- Le Ménil-Renard
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Bonnières-sur-Seine
Bonnières-sur-Seine Administration Pays France Région Île-de-France Département Yvelines Arrondissement Mantes-la-Jolie Canton Bonnières-sur-Seine Code Insee abr. 78089 Code postal 78270 Maire
Mandat en coursJean-Marc Pommier
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes des Portes de l’Île-de-France Démographie Population 4 049 hab. (2006) Densité 529 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 13 m — maxi. 131 m Superficie 7,66 km² Bonnières-sur-Seine est une commune du département des Yvelines, dans la région Île-de-France, en France, située à 14 km environ à l'ouest de Mantes-la-Jolie. C'est une petite ville industrielle dotée d'un port fluvial sur la Seine à 66 kilomètres en aval de Paris.
Le nom de « Bonnières » viendrait de bonnier, terme d'ancien français désignant une mesure agraire, qui équivalait à plus ou moins un hectare, avec de grande variations selon les régions.
Les habitants sont appelés les Bonniérois et Bonniéroises.
Sommaire
Géographie
La commune de Bonnières-sur-Seine se trouve dans le nord-ouest des Yvelines, à quinze kilomètres environ à l'ouest de Mantes-la-Jolie et à onze kilomètres au sud-est de Vernon (Eure). La ville est construite en bordure de la Seine, sur la rive gauche du fleuve et dans la concavité d'un méandre.
Les communes limitrophes sont Freneuse au nord-est, Rolleboise à l'est, Rosny-sur-Seine au sud-est, la Villeneuve-en-Chevrie au sud-ouest, Jeufosse à l'ouest et, au nord, Bennecourt sur la rive droite de la Seine.
Le territoire communal, relativement peu étendu (proche de la moyenne yvelinoise de 712 hectares) s'étend sur environ cinq kilomètres dans le sens nord-sud. Il comprend au nord une partie basse, entre 20 et 30 mètres d'altitude, très urbanisée, et vers le sud, englobe une partie du plateau du Mantois. Il est délimité à l'est par un ravin encaissé, le val Guyon, creusé par un ruisseau affluent de la Seine.
Ce territoire est resté rural à 75 %[1], avec une forte proportion, environ 50 %, de surfaces boisées, principalement dans la partie sud-est du territoire, dans le prolongement de la forêt régionale de Rosny. L'espace urbain construit représente 18 % de la superficie totale et se concentre dans le nord du territoire, en bordure de Seine. Les zones d'activités économiques couvrent 24 hectares, principalement le long du fleuve.
Les communications routières sont assurées essentiellement par la route nationale 13 Paris-Caen-Cherbourg, qui traverse la commune dans le sens est-ouest, de laquelle se débranche en limite ouest de la commune, la départementale 915 (ex-route nationale 15) en direction de Rouen. Un pont routier en deux parties, appuyées sur la Grande Île, assure la liaison avec la rive nord de la Seine. Vers le sud, la départementale 37 dessert les villages du plateau.
La commune est traversée au sud de la ville par l'autoroute de Normandie (A13). Un demi-échangeur donne accès (uniquement vers/ou en provenance de Paris) au centre de Bonnières, grâce à une bretelle de quatre kilomètres empruntant le val Guyon. Pour les liaisons vers l'ouest, l'accès se fait par l'échangeur de Chaufour, accessible à six kilomètre à l'ouest de Bonnières par la RN 13. Bonnières se trouvant au-delà de la barrière de péage de Buchelay, l'accès à la ville est payant depuis Paris, contrairement au reste des Yvelines. Cette situation, considérée par les élus locaux comme un handicap au développement économique de la ville et de sa région, fait l'objet d'un débat. Il est envisagé, entre autres, de déplacer la barrière de péage vers l'ouest[2].
Sur le plan ferroviaire, la ligne Paris-Rouen-Le Havre traverse le nord de la commune, le long de la Seine. La ville dispose pour le trafic des voyageurs d'une gare assurant des liaisons du type banlieue vers Paris-Saint-Lazare. Un raccordement marchandises dessert la zone industrielle.
La zone industrielle dispose également de quais aménagés le long de la Seine canalisée.
Un sentier de grande randonnée, le GR 26 (Paris-Deauville par la rive sud de la Seine) traverse la commune dans le sens sud-est - nord-ouest. Un diverticule balisé le relie à la gare.
Climat
Le climat à Bonnières-sur-Seine est un climat tempéré de type océanique dégradé caractéristique de celui de l'Île-de-France. Les températures moyennes s'échelonnent entre 2 à 5 °C en hiver (janvier) et 14 à 25 °C en été (juillet)[3]. La pluviométrie moyenne, relativement basse, s'établit à environ 600 mm par an. Les mois les plus pluvieux vont d'octobre à janvier.
Histoire
Héraldique
Bonnières-sur-Seine - Les armes de Bonnières-sur-Seine se blasonnent ainsi : d'azur à la fasce d'or, chargée de trois quintefeuilles de gueules, accompagnée de trois croisettes d'or.
Origines
Site occupé dès la préhistoire (site néolithique).
Époque contemporaines
Bonnières a connu un essor industriel au XIXe siècle, avec la raffinerie de pétrole de Jules Micheaux (dont Zola s'inspira dans son roman l'Œuvre) et l'usine métallurgique Saint-Éloi de l'industriel belge Louis Piret.
