- Germaine Tailleferre
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Germaine Tailleferre Germaine Tailleferre et le chanteur Mario HacquardNaissance 19 avril 1892
Saint-Maur-des-Fossés, FranceDécès 7 novembre 1983 (à 91 ans)
Paris, FranceActivité principale Compositrice
Collaborations Groupe des six Germaine Tailleferre est une compositrice française née à Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne) le 19 avril 1892 et morte à Paris le 7 novembre 1983.
Sommaire
Préambule
« Une Marie Laurencin pour l'oreille » : c'est ainsi que Jean Cocteau parlait de Germaine Tailleferre, l'unique femme du célèbre Groupe des six (en compagnie de Georges Auric, Louis Durey, Arthur Honegger, Darius Milhaud et Francis Poulenc). Cette formule qui veut établir une correspondance entre les aquarelles décoratives de Laurencin et la musique de Tailleferre, pour sympathique qu'elle était, n'était pas très appropriée. Naïveté, fraicheur, féminité, ces qualités ont été associées à Tailleferre dès son arrivée au Groupe des six ; mais au jeu de la comparaison, c'est bien plus à la fauve Sonia Delaunay que l'on associera la musique de Tailleferre qu'à la douce Laurencin tant on trouve dans toute une partie de son œuvre une authentique vigueur parfois teintée, malgré des harmonies d'une grande sensualité, d'une très inattendue austérité.
On a trop longtemps considéré que l'œuvre de Tailleferre se réduisait à une série d'œuvres charmantes pour le piano composées dans l'Entre-deux-guerres et que sa carrière de compositrice s'achevait à la Seconde Guerre mondiale. C'était ignorer ou oublier qu'en dehors de ces piècettes, elle composa surtout des œuvres de musique de chambre, des mélodies, deux concertos pour piano, trois études pour piano et orchestre, un concerto pour violon, son remarquable voire imposant Concerto grosso pour deux pianos, huit voix solistes, quatuor de saxophones et orchestre, quatre ballets, quatre opéras, deux opérettes, sans compter de nombreuses autres œuvres pour petits ensembles ou grand orchestre tel cet étonnant Concerto pour deux guitares et orchestre récemment retrouvé et enregistré en 2004 en Allemagne par Chris Bilobram et Christina Altmann. La plupart de ces œuvres majeures furent écrites entre 1945 et sa mort en 1983. Jusqu'à un passé récent, une énorme partie de son œuvre restait inédite. Ce n'est que récemment que l'on a pu mesurer son ampleur et commencer à lui donner ou lui rendre la place qu'elle mérite .
Biographie
Germaine Tailleferre est née le 19 avril 1892 à Saint-Maur-des-Fossés, dans la banlieue parisienne sous le nom de Marcelle Taillefesse[1]. Sa mère, Marie-Désirée Taillefesse fut contrainte par son père de rompre ses fiançailles pour épouser le jeune Arthur Taillefesse qu'il avait choisi pour la simple raison qu'ils avaient le même patronyme. Ce mariage arrangé fut des plus malheureux, la seule joie de Marie-Désirée étant ses enfants.
La jeune Germaine débute le piano avec sa mère et commence très jeune à composer de courtes œuvres. Malgré l'opposition de son père et à l'insu de celui-ci, elle entre au Conservatoire de Paris en classe de piano et de solfège et remporte son premier prix de solfège. Ce succès met un terme à l'opposition de son père qui l'autorise à continuer ses études tout en refusant d'en assurer le financement... Un certaine prise de conscience doublée d'un léger désir de vengeance, lui fait changer le très doublement risqué patronyme de Taillefesse en Tailleferre.
Tailleferre rencontre alors Darius Milhaud, Georges Auric et Arthur Honegger au Conservatoire de Paris en 1912 et commence à fréquenter dans le milieu artistique de Montmartre et de Montparnasse, Guillaume Apollinaire, Marie Laurencin, Paul Fort, Fernand Léger et le sculpteur Emmanuel Centore, qui épousera Jeanne, la sœur de Tailleferre. En 1913, elle remporte le premier prix de Contrepoint et d'Harmonie au Conservatoire et en 1915, le premier prix de Fugue.
