- Chambellay
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Chambellay Administration Pays France Région Pays de la Loire Département Maine-et-Loire Arrondissement Segré Canton Lion-d'Angers Code commune 49064 Code postal 49220 Maire
Mandat en coursDenis Placet
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes de la région du Lion-d'Angers Démographie Population 296 hab. (2006[1]) Densité 23 hab./km² Gentilé Cambolitain, Cambolitaine Géographie Coordonnées Altitudes mini. 17 m — maxi. 76 m Superficie 12,86 km2 Chambellay est une commune française, située dans le département de Maine-et-Loire et la région Pays de la Loire. Chambellay fait partie du Pays du Haut-Anjou Segréen ainsi que de la Communauté de communes de la région du Lion-d'Angers.
Sommaire
Géographie
Chambellay se situe à 10 km du Lion-d'Angers, à 15 km de Segré, à 16 km de Château-Gontier et à 30 km d'Angers.
La commune s'étend de part et d'autre de la Mayenne, sur une superficie de 1287 hectares. Elle est parcourue par quelques ruisseaux : celui du Grand Saulaie qui constitue la limite nord de la commune, celui du Maudeux qui passe au nord du bourg et celui de la Baconne sur la rive gauche de la Mayenne. Seuls le bois des Défais et le parc du château de Bois-Montbourcher constituent des zones boisées sur la commune. Outre la N. 162, la commune est parcourue par deux axes principaux de communication : un nord/sud : C.D. 187 et un est/ouest : C.D. 78.
Histoire
La ville s'appelait Cambriliacus Villa à la fin de l'Antiquité, Camberliacus au XIe siècle, Chambelleyum au XIIIe siècle.
Au Moyen Âge, la châtellenie de Chambellay relevait, pour une partie, de la baronnie de Candé et pour partie du château d'Angers. La seigneurie de Chambellay appartenait à la famille de Montalais (du XIVe à la fin du XVIIe siècle), avant d'être cédée en 1696 à la famille de Racapé, puis de passer, jusqu'à la Révolution, par succession en 1734 aux Héliand d'Ampoigné et enfin par alliance en 1770 aux Juigné du Parvis.
Sous l'Ancien Régime, Chambellay faisait partie de la sénéchaussée d'Angers.
Blasonnement
Chambellay - Description : D’argent à trois chevrons de gueules.[2]
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 2008 Denis Placet Enseignant Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[3])1962 1968 1975 1982 1990 1999 311 368 283 320 268 299 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Lieux et monuments
- Château du Bois-Montbourcher.
Attestée dès le XVe siècle comme appartenant à la famille du Bois, la terre passe aux Montbourcher vers 1530. C' est à cette époque que la chapelle est fondée sous le vocable saint Pierre et sainte Anne. Si quelques éléments du XVIe siècle sont conservés (Pavillon de l' horloge), le château date principalement du XVIIe siècle et du XIXe siècle. En 1864, un réaménagement est mené par l' architecte Delarue : destruction de l' aile basse entre le logis et le pavillon de l' horloge, construction d'un châtelet d'entrée (détruit dans les années 1960), réfection complète des façades, adjonction de deux pavillons d'angle de l' aile sud avec la volonté de donner un aspect XVIIe siècle aux bâtiments. Jusqu'au début du XIXe siècle, l'accès au château se faisait par la route reliant le Lion d'Angers à Chambellay et la façade principale se trouvait à l' est. Avec la création de la route napoléonienne menant du Lion d'Angers à Château-Gontier, la façade sud sur l' étang est devenue visible.
