Citadelle de besançon

Citadelle de besançon

Citadelle de Besançon

47°13′48″N 6°2′1″E / 47.23, 6.03361

Citadelle de Besançon

La citadelle, vue du ciel
La citadelle, vue du ciel

Présentation
Période ou style XVIIe siècle
Type Citadelle
Architecte Vauban
Dimensions 10-25 m (hauteur)
Destination initiale Citadelle
Propriétaire Ville de Besançon
Destination actuelle Monument, Musée
Classement Monument historique, Patrimoine mondial de l'UNESCO
Géographie
Latitude
Longitude
47° 13′ 53″ Nord
       6° 01′ 57″ Est
/ 47.231372, 6.03246
 
Pays France
Région Franche-Comté
Commune Besançon
Monument - Monuments par pays
Vue aérienne de la citadelle de Vauban de Besançon
Entrée de la citadelle
Marquis de Vauban en bronze à l'entrée de la citadelle, du sculpteur Franc-Comtois Pierre Duc.
Citadelle de Besançon vue depuis le Doubs
Remparts de la Citadelle de Besançon
Entrée fortifiée au Front-Royal
Poteaux des Fusillés
Chapelle et puits de la citadelle de Besançon
Puits de 132 m de la citadelle de Besançon

La citadelle de Besançon en Franche-Comté est l'une des plus belles citadelles fortifiées de Vauban de France. Elle est en parfait état de conservation, aménagée en lieu multiculturel touristique et donne à la ville de Besançon beaucoup de son caractère.

La citadelle de Besançon — haut lieu de tourisme Franc Comtois avec près de 300 000 visiteurs par an — en plus de son cadre historique architectural et de sa situation géographique privilégiée, abrite un espace Vauban, un musée de la résistance et de la déportation, un musée de la vie comtoise, le service régional d'archéologie, un zoo (singes, fauves, oiseaux…), un insectarium, une zone d'aquariums vivariums, un noctarium, un climatorium, un parcours pédagogique de l'évolution, des jardins botaniques, une « p’tite ferme » ainsi que restaurant, boutiques, librairie spécialisée. De plus, elle est inscrite au patrimoine mondial de l'humanité avec l'enceinte urbaine et le fort Griffon de Besançon depuis le 7 juillet 2008.


Cet ensemble est classé au Patrimoine mondial de l'UNESCO, au titre de l'oeuvre de Vauban.

La citadelle fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 8 juin 1942[1].

Sommaire

Emplacement géographique

L'édifice s'étend sur onze hectares sur un site dont l'importance stratégique est évoquée dès 58 avant J.-C., par Jules César. La Citadelle de Besançon a ainsi été construite sur le mont Saint-Etienne, une des sept collines qui forment les protections naturelles de la capitale de la Franche-Comté avec Bregille, Griffon, Planoise, Chaudanne… Elle surplombe de plus de 100 m la vieille ville et offre donc une vue grandiose sur Besançon et ses environs. La cité se situe dans une boucle formée par les méandres naturels du Doubs ; l’éperon rocheux sur lequel se trouve la Citadelle ferme en quelque sorte la boucle du Doubs et encercle le centre urbain historique.

Histoire

Édification (1668-1711)

Le Mont Saint-Etienne voit s'établir au cours du XVIIe siècle un ouvrage militaire dessiné par l'architecte Vauban en mars 1668. Ce sont néanmoins les Espagnols, de la famille royale des Habsbourgs d'Espagne, qui possèdent la Franche-Comté et Besançon depuis le mariage de la Duchesse Marie de Bourgogne avec l'Empereur d'Autriche, qui entreprennent, pendant 6 années, l'édification de l'ouvrage sous la direction d’Ambroise Precipiano. La province de Franche-Comté étant revenue en 1674 sous le giron de Louis XIV (par traité de Nimègue qui rattache en 1678 définitivement la Franche-Comté à la France), le roi décide de poursuivre et d'améliorer substantiellement la défense de la ville. Trente années de travaux et des fonds considérables seront nécessaires pour obtenir, en 1711, l'une des places fortes les plus puissantes de l'époque. La construction de cette place forte aura nécessité beaucoup d’argent, au point – dit-on – que le roi Louis XIV demanda à Vauban si l’enceinte de la citadelle était en or.

