deux plus grâvement.[26]
23 mai 2009 Dinant (Ligne 166)
Un accident est survenu alors qu'un autorail (de la série 41) quittait la gare en direction de Houyet. Un voyageur arrivé tardivement a tenté de grimper par la porte - ouverte - du convoi qui s'ébranlait pendant que le contrôleur terminait les opérations de départ.
Le voyageur et l'accompagnateur sont tombés sous le train. Ce dernier a dû être amputé des deux jambes alors que le voyageur a perdu quelques orteils. Fait navrant, un autre train partant dans la même direction était à l'horaire moins de 10 minutes après le convoi concerné.
Cet accident soulève la question de la compatibilité de la procédure de départ de la SNCB avec la société d'aujourd'hui. [27]
Notes et références
- ↑ a , b et c {nl} http://books.google.be/books?id=dly9axBP4O4C&pg=PA1920&lpg=PA1920&source=bl&ots=aSmezuuf7F&sig=cp_bCYO1wFgCohaWIdiKrnfDua8&hl=fr Christian Deglas - Rampen in Belgïe
- ↑ {nl} http://users.telenet.be/guido.theys/Sprokkels/RampvanKontich-1.htm
- ↑ {nl} http://blog.seniorennet.be/halle/archief.php?ID=49
- ↑ http://spoorvreter.be/blog/?p=1484
- ↑ http://ns56.hosteur.com/~marcr/calendriernamurois.pdf
- ↑ http://laligne156.fr.gd/Le-plus-grave-accident.htm
- ↑ http://entresambreetmeuse.skynetblogs.be/tag/1/ligne%20136
- ↑ http://www.rmf-magazine.com/pages/ca_forum/forum_suj.php?id_sujet=8474&id_niveau=12
- ↑ http://www.dhnet.be/infos/faits-divers/article/104030/luttre-il-y-a-trente-ans.html
- ↑ {nl}http://www.hgbtf.net/viewtopic.php?t=410
- ↑ in De Morgen, 09 mars 1994
- ↑ http://archives.lesoir.be/drame-du-trimbleu-erreur-humaine-securite-le-cas-du_t-19911008-Z04HCN.html
- ↑ http://archives.lesoir.be/degats-materiels-importants-dans-une-collision_t-19941007-Z08LXE.html
- ↑ http://www.dhnet.be/infos/faits-divers/article/15747/50-accidents-graves-en-12-ans.html
- ↑ http://archives.lesoir.be/a-anderlecht-le-train-roulait-a-pres-de-140-km-h-le_t-19960523-Z0C47Q.html
- ↑ {en} http://www.belrail.be/E/informations/archives.html
- ↑ http://www.belrail.be/F/actua/archives/index.php?page=crash200100
- ↑ http://archives.lesoir.be/la-collision-d-herentals-due-a-une-erreur-humaine-_t-20000131-Z0HTT5.html
- ↑ http://archives.lesoir.be/un-mois-apres-le-dramatique-accident-de-train-la_t-20000518-Z0J7NP.html
- ↑ http://www.belrail.be/F/actua/archives/index.php?page=crash110101
- ↑ http://home.scarlet.be/~tsd79548/ligne165-9.htm
- ↑ {nl} http://www.bouwenwonen.net/news/read.asp?id=3054
- ↑ {nl} http://www.standaard.be/Artikel/Detail.aspx?artikelid=DMF27042007_126
- ↑ http://journalchretien.net/spip.php?article8189
- ↑ http://www.actu24.be/MBO_Article/93512.aspx
- ↑ Collision ferroviaire près de Huy, 3 juillet 2008, Belga/Le Soir. Consulté le 3 juillet 2008
- ↑ http://archives.lesoir.be/dinant-instruction-ouverte-apres-la-double-chute-entre_t-20090525-00N77L.html
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