- Gilles Vigneault
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Gilles Vigneault Gilles Vigneault à Natashquan en 1989Naissance 27 octobre 1928
Natashquan (près de l'Île d'Anticosti), Québec, CanadaProfession Poète, auteur de contes,
auteur-compositeur-interprète
(depuis 1960)Activité principale - l'écriture de contes (pour enfants) et de chansons
- les tournées de chant (surtout
en France et au Québec) - la communication bilatérale avec les jeunes (libres causeries
sur la langue française surtout)
Autres activités Éditeur de (ses) poèmes, contes, chansons, albums : - Émourie (revue ; 1953-1966);
- Les Nouvelles Éditions de l'Arc
nouveau nom de Les Éditions de l'Arc (1959-), car ce nom était déjà attribué
— son premier recueil (1959) : Étraves ; - Les Éditions du Vent qui vire :
Le Nordet (label, 1964-1985) désormais intégré à :
GSI Musique (1983-)
(« Gestion Son et Image » Musique).
Formation Cours classique (à Rimouski),
Baccalauréat ès Arts (1950)
et Licence ès Lettres (1953),
de Université Laval (à Québec)Distinctions (sélection) : - Ordre national du Québec,
Grand officier - Ordre des francophones d'Amérique, Membre
- Ordre national de la Légion d'honneur (France), Chevalier
- Officier des Arts et Lettres
Ascendants Acadiens : de Port-Royal, Acadie, de Grand-Pré à la Côte-Nord, en passant par les Îles-de-la-Madeleine, Québec[1]. Conjoint Rachel Cloutier, puis Alison Foy Enfant 7 enfants, dont : - François Vigneault,
poète et parolier - Guillaume Vigneault,
romancier et scénariste - Jessica Vigneault, musicienne
pianiste et chanteuse - Benjamin Vigneault, musicien
batteur, percussionniste
Compléments Il exerce d'abord les métiers de : - commis-libraire, publicitaire et archiviste (durant ses études) ;
- scripteur ou animateur pour la télévision
(Les invités du Père Mathias, Le Grand Duc) ; - directeur d'une troupe de théâtre
(Les Treize), à l'Université Laval ; - parallèlement, professeur :
- à la Garnison Valcartier (1954-1956) ;
- à l'Institut de technologie de Québec (1957-1961)
(cours d'algèbre et de français) ; - à l'Université Laval durant l'été (1960 et 1961).
Sa première chanson connue :
- Jos Monferrand (1958) - incipit :
Le cul su'l'bord du Cap Diamant,
Les pieds dans l'eau du Saint-Laurent […].
Ses 4 chansons intronisées au Panthéon des Auteurs et Compositeurs canadiens (en 2006) :
- Si les bateaux [que nous avons bâtis / Prennent la mer avant que je revienne]… (1962);
- Pendant que [les bateaux / Font l'amour et la guerre / Avec l'eau qui les broie / Pendant que les ruisseaux / Dans le secret des bois / Deviennent des rivières / Moi Moi je t'aime]… (1963);
- Mon Pays [Ce n'est pas un pays c'est l'hiver]… (1964);
- Gens du Pays [/ C'est votre tour / De vous laisser parler d'amour] (1975; musique de Gaston Rochon).
Gilles Vigneault, né le 27 octobre 1928 à Natashquan[2], au Québec, est un poète, auteur de contes et de chansons, auteur-compositeur-interprète québécois.
Humble admirateur de l'œuvre des poètes ayant tant manié le sonnet ou l'alexandrin, dont les incontournables Pierre de Ronsard et Victor Hugo, puis Émile Nelligan[3], Arthur Rimbaud, Charles Baudelaire, Paul Verlaine, Gilles Vigneault, ce fils de marin pêcheur et d'une institutrice de campagne, après de longues études au-delà de l'Île d'Anticosti, en exil à Rimouski, puis à Québec, n'eut pas le choix que de révéler les siens, en se faisant poète et conteur. Comme les gens de son pays, au pur français acadien du XVIIe siècle, de ce pays méconnu, alors au large de toute route : Natashquan, caché par la très longue île, Anticosti, où les pêcheurs allaient offrir leurs services comme bûcherons, l'hiver, sur la Côte-Nord du Golfe Saint-Laurent. Ce pays et ces gens, dans leur quotidien, qu'il fera connaître à la ronde, au Québec et ailleurs, en contes et poèmes, jusqu'en chansons — ces havres où se réfugie aujourd'hui la rime —, en tant surtout qu'auteur-compositeur-interprète.
La route eut le temps d'atteindre cette extrémité du grand fleuve. Et lui, de franchir tant de fois « la mer océane » jusqu'aux lointains cousins, retrouvés au-delà du grand remue-ménage des siècles, mais en passant au-dessus des nuages, incroyablement plus vite que Champlain et les ancêtres, en leur temps : ils n'eurent pas cru leurs successeurs aussi farfelus que de se jouer ainsi des marées, des vagues et des vents… Mais déjà, à l'âge de 6 ans, vers 1935, Gilles Vigneault rêvait de se faire pilote d'hydravion « chaussé de canots en été et de skis en hiver »[2], engins qu'on commençait à voir dans les alentours.
Gilles Vigneault, tout comme les siens, qu'il raconte en chantant, est tôt devenu, lui-même, une célébrité.
Il s'affiche même, depuis le début[2], autant comme un ardent défenseur de la cause de la souveraineté du Québec, qu'un humain encore fier de son peuple et du pays, le sien, élargi, qu'il lui reste « à construire, à aimer, à nommer, à dire… », et de cette langue française qui, à l'encontre de tous les vents qui virent, s'y est enracinée sans se rabougrir et qu'il faut continuer à tuteurer et à nourrir…
Sommaire
Biographie
Gilles Vigneault est l'auteur de plus de quarante livres : autant livres de contes, qu'il a lui-même édités en version imprimée, en version vocale et enregistrée, pour diffuser les paroles de ses plus de quatre cents poèmes devenus, pour la plupart, des chansons qu'il a interprétées sur scène et enregistrées sur quelque quarante albums, qu'il a aussi édités.
Gilles Vigneault s'est ainsi forgé, depuis les années 1960, le statut d'une véritable légende vivante en Amérique francophone[4]. Il est, même, encore très bien reçu par les auditoires anglophones; cela, malgré sa prise de position bien connue comme ardent défenseur de la cause de la souveraineté du Québec et en faveur de la langue française. Et sa notoriété s'étend en Europe, à partir de la France, de la Suisse, du Luxembourg et de la Belgique[5],[6].
Ascendance
Gilles Vigneault est le fils, le seul garçon à devenir adulte, de Placide Joseph William, dit « Willie », Vigneault, et de Marie Appolline Adélaïde, dite « Marie Landry » (Natashquan : 29 février 1892 — 8 juin 1993)[7], qui a été enseignante, « maîtresse d'école », dans la Beauce québécoise, à Saint-Théophile[8],[9],[10], pendant de nombreuses années, à l'âge de 16 à 25 ans, avant son mariage — jusqu'en 1950, au Québec, les femmes devaient démissionner de l'enseignement en se mariant. Elle était « destinée à perdre six de ses huit enfants »[11] et à vivre 101 ans et 99 jours. Fille d'Alphonsine Chiasson et du pêcheur William Landry, le gardien du phare local, un « violoneux » qui pouvait danser la gigue tout en jouant de son instrument, elle se plaît à jouer de l'harmonium à la maison. C'est sur cet instrument, quand ce n'est pas à l'harmonica, que Gilles s'amuse à reconstituer des airs de reels ou musiques de danses celtiques (venues d'Écosse ou d'Irlande), dont la gigue et les quadrilles, dits « sets carrés », habituellement jouées au violon, dans la région.
« Willie » Vigneault, le père de Gilles, a été tour à tour pêcheur, inspecteur des pêcheries, trappeur, chasseur-cueilleur, bûcheron, maire de Natashquan pendant cinq ans et commissaire d'école. Rieur, amateur de musique, amoureux de la nature, il était l'un des meilleurs conteurs dans les veillées. — Il portait caché le principal prénom de son grand-père, Placide Vigneault[12]. — William s'avère la forme normande du prénom Wilhelm , des pays anglo-saxons, d'où les variantes Guillaume , Guillermo, Guglielmo… des pays latins ou occitans.
