- George IV
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George IV du Royaume-Uni
George IV Roi du Royaume-Uni George IVRègne 19 juillet 1821 – 26 juin 1830 Couronnement 19 juillet 1821 Dynastie Maison de Hanovre Prédécesseur George III Successeur Guillaume IV Autres fonctions Roi de Hanovre Période
19 juillet 1821 - 26 juin 1830Président {{{président1}}} Président(s) de la République {{{président de la république1}}} Monarque Gouverneur général {{{gouverneur1}}} Prédécesseur George III Successeur Guillaume IV {{{fonction2}}} Période
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Il fut régent de 1811 à 1820 et roi du Royaume-Uni et d'Irlande du 29 janvier 1820 jusqu'à sa mort.
Il assura la régence lorsque son père sombra dans la folie, qui de nos jours fait penser que George III était atteint de porphyrie. Sa régence fut marquée par les guerres napoléonniennes en Europe.
Georges IV fut un souverain têtu, s'immisçant souvent dans la politique, notamment en matière de l'émancipation des catholiques romains. Il fut surnommé « Prinny » (le scandaleux).
Dans la plus grande partie de la régence du prince de Galles, Robert Jenkinson, comte de Liverpool dirigea le gouvernement en qualité de Premier ministre. On se souvient du prince de Galles comme un homme qui possédait un style de vie extravagant qu'il maintint pendant son règne. Ses rapports avec son père et son épouse Caroline de Brunswick furent détestables. Il fit interdire à son épouse d'assister à son couronnement. Il créa de nouvelles formes de loisirs, de mode et de goût. Il fit appel à l'architecte John Nash pour construire le pavillon royal de Brighton (voir Royal Pavilion) et la reconstruction du château de Windsor. Georges IV fut un franc-maçon.
Sommaire
Famille
Fils du roi George III du Royaume-Uni et Charlotte de Mecklembourg-Strelitz.
George IV épousa secrètement le 15 décembre 1785, une catholique, Maria Anne Fitzherbert, mais le mariage ne fut pas reconnu par la loi, pour diverses raisons, notamment la confession catholique romaine professée par la mariée.
Bien que toujours marié (sinon devant la loi anglaise, du moins selon le canon catholique inusité en Angleterre), il fut contraint par le roi son père 1795 d'épouser sa cousine Caroline de Brunswick-Wolfenbüttel, ce mariage fut un désastre.
De cette union naquit :
- Charlotte Augusta de Galles (1796-1817), le 2 mai 1816 elle épousa Léopold de Saxe-Cobourg (1790-1865), d'où un fils mort-né (1817) dont la naissance causa la mort de sa mère.
Jeunesse de Georges IV
Georges IV naquit au palais de Saint-James à Londres. A sa naissance, il reçut les titres de duc de Cornouailles et duc de Rothesay, quelques jours plus tard, il devint prince de Galles et comte de Chester. Le 18 septembre 1762, il fut baptisé par l'archevêque de Cantorbéry, Thomas Secker. Il fut un élève brillant, il apprit rapidement l'allemand, le français et l'italien. En 1783, il obtint une concession de £60 000 du Parlement et un revenu annuel de 50 000 £.
Il établit sa résidence au manoir de Carlton où il vécut une vie de luxe et de débauche. Une mésentente s'établit entre le père et le fils. A l'âge de vingt et un ans, le prince de Galles s'éprit d'une catholique romaine, Maria Anne Fitzherbert, veuve pour la seconde fois en 1781. Selon la loi de 1781, les princes unis à une catholique romaine ne pouvaient accéder au trône de Grande-Bretagne. En outre, l'acte royal de mariages de 1772 stipulait que le prince de Galles ne pouvait se marier sans le consentement du roi. Néanmoins, le prince de Galles épousa le 15 décembre 1785 Marie-Anne Fitzherbert. Légalement, cette union n'était pas valide car le consentement du roi ne fut jamais demandé. Cependant Marie Anne Fitzherbert a cru qu'elle était l'épouse canonique du prince de Galles, tenant la loi de l'Église pour supérieure à la loi de l'État. Pour des raisons politiques l'union resta secrète. Le style de vie du prince de Galles l'amena à un important endettement. Son père lui refusa toute aide financière et le força à quitter son manoir de Carlton pour vivre à la résidence de Marie Anne Fitzherbert. En 1787, le prince possédant des alliés à la Chambre des Communes, il présenta une proposition afin de régler ses dettes avec une concession parlementaire. Les rapports personnels de Marie Anne Fitzherbert et du prince de Galles parurent suspects, mais la révélation de cette union aurait scandalisé l'opinion public. Agissant sur l'ordre du prince de Galles, Charles James Fox déclara de façon véhémente que cette histoire était une calomnie. Marie Anne Fitzherbert ne fut pas satisfaite du démenti apporté par Charles James Fox. Le prince lui apporta l'apaisement en demandant à Richard Brinsley Sheridan de réitérer le démenti de Charles James Fox en des termes plus soignés. Le Parlement accorda au prince de Galles la somme de 161 000 £ pour le paiement de ses dettes, 60 000 £ pour l'amélioration du manoir de Carlton.