Son cercle d'amis s'agrandit bientôt en 1917 de Picasso et de Modigliani, et c'est dans l'atelier de l'un de ces peintres amis qu'a lieu le 15 janvier 1918 le premier concert des "Nouveaux Jeunes" dont font partie Francis Poulenc et Louis Durey. Au programme, Jeux de plein air et sa Sonatine pour quatuor à cordes, qui allait devenir plus tard par l'addition d'un troisième mouvement, le Quatuor à cordes.
C'est au critique musical Henri Collet que l'on doit l'invention du concept Les Six, en souvenir du Groupe des Cinq. Deux articles publiés en 1920, dans le journal Comœdia, sont les écrits fondateurs du désormais célèbre Groupe des Six. Même si leurs activités de groupe furent très peu nombreuses, ils devaient rester amis jusqu'à la fin de leur jours. La rumeur qui veut que Durey provoqua la fin du Groupe des Six en refusant de participer aux Mariés de la Tour Eiffel n'est pas exacte. L'œuvre devait à l'origine être écrite par le seul Auric qui se trouvant pris par le temps ne pouvait achever cette commande. Il fit alors appel à ses amis qui devaient se partager le travail. Durey pour la seule raison qu'il n'était pas à Paris à ce moment ne participa pas au projet. L'esprit du Groupe des Six a si bien survécu à ses membres que vingt ans après la mort du dernier d'entre eux, enfants et amis continuent de se fréquenter.
La Première Sonate pour violon et piano de Tailleferre a été écrite pour Jacques Thibaud, le célèbre violoniste dont elle était l'amie. Elle fut créée à Paris en 1922 par Thibaud lui-même et Alfred Cortot. L'année 1923 voit son ballet Le Marchand d'oiseaux connaître le succès avec les Ballets suédois. La Princesse de Polignac passa commande à Tailleferre d'un Concerto pour piano dans le même style néo-classique que Le Marchand d'oiseaux et qui fut créé avec succès par Alfred Cortot.
C'est à cette époque que Tailleferre commence à passer beaucoup de son temps avec Maurice Ravel à Montfort-l'Amaury. Elle l'avait rencontré à Saint-Jean-de-Luz près de Biarritz en 1919-1920. Ravel fit l'apologie des œuvres de Tailleferre et l'encouragea à préparer le Prix de Rome. La relation entre Tailleferre et Ravel fut simplement artistique. Ravel s'intéressait aux jeunes compositeurs et donna à Tailleferre avis et conseils tant en matière d'écriture que d'orchestration. Ces visites régulières ponctuées de longues promenades autour de Montfort se terminaient toujours par de longues et épuisantes heures au piano ; elles prirent fin mystérieusement en 1930, et Tailleferre ne revit plus jamais Ravel. Elle refusa toujours, même à ses proches, d'en donner les raisons.
En 1925, Tailleferre épouse le caricaturiste américain Ralph Barton (en) et s'installe à Manhattan. Elle se lie avec les amis de son mari et en particulier avec Charlie Chaplin. C'est pendant cette période qu'elle compose son Concertino pour harpe, œuvre dédiée à son mari. Mais Barton prend quelque peu ombrage du succès de son épouse et ce n'est pas sans difficulté qu'elle compose pendant cette période. En 1927, à la demande de Barton, le couple s'installe en France, et Tailleferre reçoit commande de Paul Claudel d'une musique pour son ode en l'honneur du scientifique Marcellin Berthelot, et intitulée Sous le rempart d'Athènes. La partition originale de cette œuvre a hélas disparu, mais une reconstitution en a été faite par le compositeur Paul Wehage. Tailleferre compléta aussi le ballet la Nouvelle Cythère qui avait été programmé pour la saison 1929 des Ballets russes et annulé du fait de la mort soudaine de Diaghilev. Pendant de nombreuses années, on crut l'œuvre perdue, mais la version pour deux pianos est maintenant publiée. Une orchestration pour orchestre symphonique et une autre pour orchestre d'harmonie a été réalisée par le spécialiste de Tailleferre, Paul Wehage.
