Chronologie des alternatives (1901 à 1920)

Chronologie des alternatives (1901 à 1920)

On trouvera ci-après la chronologie des alternatives, entre 1901 et 1920, des matadors ayant laissé quelque trace dans l’histoire de la corrida, avec, dans la mesure du possible, les noms du parrain et du témoin de la cérémonie ainsi que celui de la ganadería (élevage)[1].

1901

  • 15 septembre : Manuel Jiménez Vera « Chicuelo » (Espagnol). Madrid. Parrain, « Lagartijillo » ; témoin, « El Algabeño » ; taureaux de la ganadería de Pablo Romero.

1902

  • 21 septembre : Vicente Pastor (Espagnol). Madrid. Parrain, Luis Mazzantini ; taureaux de la ganadería du duc de Veragua.

1903

  • 13 septembre : José Moreno del Moral « Lagartijillo Chico » (Espagnol). Madrid. Parrain, « Lagartijillo » ; témoin, « Quinito » ; taureaux de la ganadería de Ibarra.

1904

  • 29 juin : Julio Martínez « Templaíto » (Espagnol). Alicante (Espagne). Parrain, Antonio Montes ; témoin, « Lagartijillo Chico » ; taureaux de la ganadería de los Herederos de Vicente Martínez.

1905

  • 23 avril : Tomás Fernández Alarcón « Mazzantinito » (Espagnol). Madrid. Parrain, « Lagartijo Chico » (pas de témoin, la corrida ayant été un mano a mano) ; taureaux de la ganadería de los Herederos de Vicente Martínez.
  • 29 octobre : José Casanave « Morenito de Valencia » (Espagnol). Gérone (Espagne). Parrain, « Saleri » ; taureaux de la ganadería de Clairac.

1906

  • 24 octobre : Antonio Pazos (Espagnol). Madrid. Parrain, « Bienvenida » ; taureaux de la ganadería de Laffitte.

1907

  • 22 septembre : Agustín Velasco (Mexicain). Mexico. Parrain, « Rerré » (pas de témoin, la corrida ayant été un mano a mano) ; taureaux de la ganadería de Tepeyahualco.

1908

  • 16 août : Sebastián Chaves « Chano » (Espagnol). Cadix (Espagne). Parrain, Vicente Segura ; témoin, Antonio Moreno « Moreno de Alcalá » ; taureaux de la ganadería de Parladé.

1909

  • 6 juin : Ambroise Boudin « Pouly II » (Français). Arles (France, département des Bouches-du-Rhône). Parrain, « Minuto » ; témoin, « Lagartijillo Chico » ; taureaux de la ganadería de Carreros. Alternative non valide en Espagne.
  • 23 septembre :
    • Carlos Lombardini (Mexicain) et Pedro López (Mexicain). Marseille (France, département des Bouches-du-Rhône). Pour Carlos Lombardini : parrain, « El Camisero » ; témoin, « Bombita III ». Pour l’alternative de Pedro López, ce fut le contraire : parrain, « Bombita III » ; témoin « El Camisero ». Taureaux de la ganadería de Benjumea. Alternatives non valides en Espagne ; ils en prendront une nouvelle, toujours ensemble, à Barcelone (Espagne) le 10 octobre suivant.
    • Eligio Hernández « El Serio » (Mexicain). Fregenal de la Sierra (Espagne, province de Badajoz). Parrain, Antonio Boto « Regaterín » ; taureaux de la ganadería de Gregorio Campos.
  • 26 septembre : Dionisio Fernández (Espagnol). Cordoue (Espagne). Parrain, « Guerrerito » ; témoin, « Bienvenida » ; taureaux de la ganadería de Laffitte.
  • 10 octobre :
    • Carlos Lombardini (Mexicain) et Pedro López (Mexicain). Barcelone (Espagne). Pour Carlos Lombardini : parrain, « Machaquito » ; témoin, « Moreno de Alcalá ». Pour l’alternative de Pedro López, ce fut le contraire : parrain, « Moreno de Alcalá » ; témoin, « Machaquito ». Taureaux des ganaderías de Estebán Hernández et de Olea. Ils avaient déjà pris une alternative à Marseille (France, département des Bouches-du-Rhône) le 23 septembre précédent, alternative non valide en Espagne.
    • Atilio Cerruti (Péruvien). Lima (Pérou). Parrain, « Bonarillo » ; témoin, « Chancayano ». Alternative non valide en Espagne.

1910

  • 17 juillet : Refulgente Álvarez (Mexicain). Madrid. Parrain, « Carnicerito de Málaga » ; témoin, « Facultades » ; taureaux de la ganadería de López Plata.

1911

  • 12 février : Juan Cecilio Villanueva « Punteret » (Espagnol). Alicante (Espagne). Parrain, « Mazzantinito » ; témoin, « Regaterín » ; taureaux de la ganadería du duc de Veragua.

1912

  • 1er septembre : Francisco Palomares del Pino « El Marino » (Espagnol). Madrid, plaza de Vista Alegre. Parrain, « Corchaíto » ; témoin, « Ostioncito » ; taureaux de la ganadería de Garrido Santamaría.
  • 8 septembre : Serafín Vigiola del Torco « Torquito » (Espagnol). Barcelone (Espagne). Parrain, « Bienvenida » ; témoin, « Punteret » ; taureaux de la ganadería de Gamero Cívico.
  • 1er octobre : Manuel Martín Vázquez « Vázquez II » (Espagnol). Madrid. Parrain, Vicente Pastor ; témoin, « Joselito » (qui confirmait son alternative) ; taureaux de la ganadería du duc de Veragua.
  • Date inconnue : Vicente Hong (Sino-mexicain). Guadalajara (Mexique, État de Jalisco). Parrain, « Mellaíto de Málaga ».

