Langourlae

Langourlae

Langourla

Langourla

Église de Langourla et tour Saint-Eutrope
Église de Langourla et tour Saint-Eutrope

Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Bretagne
Département Côtes-d’Armor
Arrondissement Dinan
Canton Collinée
Code Insee abr. 22102
Code postal 22330
Maire
Mandat en cours
Pierre De Leusse
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes du Mené
Démographie
Population 627 hab. (2006[1])
Densité 29 hab./km²
Gentilé Langourlacien, Langourlacienne
Géographie
Coordonnées 48° 17′ 09″ Nord
       2° 24′ 52″ Ouest
/ 48.285833333, -2.414444444
Altitudes mini. 127 m — maxi. 218 m
Superficie 21,41 km²

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Langourla (Langourlae en breton) est une commune du département des Côtes-d'Armor, dans la région Bretagne, en France.

Sommaire

Géographie

Commune située au sud-est des Côtes-d'Armor, dans le Mené. La commune est en lisière de la fôret de Boquen et de son abbaye.

Accès

  • Par la route : via Saint-Vran ou Plénée-Jugon par la route D59. Via Eréac par la D46. Via Mérillac par la D39. Via Collinée ou Le Gouray par la D46. Il est possible de rejoindre Langourla par la RN 12 par Broons ou Plénée-Jugon depuis les villes de Lamballe, Saint-Brieuc ou Rennes. La commune est également accessible depuis Rennes par la RN 164 via Merdrignac, ainsi que pour Loudéac et les villes du Morbihan.
  • Par le train : la gare la plus proche est la gare de Lamballe à 26 km de Langourla, sur la ligne Rennes/Saint-Brieuc/Brest.
  • Par l'avion : les aéroports de Saint-Brieuc-Armor et Rennes-Saint-Jacques sont les plus proches de Langourla.

Communes limitrophes

Rose des vents Le Gouray Plénée-Jugon Rouillac Rose des vents
Saint-Jacut-du-Mené N Éréac
O    Langourla    E
S
Saint-Vran et Mérillac
Enclave: {{{enclave}}}

Distance, par la route, entre Langourla et :

  • Lamballe : 26 km
  • Loudéac : 35 km
  • Saint-Brieuc : 46 km
  • Rennes : 68 km
  • Saint-Malo : 71 km
  • Vannes : 88 km
  • Quimper : 168 km
  • Brest : 189 km
  • Paris : 420 km

Hydrographie

La commune fait partie de deux bassins versants : celui de la Rance et de l'Arguenon. La Rance traverse le sud de la commune, peu après sa source à Collinée. La rivière marque par endroits la délimitation avec Saint-Vran. L'Arguenon, pour sa part, ne traverse pas Langourla. Mais le ruisseau du Bos Robert au nord de la commune se jette ensuite dans l'Arguenon au niveau de Plénée-Jugon.

Climat

Le village est sous un climat océanique relativement doux. Les hivers sont humides et en moyenne doux. Les étés sont relativement secs, modérément chauds et ensoleillés.

Mois
Janv Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc Année
Températures maximales moyennes (°C) 8 9 12 13 16 20 21 22 19 16 12 9 14,75
Températures minimales moyennes (°C) 4 4 5 6 8 11 13 14 12 10 7 5 8,25
Températures moyennes (°C) 6 6,5 8,5 9,5 12 15,5 17 18 15,5 13 9,5 7 11,5
Moyennes mensuelles de précipitations (mm) 80,6 52,4 47,9 64 57,2 35,8 49,7 42,6 48,4 82,9 78,1 87,2 726,8
Source : Données climatologiques de Lamballe 2000-2007

Étymologie

LANGOURLA est un mot breton composé de deux termes. LAN vient de LANN signifiant, soit "ermitage", soit "terre couverte de landes". GOURLA est un nom de personne. Il est très probable que ce nom breton s'écrivait GOURLAE, composé du mot GOUR "homme et LAE qui aurait le sens de "fidèle, croyant, religieux". GOURLA signifirait donc "homme fidèle" ou "homme croyant". Pour LAN, les personnes qui ont étudié la question divergent dans leurs conclusions :