L'année 1929 voit la fin de son mariage avec Ralph Barton qui devait se suicider quelques mois après son retour en Amérique. Ses Six chansons françaises sont sans doute une réaction à son divorce; elle utilise des textes du XVe siècle au XVIIIe siècle qui parlent de la condition féminine. Chaque œuvre est dédiée à une amie femme; elles sont l'un des rares exemples de féminisme dans l'œuvre de Tailleferre.
Durant l'année 1931, le principal projet de Tailleferre est son opéra-comique Zoulaina qui n'a jamais été monté et dont il n'existe qu'un manuscrit à l'exception de la fameuse Ouverture qui est l'une des œuvres les plus jouées de Tailleferre. Le 4 juin 1931, elle donne naissance à Boulogne à son unique enfant, Françoise. En 1932, elle épouse le père de sa fille, le juriste français Jean Lageat. Une fois encore, le mariage devient un obstacle à sa carrière de compositrice, son nouveau mari ne manifestant pas plus de soutien que le précédent à ses activités musicales. En dépit même d'une forme d'opposition, Tailleferre reste très productive pendant cette période, composant la Suite pour orchestre de chambre, le Divertissement dans le style de Louis XV, son Concerto pour violon qui avait été perdu dans sa forme originale (la Deuxième Sonate pour violon et piano est une réduction du concerto, sans la cadence) ainsi que son chef-d'œuvre, le Concerto grosso pour deux pianos, quatuor de saxophones, huit voix solistes et orchestre (1934). Elle inaugure aussi une longue série de musiques de films. En 1937, elle collabore avec Paul Valéry pour sa Cantate du Narcisse, pour soprano, baryton, chœur de femmes et cordes. En 1938, c'est Georges Enesco qui dirige la création de son "Concerto pour violon" aux États-Unis.
Au début de 1942, Tailleferre complète ses Trois Études pour piano et orchestre dédiées à Marguerite Long. L'occupation allemande l'incite avec sa sœur à tenter la traversée vers les États-Unis. Elles gagnent l'Espagne puis le Portugal d'où elles embarquent pour les États-Unis. Elles passeront les années de guerre à Philadelphie. Elle compose peu pendant cette période, s'occupant surtout de sa fille. Elle écrit néanmoins un Ave maria pour voix de femmes a cappella créé au Swarthmore College qui est perdu.
Tailleferre revient en France en 1946 et se réinstalle à Grasse, près de Nice. Sa relation avec Lageat s'était déteriorée mais le couple restait marié. Sa première œuvre importante à son retour en France est le ballet Paris-Magie qui fut créé à l'Opéra-Comique en 1949, suivi de Il était un petit navire sur un livret de Henri Jeanson. Cette œuvre fut, à de rares exceptions, très mal reçue par les critiques. L'œuvre resta peu de temps à l'affiche et ne fut pas éditée. C'est à cette époque qu'elle écrit son Second Concerto pour piano, qui est perdu, sa fameuse Sonate pour harpe, le Concertino pour flûte, piano et orchestre, la comédie musicale Parfums, écrite pour Monte-Carlo en 1951 et qui est aussi perdue... et le ballet Parisiana créé à Copenhague en 1953.
En 1955, Lageat et Tailleferre divorcent finalement et la fille de Germaine, Françoise, donne naissance à sa fille, Elvire. Cette même année, Tailleferre rédige sa série de cinq petits opéras comiques Du style galant au style méchant pour Radio France. Les années suivantes elle écrit le Concerto des vaines paroles (texte de Jean Tardieu) qui a disparu à l'exception du premier mouvement Allegro concertant. En 1957, au cours d'une brève période d'expérimentaion de la technique dodécaphonique, elle compose son opéra la Petite sirène ainsi que sa Sonate pour clarinette solo ainsi qu'une œuvre dédiée au duo de pianos Gold and Fitzdale, la Toccata pour deux pianos. Cette période s'achève avec son opéra le Maître d'après une pièce d'Eugène Ionesco.
