Histoire De Saint-Malo

Histoire De Saint-Malo

Histoire de Saint-Malo

Blason de Saint-Malo

L'histoire de Saint-Malo remonte à l'Antiquité, où cette région correspond à l'ancien centre maritime du peuple gaulois des Coriosolites, installés à la cité d'Aleth (actuel quartier de Saint-Servan). Sous l'influence des Romains, la ville de Corseul, dans les terres, se développe aux dépens de la d'Aleth, qui reste un port important. À la fin du IIIe siècle, les Romains choisissent de fortifier Aleth, tandis qu'à cette époque, le rocher de Canalch (Canalchius insulae), situé dans la plaine marécageuse formée à l'embouchure de la Rance, qui accueillera la future ville de Saint-Malo est encore inhabité.

Lors du retrait de l'armée romaine vers 420, Aleth subit de nombreuses attaques venues du Nord. Vers 507, Saint-Aaron se retire des "tentations du monde", sur un rocher de Kalnach et y construit un oratoire. Il est rejoint par saint Maclou, venant de l'actuel Pays de Galles, vers 538. L'îlot surnommé dans un premier temps "rocher d'Aaron", devient le "rocher de Saint-Malo" à la mort de son compagnon, en 541.

Aleth continue de se développer jusqu'à la fin du millénaire où, après plusieurs attaques des Normands, la ville est durablement affaiblie. Au milieu du XIIe siècle, le diocèse d'Aleth est déplacé sur le rocher de Saint-Malo, mais on ne sait si l'arrivée de l'évêque précède ou suit la première urbanisation de Saint-Malo. Cet événement marque néanmoins la fin de la grandeur d'Aleth. Désormais, la position stratégique du port est l'objet de conflits entre la Bretagne et la France. Après avoir fait parti du domaine du roi de France au début du XVe siècle puis avoir été intégrée au Duché de Bretagne, Saint-Malo est en 1493 définitivement annexée au domaine royal[1].

Le Renard, réplique du bâteau de corsaire de Surcouf

C'est avec la découverte des Amériques et le développement des échanges avec les Indes que Saint-Malo prend son envol et s'enrichit considérablement. La ville proclamera même pendant quatre ans son indépendance. Les armateurs deviennent plus nombreux et des personnages de cette époque font la renommée de la ville, Jacques Cartier découvre le Canada, les corsaires harcèlent les marines marchandes et militaires, tels Duguay-Trouin, puis un peu plus tard Surcouf. D'autres s'illustrent dans la science, tel Maupertuis, ou dans les lettres et la politique comme Chateaubriand. Les armateurs se font construire des demeures particulières appelées Malouinières. Avec 218 expéditions négrières aux 17 et 18e siècles Saint Malo figure au 5ème rang des ports français ayant pratiqué le commerce triangulaire, après Nantes (1 714) et La Rochelle (449 )Le Havre(441) et Bordeaux (419)[2]

L'apogée de Saint-Malo se termine à la Révolution française qui ne l'épargne pas. Saint-Malo continue ensuite de développer la pêche, notamment pour Terre-Neuve. À la fin du XIXe et au XXe siècle, Saint-Malo développe le tourisme, notamment grâce à ses plages. Lors de la Seconde Guerre mondiale, Saint-Malo est particulièrement touchée, la ville est dévastée par les bombardements américains en 1944. Presque entièrement reconstruite à l'original après la guerre, Saint-Malo est désormais un important centre touristique estival, port de pêche et de plaisance.

Sommaire

Antiquité

Reginca (nom gaulois à l'origine de celui de Rance), située à l'emplacement de la moderne Saint-Servan (cité d'Aleth) à l'embouchure de la Rance, était le principal centre maritime des Coriosolites. Ce peuple armoricain étendait son contrôle sur un territoire allant de la baie de Saint-Brieuc à la baie du Mont Saint-Michel et suivant au sud le cours de l'Oust et de la Vilaine. Il participa à plusieurs alliances gauloises antiromaines en 56 et 52 av. J.-C., sans succès.