  • pour certains LAN serait un ermitage ou un petit monastère et GOURLA un moine gallois qui aurait évangélisé la région vers le Vè siècle après J.C.. Comme pour beaucoup d'autres moines celtes de cette époque, il aurait été décrété "saint" par la foi populaire.
  • pour d'autres, ce saint GOURLA n'a jamais existé et LAN signifie "terre couverte de landes" appartenant au dénommé GOURLA qui a été, par la suite, anobli sous le nom de "de LANGOURLA". En effet, ce n'est que par un arrêté de la Chambre de Réformation en 1669 que la famille fut maintenue noble.
  • pour le professeur B. Tanguy, chercheur au C.N.R.S. et au Centre de Recherche Bretonne et Celtique de Brest, Saint GOURLA, moine gallois, n'a jamais existé. Par contre, il lui semble que la seigneurie de LANGOURLA a été une réalité depuis le XIè siècle mais ce n'est qu'en 1239 qu'on trouve mention d'un des seigneurs, Robert de LANGOURLA, à l'occasion d'une donation qu'il fit avant son départ pour Jérusalem, à l'abbaye de Boquen. Mais, pour B. Tanguy, LAN, dans le cas présent, signifie bien "ermitage" fondé vers le Xè siècle par un obscur moine breton et non gallois dénommé GOURLAE dont on retrouve la trace par les villages actuels de Saint-Gourlais au Croisic (44) et à Muzillac (56) et par la commune de Langrolay-sur-Rance (22), dont l'orthographe était LANGORLAI en 1165[2].

Histoire

À Langourla, la plus vieille trace de civilisation est le menhir de la Coudre (d'autres menhirs ont dû être détruits au cours des siècles). Cela signifie que des hommes ont vécu dans cette commune à l'âge de bronze, soit environ 2 000 ans avant J.-C. Ces hommes vivaient dans des villages et cultivaient déjà la terre. Avant eux, d'autres peuples ont vécu dans la région, mais ils n'ont pas laissés de traces.

Langourla est une très ancienne paroisse : en 1211, on a des traces de son existence[3]. Le territoire de Langourla s'étendait autrefois jusque Merdrignac et Saint-Launeuc, ce qui obligea d'y ériger deux trèves pour la commodité et l'utilité des paroissiens, à savoir Saint-Vran et Mérillac : peu à peu, ces deux trèves se sont érigées en paroisse, mais Langourla avait le privilège d'être la « mère-Église » de ces trois paroisses. La paroisse fut administrée jusqu'en 1312 par des Templiers.

Vers 1273, on retrouve Langourla liée à celle de Saint-Vran sous le nom de Parrochia de Langourla et de Sancto-Verrano. En 1330, chaque paroisse avait retrouver son indépendance et, en 1790, Langourla devint commune.

Par la suite, Langourla fut chef-lieu de canton jusqu'à la Révolution : les communes dépendantes étaient Éréac, Mérillac, Saint-Jacut-du-Mené et Saint-Gilles-du-Mené, une population de 4 000 âmes à l'époque.

Blasonnement

Blason de Langourla

"D'azur aux trois bandes d'or".

Économie, éducation, vie sociale, loisirs

Entreprises et emploi

Entreprises

À Langourla, on dénombre vingt-six entreprises agricoles (élevage, culture, services agricoles…), trois débits de boissons, dont un bar-restaurant, et deux bars-épiceries, une boulangerie-pâtisserie, quatre entreprises culturelles (animation, spectacle, arts…), trois entreprises de bâtiment (maçonnerie, couverture et charpente), deux gîtes touristiques et, enfin, une agence la Poste[4].

Emploi

En 2004, on comptait 39,7 % d'actifs (dont, parmi eux, 9,7 % de chômeurs), 34,8 % de retraités, 18,6 % de jeunes scolarisés et 6,9 % de personnes sans activité.


L'emploi à Langourla en 2004
Type d'emploi Agriculteurs Artisans, commerçants, chefs d'entreprise Cadres, professions intellectuelles Professions intermédiaires Employés Ouvriers
Langourla 19,4 % 6,5 % 3,2 % 8,1 % 24,2 % 38,7 %
Moyenne Nationale 2,4 % 6,4 % 12,1 % 22,1 % 29,9 % 27,1 %
Sources des données : INSEE[5]

Éducation

Il y a deux écoles à Langourla, une école privée et une école publique, chacune faisant partie de regroupement avec les communes voisines de Saint-Vran et Mérillac.

Vie sociale et loisirs

Une bibliothèque associative est présente dans la commune.

Langourla dispose d'un terrain de football, mais son club de football est désormais regroupé avec ceux des communes de Saint-Vran et Mérillac. Un club de tennis loisir utilise le terrain de tennis, à disposition de tous hors des heures du club.

