Histoire du Venezuela

Histoire du Venezuela

10° 30′ 00″ N 66° 58′ 00″ W / 10.5, -66.9667 L'histoire du Venezuela moderne commence avec la conquête espagnole, au XVIe siècle.

Sommaire

XVIe siècle : conquête espagnole, avec l'aide de Bartholomé Welser

De ce qu'on en sait, l'installation de l'homme sur le territoire du Venezuela daterait d'il y a environ 16 000 ans, résultat de la migration de populations du sud (Amazonie), de l'ouest (Andes) et du nord (Caraïbes). Le site préhistorique de Taima-Taima, situé dans la région côtière du nord-ouest du Venezuela, est un lieu de chasse et d'abattage d'une méga-faune préhistorique (mastodontes et mammouths). De nombreux artefacts furent trouvés sur les lieux. Pointes de lance et outils lithiques de la culture El Jobo qui se développa entre 17 000 ans et 12 000 ans dans le nord-est de l'Amérique du Sud.

En août 1498, Christophe Colomb « découvre » le Venezuela alors qu'il commence son troisième voyage vers les Indes occidentales. Parti plus au sud que lors de ses précédents voyages, il pénètre dans le golfe de Paria.

Lorsque l'année suivante le Florentin Amerigo Vespucci et l'Espagnol Alonso de Ojeda explorent cette région pour la première fois (côte nord-ouest), ils découvrent des indigènes (dont des Caraïbes, des Arawaks et des Cumanagatos), vivant principalement d'agriculture et de chasse, installés le long de la côte, de la Cordillère des Andes et du fleuve Orénoque. La population de l'époque est estimée à 500 000 habitants. Les maisons sur pilotis des Indiens du golfe de Maracaibo leur font penser à une petite Venise, Venezziola, ce qui donnera le nom du pays[1].

Après la première colonie permanente, à Nueva Cadiz créée en 1522 par les Espagnols, la famille Welser, des marchands allemands mandatés par Charles Quint, tenta la première colonisation en profondeur. En 1506-1507, Bartholomé Welser avait participé aux voyages portugais vers les Indes, dans le cadre de la Feitoria de Flandres.

Il reçut le droit de coloniser le Venezuela, comme gage d'un gros emprunt, fait à l'empire espagnol, qui avait subi en 1519 des échecs face aux amérindiens dans la région du Darién, appelée Castille d'Or, qui regroupait les pays actuels du Panama, de la Colombie et du Venezuela, obligeant l'Espagne à déplacer la capitale de Santa María la Antigua del Darién à Panama, dans les années 1515, qui virent Bartolomé de las Casas dénoncer les violences contre les amérindiens.

Welser s'engaga à fournir des esclaves noirs à la nouvelle colonie. En 1526, il envoya à Hispanolia son agent Ambrosius Ehinger, qui y fondait une factorerie. Le 27 mars 1528, l'empereur espagnol Charles Quint accordait à ses agents Henri Ehinger et Jérôme Say une charte ou "capitulation", pour l'exploitation de la province de Santa Marta, dans l'actuelle Colombie, et de la région comprise entre les caps de la Vela et Maracapana.

Une seconde capitulation, du 15 février 1531, transféra le bénéfice de la première aux frères Antoine et Bartholomé Welser. Cette concession ne diffèrait pas des chartes accordées à Christophe Colomb. Mêmes droits, mêmes privilèges, mêmes pouvoirs d'administration[2]. Une clause fixait l'obligation d'introduire 50 maîtres mineurs pour l'exploitation des mines de la colonie, qui fut mal observée, ces contremaîtres étant repartis presque tous dès 1535. Seuls, les dirigeants et quelques officiers du corps expéditionnaire étaient allemands[2].

Le 24 février 1529, Henri Ehinger et Jérôme Sayler arrivent à Coro sur trois navires de Cadix, avec 700 fantassins et 80 cavaliers de nationalités diverses. Les conflits entre Allemands et espagnols, sur fond d'expéditions à la recherche de l'Eldorado, aboutissent à l'assassinat de Philippe de Hutten et de Bartholomé Welser en 1546 à Tocuso par les espagnols Juan de Carvajal et Pedro de Limpias.