Description : Le château est situé sur un terre-plein entouré d'eau : un étang à l' ouest et au sud, des douves à l' est et au nord. Ces douves sont enjambées par deux ponts. L' emplacement des tours de défense est encore visible aux angles nord-ouest et sud-ouest (terrasses arrondies délimitées par les murs arasés et les bords empierrés de l' étang). La tour sud-est a successivement servi de fuie et de chapelle. Le château est constitué de deux corps de bâtiments en L, l' angle étant marqué par un pavillon carré. Le pavillon de l' horloge, autrefois relié au château par une aile, est aujourd' hui isolé. Les deux façades en équerre du château sont composées d'un soubassement, un rez-de-chaussée, un étage carré et un étage de comble. L' aile nord est dotée d'une porte d'entrée à pilastres supportant un fronton cintré. Les lucarnes possèdent des frontons alternativement triangulaires et cintrés à enroulements. Les façades sud et ouest sont organisées selon la même ordonnance que les façades de la cour intérieure. Les lucarnes sont ornées du monogramme CC de la famille des Charnacé. La lucarne axiale est décorée de la couronne du marquis. Les espaces intérieurs sont distribués par quatre escaliers : l' escalier principal, au centre, face à l' entrée, possède une voûte à caissons ; le grand pavillon est doté d'un escalier de service en bois ; le pavillon nord de l' aile sud abrite un escalier de service ; dans l' aile ouest, un petit escalier dérobé permet la liaison entre le premier et le second étage. Aile ouest : divisée en appartements du XVIIIe siècle, initialement, il s'agissait de pièces pour le fonctionnement de la maison (réaménagement au XIXe siècle). Une grande cheminée marque l'emplacement de l'ancienne cuisine du XVIe siècle. Aile sud : au rez-de-chaussée se trouvent les pièces de dépendance, une grande cuisine (cheminée et potager), deux chambres à cabinets créées au XIXe siècle. Au premier étage, la salle à manger se trouve au centre, une grande galerie (20m sur 10 m) présente un plafond à poutres et solives peintes en bleu et rouge et une cheminée en pierre. Pavillon : au rez-de-chaussée, un vestibule donne accès vers l' ouest à la bibliothèque. Un salon, dénommé le salon d'Hercule, remplace une ancienne chambre. Au-dessus, l' étage abrite la chambre dite Chambre du Roi. Pavillon de l' Horloge : il s'agit d'un pavillon à quatre niveaux. La lucarne sud est dotée d'un cadran solaire qui donne son nom au bâtiment. Chaque étage est doté de deux à trois pièces avec une tourelle d'escalier en vis (XIXe siècle). L' aile basse reliée au pavillon abrite les écuries, remises, chambres de domestiques et grenier à fourrage. Ferme au nord du jardin potager. Tour à l' angle nord-est du jardin clos de murs.
source: Base MERIMEE: http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=INSEE&VALUE_1=49064- Eglise Saint-Aubin (avec les toiles classées d'Adeline Neveux).
Tessier Alfred (architecte) ; Lemesle Prosper (architecte)
L'église actuelle, du 3e quart du XIXe siècle, remplace une église romane qui contenait, selon Célestin Port, de très belles peintures murales. La reconstruction est confiée en 1858 à Tessier. Les travaux sont menés jusqu' en 1861 sous la direction de Prosper Lemesle. En 1911, des travaux ont lieu pour consolider la flèche. Les peintures murales d'Adeline Neveu y sont installées en 1941.
Description : L' église en croix latine possède un clocher-porche hors-œuvre en façade. Le clocher est en pierre à trois étages couronnés d'une flèche polygonale. La nef unique est composée de cinq travées voûtées d'ogives en brique, d'une travée de chœur et d'une abside à cinq pans. L' église est éclairée par des baies à deux lancettes excepté les pignons des bras du transept percés de roses. L'église abrite quinze toiles marouflées d'Adeline Neveu représentant des scènes de l'Ancien et du Nouveau Testament. Des peintures de H. Fournier et de René Rabault ornent aussi l'intérieur de l'église.