Rôles de la citadelle jusqu'à la période contemporaine

Quant au destin et aux rôles que la Citadelle tient dans les siècles suivants, elle sert assez peu pour résister à des sièges, mais reste toujours propriété de l’État, comme prison ou comme logement de troupes en garnison. Les progrès de l’artillerie rendent vite les fortifications insuffisantes. Elle s'utilise encore tout de même au XIXe siècle : contre les Autrichiens en 1814 et les Prussiens en 1871, subissant peu de dommages. Elle a également accueilli des prisonniers d’État tels que les complices de la Voisin – accusés dans des affaires d’empoisonnement qui marquèrent scandaleusement la cour du roi Soleil –, des déserteurs des armées de Louis XIV et de Louis XV, ainsi que des royalistes lors de la Révolution. Et il y a eu les prisonniers de guerre au cours du Premier Empire : Autrichiens, Anglais, Espagnols.

Lors de la Première Guerre mondiale, Besançon reste à l’arrière du front sans être touchée par les combats. La Citadelle sert donc surtout à des fins de logistique.

En revanche, pendant la Seconde Guerre mondiale, elle cède aux Allemands, en 1940. Pendant l’Occupation, de 1941 à 1944, la Citadelle sert aux exécutions. C’est pour cela que furent installés quatre poteaux, entre le puits et la chapelle Saint-Etienne. Une centaine de Résistants, condamnés à mort, ont été fusillés là, entre le 28 avril 1941 et le 18 août 1944. Parmi eux, on compte quatre-vingt-sept Français, cinq Espagnols, deux Italiens, un Luxembourgeois, un Suisse et un Polonais.

L'épisode le plus douloureux se déroule sans doute le dimanche 26 septembre 1943 car, parmi les seize fusillés du groupe de Résistants « Guy Mocquet », figure Henri Fertet qui n’avait que 17 ans ! Avant de mourir, il rédige une lettre poignante témoignant de son engagement, au-delà de sa vie.

Après de violents combats, les Américains reprennent la Citadelle en 1944 et l’utilisent pour enfermer les prisonniers de guerre Allemands. Après la Seconde Guerre mondiale, la Citadelle est un lieu de dépôt pour l’armée.

Utilisation actuelle

En 1958, la ville de Besançon, nouveau propriétaire du site, dédie la forteresse au tourisme, à la culture et à la mémoire. Ainsi, plusieurs espaces muséographiqes, tant à vocation historique que scientifique ont vu progressivement le jour. Un nombre de visiteurs annuel approchant 300 000 témoigne du succès de la reconversion de la forteresse qui combine intérêt géographique (avec notamment un magnifique panorama sur Besançon), intérêt historique, intérêt architectural et intérêt scientifique.

Architecture militaire

La Citadelle est bâtie au sommet d'un vaste synclinal, sur un terrain rectangulaire barré dans toute sa largeur par trois bastions successifs (les enceintes, ou fronts) derrière lesquels s'étendent trois esplanades. L'ensemble est ceinturé de remparts parcourus par des chemins de ronde et ponctués de tours de guet et d'échauguettes. Les murailles peuvent atteindre jusqu'à 15 à 20 mètres de hauteur pour une épaisseur entre 5 à 6 mètres. Pour assurer l'approvisionnement en eau, un puits de 130 mètres de profondeur est creusé dans la roche, la roue de l'imposant ouvrage ayant un diamètre de 4 mètres.

La première ligne de défense, le Front Saint-Etienne, a été construite à l'emplacement de la cathédrale éponyme, que Vauban a détruit pour élever cette défense face à la ville. Un système défensif comporte :