Le bilan économique se réduisit à la découverte d'huîtres perlières et à la fondation de Maracaibo. Dès 1546, les derniers allemands quittèrent le Venezuela. Le 30 avril 1556, les Welser étaient déclarés déchus de leur concession par une décision du Conseil des Indes, siégeant à Madrid[2]. Le Venezuela est rattaché à la couronne espagnole mais il faut attendre 1567 pour la fondation de Caracas, avec l'aide cette fois de flammands.

Aux XVIe et XVIIe siècles, le Venezuela était une colonie assez négligée, car les Espagnols se concentraient surtout sur l'extraction de l'or dans d'autres régions d'Amérique du Sud. C'est pourquoi les explorateurs anglais n'hésitaient pas à effectuer des reconnaissances dans cette région qu'ils appelaient « Guiana » : ainsi l'expédition de Robert Dudley[3] le long de l’Orénoque en 1594, et celles de Walter Raleigh[4] en 1597 et 1617.

XVIIe siècle et XVIIIe siècle : l'essor du cacao

L'histoire de la culture du cacao est stimulée par des marchands juifs hollandais de Curaçao, venus d'Amsterdam en 1651 et 1659, puis des zones où trois puissances coloniales les chassent, pour prendre leurs technologies sucrières: les portugais au Pernambouc en 1654, les anglais à Pomeroon-Supenaam en 1665, et les français à la Martinique en 1685. Conscients que le sucre commence à être encombré, ils jouent la carte du cacao, acheté aux amérindiens de la rivière Yaracuy.

En 1688, le trésor anglais autorise Pieter Henriques, juif de Londres, à importer 200 tonnes de cacao du Venezuela[5]. En 1693, la Guerre de la Ligue d'Augsbourg rapproche la Hollande et l'Espagne: des juifs de Curaçao, créent une ville à Tucacas, à soixante kilomètres à l'ouest de Caracas pour mieux collecter le cacao des amérindiens de l'intérieur des terres[6]. Beaucoup de juifs, venus de Pomeroon-Supenaam[7], parlent l'espagnol.

Des convois de mules amènent le cacao des vallées de Berquisimiento, Barinas, Turiano, et Coro. Les juifs offrent en échange des textiles des Pays-Bas, des toiles de lin d'Allemagne, du vin, de la cannelle et du poivre[8]. L'armée espagnole attaque Tucacas, mais se heurte aux amérindiens[9]. La colonie hollandaise est commandée par Jorge Christian, Marquis de Tucacas, président de la congrégation appelée "Santa Irmandad", et de Samuel Hebreo, alias Samuel Gradis Gabai, "Señor de las Tucacas"[10].

En 1711, 12.000 bales de cacao sortent de Tucacas[5], selon Juan Jacobo Montero de Espinos, maire de Coro, qui attaque un des convois de mules[7]. En 1717, le Venezuela intègre la Nouvelle Grenade, qui inclut aussi la Colombie et l'Équateur. Le vice-roi Jorge de Vilalonga, en raison des pressions de l'église catholique, décide d'éliminer Tucacas. Pedro Jose de Olivarriaga est nommé commissionmaire contre la "contrebande" . A la tête de 40 navires, il s'empare de Tucacas en 1720. La synagogue est détruite, les juifs fuient à Curaçao sur 30 à 40 navires[10]. Cependant, les populations demandent à conserver des contacts commerciaux avec eux. En 1722, les juifs reviennent à Tucacas pour les foires commerciales, en janvier et juin[5] mais aussi la collecte.

Les espagnols créent en 1728 la Compagnie Royale Guipuzcoana, formée de corsaires baques, pour capter le trafic du cacao, toujours orchestré par les hollandais de Curaçao. De 1730 à 1733, la compagnie affronte une révolte des amérindiens de la rivière Yaracuy, menés par Andresote, soutenue par les hollandais, finalement matée par une armée de 1500 espagnols.