Pour les contrôler et éviter les liens transmanche avec les peuples bretons insulaires alliés aux gaulois, les Romains imposèrent aux Coriosolites, dont la capital Corseul setrouvait dans les terres. Un incendie met fin pour l'essentiel à l'occupation du site d'Alet (sauf pour les activités portuaires indispensables qui sont maintenues), au profit de la nouvelle Corseul (rebaptisée Fanum Martis). À la fin du IIIe siècle, l'insécurité générale en Gaule et surtout sur la Manche mena l'administration impériale à fortifier le port d'Alet, qui bénéficiait d'une situation avantageuse en surplomb de 35 mètres au-dessus du niveau de la mer et formant vers l'intérieur de la Rance une anse bien abritée (l'actuel « port Solidor »). À la fin du IVe siècle (probablement vers l'an 368), un des deux cantonnements de la légion des « Martenses » rejoint Alet (l'autre étant en Germanie à Altrip), selon la Notitia dignitatum. Un préfet militaire y commandait autour de 300 légionnaires. Corseul demeurait cependant le chef-lieu administratif de la cité des Coriosolites. Alet était alors le principal port armoricain de la Manche entre Brest et le Cotentin. De nombreuses traces archéologiques, dont des portions en élévation des murailles du IIIe siècle, en attestent encore de nos jours.

À la même époque, l'îlot occupé aujourd'hui par Saint-Malo est inhabité, sinon par quelques pêcheurs.

À l'exemple des Bretons, les Armoricains se libèrent de l'administration romaine vers 420, au départ des Martenses. Alet se dépeuple alors fortement, du fait de ce départ et des incursions de pirates Frisons et Saxons qu'il rendait plus faciles. C'est à ce moment que se place l'immigration bretonne, qui se serait faite sur une côte dépeuplée selon les vitae des saints bretons. Cette immigration massive changea la composition ethnique et linguistique de la cité des Coriosolites, mêlant Bretons et Gallo-Romains. Elle perturba l'organisation des cités gallo-romaines au point qu'il n'y eut pas au Ve siècle d'évêché chez les Coriosolites et les Osismes, alors qu'il en avait déjà chez les Vénètes à Vannes, les Namnètes à Nantes et les Redones (ou Riedones) à Rennes[3].

Haut Moyen-âge

La vita latine de Saint Malo (Maclovius, Maclaw ou Maclou), composée vers l'an 870 par le diacre Bili à Alet, le fait naître vers l'an 510 à Llancarfan dans le royaume breton de Gwent (au sud de l'actuel Pays de Galles). Filleul et disciple de Saint Brendan, il le suivit dans ses voyages légendaires aux îles Fortunées. Accompagnant la migration bretonne de la Grande vers la Petite Bretagne, il débarqua à Cézembre (alors avant-port d'Aleth) puis rejoignit (vers 538), l'ermite breton Aaron sur le rocher sur lequel celui-ci s'était retiré à l'abri des tentations du monde. Cet îlot appelé Canalch (Canalchius insulae) ou rocher d'Aaron, devint le rocher de Saint-Malo à la mort de Aaron en 541. Malo l'aurait alors quitté pour rejoindre la cité d'Alet à quelques centaines de mètres de là. Il en aurait été élu évêque en 590. Mais entré en conflit avec les Aletins (habitants d'Aleth), Malo quitta la ville pour Saintes où il mourut un 15 novembre vers l'an 621. Ses reliques furent translatées en 672 à la cathédrale d'Alet et à l'hermitage de Saint-Aaron. Lors de l'invasion normande au Xe siècle, elles furent transportées à Paris, puis à Montreuil-sur-Mer avant d'être dispersées.

Historiquement, un siège épiscopal n'est attesté à Alet qu'au VIIIe siècle, avec les évêques Haelocar, Ermor, Iarnwalt, Maen, Salocon, Rethwalatr, Ratuili... Ces noms, tous bretons, indiquent qu'Alet est alors en zone bretonnante.

En 575, le prince domnonéen Judual aurait reconstruit Alet. À la fin du VIIe siècle, le chef breton Cadgualon vint y chercher assistance contre Saxons, témoignant de l'importance de la ville à cette époque. Au XIIe siècle, le géographe arabe Ibrahim B'Ya'Qub parle du port de "krmalh", ce qui nous indique que le nom de Ker Malo commençait à se substituer à celui d'Alet. La ville est pourtant nommée en divers textes Quidalet, contraction de Civit(as) Alet. Les assauts normands de 878, 919, 931 et 963 ruinèrent la ville durablement, comme en atteste le roman de Brut[4].