La plupart des habitants de Natashquan sont d'ascendance acadienne, issus de Port-Royal (1604-) en Acadie, essaimés à Beaubassin ou à la Grand-Prée [sic] (1682-1755), au « fond de la Baie française » (renommée « Fundy Bay » par les Anglais, d'où la traduction « Baie de Fundy »), puis déportés (1755), errants de place en place, puis installés à la Côte-Nord (vers 1855), après avoir vécu aux Îles-de-la-Madeleine, où d'omniprésents marchands originaires des Îles Anglo-Normandes (les Robin) imposaient leur dur monopole commercial comme en Gaspésie voisine, et sur la Côte-Nord.
Dans le cas des Vigneault, l'histoire est un peu différente au départ. C'est que le couple de colons, à l'origine des Vigneau de l'Acadie, s'installe dans la colonie de Québec et qu'une branche, sur les deux qu'il génère, ira vivre en Acadie. L'ancêtre est Paul Vigneau. — La graphie n'a pas d'importance, avant le XXe siècle, car il n'y a ni « école obligatoire », ni « téléphonie », donc pas d'annuaires téléphoniques « normalisant » les noms, encore moins une quelconque notion de « faute d'orthographe », ni vénielle ni mortelle — Il est dit « Laverdure » : sa seule désignation et le seul de ce surnom dans sa compagnie militaire. Il est originaire de Saint-Cybard (évêché de Poitiers), né vers 1641 de Jean Vignot ou Vigneau et de Renée […]. Parti de La Rochelle le 13 mai 1665, sur le navire La Paix, il arrive à Québec (ville), en Nouvelle-France, le 19 août 1665, comme soldat de la compagnie de Maximy au régiment de Carignan[13], envoyé par le jeune roi Louis XIV, pour enfin soumettre les Iroquois, principalement les Agniers.
Le navire La Paix (transportant les compagnies de La Colonelle, Contrecoeur, Maximy, et de Sorel), sous la gouverne du capitaine Étienne Guillon Sieur de Laubertière, accompagne L'Aigle d'Or, un vaisseau du roi « vieux et décrépit » (transportant les compagnies de Grandfontaine, La Fredière, La Motte, et de Salières), dont le capitaine est le Sieur de Villepars. La traversée, hasardeuse, prend ainsi 99 jours (du 13 mai au 19 août), soit presque deux fois plus de temps que pour les autres navires de la saison, cette année-là. La Paix repart de Québec le 19 septembre, mais fera naufrage près de Matane. Ses passagers seront recueillis par Le Saint-Sébastien[13].
Quatre ans après son arrivée, l'ex-soldat Paul Vigneau, ayant bâti maison (une chaumière) sur l'Île d'Orléans, paroisse Sainte-Famille, en face de Château-Richer sur la Côte de Beaupré, y épouse, le 3 novembre 1669, Françoise Bourgeois (fille de feu Antoine Bourgeois et de Marie Piedmont, de Paris, paroisse Saint-Paul), une « fille du roi »[14], née vers 1646. Ce couple fondateur aura 12 enfants sur une période de 20 ans, dont seulement 2 garçons (Maurice et Antoine) atteignent l'âge adulte et se marient[15]. Des deux frères, le puîné est à l'origine d'une des nombreuses souches québécoises non apparentées de Vigneau, et c'est l'aîné, Maurice Vigneau (né à l'hiver 1674), devenu charpentier, qui est à l'origine de la seule souche de Vigneau en Acadie, y épousant Marguerite Comeau vers 1701. Ce couple aura 11 enfants en 25 ans, dont les 9 premiers sont nés à Port-Royal. Cinq de leurs fils se marient : Jacques, Jean, Joseph, Jean-Baptiste et Simon. Ce sont eux, leur épouse et leurs enfants, qui subissent la Déportation de 1755. Jacques est recensé près de Boston (à Leicester) en 1757, puis à Miquelon en 1767, où il meurt en 1772, à 69 ans. Joseph, recensé à Miquelon en 1767 et 1776, est à La Rochelle en 1778, puis à Miquelon en 1784, où il meurt vers 1792, à près de 80 ans. Jean-Baptiste, lui, se retrouve près de Boston en 1763, à Miquelon en 1767, où il meurt à tout juste 51 ans[15],[8]. Gilles Vigneault serait issu de Jean Vigneault, dit l'écrivain, fils de ce Jacques et de Marguerite Arsenault, et de Marie Bourgeois, qu'il avait épousée à Beaubassin le 26 janvier 1755, année du « Grand dérangement »[12]. Son fils Étienne épousera, à La Rochelle, l'Acadienne Louise Cyr, vingt-six ans après, et leurs enfants et petits-enfants convoleront à Havre-Aubert (aux Îles-de-la-Madeleine), avant l'essaimage à Natashquan[12].
Formation
Une enfance choyée, des parents instruits et attentionnés, tous isolés dans un petit village de marins pêcheurs, chasseur-cueilleur, inventifs, débrouillards… conteurs, taquins en parentèle, gigueurs, chanteurs, « violoneux »… pas de spéculateur, ni d'ambitieux capitaliste (outre les Robin et leur omniprésent monopole commercial), c'est « la simplicité volontaire » entre la mer, la forêt, les deux grandes rivières à saumon… Pas besoin de routes, quand il y a les sentiers, les bateaux et les hydravions, par beau temps. Gilles Vigneault chante : des cantiques en français ou du chant grégorien en « latin de cuisine », à l'église, et des chansons, des « chansonnettes », françaises surtout, apprises à la radio ou transmises par la tradition orale. Et, comme sa mère, il joue de l'harmonium; comme les hommes, aussi de l'harmonica. Il gambade un peu partout, fabrique ses propres jouets, comme les premiers qu'il a reçus, avec des bouts de bois, un canif, … Il s'initie aux divers métiers des hommes, les suit, observe, questionne, retient, aime rire, conter, rêvasser… Il y a, au voisinage immédiat, un village amérindien, où vivent, l'été, des Innus-Montagnais, semi-nomades, mais c'est « une réserve » : à l'époque, il y a quasi-totale étanchéité entre les deux populations et cultures, comme l'ont voulu les missionnaires, même si ce sont les ancêtres de ces « Montagnais » qui ont bien accueilli les Français, commerçants puis colonisateurs, dès avant l'an 1599, à Tadoussac et à Québec.
Mais, chacun devant réaliser ses rêves ; s'il en est de particuliers — ceux de Gilles Vigneault oscillent alors entre devenir soit aviateur, soit musicien, plus précisément pianiste de concert —, il devra quitter un jour… Alors, pour combien de temps ? Où ? … Qui paiera la formation? Reviendra-t-il y vivre, ensuite? - telle est son intention avouée, persistante, mais… son père, qui n'a qu'un fils, craint que non.
À la fin de son cours élémentaire, à la petite école de Natashquan, Gilles Vigneault, qui excelle en français, à l'oral et à l'écrit, à l'âge de 13 ans, gagne le concours qui, surprenant! lui permet d'aller faire son « cours classique » à Rimouski (huit années d'immersion en humanités gréco-latines…), au frais de l'organisateur, l'évêque, et absolument sans condition : « Fais ce que tu voudras, mais fais quelque chose [de ta vie]! », lui dit le généreux évêque Labrie[2]. C'est « à presque une semaine de bateau », pour longer l'Île d'Anticosti et traverser sur la rive sud de l'estuaire, mais il en faudra deux, pour s'y rendre cette première fois, vu la persistante brume en ce mois d'août 1942.