  • En avant de la courtine est disposée une demi-lune, cernée de fossés, équipés pour le canon - le pavillon d’entrée est prolongée de chaque côté par des courtines et terminée par des demi-bastions aux extrémités.
  • La courtine, qui était en fait le pan de muraille entre les 2 demi-bastions, était le point faible de la muraille
  • Un fossé creusé dans la roche, qui pouvait être sec ou inondé. Il était délimité par l’escarpe (talus inférieur d’un fossé) et la contrescarpe (paroi maçonnée à l’extrémité du fossé)
  • Ce fossé était franchissable par le pont dormant, qui était terminé par le pont-levis.
  • Ensuite, les 2 demi-bastions protégeaient latéralement l’accès à la porte. Ils comprenaient : - une face exposée à l'ennemi et armée de canons, - le flanc qui rejoint la courtine aux bastions. Il pouvait être droit (comme au front royal) ou à orillons, c’est-à-dire abrité derrière un angle arrondi couvrant l'artillerie postée sur le flanc. On retrouve ce système à orillons sur le front Saint-Etienne.
  • Enfin, deux traverses étaient disposées de chaque côté des bâtiments pour protéger des vues et tirs latéraux provenant des collines de Chaudanne et Bregille.

Donc ce système était construit de telle sorte que depuis tous les postes, on pouvait surveiller l’ennemi où qu’il soit et il était ainsi cerné. Même s’il y avait un ennemi à l’aplomb d’une muraille, plutôt que de risquer à se pencher pour l’atteindre, on pouvait le toucher depuis un autre poste. En fait, tous les angles de tirs et de vue ont été étudiés pour défendre au mieux le système défensif.

Ensuite, pour arriver au Front Royal, il y avait une vaste zone gazonnée en pente, qui forme le glacis. Ce glacis permettait, au cas où le Front Saint-Etienne soit franchi, de voir l’ennemi arriver et d’anticiper toute attaque. Autrefois, il était bien sur nu et sans arbres. A l’extrême gauche, le long de la falaise, un souterrain permettait aux défenseurs du premier front de se replier vers le front royal. Le front royal est flanqué de deux guérites de surveillance : la tour du roi et la tour de la reine. Le front Royal et le Front de Secours (à l’autre extrémité de la Citadelle) ont été édifiés par les espagnols et remaniés par Vauban. Ces fronts sont reliés par deux énormes murailles, qui épousaient presque à la perfection le relief et le rocher. A cause des vues ennemies depuis les collines des alentours, pour faire écran, Vauban a construit des murailles très solides, en calcaire, de 5 à 6 m d’épaisseur et de 15 à 20 m de haut. La partie supérieure des parapets était construite en brique car leurs éclats étaient beaucoup moins meurtriers que le calcaire. Ces murs délimitent la cour intérieure, et ils étaient surmontés d’un chemin de ronde sur lequel on pouvait déambuler pour monter la garde. De plus une dizaine d’échauguettes étaient disposées le long de ce circuit, pour servir de poste de guet et de combat. Elles étaient plus décoratives qu’efficaces car elles étaient très fragiles. Il n’en reste aujourd’hui plus qu’une ou deux.


Dans la cour, on trouve plusieurs bâtiments :

  • Au centre, le bâtiment des Cadets fut construit en 1682 sur ordre de Louvois, ministre du roi Soleil. Ce bâtiment divise la cour en deux parties. C’était un casernement affecté à une école militaire qui abrita jusqu'à 600 jeunes Cadets du Roi. Au niveau de son architecture, cette caserne est divisée sur toute sa longueur par un épais mur intérieur qui mettait ses occupants à l’abri des tirs latéraux.
  • Construits contre le mur fortifié, à l’abri des tirs ennemis, le magasin à poudre : bâtiment construit pour la conservation de tonneaux de poudres, particulièrement protégé et renforcé pour éviter les possibilités d'inflammation lors des tirs ainsi que les risques d'explosion. Il était construit sous une voûte en plein cintre et « à l’épreuve » (capable de résister aux bombes). Les clous et pentures étaient en bronze pour éviter les risques d’étincelle. On y entrait en sabots en bois.
  • L'arsenal : il était fait pour l’entrepôt, l’entretien et la réparation d’armes. Au 1e étage, on trouvait les fusils, armes blanches, munitions, et le rez-de-chaussée était réservé pour les canon et autres engins.
  • Le puits : Au XVIIe siècle, les besoins en eau étaient satisfaits par des systèmes de canalisations, mais qui pouvaient être détruits lors des premières heures d’un siège ennemi. C’est pour cette raison qu’en 1692, Vauban a construit un puits de 132 m de profondeur pour atteindre la nappe phréatique, qui fonctionnait grâce à une roue de 4 m actionnée par un homme qui y marchait à l’intérieur pour remonter les seaux d’eau. Mais comme l'eau saumâtre était imbuvable, il apporta des citernes pour récupérer l'eau de pluie. Il y en avait une par front. L’eau était quand même de qualité moyenne.
  • La chapelle : Les chapelles étaient construites par Vauban dans chaque citadelle pour que la garnison puisse assister à l’office du dimanche. Les formes étaient assez simples. Il y avait peu d’ornements, si ce n’est quelques colonnes doriques. Celle-ci est dédiée à Saint Etienne, en souvenir de l’église du même nom, qui avait été rasée lors de la construction de la Citadelle.