Pendant les années 1960, elle compose de nombreuses musiques de film ainsi qu'un Concerto pour deux guitares, un Hommage à Rameau pour deux pianos et deux percussionnistes. Avec Bernard Lefort, baryton qui allait devenir directeur de l'Opéra de Paris, elle forme un duo qui fera des tournées dans l'Europe entière. Le même Lefort fera partie jusqu'à la mort de Tailleferre de ses amis les plus fidèles. En 1970, elle devient professeur à la Schola Cantorum mais doit renoncer en raison du manque d'élèves. Elle rencontre alors le chef de l'orchestre des Gardiens de la Paix Désiré Dondeyne qui l'encourage à écrire pour orchestre d'harmonie et l'aidera à concrétiser certains projets.
Elle accepte, à 84 ans, de devenir « en voisine » accompagnatrice pour les enfants à l'École alsacienne, l'une des plus célèbres écoles privées de Paris. Ce poste qui lui apporte un petit complément de retraite, lui permet surtout de garder une activité extérieure et d'achever une dernière série d'œuvres parmi lesquelles la Sonate pour deux pianos, la Sérénade en la mineur pour quatre vents et piano ou clavecin, l'Allegro concertant "les Vaines paroles" et la Sonate champêtre pour trois vents et piano. Sa dernière œuvre importante sera écrite à l'occasion d'une commande du Ministère de la Culture, et c'est une compositrice de 89 ans qui écrira le Concerto de la fidelité pour voix aigües et orchestre (orchestration de Désiré Dondeyne), qui est une reprise d'une partie d'une œuvre antérieure. Tailleferre composera jusqu'à ses derniers instants. Elle meurt le 7 novembre 1983 à Paris. Elle est enterrée au cimetière communal de Quincy-Voisins près de Meaux.
Œuvres
Les six catalogues des œuvres de Tailleferre édités actuellement ne concordent ni sur leur nombre, ni sur leur titre. Le catalogue inclus dans le livre Germaine Tailleferre : La Dame des Six de Georges Hacquard (L'Harmattan, 1997) recense même des œuvres dont le titre n'a pas été donné par la compositrice. La liste suivante utilise trois sources principales :
- le catalogue des œuvres déposées à la Sacem par la compositrice elle-même, avec le catalogue informatisé et l'ancien catalogue, sur papier ;
- des œuvres dont l'identification est facile : par exemple des œuvres éditées, musiques de film, de télévision et de radiodiffusion, qui sont notamment vérifiables dans les archives de l'INA ou à la BNF ;
- le catalogue A Centenary Appraisal du musicologue Robert Orledge (Muziek & Wetenshap, 1992), avec une description complète et rigoureuse de tous les manuscrits qu'il a examinés : localisation, nombre de pages, format, etc.
Ce dernier catalogue a été privilégié pour l'établissement de la liste qui suit. Il est fort probable que d'autres œuvres existent, mais il est nécessaire d'apporter la preuve de leur existence réelle avant de les mentionner.
