- Rub al-Khali
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Rub al-Khali Localisation Pays Arabie saoudite
Yémen
Oman
Émirats arabes unisSuperficie 650 000 km2 Coordonnées Géolocalisation sur la carte : Moyen-Orient
Température Maximale 50 °C Autre Précipitations 0 à 50 mm/an modifier Le Rub al Khali (en arabe : الربع الخالي), littéralement le Quart Vide, est l'un des plus grands déserts et la plus grande étendue ininterrompue de sable au monde. Il occupe environ 650 000 kilomètres carrés dans le tiers le plus méridional de la péninsule Arabique. Il a approximativement la forme d'un rectangle de 1 000 kilomètres de longueur et 500 kilomètres de largeur. Il est situé pour l'essentiel sur le territoire de l'Arabie saoudite et pour une bien moindre part sur les territoires du Yémen, d'Oman et des Émirats arabes unis. Certaines dunes atteignent 200 mètres de haut. Sous l'effet des vents, elles se déplacent en quelques heures.
Le sous-sol du Rub al Khali est très riche en pétrole.
Géographie
Le Rub al Khali est l'un des endroits les plus inhospitaliers de la planète. Le climat y est extrêmement aride, avec des précipitations annuelles qui varient entre 0 et 50 mm. En été, la température peut y dépasser 50°C. Le sol est constitué d'une couche de sable dont l'épaisseur atteint 200 mètres par endroits. Le vent y forme des dunes dont la hauteur peut atteindre 300 mètres. Une vingtaine d'espèces de plantes se sont acclimatées à ce milieu hostile, ainsi que des arachnides et quelques rongeurs.
Histoire
Des traces actuelles de lacs anciens (il y a entre 37.000 et 5.000 ans), de flore disparue (plantes, algues) et de faune disparue (hippopotame, water buffalo, bétail à grandes cornes) prouveraient la possibilité d'habitats anciens, et accréditeraient l'existence de cités disparues. Dans la zone de Mundafen / Tuwaiq, le dernier lac aurait disparu voici 800 ans.
La cité disparue d'Iram (la Cité des mille Piliers) aurait prospéré dans ce désert entre -3000 et le Ier siècle, en particulier grâce au commerce de l'encens. Les routes qu'empruntent alors les caravanes sont depuis longtemps devenues impraticables.
Aujourd'hui, même les Bédouins font seulement de brèves incursions dans le Rub al Khali.
Les premiers Occidentaux à l'avoir traversé sont Pedro Paez puis Bertram Thomas en 1931 et St. John Philby en 1932. Entre 1946 et 1950, Wilfred Thesiger a parcouru plusieurs fois le Rub al Khali et il en a cartographié une grande partie, ainsi que des montagnes d'Oman. Une expédition du Smithsonian en 2006 y a découvert fossiles et météorites.
Liens externes
- Lakes of the Rub’ Al-Khali, Saudi Aramco World.
- Sights & Sounds: The Empty Quarter : une visite virtuelle du Rub al Khali.
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