Mariage
Les dettes du prince de Galles continuèrent à enfler ; son père lui refusa toute aide financière, sauf si le prince consentait à épouser Caroline de Brunswick. Le prince de Galles accepta. Le mariage eut lieu le 8 avril 1795 en la chapelle royale du Palais Saint-James. Cette union fut un désastre. Dés la naissance de leur fille Charlotte en 1796, ils se séparèrent. Le prince de Galles resta attaché à Marie Anne Fitzherbert pour le reste de sa vie, en dépit de ses différentes tromperies.
Les maîtresses
Le prince de Galles put avoir des enfants illégitimes.
Ses maîtresses furent :
- Mary Robinson, une actrice (et future poétesse et femme de lettres), dont on acheta le silence avec une généreuse pension pour éviter que celle-ci publie dans les journaux les lettres très compromettantes du prince de Galles.
- Honorée Elliot, l'épouse d'un médecin.
- Frances Villiers, comtesse de Jersey maîtresse du prince pendant quelques années.
- Isabella Seymour-Conway, marquise d'Herford qui fut la maîtresse du prince de Galles dans les dernières années de sa vie.
- Élisabeth Conyngham, marquise Conyngham fut la maîtresse pendant les dix années de la vie du prince de Galles.
Crise de régence de 1788
En 1788, la santé de George III se dégrada mais il put néanmoins se décharger de certaines fonctions. Ainsi, il put proroger les fonctions du Parlement du 25 septembre 1788 au 20 novembre 1788. Pendant cette prolongation, la santé du roi s'aggrava, il constitua une menace pour sa vie même. Lors de la convocation en novembre 1788, le roi fut dans l'incapacité de fournir le discours du trône concernant l'ouverture de la nouvelle session du Parlement. Ce dernier se trouva dans une position insoutenable : selon la loi établie depuis longtemps, le Parlement ne pouvait procéder à aucune affaire jusqu'au discours du souverain à l'ouverture du Parlement. Théoriquement celui-ci ne pouvait parler de régence, malgré tout il commença à parler de la mise en place d'un régent. A la Chambre des Communes, Charles James Fox déclara qu'en qualité de fils aîné du roi le prince de Galles pouvait assumer cette régence pendant la durée de l'incapacité de son père. William Pitt le Jeune avait sur le sujet une opinion contraire, celui-ci arguant du fait qu'en l'absence d'un statut à effet contraire, seul le Parlement était habiliter à choisir le régent. En outre, le Premier ministre déclara que sans autorité parlementaire « le prince de Galles n'a pas plus le droit... d'assumer le gouvernement, que n'importe quel autre sujet individuel du pays ». Sur le principe de base de la régence, William Pitt était en désaccord avec Charles James Fox, mais le rejoignait concernant le choix du prince de Galles. Le prince de Galles offensé par la hardiesse des propos de William Pitt ne donna pas son total appui à Charles James Fox. Le frère cadet du prince, Frederick, duc d'York et Albany, déclara que son frère ne tenterait pas d'exercer le pouvoir sans obtenir le consentement du Parlement. Après le passage des premières résolutions, William Pitt exposa son plan pour la régence, celui-ci proposa que les pouvoirs du prince de Galles fussent considérablement limités. En autres, le prince de Galles ne pourrait vendre la propriété du roi ou accorder une pairie à n'importe qui autre qu'un enfant du roi. Le prince de Galles dénonça l'arrangement de William Pitt, lui déclarant : « Un projet pour produire de la faiblesse, le désordre et l'insécurité dans chaque branche de l'administration des affaires ». Dans l'intérêt du royaume, les deux partis s'accordèrent sur le compromis.
Un empêchement significatif pouvait rendre impossible le discours du trône, ce discours était nécessaire au Parlement pour entamer toutes discussions ou votes. Légalement, le discours du trône était fourni par le roi, mais pouvait également être livré par des représentants royaux connus sous le noms de Lords commissaires, mais aucun document ne pourrait autoriser les Lords commissaires à agir à moins que le Grand Chancelier n'eut apposé ses cachets. Le cachet ne pourra être apposé sans l'autorisation préalable du roi. William Pitt et les membres de son ministère ignorèrent cette dernière condition, ils demandèrent au Grand Chancelier d'apposer son cachet sans le consentement du roi. Cette supposition de fait fut dénoncée par Edmund Burke comme « fausseté éclatante », comme « absurdité palpable ». Le prince Frédérick, duc d'York et d'Albany qualifia cette loi « inconstitutionnelle et illégale », néanmoins certains membres du Parlement estimèrent qu'un tel arrangement était nécessaire pour préserver un gouvernement efficace. En conséquence, le 3 février 1789, plus de deux mois après sa réunion, le Parlement fut solennellement ouvert par un groupe « illégal » de Lords commissaires. La loi sur la Régence fut présentée, mais avant qu'elle puisse être votée l'état de santé de Georges III s'améliora nettement grâce aux soins apportés par le docteur Francis Willis. Ayant retrouvé ses esprits, Georges III déclara la loi autorisant les Lords commissaires à agir comme valide.