source: Base MERIMEE: http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=INSEE&VALUE_1=49064Personnalités liées à la commune
XVIIIe ‑ XIXe siècle
- comte Auguste d'Andigné de Mayneuf (1763-1839), magistrat et homme politique: conseiller au Parlement de Bretagne (1788-1790), président du Conseil général de Maine-et-Loire (1807-1809, 1818-1819, 1822-1823, 1825-1827,1829-1831), maire de Chambellay (1808-1818), député de Maine-et-Loire (1815-1827), Premier président de la Cour royale d'Angers (1824-1830), chevalier de la Légion d'honneur. Il n'émigra pas lors de la Révolution, fut incarcéré au Bouffray à Nantes sous la Terreur, puis arrêté à nouveau sous le Directoire. C'est en son manoir de la Jonchère qu'il avait accueilli, en décembre 1799, les "conférences de Pouancé" aux cours desquelles les chefs de la chouannerie décidèrent l'ouverture des négociations avec Bonaparte qui conduisirent à la pacification de janvier 1800. Il résidait au château des Halliers (terre advenue à sa famille au XVIe siècle), route de Montreuil-sur-Maine, qui sera acquis en 1865 par le vicomte Paul-Louis Syette de Villette (1814-1885), époux d'Elisabeth Victoire de la Tullaye (1830-1925). Marié quatre fois (en 1791, 1800, 1803 et 1812), Auguste d'Andigné eut six enfants: Louise-Agathe-Rosalie (1805-1839), Sophie-Charlotte-Pauline (1807-1859), Rosalie (+1899), Noémie (1826-1837), Emmanuel (1817-1871) et Marie-Charlotte (1820-1885). C'est son fils, Emmanuel d'Andigné de Mayneuf, qui cédera à la commune en 1844 les bâtiments de l'ancien Prieuré de Chambellay pour y établir le presbytère, rénovera la ferme des Halliers en 1856 (primée comme ferme modèle) et élèvera la chapelle funéraire de la famille d'Andigné dans le cimetière de Chambellay en 1858, tout en agrandissant le château et le domaine de l'Isle-Briand au Lion d'Angers, ville dont il sera maire de 1848 à 1871.
- Toussaint Grille (1766-1850), collectionneur d'ouvrages et d'antiquités angevines : avant de devenir directeur de la bibliothèque municipale d'Angers (1805-1837), il avait été curé assermenté de Chambellay (1792-1793). Son neveu, François Grille (1782-1853), qui lui succéda comme bibliothécaire de la ville d'Angers, fréquentait le salon que Rosalie Barbot (1771-1863), la tante de Prosper Barbot (cf. infra), tenait cour Saint-Aubin à Angers.
- vicomte Emmanuel Dambray (1785-1868), conseiller d'État, homme politique: conseiller général de la Seine-Inférieure, pair de France (1815-1830), député de la Mayenne (1849-1851), il était le fils du chancelier de France de Louis XVIII, président de la Chambre des pairs (1814-1829), ministre de la Justice et garde des Sceaux (1814-1815, 1816-1818). En 1854, il fit construire avec son épouse, née Caroline Deshaies de Cry (1792-1870), sur l'emplacement de la Maison de la Roche Chesneau où avait vécu le comte Louis Deshaies de Cry (1754-1848, maire de Chambellay de 1818 à 1830), le château de la Régale (qui revint à leur mort à leurs neveux Charnacé et sera finalement acquis en 1985 par la commune de Chambellay pour y construire le lotissement éponyme). En 1858, les époux Dambray furent également les principaux souscripteurs à l'origine de la construction, en remplacement de l'ancienne église prieurale du XIe ou XIIe siècle, de la nouvelle église Saint-Aubin de Chambellay par les architectes Alfred Tessier et Prosper Le Mesle (1823-1912), lui-même originaire du Perray à Chambellay.
- Prosper Barbot (1798-1878), artiste-peintre paysagiste et orientaliste: compagnon de Camille Corot en Italie (1824-1828), récompensé d'une médaille d'or au Salon de 1827, peignant ensuite en Algérie (1842) et en Égypte (1844-1846). Ses œuvres figurent principalement dans les collections des musées des Beaux-Arts d'Angers (périodes italienne et angevine), où sont exposés dans la galerie consacrée aux paysagistes du XIXe siècle : Vue du théâtre de Traormine en Sicile, Rochers à Civita Castellane, Ruines à Rome, Procession au Forum et du Louvre (dessins). Il habitait à Chambellay, dont il fut conseiller municipal de nombreuses années, la maison aujourd'hui sise 4 route de Saint-Martin, longtemps appelée l'ancien Vergé, compte tenu de la construction, en 1909, du nouveau Verger par l'architecte Georges Le Chatelier (1857-1935), frère du savant Henry Le Chatelier (1850-1936) et époux de la petite-fille et dernière héritière de Posper Barbot, née Henriette Garnon.