La moitié du cacao de rivière Yaracuy continua à sortir via la contrebande hollandaise, qui offrait de meilleures marchandises[11]. La quantité de cacao importée en Espagne augmenta cependant entre 1728 et 1748. Le prix chuta, de 80 pesos la fanega de 52 litres en 1728, à 45 pesos[12].

Le cédule royale du 16 septembre 1754 autorise la compagnie à introduire deux mille esclaves noirs dans la province de Caracas, surtout à Ocumare de la Costa, trente kilomètres à l'ouest, de Caracas. On y compte en moyenne 6 000 à 8 000 arbres, par plantation au milieu du XVIIIe siècle, les deux plus importantes appartenant aux sœurs de l'immaculée conception, tandis qu'elles attirent ensuite quatre familles de colon des îles Canaries[13]. L'arrivée des esclaves amena la Colonie française du Darién, principale concurrente, à envisager la même expérience, aboutissant à la colère des indiens Kunas, qui chassèrent leurs associés français en 1760. A la fin du XVIIIe siècle le cycle du cacao au Venezuela est cassé par la surproduction, la guerre civile et la dispersion des esclaves.

XIXe siècle : l'indépendance

Le plus grand mouvement pré-indépendantiste est celui de Francisco de Miranda. Après avoir participé à la guerre d'Indépendance des États-Unis et à la Révolution française, Miranda, avec l'appui de l'Angleterre et des États-Unis, part de New York en 1806.

Le débarquement sur les côtes vénézuéliennes échoue car les bateaux espagnols lui livrent bataille. Il doit fuir vers Trinidad. Avec l'aide du gouverneur de l'île, il organise une deuxième expédition et réussit à débarquer le 3 août 1806 à la Vela de Coro. Mais il n'est pas bien accueilli par les colons et retourne quelque temps après en Angleterre.

Il reprend la lutte en 1810. Le 19 avril 1810, à Caracas, une junte qui a destitué le commandement espagnol prend le pouvoir. Le 5 juillet 1811, un congrès élu au suffrage censitaire proclame l'indépendance du Venezuela sous l'impulsion de Francisco de Miranda et de Simon Bolivar; et en décembre 1811, une Constitution est votée. Mais la situation se renverse, lorsque des troupes espagnoles débarquent à Coro, commandées par le général Monteverde; cette armée reconquiert le pays entre mars et juin 1812. A la fin de cette campagne, Simon Bolivar participe à l'arrestation du général Francisco de Miranda à La Guaira. La Première République est renversée, et les espagnols reprennent le pouvoir; jusqu'en août 1813, moment où Simon Bolivar arrive en vainqueur à Caracas après la « Campagne Admirable » qui l'a vu traverser la Nouvelle Grenade (actuelle Colombie) et le Venezuela, entre mars et août 1813 (le titre de « Libertador » lui est décerné par la municipalité de Caracas le 14 octobre 1813).

La Deuxième République est proclamée en août 1813, malgré quelques victoires comme les batailles d'Araure, Bacachica, Carabobo, les troupes espagnoles épaulées par les llaneros de José Tomas Boves remportent la victoire décisive de Puerta, ce qui force Simon Bolivar et les indépendantistes à quitter Caracas. Des renforts espagnols dirigés par le général Morillo arrivent en Amérique du Sud en 1815 pour faire respecter l'autorité espagnole. En mai 1816, Simon Bolivar débarque sur l'île de la Marguerite (il a embarqué avec des troupes en Haïti), puis il débarque au Venezuela, mais cette tentative est un échèc et il doit se replier sur Haïti. Il réalise une nouvelle tentative le 1er janvier 1817 avec 4.300 hommes; il s'empare de l'ile d'Angustura (aujourd'hui Ciudad Bolívar, capitale de la Guyane Vénézuelienne, sur l'embouchure de l'Orénoque, en juillet 1817. Le 2ème congrès du Venezuela y est réuni le 15 février 1819.

