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École centrale Paris
École centrale Paris Nom original École centrale des arts et manufactures Localisation Localisation Châtenay-Malabry, France Informations Fondation 1829
par Alphonse LavalléeDirecteur Hervé Biausser Type Grand établissement, École d'ingénieur publique Niveau Bac+5 à Bac+8 (école doctorale) Site web www.ecp.fr L'École centrale Paris (appelée couramment Centrale Paris ou ECP) — dont le nom officiel est École centrale des arts et manufactures — est l'une des plus prestigieuses écoles d’ingénieurs françaises[1]. Elle est située à Châtenay-Malabry, en région parisienne. Elle a le statut de « Grand établissement ». Elle est à l'origine du Groupe Centrale.
Elle forme notamment des ingénieurs généralistes de très haut niveau (ingénieurs des arts et manufactures, aujourd'hui appelés aussi ingénieurs centraliens) destinés principalement aux entreprises. L'école délivre également des diplômes de mastère spécialisé, de master et de doctorat. Elle possède un centre de recherches de plus de 400 personnes qui a obtenu le label Carnot en collaboration avec Supélec.
L'École centrale fait notamment partie du pôle de recherche et d'enseignement supérieur UniverSud Paris. Elle a été la fondatrice du réseau d'échange d'étudiants TIME en 1988 et est membre de l'association européenne des écoles d'ingénieurs CESAER.
Sommaire
Histoire
L’École centrale des Arts et Manufactures est fondée en 1829 sur une initiative privée par Alphonse Lavallée, homme d'affaires actionnaire du journal d'inspiration saint simonienne Le Globe et premier directeur, qui s'est entouré de trois scientifiques : Jean-Baptiste Dumas, Eugène Péclet et Théodore Olivier. Elle a pour but de former des ingénieurs généralistes pour l’industrie naissante (« les médecins des usines et des fabriques »), à une époque où les institutions supérieures forment plutôt des cadres de l'État. Elle devient publique en 1857 quand Lavallée la lègue à l'État français pour en assurer la pérennité. Elle est ensuite temporairement renommée École impériale des Arts et Manufactures. Elle attribue à partir de 1862 le titre d’ingénieur des arts et manufactures, premier titre d'ingénieur diplômé créé en France et devenu maintenant le titre d'ingénieur diplômé de l'École centrale des arts et manufactures.
Installée dans un premier temps à Paris, à l’Hôtel de Juigné (actuel hôtel Salé, hôte du Musée Picasso), puis dans des locaux construits à cet effet rue Montgolfier (qui appartiennent maintenant au Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM) dont le bâtiment originel est adjacent), elle est transférée en 1969 à Châtenay-Malabry sur un campus regroupant les bâtiments d’enseignement et de recherche, la résidence des élèves et plusieurs équipements communautaires (restaurant universitaire, stade, gymnase). Le président Pompidou, accompagné pour cette occasion par Robert Galley, alors ministre et centralien lui-même, inaugure ce campus.L'École Centrale Paris a acquis rapidement une grande renommée [2]. De grands noms de l’industrie en sortent (Gustave Eiffel, Georges Leclanché, André Michelin, Armand Peugeot, Louis Blériot, Francis Bouygues, etc.). Des personnalités du domaine artistique en ont été également diplômées, telles l’écrivain Boris Vian, le sculpteur Gérard Chamayou dit Félix (ingénieur de la Géode à Paris) ou le chanteur Antoine.
Depuis 2003, le directeur de l’école est Hervé Biausser.
Elle a célébré en 2004 son 175e anniversaire.
Les formations délivrées
Formation d'Ingénieur
- Recrutement
L'admission à l'École Centrale de Paris s'effectue selon les modalités suivantes :
- Programme Centralien (Ingénieurs Centrale Paris = grade 300 ECTS)
- Concours Centrale-Supélec (filière de classes préparatoires MP, PSI, PC, PT, TSI)
- CASTing - Concours d'Admission sur Titre Ingénieur, titulaires licence L3 ou Master M1
- Échanges double diplôme TIME TIME-partner institutes Une partie des étudiants provient de licences scientifiques ou d'une institution académique étrangère partenaire (une centaine d'élèves sur 450 dans une promotion).