Les chasseurs peuvent adhérer à l'association de chasse et chasser dans plusieurs forêts et bois de Langourla. Les pêcheurs peuvent, eux, pêcher dans le plan d'eau communal en se renseignant auprès de l'association "Langourlavie". Cette dernière organise également le feu d'artifice annuel et quelques animations toute l'année.

Les amateurs de chevaux pourront assister aux courses organisées chaque année, au champ de courses, par l'association "les Amis du Cheval".

D'autres associations organisent, elles aussi, des repas, des soirées ou des animations (écoles, 3e âge…). On peut noter ainsi l'association "Futurocom" qui organise le festival de Jazz annuel à la mi-août, ainsi que l'association "Les Amis de Saint-Gilles" qui organise le pardon festif de la chappelle Saint-Gilles.

Enfin, on pourra noter que, en 2008, Langourla a été décorée du 2ème prix des Côtes d'Armor (catégorie 501 à 1000 habitants) pour son fleurissement, et que David Rouxel, ouvrier communal, a été décoré meilleur jardinier[6].

Administration

Mairie

La population de Langourla se situe dans tranche 500-1500 habitants. Le conseil municipal est donc composé de 15 membres. Le Maire est assisté de 4 adjoints.

Liste des maires depuis 1965
Période Identité Parti Qualité
27 mars 1965 26 mars 1977 Mathurin Bedel Élu par 13 voix et réélu le 27 mars 1971 par 10 voix.
26 mars 1977 21 mars 1983 Georges Albert Élu par 8 voix.
21 mars 1983 24 mars 2001 Jean-Luc Montjarret SE Expert-comptable. Élu par 9 voix. Réélu le 27 mars 1989 par 14 voix puis le 18 juin 1995 par 14 voix.
24 mars 2001 22 mars 2008 Loïc Robert SE Agriculteur. Élu par 9 voix.
22 mars 2008 - Pierre De Leusse SE Retraité. Élu par 11 voix.

Canton

Langourla est dans le canton de Collinée qui regroupe, en plus de Langourla et Collinée, les communes de Saint-Gouéno, Saint-Jacut-du-Mené, Le Gouray, Saint-Gilles-du-Mené. Le canton comptait 4 315 habitants en 1999 pour une superficie de 111,78 km², soit une densité de 39 habitants au km².

Intercommunalité

Langourla fait partie de la Communauté de communes du Mené qui regroupe les 6 communes du canton de Collinée ainsi que Plessala. Créée le 31 décembre 1999, elle comprenait 6 309 habitants en 2006 pour une superficie de 163,23 km², soit une densité de 39 habitants au km².

Démographie

Voici ci-dessous, l’évolution démographique de la commune de Langourla classée par date de recensement de 1793 à 2006.

Évolution démographique

1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 160 1 142 1 111 1 155 1 302 1 300 1 318 1 370 1 352
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 274 1 357 1 469 1 469 1 586 1 541 1 548 1 550 1 579
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 624 1 588 1 593 1 351 1 326 1 302 1 313 1 187 1 016
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 - -
967 895 765 690 631 609 631 - -
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes - Sources : Cassini[9] et INSEE[10]


Voici ci-dessous, un tableau démographique sur la ville de Langourla classé par date de recensement.

Pyramide des âges de Langourla en 2004, en pourcent :

Hommes Classe d'âge Femmes
32,7  60 et plus  39,4
26,8  40 à 59  21,0
20,2  20 à 39  16,8
20,2  0 à 19  22,9

Lieux et monuments

Les églises

Première église Saint-Eutrope

La première église était antérieure au 13ème siècle et situé à l'emplacement actuel de la mairie et du bureau de Poste. Dédiée à Saint-Eutrope, il ne subsiste aucune trace de celle-ci.

Tour Saint-Eutrope

La tour Saint-Eutrope à Langourla.