Les bâtiments que Vauban entreprenait n’étaient pas construits au hasard et répondaient à des besoins bien spécifiques.

Trois musées différents

Les musées de la Citadelle ont ce point commun d'intéresser l’Histoire.

Le Muséum d'histoire naturelle

Aquariums
présentation des aprons et des écrevisses
  • Le parcours de l'Evolution fait découvrir les principaux maillons de la chaîne de l’évolution du monde animal, des animaux les plus anciens, comme les lamproies, les requins ou le cœlacanthe, aux mammifères évolués, comme le singe ou les hominidés. Ces collections, originellement constituées par l'Université de Franche-Comté, constituent le socle du Museum.

Toutefois, l'établissement regroupe diverses sections d'animaux vivants

  • Le parc zoologique présente deux espèces menacées de fauves (lion d'Asie et Tigre de Sibérie), une vingtaine d'espèces de primates, une trentaine d'espèces d'oiseaux exotiques. Les enclos sont intégrés dans le cadre de la citadelle. Les objectifs principaux visent la conservation et la reproduction d'espèces menacées, ainsi que la recherche sur le comportement animal.
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  • L'insectarium, le plus grand de France, met en avant les insectes qui représentent 85 % de la faune mondiale. On y découvre, dans leur environnement reconstitué, des milliers d'insectes tels que des phasmes, des scarabées, des fourmis, des araignées, des scorpions ou encore différentes espèces de blattes
  • L'aquarium montre des minuscules vairons jusqu'aux imposantes carpes et silures. Une ferme aquacole présente l’élevage d’écrevisses « pied rouge » et d'aprons du Rhône, espèces en voie de disparition dans nos régions faisant l'objet d'un programme de sauvetage en parallèle d'une sensibilisation à l'amélioration de leurs milieux de vie.
  • Le noctarium, plonge le visiteur dans l'ambiance de la nuit et de l'obscurité. Il est alors possible de surprendre l'activité de mammifères nocturnes comme les petits rongeurs.
  • La p'tite ferme, espace découverte à destination des tous petits

Enfin, dans le domaine des sciences de la terre :

  • Le climatorium permet de découvrir l'évolution du climat à l'échelle planétaire et régionale et son incidence sur les formes de vie.

Le Musée de la Résistance et de la Déportation

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Ce musée de la Ville de Besançon, créé en 1971 à l'initiative de Denise Lorach, ancienne déportée, évoque avec profondeur et émotion cette sombre page de l'Histoire. Il est l'un des cinq premiers de sa catégorie en France (il reçoit en moyenne annuellement 65 000 visiteurs).

Le parcours muséal est réparti en vingt salles et traite, à l'aide de photographies, de textes et de documents originaux, les thèmes liés à la Seconde Guerre mondiale : l'évolution du nazisme depuis son origine, la guerre et le régime de Vichy, la Déportation et la Résistance intérieure française (Franche-Comté, Zone occupée, Zone Libre – non occupée –, Zone interdite, Zone réservée, Zone annexée ; ensemble de l'Europe), la Libération... Le choix de la citadelle pour ce musée de France est symbolique car une centaine de Résistants y furent fusillés durant l'Occupation. Un mémorial leur est consacré à l'extérieur.

Deux salles d'art concentrationnaire sont dédiées à l'oeuvre de Jean Daligault, déporté Nacht und Nebel/Nuit et brouillard, et à celle de Léon Delarbre, résistant déporté à Auschwitz. La collection présentée [2], pour une bonne part, constitue un dépôt du Musée National d'Art Moderne.