- Formation
Les études durent près de trois ans et demi, mais peuvent être plus longues dans certains cas. L'enseignement associe des cours scientifiques, des formations humaines (sciences humaines, philosophie des sciences, prise en compte de la vie associative), et une pratique sportive. L'École affirme comme vocation la formation d'ingénieurs généralistes de forte culture scientifique et technique, leaders, prêts à agir sur une scène internationale et à relever les défis du XXIème siècle[3]. Tous les élèves-ingénieurs doivent effectuer au moins un semestre à l'étranger, au cours d'un échange académique, un stage en entreprise, ou en double-diplôme.
La promotion 2010 (rentrée en 2007) a inauguré le nouveau cursus d'ingénieur nommé ARIANE, qui est composé d'une année de « tronc commun » (mathématiques, physique, informatique, mécanique, biologie, économie, gestion, etc.), puis d'une année comportant essentiellement des cours choisis ("électifs"), et enfin d'une année de spécialisation, suivie d'un stage d'une durée de six mois. Alternativement, la spécialisation peut-être effectuée dans un établissement partenaire dans le but de l'obtention d'un double-diplôme. Elle dure alors généralement deux ans, et a lieu dans des établissement européens (réseau TIME) ou des universités anglo-saxonnes (réseau Master's Degree), permettant alors l'obtention d'un Master of Science. L'obtention d'un master recherche en parallèle de l'année de spécialisation à Châtenay-Malabry est également possible. Une "césure" entre la deuxième et la troisième année pour effectuer un ou plusieurs stages en entreprise est autorisée. L'année de spécialisation s'effectue suivant un choix matriciel : d'une part, une "option" disciplinaire (Aménagement et construction durables, Énergie, Environnement-matière-vivant, Génie industriel, Mathématiques appliquées, Mécanique-aéronautique-espace, Physique et applications, Sciences de l'information, Systèmes avancés) et d'autre part, une "filière" correspondant à un type de métier (Conception et industrialisation, Management de projet, Management opérationnel, Métiers de la recherche, Entrepreneur, Stratégie et finance).
L'École Centrale Paris figure régulièrement, avec l'École polytechnique et l'École des mines de paris, en tête des différents classements des écoles d'ingénieurs françaises. L'ECP est aussi régulièrement classée parmi les meilleures écoles d'ingénieurs françaises en informatique.[4].
Mastères spécialisés (MS)
Les mastères spécialisés de l’École centrale Paris sont reconnus par la Conférence des grandes écoles depuis 1987. Ils se déroulent sur un an ou en alternance sur deux ans, en France ou à l’étranger (Serbie, Tunisie, Russie, etc.).
Liste des Mastères spécialisés
- Génie des Procédés et des Matériaux
- Technologies de l'information et du numérique
- Mécanique Énergétique
- Management industriel, Projet et Supply Chain (ex Génie des Systèmes Industriels)
- Ingénierie des Systèmes Informatiques Ouverts
- Technologie et Management, pour diplômés de l'enseignement supérieur en gestion. L'objectif est de permettre à des personnes issues d'écoles de management d'intégrer des projets, des équipes, des entreprises dans les secteur où la technologie et l'innovation priment.
- Stratégie & Développement d'Affaires Internationales
- Ingénierie des Données de la recherche médicale et Biotechnologique
- Gestion des Risques et de la Sécurité des établissements et réseaux de santé
- Ingénierie de l'information et des Connaissances des organisations de Santé
- Management et Technologie des établissements et réseaux de Santé
Masters recherche
L'École centrale Paris propose 6 mentions de master à finalité de recherche dans le domaine des sciences de l'ingénieur. Ces programmes sont ouverts aussi bien aux élèves centraliens qu'aux étudiants non centraliens. Ces derniers peuvent intégrer le master en première ou deuxième année.
- Mention Énergie, Aéronautique et Spatial
- Mention Génie industriel
- Mention Mathématiques Appliquées
- Mention Matière, Structures, Fluides, Rayonnement
- Mention Procédés
- Mention Recherche en Sciences de Gestion
Formations doctorales
L'École centrale Paris est habilitée depuis 1986 à délivrer le doctorat. Elle possède une école doctorale propre intitulée « Sciences pour l'ingénieur ». Près de 200 étudiants sont inscrits en doctorat à l’École centrale Paris, dans l’une de ses 7 unités de recherche ou dans des unités associées. L'école confère environ 50 doctorats par an.