- marquis Guy de Charnacé (1825-1909), écrivain et musicologue : il se marie en 1849 à Claire d'Agoult (1830-1912), fille de Marie d'Agoult (1805-1876), en littérature Daniel Stern, dont il était devenu un habitué du salon littéraire après avoir rencontré Honoré de Balzac à Dresde dans le salon de la comtesse Hanska. Œuvres : Drames mystérieux, Une parvenue, Un homme fatal, Le baron vampire, Vaincu, Expiation, L'amour et l'argent, Journal d'un amoureux, L'esclave, Les femmes d'aujourd'hui, Nouveaux portraits, Aventures et portraits, Sur le vif, Causeries sur nos contemporains, Notes d'un philosophe provincial, Réponse à l'homme-femme de Dumas, L'amour dans le roman et chez les philosophes, Musique et musiciens, Les étoiles du chant, Gluck et Weber, Les théâtres lyriques subventionnés, Wagner jugé par un allemand, Souvenirs d'une jument de chasse, Les veneurs ennemis, Portraits de chiens courants, Le chasseur noir, Étude d'économie rurale, Études sur les animaux domestiques, Les races chevalines françaises, Les races bovines françaises, Les œuvres posthumes de Baudement, Les femmes d'à présent, Hommes et choses du temps présent… Il vint habiter au château du Bois-Monbourcher (terre acquise en 1711 par la famille de Girard de Charnacé) de 1880 à la mort de sa mère en 1899. Son fils, Daniel de Charnacé (1851-1942), se fixera au Bois-Montbourcher en 1876, auprès de son grand-père, le marquis Ernest de Charnacé (1800-1884), qui venait d'achever la restauration du château et auquel il succédera comme maire de Chambellay de 1884-1942, détenant ainsi le record de longévité à cette fonction municipale. Son petit-fils, Bertrand de Charnacé (1885-1967), sera également maire de Chambellay de 1942 à 1967 et sera l'auteur, en 1958, des Notes sur la maison de Girard de Charnacé.
XXe ‑ XXIe siècle
- Jean-Claude Brialy (1933-2007), artiste dramatique: directeur du théâtre Hébertot (1977) puis du théâtre des Bouffes-Parisiens (1986-2007), longtemps directeur artistique du Festival d'Anjou (1985-2001) et créateur du Festival de Ramatuelle, il a été l'interprète de très nombreux films (cinéma et télévision) et pièces de théâtre. Il a également réalisé plusieurs films, dont Églantine son premier film, l'histoire de la vente d'une maison de famille inspirée de la vente de la maison de ses grandS-parents sise à Chambellay. En 1979, il demeure à Chambellay pendant le tournage d'un autre de ses films "les Malheurs de Sophie" (tourné au château de Lorie, situé à La Chapelle-sur-Oudon près de Segré). Commandeur de la Légion d'honneur, de l'Ordre national du mérite et de l'Ordre des arts et lettres, il est l'auteur de livres de souvenirs, notamment : Le ruisseau des singes (2000) et J'ai oublié de vous dire (2004), y évoquant plus particulièrement les bons moments de son enfance passés à Chambellay, chez ses grands-parents paternels dont il avait racheté la maison, située rue du Commerce.
- Alfred Bour (1882-1973), administrateur de biens, homme politique, journaliste : docteur en droit, il rejoint, en 1906, l'étude d'administrateur de biens de son père qu'il reprend à son décès en 1912 et qu'il ne cédera qu'en 1962. Auteur en 1913 d'un ouvrage intitulé Comment loger les autres et se loger soi-même à bon marché, il s'inscrit un temps, au sortir de la Première Guerre mondiale, comme avocat au Barreau de Paris (1918-20). Journaliste et gestionnaire du Petit Démocrate, il fut l'un des fondateurs, en 1924, du Parti démocrate populaire (le PDP est l'ancêtre du MRP), qui réunissait les catholiques sociaux ou démocrates. Après avoir échoué aux législatives de 1924 en banlieue parisienne, il décide de se présenter en Anjou où, avec son épouse, ils ont des attaches familiales à Chambellay, et fut le premier président de la fédération angevine du PDP. Après avoir finalement renoncé à se présenter aux législatives à Angers en 1928, il ne réussit pas à être élu au Conseil d'arrondissement du canton du Lion-d'Angers en 1931, se retirant pour permettre l'élection de son colistier