Inauguration de la gare en 1843 (ligne de Paris-Saint-Lazare à Rouen). L'usine Singer (société américaine de machines à coudre) est construite en 1934 et fermée en 1968.
Démographie
Histogramme
(élaboration graphique par Wikipédia)Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité mars 2001 2008 Jean-Marc Pommier PS mars 2008 2014 Jean-Marc Pommier PS Toutes les données ne sont pas encore connues. Économie
- Zone industrielle : située en bord de Seine (port fluvial), entre le fleuve et la voie ferrée, elle a joué un rôle important dans le développement de la ville. On y trouve notamment
- Sintech France (moteurs électriques),
- Iton Seine (aciérie électrique),
- Les silos de Bonnières SA (silos à céréales).
Culture
Patrimoine architectural
Église Notre-Dame-de-la-Nativité : ancienne chapelle de la sainte Vierge de Bonnières, elle a été consacrée le 4 janvier 1740. La construction en pierre et enduit blanc fut achevée le 2 janvier 1740, grâce notamment à des dons de l'évêque de Chartres et du duc de La Rochefoucauld. Le clocher carré couvert d'ardoises fut achevé en 1753. En 1763, un haut lambris fut apporté au chœur, qui fut orné en 1924 de peintures décoratives. Les vitraux originaux ont complètement disparus lors des bombardements alliés du printemps 1944. De nouveaux vitraux figuratifs, sur le thème des vingt mystères de la vie de Jésus, de Marie et des quatre chapelets, sont installés à partir d'août 2004. Leur conception est le fait d'un moine du prieuré de Chérence (Val-d'Oise).
Arcades du château de Beuron : il s'agit de vestiges de la façade du château de Beuron, qui fut construit sur le territoire actuel de la commune de Perdreauville et qui appartint à Sully. La municipalité a fait installer, en 1975, ces trois arcades dans le jardin public en face de l'église.
Propriété de Marcel Sembat et Georgette Agutte[6] : située dans un parc de 6 805 m², a fait l'objet d'une acquisition par la municipalité qui souhaitait la restaurer et y installer des équipements culturels[7].
Allée sépulcrale : il s'agit d'une sépulture en fosse de l'époque néolithique, d'une profondeur d'environ 1,8 mètres, découverte en mai 1950, à l'occasion des travaux de creusement d'égouts. Elle contenait de nombreux ossements humains, dont 38 cranes, ainsi que des divers objets, outils en silex (grattoirs, lames) et des éléments de parures, constituées notamment de dents d'animaux sauvages[8]. Elle se trouvait à l'emplacement actuel du centre culturel Louis Jouvet.
Patrimoine naturel
La municipalité a acquis en 1959 le bois de la Houssaye[9], situé dans le sud-est de la commune. Cette forêt, d'une superficie totale de 95 hectares, est gérée par l'ONF. Elle a été amputée de 11 hectares en 1965 pour laisser le passage à l'autoroute A13 qui la traverse en tranchée, en son centre, la coupant physiquement en deux parties.
Personnalités liées à la commune
- Marcel Sembat (1862-1922), député socialiste, ministre du Travail, ami de Jaurès, est né à Bonnières où il a résidé toute sa vie. Il est enterré dans le cimetière communal.
- Georgette Agutte (1867-1922), artiste peintre et sculpteur, épouse de Marcel Sembat, elle s'est suicidée le jour même de la mort de ce dernier. Elle avait son atelier à Bonnières. Elle est enterrée dans le cimetière communal.
- Louis Piret, industriel belge, maître de forges à Thy-le-Château près de Charleroi, installa une usine sidérurgique à Bonnières en août 1915[10].
- Jacques Carlu (1890-1976), architecte, né à Bonnières, est notamment l'auteur du palais de Chaillot et du palais de l'Otan à Paris.
- Jean Carlu (1900-1997), dessinateur publicitaire et affichiste, frère du précédent, également né à Bonnières.
Jumelage
Thy-le-Château (Belgique) depuis 1972
Pour approfondir
Articles connexes
Bibliographie
Triangle, échanges artistiques Marcel Sembat, Georgette Agutte, Henri Matisse, Françoise Celdran et Ramon R. Vidal y Plana, Yvelinédition, 2007, ISBN : 9782846681315
Liens externes
- Bonnières-sur-Seine, site officiel
- Vue aérienne de la commune de Bonnières-sur-Seine sur le site de l'IAURIF
- Bonnières-sur-Seine sur le site de l'INSEE
- Bonnières-sur-Seine sur Google Maps : Situation et plan ; Vue satellitaire
- L'usine Singer en 1950
- Institut Agutte-Sembat
Notes, sources et références
- ↑ Mode d'occupation du sol (1999), Iaurif
- ↑ Le péage de Buchelay va-t-il déménager ?, Le Courrier de Mantes, 4 octobre 2006.
- ↑ Climat des Yvelines sur le site de Météo France
- ↑ http://cassini.ehess.fr/ Population avant le recensement de 1962
- ↑ INSEE: Population depuis le recensement de 1962
- ↑ La maison Agutte-Sembat et son jardin sur le site de l'Institut humaniste et impressionniste
- ↑ Le patrimoine communal sur le site de la ville de Bonnières
- ↑ [John Peek, Inventaire des mégalithes de France 4-région parisienne, CNRS, 1975, page 39.
- ↑ Le bois de la Houssaye sur le site officiel de la commune
- ↑ 1914-1918, Bonnières-sur-Seine sur le site de Thy-le-Château
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