- Les Alluets-le-Roi
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Les Alluets-le-Roi
L'hôtel de villeAdministration Pays France Région Île-de-France Département Yvelines Arrondissement Saint-Germain-en-Laye Canton Poissy-Sud Code commune 78010 Code postal 78580 Maire
Mandat en coursDaniel Gorbaty[1]
2008-2014Intercommunalité sans Démographie Population 1 200 hab. (2007) Densité 162 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 150 m — maxi. 187 m Superficie 7,39 km2 Les Alluets-le-Roi sont une commune française, située dans le département des Yvelines et la région Saint-Germain-en-Laye.
Ses habitants sont appelés simplement « les habitants des Alluets-le-Roi ».
Sommaire
Géographie
La commune des Alluets-le-Roi se trouve dans la plaine de Versailles, dans la partie nord des Yvelines, à environ 15 kilomètres à l'ouest de Saint-Germain-en-Laye, chef-lieu d'arrondissement et 24 kilomètres environ au nord-ouest de Versailles, préfecture du département.
Elle est limitrophe d'Ecquevilly au nord, de Morainvilliers au nord-est, d'Orgeval à l'est, de Crespières au sud, d'Herbeville au sud-ouest et de Bazemont à l'ouest.
La commune est bordée au nord et à l'ouest par la forêt dite des Alluets.
Occupation du territoire
Type d'occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)Espace urbain construit 10,5 % 78,4 Espace urbain non construit 2,7 % 20,4 Espace rural 86,8 % 650,7 Le territoire de la commune est essentiellement rural (78,4 %)[2], l'espace urbain construit représentant 10,5 % du total, soit 78,4 hectares, dont 33 affectés aux zones d'activité et aux équipements publics.
L'espace rural est principalement consacré à l'agriculture (grande culture céréalière) qui occupe 542 hectares, soit 72 % de la superficie totale de la commune. Les espaces boisés (96 ha) se trouvent principalement aux lisières nord et sud de la commune.
Transports
Axes de communication
La commune est traversée d'est en ouest par la route départementale 45 (Orgeval - Maule) et la route départementale 198 qui mène à Crespières, vers le sud, commence dans le village.
Transport ferroviaire
Les stations SNCF les plus proches sont les gares de Maule et de Mareil-sur-Mauldre vers Paris Montparnasse. Les gares de Villennes, Poissy et Saint-Nom-la-Bretèche permettent de se rendre à la Défense et la (gare Saint-Lazare).
Toponymie
Le nom « Alluets » dérive du mot « alleux » (du latin allodia) qui désignait, en ancien français, des terres exclues du système féodal. Dépourvues de tout seigneur, quoique sous la souveraineté du roi de France, elles appartenaient pleinement à leurs propriétaires et ne donnaient lieu à aucune redevance. Dans la charte de franchise accordée en 1174 par le roi de France Louis VII le Jeune qui confirme le caractère alleutier du territoire, le village est appelé Molierias de Allodiis (Meulières des Alleuds). Par cette charte, les habitants sont exemptés de tôt et de tailles, ainsi que de service militaire. Et, privilège très important, ils pourront exercer seuls la basse et moyenne justice, la haute justice restant le privilège du roi. En échange de tous ces avantages, les habitants paieront au roi et à Gazon de Poissy, seigneur du lieu, le double des revenus qu'ils payaient auparavant. Le nom Allodia Regis (Les Alluets le Roy) apparaît dans un acte du 3 juin 1371. La forme française actuelle remonte au moins à 1579. Pendant la Révolution française, le village fut rebaptisé "les Alleux la montagne".
Histoire
Au début du IXe siècle, une petite communauté de paysans dépendants de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés décrite dans le Polyptyque d'Irminon s'est installée en lisière de la grande forêt des Alluets pour y ouvrir une petite clairière de défrichement. À côté d'une des grandes « coutures » (blocs de terre arable pouvant compter plusieurs dizaines d'hectares) seigneuriales du grand domaine de Maule, ils y occupent quatre manses et deux demi-manses dans un hameau nommé Hostoldi Villa dont le nom est conservé aujourd'hui par le lieu-dit « Les Estouvilles ».[réf. souhaitée]
Aux prises avec son encombrant vassal le duc de Normandie, Louis VII y fit construire une forteresse (mentionnée dans sa charte). Elle s'inscrivait dans l'ensemble défensif plus vaste qui gardaient les marges occidentales de l'Île-de-France. Rasée durant les âpres combats de la guerre de Cent Ans, peut-être reconstruite par la suite, il en subsistait néanmoins encore assez de restes au début du XVIIIe siècle, pour que la comptabilité des seigneurs de Maule mentionne le château et son enclos à cette époque. Mais si l'emplacement de l'ancien château du XVIIIe siècle est bien identifié, rien ne prouve que la tour mentionnée dans la charte de 1174 se trouvât au même endoit.