1913

  • 13 juillet : Francisco Posada (Espagnol). Pampelune (Navarrre). Parrain, Antonio Fuentes ; témoin, « Lagartijillo Chico » ; taureaux de la ganadería du duc de Tovar.

1914

1915

1916

1917

  • 8 avril : Alejandro Sáez Ortiz « Ale » (Espagnol). Madrid, plaza de Vista Alegre. Parrain, « Relampaguito » ; témoin, « Manolete » ; taureaux de la ganadería de Palha.
  • 23 septembre : Enrique Rodríguez « Manolete II » (Espagnol). Madrid, plaza de Vista Alegre. Parrain, « Chiquito de Begoña » ; témoin, « Punteret » ; taureaux de la ganadería de Coquilla. Il avait pris une première alternative le 9 septembre 1910 à Bélmez (Espagne, province de Cordoue), à laquelle il avait par la suite renoncé.
  • 21 octobre : Francisco Ferrer Rodríguez « Pastoret » (Espagnol). Madrid, plaza de Vista Alegre. Parrain, « Bienvenida » ; taureaux de la ganadería de Ignacio Sánchez.
  • Date inconnue :
    • Ramón Fernández Zúmel « Habanero » (Espagnol). Mexico.
    • Alejandro Sáiz Ortiz « Ale » (Espagnol). Madrid, plaza de Vista Alegre.

1918

  • 18 mai : Ricardo Anlló Orrio « Nacional » (Espagnol). Madrid. Parrain, Rodolfo Gaona ; témoin, Paco Madrid ; taureaux de la ganadería de la viuda de Salas.
  • 26 septembre : Manuel Varé García « Varelito » (Espagnol) et Domingo González Mateos « Dominguín » (Espagnol). Madrid. Parrain « Joselito » ; cinq taureaux de la ganadería de García de la Lama (dont celui de la cérémonie de « Varelito ») et un de celle de Contreras (celui de la cérémonie de « Dominguín »).

1919

  • 5 septembre : José Roger Serrano « Valencia » (Espagnol). Madrid. Parrain, Juan Belmonte ; témoin, « Pacorro » ; taureaux de la ganadería de Manuel García Aleas.
  • 30 novembre : Felipe Reina « Niño de Rubio » (Venezuelien). Caracas (Venezuela). Parrain, « El Niño ». Alternative non valide en Espagne.

1920

  • 1er août : Bernardo Muñoz Marín « Carnicerito de Málaga » (Espagnol). Málaga (Espagne). Parrain, « El Gallo » ; témoin, Paco Madrid ; taureaux de la ganadería de Domecq.
  • 5 septembre : Pierre Boudin « Pouly III » (Français). Arles (France, département des Bouches-du-Rhône). Parrain, Francisco Martín Vázquez « Curro Vázquez » ; témoin, « Punteret » ; taureaux de la ganadería de Felipe Salas. Alternative non valide en Espagne ; il en prendra une valide le 7 août 1921 à Barcelone (Espagne).
  • 12 septembre : Elías Chaves López « Arequipeño » (Péruvien). Barcelone (Espagne), « Plaza de la Barceloneta ». Parrain, « Relampaguito » ; témoin, « Punteret » ; taureaux de la ganadería de Juan Terrones. Il avait auparavant pris une alternative, non valide en Espagne, le 23 février 1913 à Lima (Pérou).
  • 13 septembre : Max Espinosa « El Marinero » (Équateurien). (Lieu inconnu). Parrain, « Bienvenida » ; témoin, José Rodríguez Baez « Litri » ; taureaux de la ganadería de Pullurina.
  • 19 septembre :
    • Emilio Méndez (Espagnol). Madrid. Parrain, « Dominguín » ; témoin, Manuel Belmonte ; taureaux de la ganadería de José García Aleas.
    • Bernardo Casielles (Espagnol). Oviedo (Espagne, principauté des Asturies). Parrain, « Saleri II » ; témoin, Juan Luis de la Rosa ; taureaux de la ganadería du duc de Veragua.
  • 26 septembre : José Corzo « Corcito » (Espagnol). Madrid, plaza de Vista Alegre. Parrain, « Chiquito de Begoña » ; témoin, « Pacorro » ; taureaux de la ganadería de Palha.

Sources

Voir aussi

Notes

  1. Aucune liste exhaustive ne semble possible : nombre de matadors ont pris l’alternative, sans que leur notoriété ait jamais dépassé les frontières de leur province, voire celles de leur village, et n’ont pas laissé la moindre trace dans l’histoire.
  2. Il y eut donc le même jour, à la même heure, deux alternatives dans deux arènes situées à quelques centaines de mètres l’une de l’autre ! Cette situation ne pourrait plus se produire de nos jours : la « Plaza Monumental », ouverte en 1917, a connu plusieurs fermetures provisoires en raison de malfaçons nécessitant des réparations urgentes, et a fermé définitivement ses portes en 1921.

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Chronologie des alternatives (1901 à 1920) de Wikipédia en français (auteurs)

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