Moyen-Âge

Fut-ce pour cette raison que le dernier évêque d'Alet Jean de Châtillon, dit Jean de la Grille, transféra le siège du diocèse d'Alet vers l'île de Saint-Malo entre 1146 et 1152 ? En tout cas, il y trouva l'église que les moines bénédictins y avaient construite et la leur prit. On ne sait si l'arrivée de l'évêque précède ou suit la première urbanisation de Saint-Malo. Alet perdit beaucoup avec ce transfert. Elle devint un quartier de Saint-Servan. Les ruines de sa cathédrale sont encore visibles, à la Cité. En 1308, la ville tente d'échapper au pouvoir ducal et se constitue de en commune jurée.

L'évêché de Saint-Malo était l'un des « neuf évêchés » de Bretagne.

Sa position stratégique en fit un objet de conflit entre les ducs de Bretagne et leur suzerain le roi de France. En 1394, le pape Clément VII cède la ville au roi de France Charles VI avec l'approbation de ses habitants. Ceux-ci gagnent des franchises portuaires ce qui entraine un développement du commerce. 1415 voit le retour de Saint-Malo à la Bretagne et des difficultés pour la poursuite de son essor. En effet, ville commerçante et ouverte sur le monde, Saint-Malo s'accorde mal avec le pouvoir ducale si bien que la politique de François II qui nécessite de plus en plus d'argent provoque résistance et opposition lors de la mise en place d'une administration contraignante en plus de l'administration royale. Si bien que peu après sa mort, dans une période indécise pour le duché, la ville proclame son indépendance de la Bretagne en 1490, et devient une cité-état. Ainsi après une période d'une vingtaine d'années (1394-1415) sous administration directe du roi de France, un attachement à la Bretagne et une indépendance de celle-ci (1490-1493) (à ne pas confondre avec la République de Saint-Malo), Saint-Malo fut annexée définitivement au Royaume de France, en 1493 par Charles VIII[5].

Article détaillé : République de Saint-Malo.

Le temps des corsaires et des explorateurs

Jacques Cartier, découvreur du Canada.
Robert Surcouf, l'un des principaux corsaires malouins.

C'est avec la découverte des Amériques et le développement des échanges avec les Indes que Saint-Malo prend son envol et s'enrichit considérablement. La ville proclamera même le 11 mars 1590 et pendant quatre ans son indépendance sous le nom de la République de Saint-Malo. Les armateurs deviennent plus nombreux et des personnages de cette époque font la renommée de la ville, Jacques Cartier découvre le Canada, les corsaires harcèlent les marines marchandes et militaires, tels Duguay-Trouin, puis un peu plus tard Surcouf. D'autres s'illustrent dans la science, tel Maupertuis, ou dans les lettres et la politique comme Chateaubriand. Les armateurs se font construire des demeures particulières appelées Malouinières.

En 1601, la Compagnie des marchands de Saint-Malo, Laval et Vitré arme deux navires, le Corbin et le Croissant, qui font une longue escale dans la baie de Saint Augustin à Madagascar (voir relation de François Pyrard) [6].

  • Faits de Commerce et de Guerre de course
    • Les îles Malouines (Atlantique Sud, au large de l'Argentine) furent appelées ainsi en l'honneur des nombreux équipages de Saint-Malo qui y faisaient escale avant le passage du cap Horn vers le Pacifique.
    • Saint-Malo fut un port corsaire actif, spécialisé dans la guerre de course contre les vaisseaux anglais et hollandais qui croisaient en Manche.

Révoltes de 1675 : cette ville est citée pour avoir participé à la Révolte du papier timbré survenue en 1675[7].

Ancien régime et Révolution

Saint-Malo, probablement au XVIIIe siècle.

Le 27 octobre 1661, vers cinq heures du soir, Marie Charnacé fait bouillir de la thérébenthine lorsque le liquide s'enflamme. Le feu se propage dans toute la Grand'Rue; il dura 13 heures et 237 maisons furent détruites. L'histoire a nommé ce drame la Grande Brulerie.