La tour Saint-Eutrope daterait du XIIIe siècle mais est répertoriée comme du XVIe siècle dans la base Mérimée. De forme octogonale et construite avec des pierres de taille, elle compte quatre ouvertures sur arcs d'ogives. Elle est flanquée au nord d'une petite tourelle qui accueille un escalier en colimaçon. Il y a en effet un petit étage sous la charpente. Sur les piliers, on peut observer le blason de Langourla. Cette tour est ce qui reste de l'ancienne église Saint-Eutrope (à nouveau) de Langourla. En effet, celle-ci subissant le poids des années devait être démolie entièrement. Mais Mgr David, évêque de Saint-Brieuc, intervient en 1866, pour qu'il soit préservé ce qu'il reste encore aujourd'hui[11]. Quand la démolition de cette église commença en 1869, on conserva donc la tour. Elle devenu alors la chapelle des morts, veillant sur le cimetière vieux de douze siècles à son pied. Elle fut également un lieu de pèlerinage car Saint-Eutrope avait, dit-on, le pouvoir de guérir l'hydropisie et la migraine. Les pèlerins devaient appliquer la terre du pied de la tour sur leurs maux, puis reposer cette terre à sa place. Certains ont donc ramenés cette terre à leurs malades pour revenir ensuite la replacer. A la fin des années 1950, il fut à nouveau question de la démolir. En effet, envahie par le lierre, sa charpente donnait de sérieux signes de fatigue. La tour Saint-Eutrope fut à nouveau sauvée en étant classée Monument Historique le 19 mai 1965[12]. Elle fut alors entièrement rénovée. Le cimetière, lui, a été transféré à la sortie Est du bourg à la fin des années 1950. Un petit espace de verdure et de fleurs l'a remplacé.

Église Saint-Pierre

La première pierre de la troisième église de Langourla fut posée le 11 juillet 1870. Durant sa construction, on célébra la messe dans la chapelle Saint-Joseph, agrandie à la hâte par une baraque en bois du coté sud afin d'accueillir tous les habitants. Elle fut enfin terminée le 5 octobre 1873 et dédiée à Saint-Pierre. C'est l'église actuelle de Langourla.

Les chapelles

Chapelle Saint-Yves

La chapelle Saint-Yves, ou chapelle des Rochettes, est aujourd'hui disparue. Elle se situait au lieu-dit de la Rochette, au sud du bourg de Langourla. Elle fut construite en 1658 par Guillaume Turmel et Marguerite Pilorget. Selon la légende, une cour de justice se trouvait à la Saudraie, près de la Rochette, et un différent entre Saint-Vran, Mérillac et Langourla devait y être jugé. Les langourlaciens auraient alors fait vœu à Saint-Yves de lui bâtir une chapelle si le procès leur donnaient raison. Il faut croire que ce fut le cas car la chapelle vu le jour. La Révolution Française a eu raison de la solidité de cette chapelle. Elle fut abandonnée et tomba en ruines. La chapelle fut amputée de ce qui restait de ses murs en 1844 pour réparer les constructions de M. de La Noue, propriétaire de l'époque. A la fin des années 1950, plusieurs personnes attestent la présence de décombres à l'endroit de la chapelle : il ne restait alors qu'une partie des fondations. Aujourd'hui, il n'en reste aucune trace.

Chapelle Saint-Joseph

La chapelle Saint-Joseph n'a pas d'âge. On sait seulement qu'une "confrérie de Saint-Joseph" s'établit dans ce lieu en 1619. La chapelle daterait donc de cette époque. Elle est située au nord du bourg. Pendant la Révolution Française, elle fut à moitié démolie et servit même d'écurie à chevaux pour le fils de Palasne de Champeaux, député pendant la Révolution. Ce fils et son armée aurait profanée les reliques, volé l'argenterie et l'ornement des chapelles, allant même jusqu'à emmener l'une des cloche de la chapelle. En 1818, Anne-Marie Rouault de Livoudray en entreprit la restauration. La chapelle put à nouveau célébrer l'office en 1821, sans sa dernière cloche, tombée lors des travaux. Une nouvelle cloche fut mise en place en septembre 1837 et baptisée Antoinette-Sophie. La chapelle fut rénovée une nouvelle fois en 1905. Pendant longtemps, des foires annuelles ont attirés des foules considérables autour de la chapelle. Elle abrite, aujourd'hui encore, un vitrail du 15ème siècle sur le pignon ouest et veille sur le chêne miraculeux. Ce chêne séculaire est mort, mais sa carcasse est restée. Un nouveau chêne a été replanté au même endroit et son tronc se mélange aujourd'hui avec les restes du vieux chêne. Déjà vénéré à l'époque des druides, le chêne est un symbole légendaire de fécondité. Autrefois, les femmes, voulant un enfant ou un mari, venaient s'y frotter le fessier à la nuit tombée pour que leur voeu se réalise.

Chapelle Saint-Georges

La chapelle Saint-Georges est située au sud-est du bourg, au village de Blanc-Mouton. Elle daterait du 17ème ou 18ème siècle. Elle côtoie le manoir de Blanc Mouton, construit au 17ème siècle. C'est d'ailleurs les notables y habitant qui fait construire cette petite chapelle, pour leur usage personnel. Des écrits du début du 20ème siècle racontent que la foule étaient bien trop nombreuse pour les messes célébrant Saint-Georges[13]. Et ce n'est pas étonnant, cette minuscule chapelle peut accueillir tout au plus une vingtaine de personnes. La chapelle a été restaurée au début du 19ème siècle, mais est aujourd'hui à l'abandon, sans même un chemin pour y accéder.