- 1909 Impromptu pour piano ;
- 1910 Premières Prouesses, pour piano à quatre mains ;
- 1910 Morceau de lecture pour harpe ;
- 1912 Fantaisie sur un thème de G. Cassade, pour quintette avec piano ;
- 1913 Berceuse pour violon et piano ;
- 1913 Romance pour piano ;
- 1913-1917 Le Petit Livre de harpe de Mme Tardieu ;
- 1917 Jeux de plein air, pour deux pianos ou orchestre ;
- 1917-1919 Quatuor à cordes ;
- 1917 Calme et sans lenteur, pour Violon, violoncelle et piano ;
- 1918 Image, pour flûte, clavier, piano et cordes ;
- 1918 Image, pour piano à quatre mains ;
- 1919 Pastorale pour piano ;
- 1920 Morceau symphonique, pour piano et orchestre ;
- 1920 Très Vite, pour piano ;
- 1920 Hommage à Debussy, pour piano ;
- 1920 Ballade, pour piano et orchestre ;
- 1920 Fandango, pour deux pianos ;
- 1921 Les Mariés de la Tour Eiffel : Quadrille-Valse des Dépêches, pour orchestre ;
- 1921 Première sonate pour violon et piano ;
- 1923 Le Marchand d'oiseaux, ballet pour orchestre ;
- 1923 Concerto no 1 pour piano et orchestre ;
- 1924 Adagio, pour violon et piano ;
- 1925 Berceuse du petit éléphant, pour voix solo, chœur et cors ;
- 1925 Mon cousin de Cayenne, pour ensemble ;
- 1925 Ban'da, pour chœur et orchestre ;
- 1927 Concertino pour harpe et orchestre ;
- 1927 Sous le rempart d'Athènes, pour orchestre ;
- 1928 Deux valses pour deux pianos ;
- 1928 Pastorale en la b, pour piano ;
- 1928 Sicilienne, pour piano ;
- 1928 Nocturne pour deux barytons et ensemble ;
- 1929 La Nouvelle Cythère, pour deux pianos ou orchestre ;
- 1929 Six chansons françaises, pour voix et piano ;
- 1929 Pastorale en ut, pour piano ;
- 1929 Pastorale inca, pour piano ;
- 1929 Vocalise-étude, pour soprano et piano ;
- 1930 Fleurs de France, pour piano ou orchestre à cordes ;
- 1931 Zoulaïna, opéra comique (d'après un texte de Charles Hirsch) ;
- 1932 Ouverture, pour orchestre ;
- 1934 Largo, pour violon et piano ;
- 1934 La Chasse à l'enfant, pour voix et piano (d'après un texte de Jacques Prévert) ;
- 1934 La Chanson de l'éléphant, pour voix et piano ;
- 1934 Deux sonnets de Lord Byron, pour soprano et piano (d'après un texte de Lord Byron) ;
- 1934 Concerto pour deux pianos, chœur, saxophones et orchestre ;
- 1935 Divertissement dans le style Louis Quinze, pour orchestre ;
- 1935 Les Souliers, musique de film ;
- 1935 Chanson de Firmin, pour voix et piano (d'après un texte d'Henri Jeanson) ;
- 1936 Cadences pour le concerto pour piano no 22 de Mozart ;
- 1936 Cadences pour le concerto no 15 pour piano de Haydn ;
- 1937 Concerto pour violon et orchestre ;
- 1937 Au pavillion d'Alsace, pour piano ;
- 1937 Provincia, musique de Film ;
- 1937 Symphonie graphique, musique de film ;
- 1937 Sur les routes d'acier, musique de film ;
- 1937 Terre d'effort et de liberté, musique de film ;
- 1937 Ces dames aux chapeaux verts, musique de film ;
- 1938 Cantate du Narcisse, pour baryton Martin, soprano, chœur, cordes et tympani ;
- 1938 Le Petit Chose, musique de film ;
- 1939 Prélude et Fugue, pour orgue, avec trompette et trombone, ad lib. ;
- 1940 Bretagne, musique de film ;
- 1941 Les Deux Timides, musique de film ;
- 1942 Trois études pour piano et orchestre ;
- 1942 Pastorale pour violon et piano ;
- 1943 Deux danses du marin de Bolivar, pour piano ;
- 1946 Les Confidences d'un microphone, pour piano (musique radiophonique) ;
- 1946 Intermezzo pour deux pianos ;
- 1946 Intermezzo pour flûte et piano ;
- 1946 Coïncidences, (musique de film) ;