Au collège de Rimouski, Gilles Vigneault sera le « flot », c'est-à-dire la plus singulière recrue : par sa provenance, son accent acadien, son vocabulaire aux mots « nouveaux ». Fin causeur, il sera tôt surnommé « le poète », même avant les classes de « versification », « belles-lettres » et « rhétorique » (à l'âge de 16 à 18 ans). Il participe à la rédaction du journal collégial. Il fait du sport. C'est, d'ailleurs, dit-il, à l'aréna, en criant pour encourager son équipe de hockey, qu'il s'écorche la voix. Elle restera un peu voilée. Néanmoins, il continuera à faire partie de la chorale du collège. Il s'essaie aussi à l'activité théâtrale, comme comédien amateur, ce qui lui donne le goût de continuer à monter sur scène. Il étudie quelques poètes. Raccourcissant ses nécessaires envois épistolaires à ses parents, il leur expédie quelques « poèmes » de son cru. Il a tant pratiqué, avec satisfaction, la lecture, la narration et la rime, qu'il opte ensuite pour une spécialisation universitaire en littérature française. Il n'a pu suivre de cours de piano au collège : sa mère lui avait un jour fait parvenir une somme importante pour que ce soit possible, mais le collège s'est emparé de cette somme pour défrayer le coût du lavage de ses vêtements[16]. Donc, pour ce qui est de devenir pianiste de concert, ce serait un long cheminement personnel, qui n'est pas amorcé… Pilote d'hydravion, aussi.
Au sortir du collège de Rimouski, muni d'un Baccalauréat ès Arts (printemps 1950), Gilles Vigneault se dirige vers la capitale, Québec, faire des études de lettres à l'université pour, tout au moins, gagner sa vie comme professeur de français. Il obtient, au printemps 1953, sa « Licence ès lettres ».
Premiers métiers
Gilles Vigneault exerce d'abord les métiers de commis-libraire, publicitaire et archiviste, durant ses études (entre 1942 et 1953). En 1953, il participe à la fondation de la revue de poésie Émourie, qu'il édite jusqu'en 1966. Dès 1951, il se joint à la troupe Les Treize, à l'Université Laval, et en devient (de 1956 à 1960) le directeur et le metteur en scène[17]. Il anime une émission folklorique à CFCM-Québec (de 1955 à 1956), fait du théâtre avec la Compagnie de la Basoche en 1956[18], et du cinéma avec Fernand Dansereau (interprète dans La Canne à pêche, ONF, 1959)[19]. Puis il est scripteur et animateur pour la télévision de la SRC, à Québec (émissions Les invités du Père Mathias, Le Grand Duc, Dans tous les cantons, … ; de 1960 à 1962). Il participe à d'autres films (dont : Les Bacheliers de la cinquième, de Clément Perron, ONF, 1962 ; La neige a fondu sur la Manicouagan, d'Arthur Lamothe, ONF, 1965).
Parallèlement, il est professeur à la Garnison Valcartier (de 1954 à 1956), puis à l'Institut de technologie de Québec (de 1957 à 1961), où il dispense des cours d'algèbre et de français, et à l'Université Laval durant l'été (en 1960 et en 1961)[5].
Débuts comme auteur-compositeur-interprète de chansons
Dès les années 1950 il s'offre le loisir de composer des chansons pour différents interprètes.
À partir de 1960, il est amené à aussi chanter lui-même ses chansons et il en obtient un certain succès, une notoriété[20].
Ses premières chansons deviennent des classiques comme La danse à St Dilon, Jack Monoloy ou Pendant que[5],[21],[22].
Plusieurs personnes considèrent aujourd'hui sa chanson Gens du pays comme étant l'hymne national non officiel des Québécois[23],[24],[5].
Carrière
De célèbres concerts-spectacles
En 1974, il donne un légendaire spectacle sur les plaines d'Abraham, à Québec, avec Félix Leclerc et Robert Charlebois[25]. Ce spectacle d'ouverture de la Superfrancofête, le 13 août 1974, est offert en direct sur l'album J'ai vu le loup, le renard, le lion.
À la Saint-Jean-Baptiste de 1976, le 24 juin, Gilles Vigneault chante sur le mont Royal devant 300 000 spectateurs, en compagnie de Robert Charlebois, Claude Léveillée, Jean-Pierre Ferland et Yvon Deschamps[25]. De ce spectacle, Les 5 Jean-Baptistes, est tiré l'album Une fois cinq, qui obtient un nouveau prix Charles Cros.
Vie de famille
Pour Gilles Vigneault l'importance de la famille dans sa vie[2] ne fait pas de doute. Ses parents n'ont pu mener à l'âge adulte que deux enfants : sa sœur et lui. Il déplorera[26] que :
Mon pays c'est une planète
Dont les vieillards n'ont plus le temps
De voir venir dans leur lunette
Le beau déluge des enfants
Qui doucement font place nette.À l'âge de 26 ans, le 13 juillet 1955, il épouse Rachel Cloutier, de Québec, avec qui il aura quatre enfants : Michel, Louis, François et Pascale[2]. Il s'installe ensuite à Saint-Placide, dans la région de Montréal, sur un grand domaine ayant vue sur le Lac des Deux Montagnes. Le 17 septembre 1976, il épouse Alison Foy, la mère de deux autres de ses enfants, Guillaume et Jessica. Le couple aura plus tard un troisième enfant, Benjamin[25].
La relève
Gilles Vigneault, le profond poète, chaque fois qu'il entend le mot « relève », s'empresse l'air inquiet de demander (blagueur) :
« Quelqu'un est-il encore tombé? »— Il n'en demeure pas moins que deux de ses fils sont écrivains : le poète et parolier François Vigneault[27] et le romancier et scénariste Guillaume Vigneault, et que sa fille Jessica Vigneault[28] œuvre sur scène comme musicienne (pianiste, autant de jazz que de classique) et interprète vocale, tant en anglais qu'en français. Benjamin Vigneault, le frère utérin de Guillaume et Jessica, pour sa part, est batteur, notamment pour Catherine Major, Tomas Jensen, Andrea Lindsay et Jean Leloup et dans des groupes musicaux tels que Les faux monnayeurs, Hombre (rock latino), Tony Ambulance Band (TAB, autour d'Anthony Rozankovic), Madame Moustache (country), et Violett Pi (electroclash).