Georges Saulou. Il fut un temps conseiller municipal de Lempzours en Dordogne (1925-1931) avant d'être élu, en 1931, au Conseil municipal de Paris, dont il deviendra vice-président en 1936, et où, réélu en 1935 et 1945, il siégea seize ans jusqu'en 1947 (élection lors de laquelle la liste MRP qu'il menait n'eut aucun élu, comme cela se renouvellera en 1953). Entre temps, il avait été élu en 1947 membre de l'Assemblée de l'Union Française, troisième assemblée constitutionnelle de la 4e République, avant de siéger à ce titre, en 1958, au sein du Comité consultatif constitutionnel chargé par le général de Gaulle de préparer la nouvelle Constitution de 5e République. Commandeur de la Légion d'honneur, il fut également, à compter de 1946 jusqu'à sa mort, administrateur des Petites Affiches et du Courrier de l'Ouest où il publia de nombreux articles jusqu'à ses 90 ans. En 1935, ils avaient hérité avec son épouse, née Caroline Leroux (1884-1947) et nièce de Georges Le Chatelier (1857-1935) décédé sans enfant, de la propriété du Verger, sise aujourd'hui 8 route de Saint-Martin à Chambellay, voisine de celle des Soulez-Larivière auxquels Alfred Bour était par ailleurs lié par sa sœur Adèle, épouse d'Émile Soulez. Un mémoire de maîtrise en histoire politique lui fut consacré en 1976 par Dominique Nardin, épouse de son petit-fils Antoine Bour, sous la direction de René Rémond (université de Paris X Nanterre). Notons enfin que l'un de ses fils, Louis Bour (1909-1998), polytechnicien, qui fut député MRP de Paris (1946-1951) et membre du Conseil économique (1951-1959) puis du Conseil économique et social (1959-1974), publia en 1977 un livre sur son père: Alfred Bour, une vie, une époque, où figurent de nombreux souvenirs de sa vie à Chambellay, dont le récit de ses dernières années en Anjou.
- Claude Martin (né en 1930), administrateur de biens, homme politique : docteur ès sciences économiques, il est champion d'Europe d'aviron (1953) et médaille d'argent aux Jeux olympiques de Rome (1960). Député UDR de Paris (1968-1973), conseiller régional et député RPR de Paris (1978-1981), il fut également conseiller de Paris et premier adjoint au maire du 11e arrondissement (1983-1995). C'est en 1999 qu'il a rejoint Chambellay dont il a intégré le conseil municipal en 2008 et où il réside au Bois-Monbourcher. [Informations douteuses]
- Anthony Dyson, s’est formé à l’École des Beaux-Arts de Blackburn et a obtenu son Certificat de professeur d’arts plastiques à l’Université de Leeds. Il a soutenu sa thèse de Docteur en Histoire de l’Art à L’Institut Courtauld, Université de Londres. Cette recherche fut à l’origine de la publication d’un ouvrage profondément novateur et très influent sur les graveurs anglais du XIXe siècle intitulé De l’Image à la Gravure, Farrand Press, 1984. Il a écrit plusieurs autres ouvrages et articles sur l’éducation artistique des enfants, l’art de la gravure, et une monographie du peintre polonais Stanislaw Frenkiel, intitulée Passion et Paradoxe, Black Star Press, 2001. En 1987 Anthony Dyson a installé son imprimerie (Black Star Press) à Teddington. Il y produit ses propres gravures, publie pour d’autres artistes et imprime des eaux-fortes anciennes pour un certain nombre d’institutions comme la Tate Gallery et l’Université d’Harvard. De 1990 à 2000 il publia le ‘Calendarium Londinense’ pour lequel il créa durant cette période les gravures illustrant des vues de Londres. Il est actuellement Vice-Président de la Société Royale des Peintres- Graveurs (Royal Society of Painter-Printmakers, London). Ses premières gravures furent exposées à la Royal Academy alors qu’il n’était encore qu’étudiant. Ses œuvres y ont fait depuis l’objet de fréquentes expositions, ainsi que de multiples expositions en divers lieux, notamment en Grande-Bretagne et en France. Elles sont entrées dans les collections du Musée des Sciences de Londres, de la Bibliothèque du Guildhall de Londres, du Musée Fitzwilliam de Cambridge, et du Sagene Laererskole d’Oslo.
