La Chapelle-La-Reine

La Chapelle-La-Reine

La Chapelle-la-Reine

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La Chapelle-la-Reine
Carte de localisation de La Chapelle-la-Reine
Pays France France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Fontainebleau
Canton La Chapelle-la-Reine
(chef-lieu)
Code Insee 77088
Code postal 77760
Maire
Mandat en cours
Gérard Chanclud
2008-2014
Intercommunalité sans
Latitude
Longitude
48° 19′ 09″ Nord
       2° 34′ 21″ Est
/ 48.3191666667, 2.5725
Altitude 109 m (mini) – 140 m (maxi)
Superficie 15,91 km²
Population sans
doubles comptes
2 798 hab.
(1999)
Densité 176 hab./km²

La Chapelle-la-Reine est une commune française, située dans le département de Seine-et-Marne et la région Île-de-France. Cette commune est le chef-lieu du canton de la Chapelle-la-Reine.

Les habitants sont appelés les Chapelains et Chapelaines.

Sommaire

Géographie

Le village de la Chapelle-la-Reine est situé sur un plateau d'où il faudra redescendre pour rejoindre au sud-est Nemours et la vallée du Loing, au nord-ouest et à l'ouest la vallée de l'Essonne. Au nord-est, dans la forêt on redescend sur Fontainebleau et la vallée de la Seine. L'altitude moyenne de la commune est de 120 à 125 m. Le sol arable n'a guère que 50 cm d'épaisseur posé sur 4 m de tuf argilo-calcaire. Lui succède un banc de 50 cm d'épaisseur de cailloux rouges posé sur une épaisse couche de grès de Fontainebleau.
La nappe phréatique est donc très profonde et les puits pour l'atteindre aussi. En 1523 on donne 32 toises à celui de la place, soit environ 58 m. De ce fait les puits autrefois étaient peu nombreux et l'eau était une denrée rare. On recueillait l'eau de pluie et les fermes étaient équipées de citernes souterraines pour le stockage puis l'abreuvement des animaux.
La Chapelle-la-Reine appartient au parc naturel régional du Gâtinais français.

Lieux-dits et écarts

Plan d'intendance 1787

Deux hameaux font partie de la commune de la Chapelle-la-Reine. Il s'agissait autrefois d'ensemble de fermes proches des cultures. Il y subsiste encore quelques fermes, mais les moyens de transport aidant, ce sont devenus maintenant des zones d'habitation et de résidences secondaires.

Bessonville

Bessonville en 1805

Ce hameau est situé sur une hauteur au nord-est du bourg. Sa raison d'être était sa situation au milieu des vignes comme le montrent les cartes anciennes. Aujourd'hui les vignes ont disparu, les terres sont devenues agricoles. À l'exception des fermes, les bâtiments sont des résidences. Il n'y a pas de commerces.

Butteaux

Ce hameau est au milieu des champs, sa vocation est agricole. Sur environ 500 m de long, il est situé de part et d'autre d'une route nationale qui va de Fontainebleau à Orléans. Cette route très importante autrefois était la Route Royale de Mézières à Orléans.

Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont : Ury, Achères-la-Forêt, Le Vaudoué, Boissy-aux-Cailles, Amponville, Larchant, Villiers-sous-Grez, Recloses.

Les communes du canton de la Chapelle-la-Reine

Cette commune est le chef-lieu du canton dont les autres communes sont :

  • Boulancourt
  • Burcy
  • Buthiers
  • Fromont
  • Guercheville
  • Nanteau
  • Noisy-sur-École
  • Rumont
  • Tousson