Ses contes
Parmi ses quelques 300 chansons, par année de composition (sélection)
- 1958
- Jos Monferrand - sa première chanson connue[29] :
Le cul su'l'bord du Cap Diamant
Les pieds dans l'eau du Saint-Laurent […] - La Tour … la tourelle
- Le bout du monde (musique de Claude Léveillée) :
Il n'y a pas de bout du monde
Et cependant nous partirons […] - Le chemin de prairie (musique de Claude Léveillée)
- Il en est passé (musique de Claude Léveillée) :
Il en est passé de l'eau sous les ponts
Il en est passé des nuages […]
- Jos Monferrand - sa première chanson connue[29] :
- 1959
- Je vieillis des instants (musique de Sylvain Lelièvre) :
Je vieillis des instants que je passe loin d'elle […] - Jean du Sud
- Jos Hébert
- Tit-Paul la Pitoune
- La danse à Saint-Dilon
- Je vieillis des instants (musique de Sylvain Lelièvre) :
Le rendez-vous chanter par claude Léveilée
- 1960
- L'hiver (musique de Claude Léveillée) :
Ah… que les temps s'abrègent
Viennent les vents et les neiges
Vienne l'hiver en manteau de froid
Vienne l'envers des étés du Roi […]
- L'hiver (musique de Claude Léveillée) :
- 1961
- Jack Monoloy
- Fer et titane
- Natashquan (musique de Gilbert Bécaud)
- Tam ti delam
- J'ai pour toi un Lac :
J'ai pour toi un Lac
Quelque part au monde […] - Caillou Lapierre
- 1962
- Si les bateaux ***Au Panthéon…*** :
Si les bateaux que nous avons bâtis
Prennent la mer avant que je revienne […] - Le doux chagrin :
J'ai fait de la peine à ma mie
Elle qui ne m'en a point fait
Qu'il est difficile
Qu'il est difficile d'aimer […] - Quand les bateaux s'en vont (musique de Pierre Calvé)
- Si les bateaux ***Au Panthéon…*** :
- 1963
- Pendant que… ***Au Panthéon…*** :
Pendant que les bateaux
Font l'amour et la guerre
Avec l'eau qui les broie
Pendant que les ruisseaux
Dans le secret des bois
Deviennent des rivières
Moi Moi je t'aime […]
- Pendant que… ***Au Panthéon…*** :
- 1964
- Mon Pays ***Au Panthéon…*** :
Mon Pays ce n'est pas un pays c'est l'hiver […]
- Mon Pays ***Au Panthéon…*** :
- 1965
- La Manikoutai
- Les gens de mon pays :
Les gens de mon pays
Ce sont gens de parole
Et gens de causerie […]
- 1966
- Paul-Eu-Gazette
- Tout l'monde est malheureux
- 1967
- Ah! Que l'hiver… :
Ah! Que l'hiver tarde à passer
Quand on le passe à la fenêtre […]
- Ah! Que l'hiver… :
- 1968
- La marche du président (musique de Robert Charlebois)
- 1970
- Le temps qu'il fait sur mon pays
- 1971
- Les voyageries (musique de Gaston Rochon)
- 1972
- Maintenant (musique de Gaston Rochon) :
Maintenant que tu connais mes rêves […]
- Maintenant (musique de Gaston Rochon) :
- 1973
- Il me reste un pays (musique de Gaston Rochon) :
Il me reste un pays à te dire
Il me reste un pays à nommer
Il est au tréfonds de toi
N'a ni président ni roi […] - Gros-Pierre (musique de Gaston Rochon)
- Tit-Cul Lachance (musique de Gaston Rochon)
- On n'a jamais l'hiver qu'on veut (musique de Gaston Rochon)
- Quand nous partirons pour la Louisiane (musique de Gaston Rochon)
- Il me reste un pays (musique de Gaston Rochon) :
- 1974
- Laturlutte pour oublier (musique de Gaston Rochon)
- 1975
- Gens du Pays (musique de Gaston Rochon) ***Au Panthéon…*** :
Gens du Pays c'est votre tour
De vous laisser parler d'amour […]
- Gens du Pays (musique de Gaston Rochon) ***Au Panthéon…*** :
- 1976
- I went to the market (musique de Gaston Rochon)
- J'ai planté un chêne (musique de Gaston Rochon)
- 1977
- Sur le bout de la langue (musique de Gaston Rochon)
- 1979
- Les amours, les travaux (musique de Robert Bibeau) :
Les amours, les travaux
Même le chant d'un oiseau […]
- Les amours, les travaux (musique de Robert Bibeau) :
- 1981
- La vieille école (musique de Robert Bibeau)
- Combien de fois faut-il parler d'amour (musique de Robert Bibeau)
- Petite berceuse du début de la colonie (musique de Robert Bibeau)
- 1982
- Les beaux métiers (musique de Robert Bibeau)
- Le grand cerf-volant (musique de Robert Bibeau) :
Un jour, je ferai mon grand cerf-volant […] - Chacun fait selon sa façon (musique de Robert Bibeau)
- 1983
- Mademoiselle Émilie (musique de Robert Bibeau)
- […]
Discographie
- Jos Montferrand *
- Petite gloire et pauvre fortune
- Quand j'ai chaussé les bottes (poème)
- Jos Hébert
- J'ai pour toi un lac
- Caillou La Pierre
- Am'nez-en d'la pitoune
- Lorsque mon père (poème)
- Jean-du-Sud
- Jack Monoloy
- Quand vous mourrez de nos amours
- La Danse à Saint-Dilon
1963 : Gilles Vigneault chante et récite, vol. 2- Tam ti delam
- Ma jeunesse
- Quelqu'un était ici (poème)
- Ballade de l'été
- Si les bateaux
- John Débardeur
- Du milieu du pont
- Chanson du temps perdu
- J'ai fait mon ciel d'un nuage (poème)
- Ballade de l'hiver
- Pendant que...
- Zidor le prospecteur
1964 : Gilles Vigneault, vol. 3- Larguez les amarres
- L'air du voyageur
- Fer et titane
- Money-bum
- Jean-Baptiste
- La plus courte chanson
- Tit-œil
- Le doux chagrin
1967 : La Manikoutai''- Était-ce femme... (poème)
- La Manikoutai]
- Quand vous mourrez de nos amours
- Ma vie est de retour
- Vos mains
- Le vent de la mer
- J'ai un pays
- Ce que je dis
- Jean Bourgeois
- Dites-moi
- Je ferai les jours de beau temps... (poème)
- La Lune chinoise
1968 : Le Nord du nord''- Le nord du nord
- Comment comment
- Berlu
- Autant de temps
- Fer et titane
- Tire mon cœur
- L'horloge
- Tout l'monde est malheureux
- Ah! que l'hiver
- Vu
1969 : Les Voyageurs- Larguez les amarres
- Mon bateau et mon quai
- Poussière sur la ville
- Sur la vitre des automnes
- Je ne dirai plus
- Mon pays II
- Les voyageurs
- Quand elle dit
- Le temps passe
- Berceuse pour ne pas endormir
- La complainte
1969 : Musicorama: Olympia 1969- Introduction
- Tam ti delam
- J'ai pour toi un lac
- Jos Monferrand
- Pendant que
- Les voyageurs
- Quand vous mourrez de nos amours
- Jack Monoloy
- Monologue
- Fer et titane
- Mon pays *
- Bébé la guitare
- Le doux chagrin
- Zidor le prospecteur
- Les gens de mon pays
- La manikoutai
- La danse à St-Dilon
1971 : Les Grands Succès de Gilles Vigneault- Jos Monferrand
- Lorsque mon père / Jean-du-sud
- Am'nez-en d'la pitoune
- Jack Monoloy
- La danse à Saint-Dilon
- Larguez les amarres
- Fer et titane
- Pendant que
- Tam ti delam
- Zidor le prospecteur
- Mon pays *
- La manikoutai
- Les voyageurs
- J'ai un pays
- Bébé la guitare
- Le nord du Nord
- Tout le monde est malheureux
- Ah! que l'hiver
- Berceuse pour ne pas endormir
- Mon pays II
1971 : Le Temps qu'il fait sur mon pays- Le voyageur sédentaire
- Vague est le pont, ici-ailleurs
- Chanson pour Bob Dylan
- L'eau de l'ennui
- L'enfuie
- Le silence
- Les robots
- Je m'ennuie
- Chanson de la couleur du ciel
- La tite toune
- Un enfant
- On met beaucoup de temps
- Le temps qu'il fait sur mon pays
1971 : C'est le temps- La rue St-Jean
- La fleur du temps
- La chanson démodée
- Le vent
- Les corbeaux
- Les semelles de la nuit
- Le petit bonhomme
- Petite gloire, pauvre fortune
- Avec les vieux mots
- Si les bateaux
- C'est le temps
- J'ai pour toi un lac
- Quand vous mourrez de nos amours
- Ma mie est de retour
- Le vent de la mer
- Ce que je dis
- Jean Bourgeois
- Les gens de mon pays
- Le doux chagrin
- Tombée la nuit
1973 : Pays du fond de moi- Il me reste un pays
- Le galet
- Ton père est parti
- Maintenant
- Les cerfs-volants
- Parlez-moi un peu d'amour
- Gros Pierre
- Les voyageries
- Berceuse
- Je chante pour...
1973 : TNM 73- On n'a jamais l'hiver qu'on veut
- Beau voyageur
- Quand je ferai ta chanson
- Paulu Gazette
- Quand nous partirons pour la Louisiane
- Lucky Too Too
- Comptine pour endormir l'enfant qui ne veut rien savoir
- L'été
- La turlute
1976 : J'ai planté un chêne- J'ai planté un chêne
- Chanson du 29 février
- Tit-Nor
- Une branche à la fenêtre
- I Went To The Market
- Gens du pays
- Quand la tendresse vient...
