- Chateau-Richer
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Château-Richer
Château-Richer Ajouter une image Administration Pays Canada Province Québec Région Capitale-Nationale Comté ou équivalent La Côte-de-Beaupré Statut municipal Ville Constitution 1er juillet 1855 Maire
Mandat en coursFrédéric Dancause
2005 - 2009Démographie Population 3 527 hab. (2006) Densité 15 hab./km2 Gentilé Château-Richérois, oise Géographie Coordonnées
géographiquesAltitudes mini. {{{mini}}} m — maxi. {{{maxi}}} m Superficie 228 99 km2 Fuseau horaire Indicatif Code géographique 21035 Château-Richer est une ville du Québec, située dans la municipalité régionale de comté de La Côte-de-Beaupré, dans la région administrative de la Capitale-Nationale. Ses frontières sont respectivement, le Fleuve Saint-Laurent au sud-est, la ville de L'Ange-Gardien au sud-ouest, la municipalité de Sainte-Brigitte-de-Laval au nord-ouest (Rivière Montmorency), les terres du Séminaire de Québec au nord et la ville de Sainte-Anne-de-Beaupré au nord-est.
Sommaire
Histoire
La colonisation française du lieu remonte à la création de la seigneurie de Beaupré en 1636 et de celle de l'Île d'Orléans qui lui fait face. Olivier Le Tardif est considéré par l'historien Raymond Gariépy comme le véritable fondateur du village qui concéda les premières terres aux colons.
La paroisse de La Visitation de Notre-Dame de Château-Richer est la plus ancienne paroisse catholique rurale au nord du Mexique.
Origine du nom
La première mention du nom Château-Richer apparaît dès 1642 sur la carte de l'arpenteur Jean Bourdon pour désigner le promontoire où est érigée l'actuelle église de La Visitation de Notre-Dame. Plusieurs légendes et récits tentent de fournir une explication à ce nom de village inusité au Québec et auquel aucun château ne peut faire référence.
Cours d'eau
- Rivière de Lottainville dite du Petit-Pré
- Rivière Cazeau
- Rivière Lemoyne
- Rivière du Sault-à-la-Puce
- Rivière aux Chiens
- Lac du Château
Géographie
Le territoire de Château-Richer est situé à l'extrémité nord-est des Basses-terres du Saint-Laurent et sur les contreforts du Bouclier Canadien dont les Laurentides forment la première chaîne montagneuse.
Les «Concessions»
Histoire et géographie
Les Concessions est la dénomination locale pour désigner l'arrière-pays colonisé vers 1840 par des Irlandais catholiques. La pauvreté des sols impropres à l'agriculture les fera fuir rapidement et ils seront remplacés la décennie suivante par un peuplement Canadien français (seules trois fermes sont toujours actives sur la vingtaine qui occupaient le territoire à l'origine). Les terres, divisées à la manière française (bandes de terre étroites perpendiculaires à un cours d'eau) sont établies dans les vallées de la rivière Sault-à-la-Puce et de ses affluents. Les Concessions comprennent la route Saint-Achillée, le rang Saint-Ignace, le rang Saint-Achillée-Ouest, le rang Saint-Achillée-Est et la Vallée des Rois. On y compte une population permanente de 300 âmes qui fluctue jusqu'à 600 personnes lors de la période estivale. Longtemps appelée la Petite Suisse, la vallée de Saint-Achillée est caractérisée par une plaine alluvionnaire au creux d'une vallée. Son pic le plus élevé et visible de partout est surnommé "Montagne de la Croix" à cause d'une croix qui surmonte son sommet depuis plus d'un siècle.
Toponymie
L'appellation du rang Saint-Ignace fait référence au fondateur des Jésuites, saint Ignace de Loyola tandis que le nom Saint-Achillée rend hommage au fondateur de la mission, le curé Achille Pelletier. Une méprise répandue consiste à croire que l'appellation Saint-Achillée est une déformation parlée de Saint-Achille. En réalité, il n'existe aucun saint du nom d'Achille et le nom Achillée fait plutôt référence au diacre Achillée, martyrisé avec ses compagnons à Valence au IVe siècle.