Histoire

Agneau Pascal

Différents endroits de la commune recèlent encore des outils de chasseurs préhistoriques tels que des coups de poing et des haches de pierre. Un petit établissement agricole gallo-romain était implanté au lieu-dit le Bas-d’Ury du Ier au IVe siècle. Le village proprement dit existe depuis le haut Moyen Âge. La seigneurie appartient alors au comte du Gâtinais puis au roi de France du XIe au XIVe siècle. En 1186, Philippe-Auguste accorde à ses habitants une charte de franchise. Au Moyen Âge, le village est fortifié, entouré de fossés et de murs percés de quatre portes, et surveillé par un guetteur installé dans le clocher. Le village est néanmoins totalement dévasté et rendu presque désert pendant la guerre de Cent Ans avant d’être repeuplé par des paysans venus du Val-de-Loire. L’église est agrandie dans la seconde moitié du XVe siècle. Différentes familles de seigneurs se succèdent ensuite jusqu’à la Révolution. À partir du XVIIe siècle le village est traversé par la route royale de Givet à Orléans, l’actuelle RN 152, et abrite pendant plus de deux cents ans un relais de la poste aux chevaux. En 1790, le village devient chef-lieu de canton et loge difficilement ses structures administratives, gendarmerie, justice de paix et perception. Entre 1793 et 1812, la commune porte le nom de La Chapelle-l’Égalité. Au cours des deux derniers siècles, la commune est le lieu de plusieurs affrontements guerriers, entre les troupes de Napoléon et les Cosaques au cours de l’hiver 1814, pendant la guerre de 1870-1871 où le village a failli être brûlé par les Prussiens et le 22 août 1944, jour de la libération pour les Chapelains qui ont dû subir les tirs d’obus entre les chars allemands et les chars américains. Au début du XXe siècle, le village abrite 870 personnes dont encore beaucoup de vignerons et d'agriculteurs mais aussi des artisans liés aux travaux de la terre et des commerçants de première nécessité. À partir de 1970, la construction de HLM puis de zones pavillonnaires accroît subitement le chiffre de la population à 2 800 habitants, originaires en majorité de la grande couronne parisienne, où ils continuent à se rendre pour leur travail car l’emploi local est restreint. La bourgade devient pour partie, une cité dortoir du plateau du Gâtinais.

Le nom du village

Le Blason

L'origine du nom de « La Chapelle-la-Reine » est religieuse. La « Villa Capella » ou « Capella Gastinedi » est mentionnée pour la première fois de l'histoire dans un texte de 1154 que nous traduisons aujourd'hui par « la Chapelle-en-Gâtinais ». Probablement c'est le prieuré simple de l'ordre de Saint Benoît situé près de l'église actuelle qui lui donne le nom de « La Chapelle-la-Reine ». En 1792, le nom redeviens « en-Gâtinais » puis « la Chapelle-Égalité », en 1793 « la Chapelle-Sainte-Geneviève » et en l'an II « La Chapelle » tout simplement et enfin de nouveau « La Chapelle-la-Reine »[1].

La charte

Au début du XIIe siècle, ce lieu jouissait d'une grande importance, en effet Philippe 1er échangea avec son oncle Robert-le-viel, duc de Bourgogne, le comté de Moret contre les moulins de Montereau, les îles de la Seine et la seigneurie de la Chapelle-la-Reine. Il rédigea une charte qui stipulait que " les habitants du lieu, pour quelque crime que ce fût,ne paieraient qu'un blanc d'amende et ne pourraient être soustraits au service du Roi plus loin que d'y aller et revenir en un jour coucher en leur maison, et qu'ils seraient exempts de pionniers, pontonages, barrages et autres immunités".[2]
Cette charte sera confirmée par Louis VI, Louis VII et Philippe Auguste. C'est en fait une charte qui affranchit les "manants" de la Chapelle-la-Reine et des alentours. Elle confirme, par exemple, que les habitants " n'iront jamais à l'armée ou en expédition s'ils ne reviennent chez eux d'ici la nuit". ".[3]
Cela ne veut pas dire que les habitants n'avait pas d'obligation, ainsi la charte de Louis le Jeune donne, à perpétuité au chapelain de l'église de saint Saturnin à Fontainebleau, trois muids de blé froment, à prendre sur sa grange de la Chapelle.

Blanche de Castille ou non ?