- Faut que je me réveille
- Le Bonheur
- Les Neuf Couplets
- La Queste du pays
1977 : À l'encre blanche- Sabots
- Petite heure
- 17 décembre
- Par un hiver
- Sous verre
- Intérieur
- Par la fenêtre
- L'Été
- Marine
- Migrations
- Neiges
- À Vêpres
- Balise
- L'Homme
- Une lettre
- À contre-temps
- Un visiteur
- Le Coureur
- L'Errante
- Le Fou
- L'Héritier
- Sables
- Gens du pays
- Les Gens de mon pays
- Il me reste un pays
- J'ai planté un chêne
- Jack Monoloy
- Gros Pierre
- Jean-du-sud
- Monologue
- Une branche à la fenêtre
- I Went To The Market
- Quand la tendresse vient
- Faut que je me réveille
- Zidor le prospecteur
- Fer et titane
- Tit-Nor
- Quand nous partirons pour la Louisiane
- La Queste du pays
- La Danse à Saint-Dilon
- Gens du pays
1978 : Comment vous donner des nouvelles- Comment vous donner des nouvelles
- Timor la peur
- Il y a quelque chose
- Pour t'avoir montré la surface (poème)
- Encore une chanson d'amour
- Je viens d'écrire une lettre
- Mettez votre parka
- Les Quatre Pays
- Vos mots les miens (poème)
- Sur le bout de la langue
- Tante Irène
- J'ai rentré le bois
1978 : Les Quatre Saisons de Piquot- Le Printemps: le pont
- L'Été: le cerf-volant
- L'Automne: le trésor
- L'Hiver: le renard
1979 : Avec les mots du dimanche- Avec les vieux mots
- Au doux milieu de vous
- La Vieille Margot
- Le Grand Paulo
- La Mi-Carême
- Une chanson blanche
- Les Amours les travaux
- Je m'ennuie d'un pays
- P'tit Louis
- Les Mots du dimanche
- J'ai pour toi un lac
- Jos Monferrand
- Si on causait deux mots (monologue du oui)
- Les Menteries (nouvelle version)
- Le Pays de chacun
- Il me reste un pays
1982 : Combien de fois faut-il parler d'amour- Chacun fait selon sa façon
- Petite berceuse du début de la colonie
- Les Beaux Métiers
- La Complainte du lendemain
- La Tourterelle
- L'Arbre du temps
- Au fond de nous
- Ouvrez les oreilles
- Dame Nostalgie
- La Vieille École
- L'Enfant et l'eau
- Combien de fois faut-il parler d'amour
1983 : Un jour, je ferai mon grand cerf-volant- Le Grand Cerf-Volant
- Mademoiselle Émilie
- L'Enfant et le pommier
- Le Chemin
- L'étranger
- Les Trois Danses
- Tit-Dé
- La Nuit
- Avec un bout de bois
- La Vaillante
- Chaque fois
1986 : Mets donc tes plus belles chansons ensemble (compilation)- Tam ti delam
- Jack Monoloy
- Le Doux Chagrin
- Les Trois Danses
- Si les bateaux
- Les Gens de mon pays
- Tout le monde est malheureux
- Ton père est parti
- Jos Monferrand
- Chacun fait selon sa façon
- Il me reste un pays
- Mettez votre parka
- J'ai planté un chêne
- Gros Pierre
- Mademoiselle Émilie
- Gens du pays
- I Went To The Market
- Les Beaux Métiers
- Le Grand Cerf-Volant
- La Danse à Saint-Dilon
1987 : Les îles- Marche avec moi
- Printemps
- Ti-Mand tout faire
- La Chanson de l'eau
- La Découverte
- Le Terminateur
- Dans les paysages
- Le Clairon le tambour
- Les îles de l'enfance
- Le Danseur
- Si tu n'es plus
- Une Île
1990 : 1960-1990: Chemin faisant, cent et une chansonsCD 1 CD 2 CD 3 - Quand j'ai chaussé les bottes (poème)
- Tam ti delam
- J'ai pour toi un lac
- Jean-du-sud
- Si les bateaux
- Jos Monferrand
- Du milieu du pont
- Jos Hébert
- Quand vous mourrez de nos amours
- Jack Monoloy
- Ballade de l'hiver
- Zidor le prospecteur
- Fer et titane
- John Débardeur
- Mon ami Léo (poème)
- Bébé la guitare
- Le Doux Chagrin
- La Danse à Saint-Dilon
- Ma jeunesse
- Vos mots, les miens (poème)
- En descendant la rue Saint-Jean
- Ce que je dis
- Pendant que
- C'est le temps
- Ballade de l'été
- Beau voyageur
- Je chante pour...
- Ouvrez les oreilles
- Jean Bourgeois
- Une branche à la fenêtre
- On n'a jamais l'hiver qu'on veut
- La Plus Courte Chanson
- La Manikoutai
- Prenez soin des mots, Madame (poème)
- Les Gens de mon pays
- Avec les vieux mots
- Quand la tendresse
- Ah! que l'hiver...
- L'Horloge
- Gros Pierre
- Encore une chanson
- Mon pays
- J'ai planté un chêne
- Le Petit Bonhomme
- Je viens d'écrire une lettre
- Faut que je me réveille
- Berceuse
- Le Livre
- Paul-Eu-Gazette
- Ton père est parti
- Un enfant
- L'Enfant et le pommier
- Je m'ennuie d'un pays
CD 4 CD 5 CD 6 - Le Temps qu'il fait sur mon pays
- Vague est le pont / Ici, ailleurs
- Comment vous donner des nouvelles
- Le Voyageur sédentaire
- J'ai rentré le bois
- La Tite Toune
- Le Bonheur
- Les Robots
- Tit-nor
- Berlu
- Autant le temps
- Tout l'monde est malheureux
- Chanson du 29 février
- Le Nord du Nord
- La Chanson démodée
- Chanson pour Bob Dylan
- On voudrait tout dire (poème)
- Quand nous partirons pour la Louisiane
- Les Quatre Pays
- Au doux milieu de vous
- Petite berceuse du début de la colonie
- La Tourterelle
- Les Beaux Métiers
- La Complainte du lendemain
- Mademoiselle Émilie
- Les Mots du dimanche
- Au fond de nous
- Maintenant
- Tante Irène
- Parlez-moi
- Pour t'avoir montré la surface (poème)
- Mettez vot' parka
- La Découverte
- Les Amours, les travaux
- Le Grand Cerf-Volant
- Gens du pays
- Dans les paysages
- Le Chemin
- Chaque fois
- Comptine pour endormir l'enfant qui ne veut rien savoir
- Dame nostalgie / La Vieille École
- Le Terminateur
- Une chanson blanche
- Chacun fait selon sa façon
- L'étranger
- Marche avec moi
- La Nuit
- Le Danseur
- Les îles de l'enfance
- Chanson de l'eau
- Berceuse pour Julie
- Une île
- Il me reste un pays
- Vos mots que je lance
1992 : Le Chant du portageur- Lettre à mes parents
- On ne sait jamais
- Les Trois Perdrix
- Monsieur Ptitpas
- Lettre à mes parents (suite)
- L'Odeur des feux de feuilles
- D'où qu'ils soient dans le monde
- Amour est un beau langage
- Les Trois Chemins
- C'est ce soir qu'ils dansent
- Le Reel du portageur
- Une lettre de Monsieur Ptitpas à Isabelle
- Il est quatre heures
- Quand tu vas chez l'marchand
- Au fil des jours
- La Parole et le silence
- Dans la nuit des mots
- Le Montagnais
- Le Pays que je veux faire
- Le Courrier
- Le Chant du portageur
- Sa journée faite
1996 : C'est ainsi que j'arrive à toi- Les Outils
- Le Trésor
- Charlie-Jos
- La Mer, l'amour, la mort
- J'ai mal à la terre
- La Source
- Je ne saurai jamais (poème)
- Au jardin de mon père
- Les Arpilles
- Au loin sur la mer
- L'Homme
- Chacun porte son âge
2001 : Voyagements : En direct du théâtre ChamplainCD 1 CD 2 - Le Voyageur sédentaire
- Si les bateaux
- La Découverte
- Bonsoir...
- Le Temps qu'il fait
- En descendant la rue St-Jean
- J'ai sur ma table de travail...