La Régence
En 1810, Georges III sombra définitivement dans la folie suite au décès de sa plus jeune fille, la princesse Amélia. Le Parlement accepta de suivre le précédent de 1788 sans le consentement du roi, le Grand Chancelier apposa le grand cachet du royaume sur les lettres du royaume et appela les Lords commissaires. Ces derniers, au nom du roi, signifièrent l'octroi du consentement royal à une loi qui devint l'Acte de Régence de 1811. Le Parlement limita certains pouvoirs du prince Régent (au moment même où le prince de Galles était nommé prince Régent). Les contraintes expirèrent un an après le vote de cet acte.
Le 5 janvier 1811, le prince de Galles devint officiellement prince Régent. L'émancipation des catholiques romains fut un des problèmes internes au royaume le plus important auquel le prince de Galles eut à faire face durant sa régence. En effet les catholiques romains souffraient de diverses incapacités politiques. Les Tories menés par le Premier ministre, Spencer Perceval s'opposèrent à l'émancipation des catholiques romains, alors que les Whigs la soutenaient. Au début de la Régence, chacun s'attendit au soutien du chef du parti Whig, William Wyndham, Ier baron Grenville par le prince Régent. Il n'en fut rien. Influencé par sa mère, il déclara que la démission du gouvernement Tory était une trop grande menace pour la santé de son père, éliminant de ce fait toute chance d'un rétablissement. En 1812, la probabilité d'une amélioration de la santé du roi s'éloigna. Le prince de Galles ne fit pas appel aux Whigs. Au contraire, il demanda aux libéraux de rejoindre le ministère Perceval. Les Whigs refusèrent toute coopération avec les Tories en raison du problème de l'émancipation des catholiques qui les opposait. A contrecœur, le prince de Galles conserva Spencer Perceval au poste de Premier ministre.
Quand le 10 mai 1812, Spencer Perceval fut assassiné par John Bellingham, le prince Régent maintint tous les membres du ministère Perceval mais les plaça sous la direction d'un nouveau chef. La Chambre des Communes réclama une « administration forte et efficace ». le prince de Galles offrit la conduite du gouvernement irlandais à Richard Wellesley, Ier marquis de Wellesley, puis à Françis Rawdon-Hastings 2e comte de Moira. Les deux tentatives furent un échec, cependant, le prince de Galles força chacun des deux partis à construire un ministère biparti au moment où ni l'un ni l'autre ne souhaitaient se partager les pouvoirs. Probablement, le prince de Galles profita de l'échec des deux pairs pour remettre en place le ministère Perceval avec Robert Jenkinson, 2e comte Liverpool au poste de Premier ministre.
Les Tories, à la différence de Whigs tels que Charles Grey, 2e comte Grey menèrent une guerre sans merci à Napoléon Ier. L'union de la Prusse, de l'Autriche, du Royaume-Uni et de différents petits États contribuèrent à l'abdication de Napoléon Ier le 6 avril 1814. Depuis 1714, Le souverain anglais régnait sur la Grande-Bretagne et le Hanovre, au Congrès de Vienne, il fut décidé que l'électorat de Hanovre serait élevé au rang de royaume. De retour de l'île d'Elbe, Napoléon Ier fut vaincu à Waterloo le 18 juin 1815 par Arthur Wellesley de Wellington, frère de Richard Cowley Wellesley, 1er marquis de Wellesley. En outre, la guerre qui opposait depuis 1812 le Royaume-Uni aux États-Unis prit fin en 1814 sans un résultat notable.
Pendant cette période de la Régence, le prince de Galles s'intéressa à la mode et aux arts, Beau Brummel et l'architecte John Nash créèrent le style Regency. Le prince Régent se passionna pour les stations thermales, il acheta le pavillon de Brighton qu'il fit transformer en palais fantastique par John Nash, celui-ci prit pour modèle le « gothique indien » inspiré du Taj Mahal. L'intérieur du pavillon est du style extravagant « indien » et « chinois ».