Dans cette même ville, le Parlement créé la Grande Colombie par la Loi Fondamentale de la République de Colombie (cette loi vise à rassembler en un même État les provinces du Venezuela, de la Nouvelle Grenade, et de Quito (les actuels pays du Venezuela, de la Colombie, de l'Équateur, et du Panama). La constitution est votée le 17 décembre 1819, et Simon Bolivar devient président et dictateur militaire.

Après un bref armistice signé avec le gouvernement libéral espagnol en novembre 1820, la guerre reprend en avril 1821. Le Venezuela obtient son indépendance définitive par la victoire décisive de Carabobo le 24 juin 1821; Simon Bolivar entre en vainqueur à Caracas 29 juin 1821[14].

Le général Jose Antonio Paez, qui a mené la guerre dans les Llanos devient président de la République. Le Venezuela est l'un des trois pays ayant émergé de l'effondrement de la Grande Colombie, déclaré en 1830 par le général José Antonio Páez (les deux autres pays étant la Colombie et l'Équateur).

Diverses rébellions sont à noter de 1858 à 1863.

XXe siècle : dictatures, pétrole et démocratie

Dictatures et pétrole

Pendant la première moitié du XXe siècle, le Venezuela fut dirigé par des gouvernements militaires qui promurent l'industrie pétrolière.

Au début du XXe siècle, la découverte de réserves de pétrole a en effet amené le Venezuela à passer d'une économie basée à 96% sur le cacao et le café, à une économie pétrolière.

Le dictateur Juan Vicente Gómez, dit le barbare, dirigea le pays de 1908 à 1935, le pétrole lui permit de rembourser complètement la dette extérieure en 1930. De 1936 à 1941, le pays est dirigé par Eleazar López Contreras, puis de 1941 à 1945 par Isaías Medina Angarita

Devenu président par coup d'État, Rómulo Betancourt préside le pays de 1945 à 1946, suivi du social-démocrate et écrivain Romulo Gallegos de 1946 à 1948.

Cette période se termine par la dictature de Marcos Pérez Jiménez, de 1948 à 1958.

Pacte de Punto Fijo : la fin de la dictature militaire

La chute de Marcos Pérez Jiménez en 1958 donne lieu au pacte de Punto Fijo, qui précise le nouveau système politique. Les gouvernements sont alors élus démocratiquement.

Rómulo Betancourt est président de 1959 à 1964. Trujillo, dictateur de la République dominicaine, tente de l'assassiner le 24 juin 1960.

Les principaux partis de cette époque sont l'Action démocratique (AD, Acción Democratica social-démocrate), le COPEI (social-chrétien) et l’Union républicaine démocratique (Unión Republicana Democrática), qui se sont alliés pour écarter le Parti communiste du Venezuela. Le développement se construit autour des bénéfices de l'exploitation du pétrole vénézuélien, aidant à l'industrialisation du pays.

Caracas développe alors un programme nucléaire pacifique, avec l'aide de Washington, qui lui fournit de l'uranium enrichi afin d'alimenter le réacteur de recherche RV-1, situé à l'Institut vénézuélien de la recherche scientifique[15].

Le Caracazo

Pendant deux jours, les 27 février et 28 février 1989, le peuple se soulève à Caracas et aux alentours, suite à une explosion des tarifs, notamment des transports en commun et les réformes économiques inspirés par le néolibéralisme, suite à des accords avec le Fonds monétaire international.

Le 2e jour, le président Carlos Andrés Pérez déclenche le plan Avila et envoie l'armée contre la population révoltée, tuant entre 300 et 3000 personnes suivant les sources.

La présidence de Convergence nationale de Rafael Caldera (1994-1999) permettra un apaisement, avant la prise du pouvoir par le lieutenant-colonel Hugo Chavez.

Les présidences d'Hugo Chávez

En 1992, dans un pays où couches populaires sont ruinées, se produit deux tentatives de coup d'État (en février et novembre), dont l'une dirigée par Hugo Chávez.

En 1998, élu président démocratiquement, Hugo Chávez, essaie, selon ses partisans, de rééquilibrer le rapport entre classes riche et pauvre.