Actuellement une rue et le collège de la commune portent le nom de cette reine. En effet la légende veut que la mère de Louis IX, Blanche de Castille (1188-1252) fît construire un oratoire par vénération pour Sainte Geneviève et que la commune en prît l'appellation de La Chapelle La Reine.

D'après les historiens rien n'est plus faux, ce nom se trouvant dans un document authentique de 1173. Pas plus vraie la légende selon laquelle Louis IX partant pour la croisade fit ses adieux à sa mère sur le territoire de Bessonvile au lieu dit « La Fontaine-au-Roi ». En effet on ne trouve aucun séjour de Saint Louis à La Chapelle ni même à Fontainebleau au commencement de l'année 1248 où devraient se placer ces prétendus adieux. D'autres preuves historiques vont dans ce sens.[1]

Administration

Liste des derniers maires
Date d'élection Identité Qualité
1965 Léo Moulin Garagiste
1971 Léo Moulin Garagiste
1977 Léo Moulin Garagiste
1983 Léo Moulin Garagiste
1989 Léo Moulin Garagiste
1995 Gérard Chanclud Entrepreneur en maçonnerie
mars 2001 Gérard Chanclud Entrepreneur en maçonnerie
Avril 2008 Gérard Chanclud Entrepreneur en maçonnerie

Démographie

Évolution démographique
(Source : INSEE[4] et Cassini[5])
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 200 802 829 980 976 923 867 851 870
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
840 844 844 757 836 859 870 883 862
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
868 836 828 781 815 821 801 771 716
1962 1968 1975 1982 1990 1999 - - -
803 797 1 100 1 509 2 125 2 781 - - -

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes



Si les chiffres fournis par Cassini, ne posent pas de problème au XIXe et XXe siècles, en revanche le chiffre de l'année 1793 semble trop fort par rapport à d'autres sources [6]. La valeur est plutôt de l'ordre de 800. On voit d'autre part la très forte augmentation de la population à partir des années 1970. La Chapelle-la-Reine est une commune "à la campagne", mais pas très éloignée de trois villes de moyenne importance: Fontainebleau, Nemours et Malesherbes. L'entrée de l'autoroute en direction de Paris est à 4 km du bourg.

Patrimoine religieux

Tableau dans l'église Sainte-Geneviève
L'église

L'église Sainte-Geneviève est constituée par la juxtaposition d'une petite église romane du XIIe siècle, placée au sud, et d'une plus grande église gothique édifiée aux XVe et XVIe siècles. Dans la sacristie, se trouve le portail qui était la porte d'entrée de l'église romane. (Cl.M.H. 1862).

Économie

Autrefois l'activité était essentiellement agricole et surtout viticole. En effet en 1848 on comptait 95 vignerons et 45 agriculteurs sur une population de 220 hommes adultes. Maintenant l'activité économique de cette commune est assez diversifiée.
Tout d'abord, on trouve un pôle agricole lié à la qualité des terres proches de la Beauce et de la Brie. Une coopérative agricole et des silos drainent les productions d'une partie du canton. Il s'agit surtout de céréales et de betteraves, plus quelques cultures fourragères. L'élevage bovin et ovin est pratiquement inexistant.
Le commerce et l'artisanat existe sans qu'il y ait cependant de spécificité. Un petit centre commercial, légèrement excentré, alimente les communes limitrophes.
Deux zones d'activité industrielle regroupent une dizaine de petites et moyennes entreprises.
Une partie de la population active se déplace chaque jour pour travailler à Nemours, Fontainebleau, Melun et Paris. Les transports se font essentiellement par la route, la proximité de l'autoroute A6 favorise les déplacements en direction de la Capitale. Il est aussi possible de prendre le train à Fontainebleau, Saint-Pierre-les-Nemours ou Malesherbes.
L'ancienne ligne de chemin de fer Malesherbes-Bourron".[7] existe toujours mais n'est plus utilisée que pour le transports des produits agricoles (Céréales, betteraves) et du sable des carrières.