La Révolution marqua Saint-Malo, puisqu'après le passage du sinistre Carrier en août 1793, arrive en décembre, Jean-Baptiste Le Carpentier, auréolé de sa défense de Granville contre l'armée vendéenne catholique et royale. L'envoyé de la Convention va faire régner la terreur à « Port-Malo » dont rues, places et portes sont rebaptisées. La guillotine fonctionnera et au total 300 personnes perdirent leur tête de son fait, à Saint-Malo ou à Paris. Le 1er ventôse de l'an II (19 février 1794), il enjoint aux administrateurs du District de presser le maire Moulin de débarrasser la cathédrale, devenue « Temple de la Raison », des « attributs du fanatisme » qu'on y aperçoit encore. L'édifice fut adjugé pour enlèvement des matériaux après démolition. Le Carpentier, grand pourchasseur de curés, assermentés ou non, et pourvoyeur de prisonniers pour le « Mont-Libre », sera, sous la Restauration en 1820, rattrapé par son passé et condamné à la prison au Mont redevenu « Saint-Michel », y chantera les louanges de la famille royale et répondra comme servant à la messe tous les matins ![8].

Histoire contemporaine

Première ville de France ayant développé un centre pionnier de Thalassothérapie (thermes marins, soins fondés sur l'administration de bains d'eau de mer sous différentes formes) et accueillant plusieurs lignes de ferries vers le Royaume-Uni et les îles Anglo-Normandes, Saint-Malo vit beaucoup de son port et du tourisme tout au long de l'année.

Le Mont-Saint-Michel très proche en fait un port d'arrivée pour explorer la région (TGV à trois heures de Paris, paquebots de croisière).

Destruction de la vieille ville de Saint-Malo

Article détaillé : Libération de Saint-Malo.

En août 1944, les colonnes américaines se dirigeant vers Brest pour en détruire la base sous-marine furent bombardées par l'artillerie allemande de Saint-Malo.

Décidés à ne pas risquer la vie de leurs boys, pressés d'en finir avec le « Festung Saint Malo » pour se ruer sur Brest, échaudés par les nombreuses pertes essuyées quelques jours plus tôt sur l'autre rive de la Rance, les Américains tirent préventivement sur la ville historique avec des bombes incendiaires au phosphore, et ce bien que la garnison allemande qui y stationnait fût très réduite (soixante-dix hommes sous les ordres du sous-lieutenant Küster de la 5° batterie du Gem. Flak-Abt.912, affectés à la DCA) et que l'armée américaine en fut informée par la Résistance locale. Vidée de ses habitants quelques temps plus tôt, sur ordre allemand, Saint-Malo fut presque totalement dévastée par les incendies qui suivirent les tirs (80% des meubles, immeubles, archives, biens personnels)[9],[10].

L’histoire de la reconstruction de Saint-Malo

Saint-Malo lors du mauvais temps.

Saint-Malo a été presque entièrement reconstruite selon un plan proche de l'originel (excepté quelques tributs à la circulation automobile et à la salubrité) sous l'impulsion de son maire Guy La Chambre (Malouin et ancien ministre d'État), des architectes Louis Arretche et Raymond Cornon, de ses habitants, du ministère de la Reconstruction et grâce à des dons nombreux venus du Québec, sur une période de douze ans (1948-1960).

Nous devons les premiers plans de la reconstruction de Saint-Malo intra-muros à Marc Brillaud de Laujardière (grand prix de Rome).

La question était alors : faut-il redonner à l'intra-muros ses fonctions du passé ? (centre administratif, hospitalier, scolaire et commercial). Or, il est impossible de restituer les anciennes rues dans un tel contexte (cas de reconstruction difficile).

En décembre 1944, Marc Brillaud propose un plan qui modifie totalement le tissu urbain et prévoit plusieurs grandes percées, en particulier celles qui joignent les portes à la cathédrale. Les bâtiments administratifs sont regroupés autour de la cathédrale ; par ailleurs, il modifie les rues qu’il élargit jusqu’à 8 m et évacue l’hôpital hors de l’intra-muros puis il fournit une première esquisse pour les façades des immeubles, limite leur hauteur à trois étages plus un comble habitable dans les toits. Les façades sont d’un style très sobre qui évite le pastiche des styles historiques. L’ensemble de ce dispositif est validé en 1946 et approuvé par le ministère.