Il met en place des programmes d'alphabétisation des classes les plus pauvres. Il met également en place un système de démocratie participative, afin de mettre à contribution la population pour trouver des solutions au niveau local, et sortir ainsi le pays de la pauvreté. Il redistribue les terres non cultivées aux paysans les plus pauvres, afin d'augmenter la culture agro-alimentaire du pays, et réduire ainsi la dette extérieure tout en diversifiant l'économie. Il tente également de nationaliser les compagnies pétrolières.

De nombreuses structures coopératives sont développées, des médias locaux associatifs naissent, et les services de nombreux médecins cubains sont échangés contre du pétrole pour améliorer rapidement le système de santé qui en a fort besoin.

Putsch d'avril 2002

Cela n'est pas du goût de l'opposition, qui tente un coup d'État le 11 avril 2002 et renverse le gouvernement pendant moins de 48 heures. Pendant ces heures, l'éphémère gouvernement abolit tous les systèmes d'élection populaire et déclenche une violente répression contre ses opposants. Ce putsch est appuyé par les médias privés du pays. Le gouvernement putschiste est aussitôt reconnu par le gouvernement des États-Unis[réf. souhaitée], ainsi que par l'Union européenne, par la voix de sa présidence espagnole.

La population descend massivement dans la rue, ce qui est occulté par les médias putschistes, et le lendemain, Hugo Chávez retrouve le pouvoir.

Le gouvernement d'Hugo Chávez porte plainte, en mars 2004, auprès de l'Organisation des États américains (OEA) contre le gouvernement de Washington, pour son soutien au putsch de 2002, affirmant avoir de nombreuses preuves de sa complicité. La déclassification d'archives de Washington en 2004 n'a cependant établi aucun implication des États-Unis[16].

En novembre 2004, lors de la visite officielle d'Hugo Chávez en Espagne, le nouveau gouvernement élu accuse l'ancien gouvernement espagnol, alors dirigé par José Maria Aznar, d'avoir soutenu ce coup d'État. Le 19 novembre 2004, le procureur chargé des poursuites relatives au coup d’État, Danilo Anderson, meurt à Caracas dans l'explosion de sa voiture piégée.

Grève du patronat pétrolier

Quelques mois plus tard, une grève massive est organisée par les patrons et les hauts fonctionnaires de la Pdvsa (Petróleos de Venezuela), principale compagnie de pétrole du Venezuela. Cette grève est un échec, suite à la résistance passive de la plus grande partie de la population, elle se traduit par le licenciement punitif d'un très grand nombre de cadres.

Manifestations de soutien avant le référendum révocatoire

Le 8 août 2004, à Caracas, a lieu la plus importante manifestation jamais vue au Venezuela, en soutien à Hugo Chávez. Parallèlement, l'opposition réussit à organiser une manifestation de très grande ampleur[17].

Des manifestations s'organisent dans différentes parties de la planète en soutien au président au lendemain du référendum du 15 août. Hugo Chavéz est considéré grand gagnant à la fois par les sondages d'instituts proches du mouvement bolivarien ainsi que ceux de l'opposition.

Dérive autoritaire

Le Parlement européen et des associations comme Amnesty International[18]dénoncent à plusieurs reprises la dérive autoritaire du gouvernement de Chavez [19].

Les problèmes actuels

  • Conflits liés à la drogue, le long de la frontière colombienne ;
  • Augmentation de la criminalité et de la consommation de drogue ;
  • Surdépendance vis-à-vis de l'industrie pétrolière et des fluctuations de sa valeur sur le marché ;
  • Exploitation minière chaotique et outrancière, qui met en danger la forêt tropicale et les populations indigènes ;
  • Opposition dans les médias vénézuéliens contre un gouvernement voulant les contrôler ;
  • Dette extérieure importante, et pression de l'OMC ;
  • Conflit entre la bourgeoisie et les classes populaires. Les classes moyennes qui s'appauvrissent rendent le président responsable de la crise et forment la masse des manifestants anti-Chavez.