- 1948 Paris-Magie, ballet pour orchestre ou deux pianos ;
- 1949 Quadrille, ballet pour orchestre ;
- 1949 Paysages de France, suite pour orchestre ;
- 1949 Paris sentimental, pour voix et piano (d'après un texte de Marthe Lacloche) ;
- 1950 Les Marchés du Sud, (musique de film) ;
- 1951 Deuxième sonate pour violon et piano ;
- 1951 Parfums, comédie musicale ;
- 1951 Il était un petit navire, opéra comique (d'après un texte de Henri Jeanson) ;
- 1951 Il était un petit navire, suite pour deux pianos ;
- 1951-54 La Bohème éternelle, musique de théâtre ;
- 1951(?) Chant chinois, pour piano ;
- 1951 Concerto no 2 pour piano et orchestre ;
- 1952 Sarabande de la Guirlande de Campra, pour orchestre ;
- 1952 Seule dans la forêt, pour piano ;
- 1952 Dans la clairière, pour piano ;
- 1952 Concertino pour flûte, piano et orchestre à cordes ;
- 1952 Sicilienne pour flûte et deux pianos ;
- 1952 Le Roi de la création, musique de film ;
- 1952 Valse pour le funambule, pour piano ;
- 1952 Caroline au pays natal, musique de film ;
- 1952 Caroline au palais, musique de film ;
- 1952 Conférence des animaux, musique radiodiffusée ;
- 1953 Caroline fait du cinéma, musique de film ;
- 1953 Cher vieux Paris, musique de film ;
- 1953 Caroline du Sud, musique de film ;
- 1953 Gavarni et son temps, musique d'émission télédiffusée ;
- 1953 Parisiana, ballet pour orchestre ;
- 1953 Sonate pour harpe ;
- 1953? Entre deux guerres, musique de film ;
- 1954 L'Aigle des rues, suite pour piano ;
- 1954 Fugue pour orchestre ;
- 1954 Charlie, valse pour piano ;
- 1954 Deux pièces pour piano ;
- 1955 Une rouille à l'arsenic, pour voix et piano (d'après un texte de Denise Centore) ;
- 1955 La Rue Chagrin, pour voix et piano ;
- 1955 Du style galant au style méchant, quatre opéras de poche (Le Bel Ambitieux, La Fille d'opéra, Monsieur Petitpois achète un château, La Pauvre Eugénie) ;
- 1955 Ici la voix, musique radiodiffusée pour orchestre ;
- 1955 C'est facile à dire, pour voix et piano ;
- 1955 Déjeuner sur l'herbe, pour voix et piano (d'après un texte de Claude Marcy) ;
- 1955 L'Enfant, pour voix et piano (d'après un texte de Claude Marcy) ;
- 1955 Il avait une barbe noire, pour voix et piano (d'après un texte de Claude Marcy) ;
- 1956 Concerto des vaines paroles, pour baryton, piano et orchestre (d'après un texte de Jean Tardieu) ;
- 1956 L'Homme, notre ami, musique de film ;
- 1956 Le travail fait le patron, musique de film ;
- 1957 Les Plus Beaux Jours, musique de film ;
- 1957 Histoires secrètes, musique d'émission radiodiffusée ;
- 1957 Petite suite pour orchestre ;
- 1957 La Petite Sirène, opéra (d'après un texte de Philippe Soupault) ;
- 1957 Sonate pour clarinette solo ;
- 1957 Adalbert, musique d'émission radiodiffusée ;
- 1957 Toccata pour deux pianos ;
- 1957 Partita pour piano ;
- 1957 Tante Chinoise et les autres, musique de film pour flûte solo ;
- 1959 Mémoires d'une bergère, musique d'émission radiodiffusée ;
- 1959 Le Maître, opéra de chambre (d'après un texte d'Eugène Ionesco) ;
- 1960 Temps de pose, musique d'émission télédiffusée ;
- 1960 La Rentrée des foins, ;
- 1960 Les Requins sur nos côtes, musique de film ;
- 1961 Les Grandes Personnes, musique de film ;
- 1962 Au paradis avec les ânes, musique d'émission télédiffusée (d'après un texte de Francis Jammes) ;
- 1962 Pancarte pour une porte d'entrée, pour voix et piano (d'après un texte de Robert Pinget) ;
- 1962 Partita pour hautbois, clarinette, basson et cordes ;