Économie
Si le rang Saint-Ignace se caractérise par une vocation de villégiature axée sur l'équitation, les rangs voisins formant la localité de Saint-Achillée-de-Montmorency constituent un véritable noyau villageois basé sur une agriculture de subsistance, l'exploitation forestière et la villégiature qui prend de plus en plus de place, tant sur une base privée que commerciale (Domaine Dejro). Jusqu'au milieu du XXe siècle, Saint-Achillée possédait sa propre école de rang, son moulin à scie et son magasin général. À diverses époques, plusieurs carrières ont exploité les richesses minérales telles que le calcaire de Trenton, le granite et le sable. On retrouve aussi quelques gisements de mica. Malgré tout, l'économie locale est fortement basée sur l'exploitation forestière, les sports d'hiver (traîneau à chien) et l'équitation, la villégiature et marginalement sur l'exploitation agricole. La plupart des habitants se déplacent maintenant en ville pour travailler, attirés par les avantages de Québec.
Patrimoine
Avenue Royale
- Maison Hudon ou Maison Rouge, Lot 350 et 353 de la paroisse, concession du seigneur Bertrand Chesnay de la Garenne (1655) reconstruite sur "une ruine de trois murs et un foyer en pierre" en 1764 par le capitaine Cazeau qui donna son nom à la rivière éponyme et agrandie par Me Hudon en 1940. Me Hudon était, alors, le doyen de la faculté de droit de l'université Laval. Cette maison de Château Richer possède notamment un abris anti-atomique construit pour abriter la famille de Me Hudon. La maison a été restaurée aux goûts d'un couple d'écrivains franco-canadiens en 2006-2007.
Chapelle Saint-Achillée
Le hameau de Saint-Achillée s'énorgueillit toujours de ses maisons et granges anciennes construites lors de la colonisation. Près de 15 résidences anciennes bordent toujours les rangs des environ dont la maison Jacques-Asselin dite du P'tit Asselin (1843), la maison Jean-Baptiste-Cauchon (1910), restaurée en 2003-2004). De plus, on retrouve trois caveaux à légumes, caractéristique de la Côte-de-Beaupré, l'un qui remonte à la colonisation sur la ferme de Jean-Georges Trudel, un deuxième, construit dans les années 1950 par Maurice Trépanier et l'autre érigé en pierre en 2002 par Jean-Claude Lachance.
Toutefois, l'attrait culturel central de la région est la Chapelle Saint-Achillée, érigée en 1885 par le curé Achille Pelletier (certains font remonter sa construction à l'année de la Confédération canadienne en 1867.
Chapelle Gravel
La chapelle Gravel a été construite en 1941 pour commémorer le tricentenaire de l'arrivée de Joseph-Massé Gravel, l'ancêtre des familles Gravel, en 1641. Elle est située sur l'avenue Royale, à Château-Richer, tout près du chemin Huot et en face du numéro 8666, de l'avenue Royale.
Cette petite chapelle fut consacrée à Notre-Dame-de-l'Assomption. C'est une chapelle de procession où des fidèles se rassemblaient pour prier et chanter des cantiques à la Vierge. L'abbé Pierre Gravel, né le 24 septembre 1899 à Château-Richer et décédé à Québec le 29 août 1977, en fut le maître d'œuvre et l'âme de toutes les cérémonies religieuses qui y eurent lieu durant 36 ans. L'abbé Gravel réunissait des fidèles à la Fête de la Saint-Jean-Baptiste et à l'occasion de la fête de Notre-Dame-de-l'Assomption (15 août) pour prier et chanter.
De nombreux touristes québécois et américains visitent cette petite chapelle chaque année.
Municipalités limitrophes
Sources
- Répertoire des municipalités du Québec
- Commission de toponymie du Québec
- Affaires municipales et régions - cartes régionales
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Municipalités : Boischatel* | Saint-Ferréol-les-Neiges* | Saint-Tite-des-Caps*
Municipalité de paroisse : L'Ange-Gardien* | Saint-Joachim* | Saint-Louis-de-Gonzague-du-Cap-Tourmente*
Territoires non organisés : Lac-Jacques-Cartier | Sault-au-Cochon
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