- Daniel Soulez-Larivière (né en 1942), avocat : Inscrit au Barreau de Paris depuis 1965, deuxième secrétaire de la Conférence du stage (1969), membre du Conseil de l'Ordre (1988-1990), il a été chargé de mission au cabinet d'Edgard Pisani alors ministre de l'équipement et du logement (1966-1967), membre du comité consultatif pour la révision de la Constitution (1992-1993) et de la commission de réflexion sur le statut pénal du président de la République (2002-2003). Chevalier de la Légion d'honneur et l'ordre national du Mérite, il est l'auteur de nombreux articles et essais sur la Justice : L'Avocature (1982), Les juges dans la balance (1987), Le glaive et la balance (en coll. 1989), Justice pour la justice (1990), Du cirque médiatico-judiciaire et des moyens d'en sortir (1993), Paroles d'avocats (1994), Grand soir pour la justice (1997), Dans l'engrenage de la justice (1998), Lettres à un jeune avocat (1999), Notre justice (en coll. 2002), La justice à l'épreuve (avec Jean-Marie Coulon, 2002), Le temps des victimes (avec Caroline Eliacheff, 2007). Il fut, de 1995 à 2008, et comme le furent son arrière-grand-père maternel, Charles Larivière (1824-1887), son père, Furcy Soulez-Larivière, et son frère aîné, conseiller municipal de Chambellay où il réside au Prieuré, propriété familiale sise rue Vauvert.
- Stéphane Brizé (né en 1966), réalisateur et scénariste : Après avoir été technicien à la télévision et suivi des cours d'art dramatique à Paris où il mit en scène plusieurs pièces de théâtre, il réalise, en 1993, son premier court-métrage Bleu dommage (grand prix du festival de Cognac 1994), suivi, en 1996, d'un moyen-métrage L’œil qui traîne (grand prix du festival de Vendôme 1996, grand prix et prix du public du festival de Rennes 1997). En 1999, son premier long-métrage Le bleu des villes est sélectionné pour la quinzaine des réalisateurs du festival de Cannes et reçoit le Prix Michel d'Ornano du meilleur scénario du festival de Deauville. En 2005, sort son deuxième long-métrage Je ne suis pas là pour être aimé avec Patrick Chesnais, Anne Consigny et Georges Wilson qui connait un certain succès avec près de 300.000 entrées (sélection officielle du festival de Saint-Sébastien). En 2006, sort son 3ème long-métrage Entre adultes produit par Claude Lelouch. En 2008, Stéphane Brizé est à l'affiche, mais en tant qu'acteur, d'un film de Thomas vincent avec Clovis Cornillac Le nouveau protocole.
- Angélique Bouin, journaliste : Après un passage à RTL et à France Info, elle entre à France Inter en 1993. Elle remporte la Bourse René Payot comme reporter. En 2000, elle suit les questions Religions et anime la chronique Théo. Devenue ensuite grand reporter, elle signe souvent des reportages pour Interception, magazine de grand reportage des journalistes de France Inter (tous les dimanches de 9h10 à 10h00), qu'elle présente depuis 2002.
- Daphné de Quatrebarbes, comédienne : Depuis 1996, elle enchaîne les rôles au théâtre (ex : Une nuit avec Sacha Guitry d'Antha Sogno de 1998 à 2000, L’École des femmes au théâtre Silvia Monfort en 2002, La soupe aux orties en 2004), au cinéma (ex:Lautrec de Roger Planchon en 1997, Je préfère qu'on reste amis avec Gérard Depardieu et Jean-Paul Rouve en 2004, Molière avec Romain Duris et Fabrice Luchini en 2006) et à la télévision (ex: Un patron sur mesure pour TF1 en 2002, la Bern academy sur Canal + en 2003, Allo T où? sur TF1 en 2005, ou la série Chez Maupassant en 2007).
- Loïc Dusseau (né en 1966), avocat au Barreau de Paris (depuis 1991), ancien conseiller municipal de Chambellay (1995-2001), président d'honneur de l'Union des Jeunes Avocats à la Cour de Paris (UJA de Paris) (2003-2004) et de la Fédération nationale des unions de jeunes avocats (2006-2007), membre du conseil de l'Ordre des avocats à la Cour de Paris (depuis 2007).
- Patrick Prud'homme (né en 1962), docteur en droit, directeur juridique et fiscal du Crédit coopératif (depuis 2003).
Voir aussi
Notes et références
- populations légales 2006 sur le site de l’INSEE
- Machecoul (Loire-Atlantique) et d’Haroué (Meurthe-et-Moselle). C’est aussi le blason des villes de
- Chambellay sur le site de l'Insee
Liens externes
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