Chapelle Saint-Gilles

La chapelle Saint-Gilles-des-Prés à Langourla.

La chapelle Saint-Gilles-des-Prés est situé au sud-ouest du bourg, non loin du village du Plessis. Sa construction remonte au milieu du 15ème siècle. Les archives de la paroisse racontent qu'en l'an 1450, Gilles de Bretagne mouru étouffé entre deux matelas au château de la Hardouinais à Saint-Launeuc. Son corps fut transporté à l'abbaye de Boquen à Plénée-Jugon. Les quatre bœufs, qui tiraient le char funèbre, s'arrêtèrent à l'endroit au la chapelle est maintenant construite. Ils refusèrent d'avancer plus. Le prêtre et les autres personnes du cortège se mirent alors à prier Dieu et Saint-Gilles pour qu'ils leur viennent en aide. Un des bœufs frappa alors une pierre de son sabot. L'empreinte y resta gravée. Les animaux reprirent leur route jusqu'à Boquen. Il fut donc élevé une chapelle. Voilà pour la légende. Jusqu'à encore peu de temps, des pèlerins venaient de loin guérir leurs "peurs" en priant dans la chapelle et en s'aspergeant de l'eau de la fontaine située non-loin. De plus, le pardon célébrée le premier Dimanche de Septembre de chaque année attirait beaucoup de monde, là encore plus que la chapelle ne pouvait contenir. La chapelle tombait en ruines quand il fut décidé de la restaurer entièrement de 1914 à 1919. Elle tomba à nouveau en désuétude après la seconde guerre. Une association, nommée "Les amis de Saint-Gilles" et composée de voisins de la chapelle, a décidée en 2003 de relancer le pardon et de restaurer la chapelle. Vous pouvez donc encore assister à la messe dans la chapelle le premier dimanche de Septembre de chaque année.

Les autres endroits de la communes

Le plan d'eau et l'église Saint-Pierre de Langourla.
  • Le menhir de la Coudre, à demi-renversée. A la fin du 19ème siècle, des hommes creusèrent à son pied jusqu'à deux mètres de profondeur, pensant y découvrir un trésor. Ce travail ne fit pas apparaître de trésor, mais fit pencher le menhir tel qu'il l'est encore aujourd'hui.
  • Un chaos est visible à Quémelin, au sud-ouest du bourg. C'est un bois semé de granit et que traverse la Rance.
  • Un plan d'eau est situé en contre-bas du bourg, à la Ville Ducas. Tout près de là se trouve l'ancienne carrière Colombel. Une grande partie du granite utilisé dans la commune (et au-delà) au début du 20ème siècle venait de cette carrière. Elle est aujourd'hui aménagée en théâtre de verdure et accueille, entre-autres, un festival de Jazz depuis 1996.
  • Un circuit VTT fait le tour de la commune en passant par chacun de des endroits cités plus haut.

Notes et références

  1. Populations légales 2006 sur le site de l’INSEE
  2. Langourla, Villages et Lieux-dits par Michel Kerdavid, 1994
  3. Abbé Fraval, Petite étude sur la Paroisse de Langourla, 1910.
  4. Annuaire-Mairie.fr
  5. L'internaute, « Données compulsées par linternaute d'après l'INSEE » sur http://www.linternaute.com, 2004, L'internaute. Consulté le 21 juillet 2009
  6. Palmarès "Villes et villages fleuris" 2008 en Côtes d'Armor.
  7. Archives Municipales de Langourla.
  8. MairesGenWeb, « Bases de données des Maires de France de MairesGenWeb ». Consulté le 30 juillet 2009
  9. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Population avant le recensement de 1962 » sur http://cassini.ehess.fr, Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui. Consulté le 15 juillet 2009
  10. INSEE, « INSEE : Population depuis le recensement de 1962 » sur http://www.insee.fr, INSEE. Consulté le 15 juillet 2009
  11. Petite étude sur la Paroisse de Langourla par l'Abbée Fraval en 1910
  12. lien:http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=INSEE&VALUE_1=22102 Base Mérimée, Ministère de la Culture
  13. Les Chapelles de Langourla, Association Bretonne, 1911.

Liens externes

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