- Ton père est parti
- Pêcheur l'été
- Le Prospecteur'' (poème)
- Zidor le prospecteur
- J'ai pour toi un lac
- Elle a dénoué ses cheveux
- Beau voyageur
- Hélas...Tit Nor
- Mais le voyage
- Ah! que l'hiver
- Le Doux Chagrin
- L'étranger
- Nuit
- La Lune chinoise - En une époque...
- La Source - Mais la source...
- C'est le temps
- J'ai mal à la terre
- Et pendant que...
- On ne sait jamais
- Pendant que les bateaux
- Les Mots du dimanche - Mais l'amour dans les chansons...
- Les Arpilles
- À faire se rencontrer...
- Quand je reviendrai... (poème)
- Les Amours les travaux
- Maintenant
- Le Nord du nord
- Avec nos mots
- Tombé la nuit
2003 : Au bout du cœur- Au bout du cœur
- Madame Adrienne
- Les éléments
- Le Reel de Béris
- Après les milliers
- Je demeure où l'amour loge
- Théo l'orphelin
- Que retenir
- La Ballade d'un sans abri
- Les Sirènes
- Le Premier Soir des noces
- Le Reel de la chaise noire
- Dans le plus noir de la nuit
- Comptine en mode zen
- Entre vos mains
- Épiloque : Au bout du cœur
2004 : Un dimanche à Kyoto, Chansons, contes et comptines de Gilles Vigneault- Comptine en mode zen (Tous)
- Si t'as mal aux dents (Luc De Larochellière)
- La Mère à Maillard (Jessica Vigneault)
- Le Matin en patins (Ariane Moffatt)
- A, B, C, D (Martin Léon)
- Tu peux dormir, la ville veille (Luce Dufault)
- La Petite Adèle (Pierre Lapointe)
- La Petite Annette (Pierre Lapointe)
- La Danse à St-Dilon (Martin Léon)
- J'ai levé le pied (Luce Dufault)
- Avez-vous des sous (Luc De Larochellière)
- Les Quatre Œufs (Jessica Vigneault)
- Les Trois Fils au vieux Maltais (Garou)
- Le Grand Cerf-Volant (Ariane Moffat)
- C'est le vieux Pipo (Pierre Lapointe)
- Petite berceuse du début de la colonie (Jessica Vigneault)
- Le Poème d'un enfant (Luc De Larochelière)
Le disque inclut 17 enregistrements ainsi que des fichiers au format PDF avec les partitions et les illustrations.
2006 : Les quatre saisons de Piquot : conte symphonique de Gilles Vigneault et Marc BélangerTexte et narration : Gilles Vigneault, musique originale et direction : Marc Bélanger, enregistré avec l'Orchestre symphonique de Drummondville, livret illustré par Hugh John Barrett
- Le Printemps : le pont
- L'Été : le cerf-volant
- L'Automne : le trésor
- L'Hiver : le renard
2008 : Arriver chez soi- Prologue : Le mot...
- Chemin faisant
- Lucas l'écolo
- Je n'ai pas cessé de t'aimer
- Jack Tattoo
- Comme tout arrive
- Le reel à Pascale
- C'est dans la nature des choses
- Berceuse pour Marion
- Le reel à Pierrot
- Dévorer des kilomètres
- C'est à Natashquan
- Une journée sans portable
- Johnny Web
- Arriver chez soi
- Épilogue : Entre musique et poésie
2010 : RetrouvaillesAlbum de duos
- La danse à Saint-Dilon (en duo avec Catherine Major)
- Quand vous mourrez de nos amours (en duo avec Guy Béart)
- Madame Adrienne (en duo avec Lynda Lemay)
- Gros Pierre (en duo avec Jean-Pierre Ferland)
- Je ne dirai plus (en duo avec Julos Beaucarne)
- Ma Jeunesse (en duo avec Louise Forestier)
- Tout le monde est malheureux (avec Loco Locass)
- Pendant que (en duo avec Richard Desjardins)
- Une branche à la fenêtre (en duo avec Charles Aznavour)
- Ton père est parti (en duo avec Michel Bühler)
- J'ai mal à la Terre (en duo avec Jessica Vigneault)
- La source (en duo avec Anne Sylvestre)
- Entre musique et poésie (en duo avec Nana Mouskouri)
- Mettez vot'parka (avec Les Charbonniers de l'enfer)
- Jack Monoloy (en duo avec Florent Vollant)
- Les Gens De Mon Pays (avec tous)
Interprètes
- Gilles Vigneault s'est associé ponctuellement avec certains interprètes pour l'écriture de certaines chansons de leur répertoire, tels : Pierre Calvé (Quand les bateaux s'en vont) et Claude Léveillée (L'hiver, …).
- Monique Leyrac a interprété un très grand nombre de ses chansons; Pauline Julien en a chanté aussi un grand nombre (Jack Monoloy, La Manikoutai, Mon pays, Les gens de mon pays, Fer et Titane, …)
- En 1966, la chanteuse française Catherine Sauvage a enregistré douze de ses chansons.
- En 1974, la chanteuse québécoise Emmanuëlle a enregistré la chanson Gros Pierre qui devint l'un de ses succès.
- En 1977, la chanteuse québécoise Fabienne Thibeault à enregistré un album complet en hommage à Gilles Vigneault. L'album s'intitule Au doux milieu de nous – Fabienne Thibeault chante Gilles Vigneault, paru sous étiquette Kébec-Disque.
Solidarités
- Gilles Vigneault qui avait fondé en 1964 Le Nordet, sa maison de disques, l'a fait intégrer dans la nouvelle société, GSI Musique, en 1985.
- M. Gilles Vigneault et le P. Bernard de Brienne, Le Devoir, 30 mai 1964, p.13 (BAnQ)
- Il participe à la Fondation Québec-Afrique en chantant dans le projet collectif Les Yeux de la faim, la même année (en 1985).
- Le 25 février 2010, Gilles Vigneault signe, avec 500 artistes, l'appel pour appuyer la campagne internationale de boycottage, de désinvestissement et de sanctions contre l'apartheid israélien[31].
Bibliographie
- Gilles Vigneault, L'apprenti sage, Textes recueillis par Mia Dumont, Montréal, Éditions de l'Homme, novembre 2008 (ISBN 2-7619-2505-X et 978-2-7619-2505-1).
- Marc Legras, Gilles Vigneault, Gilles Vigneault de Natashquan, Paris, Fayard / Chorus, juin 2008 (ISBN 2-2136-2945-5 et 978-2-2136-2945-2).
- Gilles Vigneault, Les gens de mon pays, Montréal, L'Archipel, mars 2008 (1re éd. 2005), 480 p. (ISBN 2-9802-8494-7 et 978-2-9802-8494-6).
Ouvrage regroupant les textes de ses 210 premières chansons (1962-2003); avec photos inédites, chronologie détaillée, discographie, bibliographie et index.
- Gilles Vigneault, Les almanachs, Montréal, Les nouvelles éditions de l'arc, octobre 2005, 224 p. (ISBN 2-8901-6057-2 et 978-2-8901-6057-6).
- Gilles Vigneault, Les chemins de pieds, Montréal, Les nouvelles éditions de l'arc, octobre 2004, 224 p. (ISBN 2-8901-6055-6 et 978-2-8901-6055-2).
« Le chemin de pieds a un parcours étrange.
Souvent chanson, parfois pensée, poème ou journal de bord, il mène à la danse ou au conte et n'a pas prétention d'autoroute.
Le chemin de pieds, c'est le silence des pas posés sur les détours du temps. »- Gilles Vigneault, Le piano muet, Montréal, Fides, novembre 2002, avec CD (ISBN 2-7621-2465-4 et 978-2-7621-2465-1).
-
- Conte mis en musique par Denis Gougeon, illustré par Gérard Dubois.
- Gilles Vigneault, Comme un arbre en voyage — Entretiens avec François-Régis Barbry et Jean Royer, Édipresse, avril 1999 (ISBN 2-9802-8493-9 et 978-2-9802-8493-9).
