- Ligne 43 (Infrabel)
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Ligne 43 (infrabel)
Ligne 43 Ligne de Liège (Angleur) à Marloie
via Barvaux et Marche en FamennePays Belgique Villes desservies Liège, Barvaux, Marche-en-Famenne Historique Mise en service 1865 - 1866 Concessionnaires Grande Cie du Luxembourg
(1848 - 1873)
Etat Belge / Infrabel (groupe SNCB)
(à partir de 1873)Caractéristiques techniques Longueur 62 km Écartement Voie normale (1,435 m) Électrification 3 000 Vcc Nombre de voies 2 (1 entre Bomal et Marloie) Signalisation Signalisation lumineuse SNCB Trafic Propriétaire Infrabel Exploitant(s) SNCB Trafic Voyageurs (Omnibus cadencé aux 2 heures, à l'heure sur la section nord) Schéma de ligne Schéma de la ligne Légende→ L 36 : Leuven, Bruxelles → L 34 : Liège Palais, Hasselt 0,00 Liège (gare des Guillemins) 1,00 → L 125 : Huy, Namur 1,20 La Meuse Pont du val Benoît 1,50 Y Val Benoît → L 125A, L 40 : Verviers, Maastricht 2,20 Y Aguesses 2,90 0,00 Angleur → L 37 : Visé, Aachen 1,20 Streupas 2,70 Sauheid 4,70 Calonster 5,30 Sainval 6,90 Tilff 10,20 Méry 11,60 Hony Tunnel d'Esneux 12,60 Esneux 14,20 Souverain Pré 15,60 La Gombe 16,30 Poulseur 18,00 Chanxhe 20,10 Rivage 20,50 → L 42 : Gouvy, Luxembourg 21,00 Comblain au Pont Tunnel de Comblain 23,40 Comblain la Tour 29,40 Hamoir 33,40 Sy Tunnel de Sy 37,10 Bomal 40,40 Barvaux 44,20 Biron 49,90 Melreux-Hotton 54,0 Marenne 58,70 Marche en Famenne → L 162 : Ciney, Namur 62,00 51,20 Marloie 57,60 Jemelle → L 162 : Arlon, Luxembourg → L 150 : Rochefort, Dinant modifier La ligne 43, également appelée "Ligne de l'Ourthe" relie la banlieue de Liège (Angleur) à la ligne Bruxelles - Luxembourg au niveau de la gare de bifurcation de Marloie.
Sommaire
Historique
Lorsque la Grande Compagnie du Luxembourg reçut la concession pour la ligne Bruxelles - Luxembourg, les antennes de Bastogne et de Liège faisaient partie de l'accord. Aussi, la construction dans la vallée de l'Ourthe commença-t-elle dès que l'axe principal fut inauguré.
Conformément aux méthodes de la compagnie, la ligne adopte un tracé le moins accidenté possible en suivant la vallée de l'ourthe. Toutefois, trois méandres formant des presqu'îles seront coupés court à l'aide de tunnels.
La ligne étant exploitée par le privé, une ligne concurrente verra rapidement le jour entre Pepinster et Luxembourg par Vielsalm et Gouvy (futures lignes 42, 44 et 45), exploitée par l'état belge et la compagnie Guillaume-Luxembourg.
La ligne fut inauguré en 1866. Son extrémité nord (Angleur) était alors depuis 1843 sur l'un des premiers axes ferroviaires du pays, entre Anvers et la Prusse via Malines.
Sinueuse, la ligne est considérée comme secondaire et elle doit son électrification à une absurde volonté de la sncb, fin des années 80, de ne pas devoir constituer un nouveau parc de rames voyageurs diesel dédié à un nombre réduit de relations (décision sur laquelle la SNCB reviendra dix ans plus tard avec la commande des autorails 41 indispensables sur des lignes autour de Gand et dans le Limbourg qu'elle n'a plus les moyens d'électrifier.
Cette électrification, inaugurée en 1993, sera couplée à la remise à simple voie de la section sud de la ligne, entre Bomal et Marloie, dont la vitesse sera parallèlement portée à 120 Km/h (contre 90Km/h pour le reste de la ligne). La desserte ne sera toutefois pas fondamentalement renforcée, avec un service de base composé uniquement de trains omnibus.
Utilisation
Le trafic est composé
- d'une relation voyageur "omnibus" (Liers) - Liège - Rivage - Jemelle cadencée toutes les deux heures entre 6 et 22h ;
- La section Liège - Rivage est en fait desservie toutes les heures, grace à l'IR Liège Luxembourg qui marque les mêmes arrêts que l'omnibus pour Jemelle avec lequel il est alterné ;
- de cinq allers-retours de renforcement aux heures de pointe, en semaine (trains P) entre Jemelle et Liège ;
- de deux autres allers-retours de renforcement (trains P) entre Gouvy / Rivage et Liège ;
- d'un aller-retour de entre Gouvy / Rivage et Liège, prolongés vers Bruxelles ;
La ligne 43 ne voit plus passer qu'un faible trafic marchandises. Après la fermeture en 1992 de la cokerie d'Alsdorf - en Allemagne - qui fournissait la sidérurgie luxembourgeoise, les quelques raccordés subsistant (notamment la scierie de Büllingen) ont progressivement fermé. Un seul train de cabotage facultatif dessert encore occasionnellement Vielsalm ou le camp militaire de Marche, alors que des trains blocs complets relient périodiquement les carrières Lhoist de Jemelle et le parc à bois de Marloie.
Le train international régulier entre Maastricht et l'Italie via Luxembourg - qui avait connu ses heures de gloires lorsque les ouvriers italiens du bassin Liégeois l'empruntaient pour "rentrer au pays" - a disparu au tout début du siècle, après avoir été détourné vers Jemelle ou il fut accouplé un temps à une rame en provenance de Bruxelles.
A noter que la ligne est utilisée "en transit" par de nombreux étudiants de la province de Luxembourg qui rejoignent les établissement d'enseignement de Liège le dimanche soir. Malgré la desserte omnibus, cette relation reste en effet plus rapide qu'un détour par Namur.
Projets futurs
La ligne ayant fait l'objet d'une rénovation et d'une électrification, il y a peu de projets en perspectives.
Les rumeurs concernant la conversion de la ligne 162 d'une électrification en 3Kv vers le 25 Kv pourrait également toucher la ligne 43.
Annexes
Sources
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- Portail de la Belgique
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