- 1963 L'Adieu du cavalier, in memoriam Francis Poulenc, pour voix et piano (d'après un texte de Guillaume Apollinaire) ;
- 1964 Évariste Gallois ou l'Éloge des mathématiques, musique d'émission télédiffusée ;
- 1964 Hommage à Rameau, pour deux pianos et quatre percussions ;
- 1964 Sans merveille, musique d'émission télédiffusée ;
- 1964 Sonata alla Scarlatti, pour harpe ;
- 1964? Concerto pour deux guitares et orchestre ;
- 1966 Anatole, musique d'émission télédiffusée ;
- 1969 Amertume, pour flûte, hautbois, clarinette, cor, harpe et cordes ;
- 1969 Angoisse, pour orchestre de chambre ;
- 1969 Entonnement, pour hautbois, harpe, pinaoforte et cordes ;
- 1969 Jacasseries, pour flûte, hautbois, clarinette, violoncelle, harpe et cordes ;
- 1970 Impressionnisme, pour flûte, deux pianos et contrebasse, musique de film ;
- 1972 Barbizon, pour piano ;
- 1972 Forlane, pour flûte et piano ;
- 1972 Sonate champêtre, pour hautbois, clarinette, basson et piano ;
- 1973 Arabesque, pour clarinette et piano ;
- 1973 Choral pour trompette et piano ;
- 1973 Gaillarde pour trompette et piano ;
- 1973 Rondo pour hautbois et piano ;
- 1973 Sonatine pour violon et piano ;
- 1974 Sonate pour deux pianos ;
- 1974-75 Sonate pour piano à quatre mains ;
- 1974-75 Symphonietta pour trompette, tympani et cordes ;
- 1975 Allegretto pour trois clarinettes (ou trompettes ou saxophones) et piano ;
- 1975 Escarpolette, pour piano ;
- 1975 Menuet pour hautbois (clarinette ou saxophone) et piano ;
- 1975 Piémont des Pyrenées françaises, musique de film ;
- 1975 Singeries, pour piano ;
- 1975-1981 Enfantines, pour piano ;
- 1975-78 Trois sonatines pour piano ;
- 1976 Choral et fugue pour orchestre d'harmonie (orchestration Paul Wehage) ;
- 1976 Marche pour orchestre d'harmonie (orchestration Désiré Dondeyne) ;
- 1976-77 Sérénade en la mineur, pour quatre vents et piano ou clavecin ;
- 1977 Aube, pour soprano solo, chœur a cappella ;
- 1977 Nocturne pour orgue ;
- 1977 Suite divertimento, pour piano ou orchestre d'harmonie ;
- 1977 Trois chansons de Jean Tardieu, pour voix et piano (d'après un texte de Jean Tardieu) ;
- 1977 Un bateau en chocolat, pour voix et piano (d'après un texte de Jean Tardieu) ;
- 1978 Trio pour violon, violoncelle et piano ;
- 1979 Choral et deux variations pour vents ou quintette de cuivres ;
- 1979 Choral et variations pour deux pianos ou orchestre ;
- 1979 Menuet en fa pour hautbois, clarinette, basson et piano ;
- 1979 Sarabande pour deux instruments ou piano ;
- 1980 Suite burlesque, pour piano à quatre mains ;
- 1981 Concerto de la fidélité, pour soprano et orchestre ;
- 1982 Vingt leçons de solfège, pour voix et piano.
Hommages
Une rue d'Arcueil porte son nom depuis 1987, ainsi qu'une autre à Quincy-Voisins depuis novembre 2003. On trouve aussi des rues « Germaine-Tailleferre » à Vitry-sur-Seine, Bobigny, Tours et Paris (à proximité de la Cité de la Musique, XIXe arrondissement).
Notes et références
Catégories :- Compositrice française de musique classique
- Compositeur français de musique classique de la période moderne
- Compositeur français de musique classique de la période contemporaine
- Compositeur français de ballet
- Compositeur français d'opéra
- Compositeur français de musique de film
- Naissance en 1892
- Naissance à Saint-Maur-des-Fossés
- Décès en 1983
- Élève du Conservatoire national supérieur de musique
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