- Gilles Vigneault, L'armoire des jours, Montréal, Les nouvelles éditions de l'arc, septembre 1998, 222 p. (ISBN 2-8901-6054-8 et 978-2-8901-6054-5).
-
- Des contes, des pensées, des chansons, des poèmes, des pages de journal et même des comptines; almanach du dedans d'une immense semaine composant à plaisir une armoire des jours...
- Gilles Vigneault, Entre musique et poésie, Montréal, Bibliothèque québécoise, octobre 1997, 282 p. (ISBN 2-8940-6137-4 et 978-2-8940-6137-4).
-
- Ouvrage regroupant une centaine de ses chansons : de Jack Monoloy à Charlie-Jos, en passant par Tam ti delam, Mon pays, Monsieur Ptitpas et Gens du pays ; comprenant aussi Comme au théâtre et La peur d’aimer, deux chansons dont les textes sont publiés pour la première fois.
- Gilles Vigneault, C'est ainsi que j'arrive à toi…, Montréal, Les nouvelles éditions de l'arc, septembre 1996, 90 p. (ISBN 2-8901-6053-X et 978-2-8901-6053-8).
- Gilles Vigneault, Bois de marée, Montréal, Les nouvelles éditions de l'arc, avril 1992, 219 p. (ISBN 2-8901-6045-9 et 978-2-8901-6045-3).
- Marc Gagné, Gilles Vigneault : bibliographie descriptive et critique, discographie, filmographie, iconographie, chronologie, Québec, Les Presses de l'Université Laval (PUL), janvier 1990 (1re éd. 1977), 18 x 26 cm, 1008 p. (ISBN 2-7637-6799-0 et 978-2-7637-6799-4) [lire en ligne (page consultée le 9 avril 2010)].
- Gagné, Marc, Propos de Gilles Vigneault (Montréal, 1974).
- Fournier, Roger, Gilles Vigneault, mon ami (Montréal, 1972).
- Rioux, Lucien, Gilles Vigneault, (Paris, 1969), Collection Poètes d'aujourd'hui.
- Robitaille, Aline, Gilles Vigneault, (Montréal, 1968).
- M. Gilles Vigneault et le P. Bernard de Brienne, Le Devoir, 30 mai 1964.(BAnQ)
Honneurs
Intégrations à des ordres nationaux
- 1985 - Chevalier de l'Ordre national du Québec[18]
- 1985 - Chevalier de l'ordre national de la Légion d'honneur de France[18]
- 2000 - Grand officier de l'Ordre national du Québec[32]
Distinctions honorifiques
- 1981 - Membre de l'ordre des francophones d'Amérique
- 1990 - Officier des Arts et Lettres
- 1992 - Officier des Arts et Lettres de la République française
- 1992 - Médaille de l'Académie des lettres du Québec
- 1999 - Commandeur des arts et lettres de France[32]
- 2005 - Officier de l'ordre de la Pléiade[33]
- 2006 – Intronisé au Panthéon des auteurs et compositeurs canadiens, avec 4 de ses chansons[34] :
Prix
- 1962 - Grand Prix du disque, de la station radiophonique CKAC de Montréal, pour son premier album, éponyme[5]
- 1965 - Prix du Gouverneur général : pour poésie de langue française, pour son recueil Quand les bateaux s'en vont[18]
- 1966 - Prix du Lieutenant-gouverneur, pour la chanson Quand les bateaux s'en vont[18]
- 1966 - Prix Calixa-Lavallée, pour les services rendus à la cause des Canadiens français en 1966[18]
- 1970 - Prix de l'Académie Charles-Cros, pour l'album (microsillon) Du milieu du pont[18]
- 1980 - Prix Alvine-Bélisle
- 1981 - Prix du 3-Juillet-1608 du Conseil supérieur de la langue française du Québec
- 1982 - Prix Molson du Conseil des Arts du Canada[18]
- 1983 - Prix Denise-Pelletier (Prix du Québec, culturel, pour les arts de la scène)[4]
- 1984 - Prix de l'Académie Charles-Cros, pour l'album Un jour, je ferai mon grand cerf-volant
- 1985 - Prix Félix, Témoignage de l'ADISQ
- 1987 - Médaille Jacques-Blanchet
- 1987 - Prix Fleury-Mesplet
- 1987 - Prix du « Concours de la plus belle chanson québécoise » (organisé par le réseau Radio-Mutuel), pour la chanson Mon pays
- 1987 - Prix Génie, Les îles de l'enfance, écrit pour le film Équinoxe
- 1988 - Prix Henri-Jousselin
- 1988 - Médaille Gloire de l'Escolle de l'Université Laval à Québec
- 1990 - Médaille de vermeil
- 1990 - Prix de l'Académie Charles-Cros
- 1992 - Prix Hommage du Festival d'été de Québec
- 1996 - Prix William Harold Moon
- 1992 - Médaille de vermeil
- 2000 - Médaille d'or, du Mouvement national des Québécois
- 2006 - Prix Littéraire Essilor, des bouquinistes du Saint-Laurent[18]
- 2007 - Prix Félix - Album de l'année / Jeunesse de l'ADISQ[39]
- 2008 - Prix Jacques-Cartier des Arts lors des XXIes « Entretiens Jacques-Cartier », le 5 octobre 2008
Doctorats honorifiques
- 1975 - Doctorat honorifique de l'Université Trent de Peterborough[18]
- 1979 - Doctorat honorifique de l'Université du Québec à Rimouski[18]
- 1981 - Doctorat honoris causa de l'Université de Montréal[40]
- 1985 - Doctorat honorifique en lettres de l'Université Laval
- 1986 - Doctorat honorifique de l'Université York de Toronto[18]
- 1990 - Doctorat honoris causa de l'Université de Lyon
- 2004 - Doctorat honoris causa de l'Université du Québec à Montréal[41].
Hommages
- Au Québec, une version adaptée de la chanson Gens du pays (par exemple : « [Mon cher René], c'est à [ton] tour de te laisser parler d'amour ») est devenue la ritournelle que l'on chante à quelqu'un lors d'un évènement particulier, tel qu'un anniversaire (au lieu de Happy Birthday ou Bonne fête à) ou un mariage ; la version originale est chantée lors de la fête nationale du Québec le 24 juin (« Gens du pays, c'est votre tour… »).
L'onomastique vigneaulienne
- À Québec, un des pavillons de l'école secondaire De Rochebelle porte son nom.
- À Marseille une école primaire porte son nom depuis 1989.
- À Blainville (Québec), une rue porte son nom.
- À Montréal, une école primaire porte son nom
- À Rimouski (Québec), une rue porte son nom depuis 2008.
- À Rimouski (Québec), la bibliothèque du cégep porte son nom depuis 2004.
- Le Prix Gilles-Vigneault est remis depuis 2006 par la FONDATION SPACQ.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Gilles Vigneault chante son pays dans les Archives de Société Radio-Canada.
- Gilles Vigneault, entretiens avec Stéphan Bureau, interviewer; Stéphanie Lazure, recherchiste, Contact TV inc., 2006. Consulté le 9 avril 2010. « Contact TV : « l'Encyclopédie de la création » (depuis 2003) — Pour chaque invité : présentation, notes biographiques, son oeuvre, dossier de recherche, galerie de photos; morceaux choisis, extraits vidéo, texte intégral de l'interview, jeu questionnaire. »
Notes et références
- Il est d'une longue lignée de pêcheurs ; sa mère, Marie Landry, institutrice, ne s'est éteinte qu'à 101 ans.
- Le poète de Natashquan », Passant par l'été (pour diffusion le 7 sept. 1966) sur archives.radio-canada.ca, SRC. Consulté le 3 avril 2010. [vidéo (28 min 09 s)]+[informations écrites] Gilles Vigneault, interviewé à Natashquan par Lizette Gervais et Yvon Turcot (son intermittent), «
- p. 751 (extraits sur Google). Voir Gagné 1977, op. cit.,
- Vigneault, Gilles : Prix Denise-Pelletier 1983 », Les Prix du Québec — Catégorie : Culturelle sur www.prixduquebec.gouv.qc.ca, Gouvernement du Québec. Consulté le 3 avril 2010. [texte] Janette Biondi, «
- Vigneault, Gilles dans l'Encyclopédie de la musique au Canada.