Annexe

Articles connexes

  • Hugo Chávez, article plus complet sur l'histoire du Venezuela sous Hugo Chávez.

Liens externes

Notes et références

  1. http://www.planetacurioso.com/2008/01/03/cual-es-el-origen-del-nombre-venezuela/
  2. a, b et c Colonisation et émigration allemandes en Amérique, par René Le Conte, Journal de la Société des Américanistes, Volume 14, page 83
  3. Cf. G.F. Warner, The Voyage of Robert Dudley to the West Indies, 1594-1595, Kessinger Publishing, 1899 (réimpr. 2007), 178 p. (ISBN 0–54823–040–4) .
  4. Cf. Lawrence Keymis (dir.), Principall navigations of the Englishe Nation, vol. III, 1600, « A relation of the second voyage to Guiana », p. 672 .
  5. a, b et c Chocolate: history, culture, and heritage, par Louis E. Grivetti et Howard-Yana Shapiro
  6. W.Klooster, Contraband Trade by Curaçao's Jews with countries of idolatry, 1660-1800, par Studia Rosenthaliana, p.72
  7. a et b http://www.sefarad.org/publication/lm/046/7.html
  8. W.Klooster, The Jews in Suriname and Curaçao, p.356
  9. C.A. Arauz Monfante, El Contrabando Holandes en el Caribe, Durante la primera mitad de Siglo XVII (1984); M. Arbell, "Rediscovering Tucacas," in: American Jewish Archives, (1996), pages 35–43
  10. a et b http://www.jewishvirtuallibrary.org/jsource/judaica/ejud_0002_0020_0_20084.html
  11. The town of San Felipe and colonial cacao economies, par Eugenio Piñero, page 113
  12. Les documents manuscrits du British Museum relatifs à la colonisation espagnole en Amérique et particulièrement au Venezuela, par J Humbert, pages 53 à 57
  13. http://books.google.fr/books?id=HJeAm8M1MVUC&pg=PA700&lpg=PA700&dq=NIKITA+HARWICH+CACAO&source=bl&ots=zP6Aygw1yI&sig=3ItWarQVok847Shag3UZ85yeUho&hl=fr&ei=bCLCS6WEA4KJOOic8ZYE&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=10&ved=0CDAQ6AEwCQ#v=onepage&q=NIKITA%20HARWICH%20CACAO&f=false
  14. Cf. Simón Bolívar, ses idées fondamentales, XVème congrès International des Sciences Historiques à Bucarest (10-17 août 1980), publié par l'Academia Nacional de la Historia, Caracas, 1980.
  15. Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), No. 15011 AGENCE INTERNATIONALE DE L'ENERGIE ATOMIQUE, ÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE et VENEZUELA, Contrat de transfert du titre de propriété concernant de l'uranium enrichi destiné à un réacteur de recherche. Signé à Vienne le 7 novembre 1975. Enregistré par l'Agence internationale de l'énergie atomique le 7 septembre 1976. Vol. 1022,1-. URL accédé le 18 septembre 2008
  16. (en) The New York Times, Documents Show C.I.A. Knew Of a Coup Plot in Venezuela, Juan Forero, 03/12/2004 : "The documents do not show that the United States backed the coup, as Mr. Chávez has charged. Instead, the documents show that American officials issued repeated warnings that the United States will not support any extraconstitutional moves to oust Chávez."
  17. Voir à ce sujet le documentaire audiovisuel La révolution ne sera pas télévisée (The revolution will be not televised), réalisé par une journaliste irlandaise de Radio Telefís Éireann filmant le déroulement du putsch depuis Caracas.
  18. (fr) Les droits humains en République bolivarienne du Venezuela sur http://www.amnesty.org, Amnesty International. Consulté le 6 novembre 2009
  19. (fr)Résolution du Parlement européen du 7 mai 2009 sur le cas de Manuel Rosales au Venezuela sur http://www.europarl.europa.eu/, Parlement européen, 7 mai 2009. Consulté le 6 novembre 2009

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