Le règne
En 1820, le prince de Galles monta sur le trône, Georges IV conservait les pouvoirs qu'il détenait lors de sa régence. Avant son accession au trône, Georges IV était déjà un homme obèse et probablement intoxiqué au laudanum.
Les relations entre Georges IV et son épouse Caroline de Brunswick étaient déjà détériorées avant son accession au trône. Ils vivaient séparément depuis 1796. Georges IV refusa d'accorder à Caroline de Brusnswick le statut de reine, il demanda aux ambassadeurs britanniques que les souverains des Cours européennes la considèrent de même. Sur ordre de Georges IV, le nom de Caroline fut omis dans la liturgie de l'Église anglicane. Le roi tenta de divorcer, mais ses conseillers lui indiquèrent que toutes démarches dans ce sens pourraient impliquer la publication de détails prouvant sa relation adultère avec Marie Anne Fitzherbert. Georges IV décida d'exclure Caroline de Brunswick de son couronnement à l'abbaye de Westminster, le 19 juillet 1821. Caroline de Brunswick tomba malade et mourut le 7 août 1821. Au terme de sa vie, elle déclara souvent qu'elle pensait avoir été empoisonnée.
Le repas de la fête du couronnement se tint à la résidence de Westminster le 19 juillet 1821.
En 1821, Georges IV fut le premier souverain britannique depuis Richard II d'Angleterre à se rendre en Irlande pour une visite d'État. En 1822, il visita Édimbourg, la visite de l'Écosse fut organisée par Walter Scott, Georges IV fut le premier monarque depuis Charles Ier d'Angleterre (1633) à fouler le sol écossais.
Georges IV a vécu la majeure partie de son règne au château de Windsor, mais il continua à s'immiscer dans les affaires politiques. Au début, on crut qu'il apporterait son soutien à l'émancipation des catholiques romains. En 1797, il présenta une loi d'émancipation des catholiques irlandais, mais ses vues anti-catholiques devinrent claires dés 1813. En 1824, il dénonça l'émancipation des catholiques en public. Son argument fut celui-ci : Après avoir prononcé le serment lors de son couronnement de protéger la religion protestante dans son royaume il ne pourrait soutenir aucune mesure pro-catholiques. L'influence de la Couronne britannique était si forte, la volonté des Tories sous Robert Banks Jenkinson, 2e comte de Liverpool si grande que l'émancipation des catholiques semblait désespérée. En 1827, Robert Banks Jenkinson se retira, il fut remplacé le 12 avril 1827 par Georges Canning qui prônait l'émancipation des catholiques romains. Les idées de George Canning sur la question catholique n'étaient pas bien reçues par les Tories les plus conservateurs tels que Arthur Wellesley, 1er duc de Wellington. En conséquence, le ministère fut dans l'obligation d'inclure les Whigs. Georges Canning mourut le 8 août 1827 laissant le soin à Frederick John Robinson, 1er vicomte Goderich de mener la coalition Tories-Whigs. Lord Frederick John Robinson Goderich quitta ses fonctions en 1828, il fut remplacé par Arthur Wellesley, 1er duc de Wellington qui, a cette époque avait accepté le démenti d'aide aux catholiques romains, cette politique devint indéfendable. Avec de grandes difficultés, le 29 janvier 1829, Wellington obtint le consentement de Georges IV concernant l'introduction de la loi de l'émancipation des catholiques romains. Sous la pression de son frère cadet, Ernest-Auguste, duc de Cumberland, (futur Ernest-Auguste Ier de Hanovre) Georges IV retira son approbation. En protestant, le cabinet démissionna en masse le 4 mars 1829. Le 13 avril 1829, finalement Georges IV accorda son consentement à la loi d'aide aux catholiques.
L'alcool et le style de vie de Georges IV furent nuisibles à sa santé. Son goût pour les repas riches et copieux et l'alcool provoquèrent une surcharge pondérale importante. Lors de ses rares sorties, il fut la risée du public. Il fut atteint de goutte, d'artériosclérose, de cataracte et probablement de porphyrie ; il restait des journées entières alité, souffrant de dypsnées il se trouvait à demi-asphyxié.
Mort de Georges IV
Georges IV mourut le 26 juin 1830 au château de Windsor ; en disant : « Bon Dieu, qu'est-ceci ? » ; puis il étreignit la main de son page et dit : « Mon garçon, ceci est la mort ».
Il fut inhumé en la chapelle Saint-Georges au château de Windsor.
Georges IV appartenait à la Maison de Hanovre issue de la Maison de Brunswick (Brunswick-Luneburg), elle-même issue de la Maison d'Este, descendante des ducs de Toscane.
Voir aussi
Articles connexes
- George II de Grande-Bretagne (grand-père paternel)
- Charles Ier de Mecklembourg-Strelitz (grand-père maternel)
Liens externes et sources
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