Démographie
Évolution démographique
En 2008, Les Alluets-le-Roi comptaient 1 194 habitants (soit une diminution de 6 % par rapport à 1999). La commune occupait le 8 089e rang au niveau national, alors qu'elle était au 7 017e en 1999, et le 128e au niveau départemental sur 262 communes.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués aux Alluets-le-Roi depuis 1793.
Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par loi du 27 février 2002, dite loi de démocratie de proximité[3], afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises.
Pour les communes dont la population est inférieure à 10 000 habitants, les enquêtes sont exhaustives et ont lieu chaque année par roulement au cours d'une période de cinq ans[4]. Pour Les Alluets-le-Roi, le premier recensement a été fait en 2007[5], les suivants étant en 2012, 2017, etc. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1e janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006, qui, pour Les Alluets-le-Roi, est une évaluation intermédiaire[6].
Le maximum de la population a été atteint en 1999 avec 1 266 habitants.
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (16,6 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50,3 % contre 48,4 % au niveau national et 48,8 % au niveau départemental).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 50,3 % d’hommes (0 à 14 ans = 24,8 %, 15 à 29 ans = 12,1 %, 30 à 44 ans = 22,8 %, 45 à 59 ans = 24 %, plus de 60 ans = 16,2 %) ;
- 49,7 % de femmes (0 à 14 ans = 19,8 %, 15 à 29 ans = 13,9 %, 30 à 44 ans = 23 %, 45 à 59 ans = 26,3 %, plus de 60 ans = 16,9 %).
Administration
Les maires des Alluets-le-Roi
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité octobre 1947 1953 Lucien Rousseau - mai 1953 1965 André Benoît - mars 1965 1994 (décès) Roger Gousseau - juin 1995 2008 René Gaillard - mars 2008 2014 Daniel Gorbaty - Toutes les données ne sont pas encore connues. Instances administratives et judiciaires
La commune des Alluets-le-Roi appartient au canton de Poissy-Sud et n'est rattachée à aucune communauté de communes.
Sur le plan électoral, la commune est rattachée à la douzième circonscription des Yvelines, circonscription à dominante rurale du nord-est des Yvelines, dont le député est Joël Regnault[12] (UMP).
Au plan judiciaire, Les Alluets-le-Roi font partie de la juridiction d’instance de Saint-Germain-en-Laye et, comme toutes les communes des Yvelines, dépendent du tribunal de grande instance ainsi que de tribunal de commerce sis à Versailles[13],[14].
Intercommunalité
La commune des Allets-le-Roi n'est membre en 2011 d'aucune communauté de communes. Elle adhère cependant à divers syndicats intercommunaux, sans fiscalité propre, dont le périmètre est variable en fonction de leur objet : énergie, adduction d'eau potable, assainissement, transports scolaires, etc. Ce sont les suivants[15] :
- syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable de la région de Feucherolles,
- syndicat intercommunal de gestion du Ru d'Orgeval,
- syndicat intercommunal du centre hospitalier intercommunal de Poissy,
- syndicat intercommunal du lycée d'Aubergenvile (SILYA),
- syndicat intercommunal pour la destruction des ordures ménagères et la production d'énergie (SIDOMPE),
- syndicat intercommunal à vocation multiple de Maule,
- syndicat intercommunal d'assainissement de la région d'Orgeval (SARO),
- syndicat intercommunal d'électricité de la région de Villennes-sur-Seine (SIERVS),
- syndicat intercommunal à vocation multiple de Saint-Germain-en-Laye, qui gère notamment une fourrière automobile et animale et un centre de secours contre l'incendie,
- syndicat intercommunal à vocation multiple du Pincerais (ce SIVOM, qui regroupe Les Alluets-le-Roi, Orgeval et Morainvilliers, gère divers services : déchèterie, nettoiement de voirie, transports scolaires),
- syndicat intercommunal à vocation unique de la Route Royale,
- syndicat intercommunal à vocation unique des Trois Rivières (organisme chargé de la préparation du SCOT du Val de Gally),
- syndicat intercommunal pour la réalisation et la gestion d'une structure multi-accueil pour la petite enfance à Orgeval.