Formation continue
La Formation Continue de l’École Centrale Paris est portée par Centrale Formation, établissement de Centrale Recherche S.A., filiale privée de l’École Centrale Paris. Développée pour répondre à la demande des entreprises, elle offre aux cadres et dirigeants un espace privilégié de réflexion et d’apprentissage.
Centrale Formation intervient dans tous les secteurs intégrant des dimensions technologiques et organisationnelles complexes (industrie, services, administrations publiques, métiers de la finance et de la santé etc.).
La recherche
La Recherche est une mission de l'École Centrale Paris, accompagnant sa mission de formation.
Le centre de recherches de l'École comporte plus de 400 personnes (chercheurs, enseignants-chercheurs, post-doctorants, doctorants, ingénieurs, techniciens, personnels administratifs), réparties dans ses sept laboratoires. Trois laboratoires sont des unités du CNRS. Les domaines d'activités des laboratoires couvrent un large spectre : physique, physico-chimie, informatique, mathématiques, mécanique, économie, génie industriel et management. Les domaines d'application de ces recherches fondamentales ou appliquées concernent l'environnement, le secteur de l'énergie, la "science des systèmes", les transports, les technologies de l'information et de la communication et la santé.
L'École cherche à intensifier ses liens avec ses partenaires du pôle d'enseignement et de recherche UniverSud Paris, notamment Supélec, l'ENS de Cachan et l'Université Paris 11. Les autres partenaires institutionnels (hors CNRS) sont le CEA et l'INRIA. L'École développe aujourd'hui également une culture de chaires financées par des entreprises, qui concernent notamment la finance, le management ou le supply chain.
Laboratoires de recherche
Les laboratoires suivants sont situés sur son site de Châtenay-Malabry :
- Laboratoire Énergétique Moléculaire et Macroscopique, Combustion, UPR 288 du CNRS (80 personnes, dont 25 chercheurs et enseignants-chercheurs)
- Laboratoire de Génie Industriel (60 personnes, dont 18 enseignants-chercheurs)
- Laboratoire de Génie des Procédés et Matériaux (60 personnes, dont 19 enseignants-chercheurs)
- Laboratoire Mathématiques Appliquées aux Systèmes (80 personnes, dont 18 enseignants-chercheurs)
- Laboratoire de Mécanique des sols, structures et matériaux, UMR 8579 du CNRS (100 personnes, dont 25 chercheurs et enseignants-chercheurs)
- Laboratoire Structure, Propriétés et Modélisation des Solides, UMR 8580 du CNRS (40 personnes, dont 16 chercheurs et enseignants-chercheurs)
- Équipe de Recherche en Modélisation des Systèmes et Modélisation Économique (15 personnes, dont 8 chercheurs et enseignants-chercheurs)
De nombreux échanges de chercheurs sont réalisés avec d'autres institutions, notamment par l'accueil de professeurs invités. L'École a obtenu en 2007, en commun avec Supélec, le label d'Institut Carnot, un mode de financement de la recherche qui favorise les partenariats avec les entreprises, pour le groupement "C3S" (Centrale-Supélec Sciences des Systèmes).
Autres laboratoires
L'École possède aussi deux "laboratoires d'enseignements", qui n'ont pas de vocation de recherche et servent uniquement pour l'enseignement :
- Laboratoire d'Informatique et des Systèmes Avancés (LISA)
- Laboratoire de Physique Expérimentale (LPE)
Partenariats
L'École centrale Paris est partenaire d'un certain nombre d'institutions françaises ou internationales, dans le cadre de ses activités d'enseignement ou de recherches.
Partenariats français
L'École centrale Paris et Supélec ont signé en 2006 un accord-cadre et mis en place, en novembre 2008, une "alliance stratégique" qui a pour objectif une meilleure compétitivité internationale des deux Écoles. [5]
L'École Centrale Paris s'est associée à l'ESSEC et Strate Collège Designers pour créer en 2005 le programme d'Open-Innovation CPI (Création d'un Produit Innovant). S'appuyant sur le Design Thinking, le programme CPI fait travailler pendant 9 mois des équipes mixtes d'élèves des trois écoles sur des vraies problématiques d'innovation soumises par les entreprises partenaires.