- passim (extraits sur Google). Voir Gagné 1977, op. cit.
- Les centenaires Landry du Québec [avec photocopie de l'acte de baptême ou de naissance] — Comprend certains centenaires du Nouveau-Brunswick et de l'Ontario demeurant aux frontières du Québec. Sont inclus ceux qui sont décédés à plus de 99 ans, soit dans leur centième année », au 8 décembre 2009. Consulté le 3 avril 2010. Marcel Walter Landry, «
- passim (extraits sur Google). Voir : Gagné 1977, op.cit.,
- Histoire de Beauce-Etchemin-Amiante, PUL, octobre 2003, 1056 p., collection : Les régions du Québec, catégorie : Sciences humaines, Éducation et IQRC — no 16 (ISBN 2-89224-334-3).
« En 1886, une trentaine de familles de souche acadienne (dont des Vigneault, des Boudreau, des Rochette, etc.) quittèrent Natashquan, qui venait de connaître plusieurs années consécutives de mauvaise pêche, pour suivre l'abbé François-de-Borgia Boutin et fonder Saint-Théophile. »
Voir : Sous la direction de Serge Courville, Pierre C. Poulin et Barry Rodrigue, - Donald Smith, Gilles Vigneault, conteur et poète, Montréal, Québec Amérique, coll. « Essai, Littérature d'Amérique », octobre 1984, 156 p. (ISBN 2-8903-7212-X), chap. 2 (« L'univers de Natashquan »), p. La généalogie
- Généalogie de Gilles Vigneault, francogene. Consulté le 10 mai 2010.
- Liste des « Filles du Roi », La Société des Filles du roi et soldats du Carignan, Inc., mise à jour du 2 février 2009. Consulté le 5 avril 2010. « Filles du roi [explication de l'expression] ».
Yves Landry, Orphelines en France, pionnières au Canada : les Filles du roi au XVIIe siècle : suivi d'un Répertoire biographique des Filles du roi / Yves Landry ; préface d'Hubert Charbonneau, Montréal, Leméac, 1992, 434 p. (ISBN 2-7609-5068-9). - Stephen A. White, Dictionnaire généalogique des familles acadiennes : Première partie 1636 à 1714 en deux volumes, vol. 2 : H-Z, Moncton, Centre d'études acadiennes - Université de Moncton, 1999 (1re éd. 1999), 1614 p. (ISBN 0-919691-91-9), p. 1567-1572 VIGNEAU.
Principales sources évoquées : Tanguay (1870), Dictionnaire généalogique… ; Jetté (1983), Dictionnaire généalogique des familles du Québec… ; Registres de Port-Royal, Port-Toulose, Beaubassin, Miquelon, Québec, Hôtel-Dieu de Québec, Île d'Orléans (par. Sainte-Famille, Saint-Laurent, Saint-Pierre), Saint-Nicolas, Rivière Saint-Jean; Recensements du comté de Saint-Laurent, Î.O (1681), Port-Royal (1703, 1707, 1710, 1714, 1722).
- p. 756 (extraits sur Google). Voir Gagné 1977, op. cit.,
- passim (extraits sur Google), Voir Gagné 1977, op. cit.,
- Vigneault, Gilles : Notice biographique, Oeuvres » sur L'Île : l'Infocentre littéraire des écrivains québécois (www.litterature.org), L'ÎLE, « le résultat du partenariat entre l'Uneq, le Crilcq, la BAnQ et l'Aiéq ». Consulté le 8 avril 2010. Katia Stockman, «
- Gilles Vigneault, Collection de films de l'ONF sur onf-nfb.gc.ca, Office national du film du Canada (ONF / NFB). Consulté le 8 avril 2010.
- Biographie sur Québec Info Musique.
- Biographie en ligne avec plusieurs titres de ses chansons les plus réputées.
- Gilles Vigneault, notice sur Rétro Jeunesse 60 (avec mention de quelques titres de ses chansons les plus connues).
- Gilles Vigneault sur le site de Radio-Canada, notice biographique.
- Gilles Vigneault sur RFI musique, biographie.
- Outaouais (qui chante Les Gens de mon pays, Il me reste un pays, J'ai planté un chêne, C'est le temps), « Les gens de mon pays », Tour de chant (pour diffusion le 15 août 1976) sur archives.radio-canada.ca, SRC. Consulté le 3 avril 2010. [audio (14 min 43 s)]+[informations écrites] Gilles Vigneault, en récital à Camp Fortune, en
- Gilles Vigneault, Tenir paroles : 1968 - Chansons - 1983, vol. II, Montréal, Les nouvelles éditions de l'arc, novembre 1983, p. 303, Mon pays II (1968), 4e strophe,.
- François Vigneault, portrait d’un poète québécois, à l'occasion du Festival international de la Poésie de Trois-Rivières, sur canoe.ca le 10 octobre 2008 [consulté le 5 avril 2010].
- Un dimanche à Kyoto (17 titres de Gilles Vigneault, chantés par plusieurs jeunes interprètes, dont 4 titres par Jessica Vigneault) Sunday in Kyoto (version anglaise des chansons de Un dimanche à Kyoto), sur le site de l'éditeur : La montagne secrète ( lamontagnesecrete.com ) [pages consultées le 5 avril 2010] — disponibles : paroles et écoute d'extraits.
- Gilles Vigneault, Tenir paroles : Volume I : 1958 - Chansons - 1967 — Volume II : 1968 - Chansons - 1983, Montréal, Les nouvelles éditions de l'arc, novembre 1983.
- Gilles Vigneault : discographie, Québec info musique (qim.com). Consulté le 11 janvier 2011.
- Tadamon!: 500 Artistes contre l'apartheid israélien.
- Ordre national du Québec - Gilles Vigneault, Grand Officier.
- « Ordre de la Pléiade - Gilles Vigneault et Antonio Lamer honorés », journal [[Le Soleil (Québec)|]], 22 avril 2005, p. A2. Lestage, Marc,
- Gilles Vigneault (et 4 de ses chansons) au Panthéon des auteurs et compositeurs canadiens (en ligne), présentation sur le site officiel : texte français et vidéo bilingue - petit discours de présentation (par Pierre Curzi), réponse bilingue (par Gilles Vigneault), au Gala d'intronisation, le dimanche 5 février 2006 [consulté le 10 avril 2010].
- Si les bateaux, au Panthéon (2006), texte et vidéo en ligne, sur le site du Panthéon des auteurs et compositeurs canadiens — la chanson y est interprétée par Claire Pelletier (chant et mandoline), au Gala d'intronisation, le dimanche 5 février 2006 [consulté le 10 avril 2010].
- Pendant que, au Panthéon (2006), texte et vidéo en ligne, sur le site du Panthéon des auteurs et compositeurs canadiens — la chanson y est interprétée par Marie-Mai (chant) et Fred St-Gelais (guitare), au Gala d'intronisation, le dimanche 5 février 2006 [consulté le 10 avril 2010].
- Mon pays, au Panthéon (2006), texte et vidéo en ligne, sur le site du Panthéon des auteurs et compositeurs canadiens — la chanson y est interprétée par Jessica Vigneault (chant et piano) et Martin Léon (chant et harmonica), au Gala d'intronisation, le dimanche 5 février 2006 [consulté le 10 avril 2010].
- Gens du pays, au Panthéon (2006), en ligne, sur le site du Panthéon des auteurs et compositeurs canadiens — la chanson y est interprétée par …, au Gala d'intronisation, le dimanche 5 février 2006 [consulté le 10 avril 2010].
- Prix Félix - Album de l'année / Jeunesse , de l'ADISQ, pour "Les quatre saisons de Piquot : conte symphonique" de Gilles Vigneault, Marc Bélanger et l'Orchestre symphonique de Drummondville.
- Université de Montréal - Liste des doctorats honorifiques, Université de Montréal.
- Communiqué de presse - L'UQAM remet un doctorat honorifique à Gilles Vigneault
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