Personnalités liées à la commune

Parmi les personnages célèbres ayant marqué la commune figurent :

Monuments et architecture

Le centre du village
La mairie

Il ne reste plus de trace de château. Un château dont on ne connaît pas bien l'importance était pratiquement en ruine en l'année 1670, comme s'en est plainte la Famille d'Argouges auprès de Louis XIV[8]. On sait que la commune était fortifiée mais les remparts ont fini par être détruits au début du XIXe, et les pierres utilisées, en partie, pour construire le mur du cimetière. On trouve quelques petites sculptures incluses dans les façades de bâtiments du centre-ville, en particulier un agneau Pascal, il s'agit probablement d'un centre de croix funéraire réutilisé.

La plupart des bâtiments du centre-ville datent du XVIIIe et du XIXe siècle. C'est le cas de la mairie et de l'ancienne école qui furent construites pendant la première moitié du XIXe. Les façades des maisons du centre ont été modifiées au XIXe, car beaucoup n'étaient pas à l'alignement, or l'élargissement de la route royale a nécessité leurs destruction et reconstruction. À l'exception de quelques maisons l'architecture est assez homogène, les constructions sont en grès et pierres calcaires et ne dépassent pas deux étages.

Villa Capella-Salles des fêtes
Le collège Blanche de Castille

Les toits sont droits et les tuiles sont plates. Autrefois les pierres étaient recouvertes d'un enduit gris à la chaux. En deuxième partie du XXe, la mode est arrivée d'enlever l'enduit en de laisser les pierres apparentes. Il ne reste presque plus de trace des mares qui étaient importantes et nombreuses, avant le XXe siècle, pour faire boire les animaux et pour le lavage.
Au début du XXIe siècle deux bâtiments importants ont été construits: le nouveau collège (Blanche de Castille) et la salle des fêtes (la Villa Capella). Les styles sont résolument contemporains.

Enseignement

Une école maternelle - Une centaine d'enfants.
Une école élémentaire "Pierre Prévost" - Plus de 200 enfants.
Un collège "Blanche de Castille" - Plus de 600 enfants.

Quelques rues

Événements

Culture

Sports

Jumelages

La commune de la Chapelle-la-Reine n'est actuellement jumelée à aucune ville étrangère.

Sources

Notes et références

L'ancien puits début XXe siècle

Une partie des textes de cette page, concernant l'histoire et les monuments, a été empruntée au chapitre concernant le canton de la Chapelle-la-Reine du Patrimoine des communes de Seine-et-Marne. Édition Flohic, (ISBN 2-842234-100-7). Les textes et les illustrations de ce chapitre Tome I pages 130 à 179 ont été fournis par l'Association « Les Amis du Patrimoine du canton de la Chapelle-la-Reine »

  1. a  et b Eugène Thoison (1846-1919), l'historien du Gâtinais, a laissé de nombreux écrits sur cette commune, en particulier un dernier article achevé par Maurice Lecomte, pour l'Almanach historique, topographique et statistique du département de Seine-et-Marne (1913-1918)
  2. Félix Pascal Histoire Topographique, politique, physique et statistique du département de Seine et Marne (1836)
  3. Christine Garmy La Charte de la Chapelle-la-Reine, un document méconnu du XIIe siècle. La Passé Présent n°9 ISSN 1155-4258
  4. La Chapelle-la-Reine sur le site de l'Insee
  5. La Chapelle-la-Reine sur le site de Cassini
  6. [Archives départementales de Seine et Marne ADSM 16C16]
  7. Jean-Luc FRANCE BARBOU Filay-Bourron histoire d'une ligne (très) secondaire. Le Passé Présent n° 10 et 11 ISSN 1155-4258
  8. Roland Garnier Quand la Chapelle avait un château. La Passé Présent n°1 ISSN 1155-4258

Voir aussi

Le canton de la Chapelle-la-Reine

Bibliographie

Liens externes


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