À ce moment, les choses vont traîner à cause de la situation du pays. Du coup, la polémique s’installe et, en février 1947, l’association des sinistrés de Saint-Malo réclame un style malouin en arguant que ce style doit s’harmoniser avec ce qui reste du passé (remparts et château) et doit s’adapter à la vie moderne. Les sinistrés contestent en particulier la politique des MH (Monuments Historiques) et demandent à ce que les façades commerciales de bois soient autorisées dans l'intra-muros.

À cette période, Marc Brillaud quitte Saint-Malo car il est appelé par le ministère à d'autres fonctions à Caen. Il sera remplacé par Raymond Puthomme qui ne parviendra pas à s’imposer. Les Malouins demandent que la reconstruction soit confiée à Yves Hémar, un architecte malouin connu pour la construction de villas balnéaires ; cependant, il n’est pas retenu pour la totalité des travaux. On lui préfèrera Louis Arretche, (grand prix de Rome), architecte important de l’après-guerre. Louis Arretche reprendra les esquisses de Marc Brillaud en précisant : « la réussite de la reconstruction dépend avant tout du profil et de l’aspect des quatre façades maritimes et portuaires de la cité » de Saint-Malo, rare ville française qui peut se découvrir d’un même regard et sur tous les côtés. « Restituer prioritairement les quatre grandes façades de la ville afin de lui donner sa silhouette antérieure et de déterminer le gabarit du vaisseau… » Arretche va conserver les profils de la cathédrale, du château… suivant la volonté de Raymond Cornon. Ce sont ces bâtiments qui fixent les lignes maîtresses du volume d’ensemble. À l’intérieur, la reconstruction des immeubles va être marquée par une beaucoup plus grande liberté. La mairie est dans le château, l’Hôtel-Dieu et la prison hors des murs, ce qui libère une grande surface au sol. Arretche élargit les rues, remembre les commerces et prévoit une hauteur supérieure à trois étages (5 ou 6 niveaux). Il utilisera l’îlot fermé (pâté de maisons avec cour intérieure). Les façades des immeubles sont construites sans éléments somptuaires en jouant uniquement sur le décrochement avec, exceptionnellement, des terrasses pour protéger les commerces. La pente des toitures sera à 50 et 60° ; le choix des matériaux imposés sera du granit et de l’ardoise sans oublier le béton brut de décoffrage…

En Juillet 1948, la ville est décorée de la Légion d'honneur et de la Croix de Guerre 1939-1945. On retrouve ces décorations sur les armoiries de la ville[11].

Notes et références de l'article

  1. Jean-Pierre Leguay et Hervé Martin, Fastes et malheurs de la Bretagne ducale, 1213-1532,‎ Éditions Ouest-France, 1997, 435 pages, p. 420 (ISBN 2737321875).
  2. The Transatlantic Slave Trade (A Database on CD-Rom) Cambridge 1998
  3. S. et J. Beaulieu, Saint Malo et l'histoire, p 3 à 9.
  4. S. et J. Beaulieu, op. cit., p 8 à 13.
  5. S. et J. Beaulieu, op. cit., p 14 à 32.
  6. L'abbé Angot a par quelques extraits de correspondance, les relations et les associations d'intérêt qui existaient, au point de vue commercial, entre les négociants lavallois et les armateurs malouins.
  7. S. et J. Beaulieu, op. cit., p 32 à 50.
  8. Etienne Maignen, La Terreur à Port-Malo -Société archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine (SAHIV), P 141 à 152, bulletin et mémoires tome CVIII 2004
  9. S. et J. Beaulieu, op. cit., p 98 à 104.
  10. Nota Bene : une version popularisée immédiatement prétend que cette destruction aurait été due au fait que les résistants ayant avisé les Américains que les Allemands se tenaient dans leurs bunkers de Cézembre (une île au large de Saint-Malo) et de la Cité (Cité d'Aleth le nom d'un fort et d'un quartier de Saint-Servan, fortifié par les Allemands), les Américains crurent que le mot « Cité » désignait le cœur de la cité (en anglais «the city ») corsaire, donc le Saint-Malo intra-muros, et le bombardèrent en conséquence.
  11. S. et J. Beaulieu, op. cit., p 106.

Voir aussi

Articles connexes

Liens et documents externes

  • Il est possible d'approfondir ses connaissances sur l'histoire des Malouins aux XVIe et XVIIe siècle en se reportant aux deux romans de Bernard Simiot, " Ces Messieurs de Saint Malo " et " Le Temps des Carbecs ".
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