Le Centre de Ressources, accessible sur rendez-vous, met à disposition des publics sa bibliothèque, ses archives, sa banque d'images (comprenant 8000 négatifs, microfilms, diapositives, cassettes), ses fonds sonores… Il compte des fonds d'intérêt national, constitués par l'abbé Joseph de la Martinière et par Germaine Tillon[3].

Le Service éducatif, animé par un professeur détaché de l’Éducation nationale, est à disposition des enseignants pour préparer une visite ou des travaux d'élèves. il assure aussi la rédaction d'outils pédagogiques, en lien avec les programmes des classes de cycle 3 jusqu'à la terminale ; il offre également une aide à la préparation du Concours national de la résistance et de la déportation

Patrimoine Identitaire

  • Le musée comtois, installé depuis 1960 dans le Front Royal, évoque le terroir et l'adaptation humaine ; il rend compte des activités franc-comtoises d'art et de traditions populaires et s'ouvre à l'ethnographie régionale. Tout au long de ses seize salles d'exposition, il décline les hommes et leur environnement et s'attarde sur les aspects de la vie quotidienne aux XIXe et XXe siècle. L'ensemble s'articule autour de quatre thèmes principaux : se nourrir, se divertir, croire et travailler. Le musée possède aussi un important fonds photographique d'ethnographie régionale. Une maquette présente la citadelle dans son ensemble[4].
  • L'espace Vauban, évoquant Sébastien Le Prestre de Vauban (1638-1697), connu pour ses fortifications imprenables. Les quatre présentations décrivent Vauban, architecte du roi conquérant Louis XIV, les guerres pour le contrôle de la Franche-Comté et la vie des mousquetaires à la citadelle… L'ensemble des témoignages de l'oeuvre de Vauban à Besançon s'intègrait dans la préfiguration du classement au Patrimoine mondial de l'UNESCO.

Un projet visant à l'évolution de cette présentation en centre d'interprétation est aujourd'hui à l'étude.

  • le Service Régional d'Archéologie, relevant de la Direction Régionale des Affaires Culturelles est uniquement accessible sur rendez-vous. Cette structure administre l'ensemble de la recherche sur le territoire régional : inventaires, cartographie, gestion de sauvetages préventifs et de fouilles programmées…

Fréquentation

La citadelle Vauban de Besançon est le monument le plus visité de la région de Franche-Comté, accueillant entre 250 000 et 300 000 visiteurs chaque année. Le tableau suivant présente les chiffres de fréquentation pour les dernières années[5][6] :

Nombre d'entrées sur le site de la citadelle
2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007
241 532 277 777 276 169 275 751 257 342 222 515 274 539

Notes et références de l'article

  1. Base Mérimée
  2. pour l'ensemble des collections de ce musée de France http://www.musees-franchecomte.com/index.php?p=198&art_id=
  3. dossiers généraux sur le camp de Ravensbrück avec des compte-rendus, extraits ou copies des études, ouvrages et articles parus sur le camp ; des dossiers thématiques diverses telles la Croix rouge suédoise ou les lesbiennes du camp mais également sur des points sensibles : expériences, exécutions, sabotages, procès... sur des éléments statistiques et des données concernant des convois -trains des 8, 11, 15 août 1944, par exemple-. Ces pièces ont été réunies et doublées de fichiers par numéros matricule et nominatifs de l’ensemble des femmes déportées de France -sauf déportées juives-, à partir de diverses sources : registres d’écrous des prisons françaises et allemandes, registres de Ravensbrück, listes du Ministère des Anciens combattants, listes dressées par les déportées elles-mêmes -par exemple au revier-. Ce fonds, résultat également d’une enquête lancée par régions, est complété par des dossiers individuels contenant des témoignages, de la correspondance, des poèmes... L’ensemble de ce fonds a été déposé en 1995 par les soins de Germaine Tillon au Musée de Besançon qui s’efforce de poursuivre le travail, de le porter à la connaissance des chercheurs.
  4. Le musée comtois sur le site des musées en Franche-Comté
  5. Musées, sites et monuments touristiques franc-comtois, document de l'INSEE infoweb n°24 de septembre 200.
  6. Observatoire Régional du Tourisme de Franche-Comté

Voir aussi

Liens et documents externes

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