L'École est également membre des associations françaises suivantes :
- Conférence des grandes écoles (CGE)
- Groupe Centrale (Centrale Graduate School): Groupement des "Écoles centrales" comprenant, outre l'ECP, l’École centrale de Lille, l’École centrale de Lyon, l’École centrale de Marseille, l’École centrale de Nantes et l'École centrale de Pékin, fondée en 2003 et dispensant un enseignement francophone correspondant aux principes du Groupe Centrale. (cf. [1]).
- PRES UniverSud Paris : L'École est membre du Pôle de recherche et d'enseignement supérieur (PRES) UniverSud Paris.
- concours commun Centrale-Supélec : Des écoles d'ingénieurs sont partenaires pour le recrutement des élèves-ingénieurs à la sortie des classes préparatoires, et Centrale et Supélec depuis 1968.
- Collège des Hautes Études Environnementales et du Développement Durable (CHEE&DD) : L'École Centrale Paris a développé un partenariat avec l'École Supérieure de Commerce de Paris et l'Institut national agronomique Paris-Grignon (INA-PG), sur les questions d'environnement et de développement durable.
Partenariats internationaux
L’École est clairement tournée vers l’international, puisque environ un quart des étudiants sur le campus sont étrangers. L'École est membre des réseaux suivants :
- CESAER : Regroupement d'écoles d'ingénieurs européennes.
- Réseau TIME : L'École a été en 1988 la fondatrice du réseau TIME (Top Industrial Managers for Europe), qui permet à des étudiants d'obtenir un diplôme de deux des meilleures universités techniques européennes (double diplôme). Les autres membres sont, par exemple, le Politecnico di Milano, la Queen's University Belfast, la Technische Universität Berlin, ...
- UniTech : Accords d'échanges d'élèves entre 5 partenaires académiques européens et des grandes entreprises (Présentation)
- Cambridge University : Convention d'échanges d'étudiants, les élèves centraliens peuvent (en nombre limité) aller passer
leur deuxième année à l'université de Cambridge, dans le département Engineering, de même, des étudiants de Cambridge passent leur troisième année d'Engineering à l'ECP.[6]
Les accords de double-diplôme ne sont pas uniquement européens, puisque les doubles-diplômes sont possibles avec les plus prestigieuses universités au monde, notamment américaines (Massachusetts Institute of Technology, Harvard, Stanford,Columbia, Berkeley, Cornell) ou sud-américaines (Université de São Paulo,...) par exemple.
Des accords européens existent aussi hors des programmes réseau TIME ou UniTech, avec les universités anglaises (Oxford, Cambridge,...) par exemple.
Liens avec le secteur privé
L'École possède de nombreux liens avec les entreprises, à travers ses partenariats pour l'enseignement ("Premium", "Parrain d'option", etc.) ou les contrats signés par les chercheurs de ses laboratoires avec leurs partenaires privés (chaires, contrats, collaborations). D'une manière générale, l'École souhaite favoriser l'innovation et le contact de ses élèves avec le monde de l'entreprise. L'incubateur et la "Junior Entreprise" sont emblématiques de cette démarche.
L'incubateur
L'École Centrale Paris concrétise sa volonté de former des entrepreneurs avec la création en 2001 de son incubateur. Il permet d'accueillir dans ses locaux et d'accompagner des entreprises en création issues de la communauté centralienne (élèves, anciens élèves, professeurs, chercheurs, etc.). Avec le lancement de sa Filière Centrale Entrepreneurs en 2001, de jeunes sociétés dynamiques dans des domaines variés, sont issues de cette dynamique entrepreunariale : Conseil en organisation pour les hôpitaux, Video à la demande, Bâtiments à énergie positive, Capteurs de ruptures de la chaine du froid, Cartographie 3D Dynamique, Production de séries et téléfilms, Aide à la décision pour les professionnels de santé, Production d'énergie renouvelable par méthanisation, Gestion de la relation patient.
Le groupe des Entrepreneurs Centraliens rassemble ces entrepreneurs pour dynamiser la création d'entreprise, notamment auprès des élèves et jeunes diplômés.
La Junior-Entreprise
Junior Centrale Études (JCE) est la Junior-Entreprise de l'École.