La commune adhère également à l'Association patrimoniale de la plaine de Versailles et du plateau des Alluets (APPVA), association selon la loi de 1901, qui regroupe des communes, des agriculteurs et des associations locales, et dont la mission est de « formuler des propositions devant établir un projet de développement durable, commun aux agriculteurs et aux citadins, sur les territoires de la plaine de Versailles et du plateau des Alluets »[16].
Économie
- Autrefois, exploitations de pierre meulière
- Agriculture, centre équestre, ZAC
- Commune résidentielle
- Station d'écoute de la DGSE (grandes antennes radio visibles de loin, dans la plaine qui sépare la commune de Feucherolles)
- Antenne-relais de télévision
Culture
Patrimoine architectural
- Église Saint-Nicolas : église datant du XIIe siècle, clocher carré, chevet plat, nef de cinq travées en plein cintre à un collatéral ; fonts baptismaux, retable, tabernacle en bois mouluré peint, une statue de la vierge en pierre du XIVe et une de Sainte-Barbe du XVe siècle.
- Anciennes fermes de Clairbois, de la Choltière et de Saint-Sylvestre.
- Cadran solaire sur une façade de la rue Saint-Nicolas.
Notes et références
- les maires des Yvelines, préfecture des Yvelines
- Mode d'occupation du sol en 2003, Iaurif
- Loi no 2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V "des opérations de recensement".
- INSEE : Les grandes étapes : 2002 – 2009
- Calendrier des recensements des communes du département des Yvelines sur www.insee.fr, Insee. Consulté le 26 avril 2011
- Par convention dans Wikipédia, et afin de permettre une comparaison correcte entre des recensements espacés d’une période de 5 ans, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 d’afficher dans le tableau des recensements : la population 2006, première population légale connue post-1999, les populations légales suivantes correspondant aux années réelles de recensement et enfin la dernière population légale publiée par l’INSEE. Dans le graphique sont par contre représentés l’ensemble des populations légales connues
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 26 avril 2011
- Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 26 avril 2011
- Recensement de la population au 1er janvier 2008 sur Insee. Consulté le 26 avril 2011
- Évolution et structure de la population à Les Alluets-le-Roi en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 26 avril 2011
- Résultats du recensement de la population des Yvelines en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 26 avril 2011
- David Douillet lors des élections législatives partielles de 2009, il siège comme député depuis l'entrée de David Douillet au gouvernement le 29 juin 2011. Élu comme suppléant de
- Tribunal d'instance de Saint-Germain-en-Laye - Liste des communes et cantons, Cour d'appel de Versailles. Consulté le 13 juillet 2011.
- Tribunal de grande instance de Versailles -, Cour d'appel de Versailles. Consulté le 13 juillet 2011.
- Les Alluets-le-Roi sur base Aspic, Ministère de l'Intérieur. Consulté le 13 juillet 2011.
- Statuts de l'association patrimoniale de la plaine de Versailles et du plateau des Alluets, APPVA, 14 avril 2010. Consulté le 13 juillet 2011.
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Marie-Christine Vercoustre, Chantal Plana, et Claudine Toutin, Les Alluets-le-Roi, une localité royale, Mairie des Alluets-le-Roi, octobre 2008, 208 p. (ISBN 972-2-9532783-0-9).
- Un village libre, Eugène Dubois, Société historique de Raincy, Bulletin n° 11, décembre 1944, p. 8-14.
- Les Alluets-le-Roi, Bertrandy Lacabane, Essais et Notices, Versailles, Cerf et fils, 1880.
- Mémoire sur le village des Alluets-le-Roy, Coquebert (Baron de), Société des Antiquaires, tome III, 1821, (Archives départementales des Yvelines, Br.2244).
Liens externes
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