Entièrement gérée par une équipe d'élèves-ingénieurs, Junior Centrale Études permet aux entreprises de faire réaliser leurs projets par des élèves de l'École Centrale Paris, sur le modèle des cabinets de conseil.
Une formation pluridisciplinaire de haut niveau qui apporte des connaissances scientifiques, des compétences technologiques, une connaissance des réalités humaines, sociales et économiques permet aux élèves de l'École Centrale Paris de réaliser des études dans des domaines variés :
- Le pôle informatique : réaliser des sites Internet/Intranet, des modules fonctionnels pour des sites Internet, des bases de données, des interfaces graphiques personnalisées.
- Le pôle traductions techniques : Le niveau scientifique associé à la maîtrise des langues étrangères et la présence de nombreux élèves bilingues permet à JCE de proposer des travaux de traduction (concernant des documents technico-commerciaux ou des notices techniques).
- Le pôle ingénierie : Une formation scientifique et technique est dispensée aux étudiants de l'École Centrale Paris tout au long de leurs trois années d'études, que ce soit dans le tronc commun des deux premières années ou dans de nombreuses options de troisième année. Les élèves peuvent ainsi réaliser diverses études dans une large palette de domaines.
- Le pôle stratégie, marketing, finance : réaliser des études en marketing industriel, des études d'image, des enquêtes de satisfaction, des audits, des Business Plan, du conseil en stratégie.
- Grand Prix 2000 des Junior-Entreprises.
- Classée parmi les meilleures Junior-Entreprises de France depuis 1970, date de la création[7]
- JCE est membre fondateur d'EXPECT, un réseau européen de Junior-Entreprises dont chacune est rattachée à une grande université technologique ou commerciale, et est la co-fondatrice de la Confédération Nationale des Junior-Entreprises.
Vie étudiante
L'organisation en campus permet aux élèves de participer à de nombreuses activités associatives, sans devoir se déplacer.
Le Campus
Les élèves centraliens sont logés (s'ils le souhaitent) sur une résidence au voisinage immédiat de l'école construite par la société anonyme la Maison des élèves de l'école centrale des arts et manufactures. La résidence comporte[8] :
- 8 pavillons pour élèves célibataires totalisant 762 chambres individuelles dont 8 chambres pour handicapés
- 1 pavillon pour élèves célibataires totalisant 116 chambres prévues pour deux élèves
- 1 pavillon exclusivement pour les élèves mariés
- 1 pavillon international pour les élèves célibataires totalisant 136 chambres
Y sont proposés plusieurs services : ménage, laverie, cafétéria, Dojo, salle de spectacle, théâtre, gymnase. L'École dispose aussi de trois courts de tennis, un gymnase, un terrain de foot/rugby et un restaurant universitaire. Voir le plan du campus sur le site de l'école. Le Campus de l'École est situé à Châtenay-Malabry, en face du Parc de sceaux.
La vie associative
L'École favorise la vie associative sur le campus, la participation aux associations et autres clubs étant très formatrice. On peut citer entre autres :
- Associations : Bureau des Élèves (BDE), Association des Résidents (AdR), Le Piston ski (Semaine au ski), Gala, NX (télé étudiante), CentraleNum (Club photo), Pi (journal des élèves), Junior Entreprise (JE), Week-End d'Intégration (WEI), VIA (qui s'occupe du réseau informatique de la résidence), le Bureau des Arts, Raid Total Centrale Paris, le Forum Centrale Entreprises[9], Parrainage, Elfic...
- Clubs, regroupant les élèves autour d'un sport (aviron, escalade, football, handball, rugby, ...), d'une passion (astronomie, magie, jeu de rôle, photo, ...), de l'intérêt pour une culture ou un pays (allemand, belge, scandinave,...)...
La richesse de la vie associative est une caractéristique très ancienne de l'École Centrale. Ce sont ainsi des élèves centraliens qui, dès 1892, créent la première "Union d’étudiants catholiques", ancêtre des aumôneries étudiantes actuelles.
Anciens élèves
Les anciens élèves de Centrale Paris ont longtemps été appelé les « Centraux » ou, plus familièrement, les « Pistons ». Aujourd'hui, on les appelle plutôt « Centraliens ». L'Association des anciens élèves est communément appelée "Association des Centraliens". L'École compte 36 000 diplômés dont 16 000 en activité.
Anciens élèves célèbres ou connus :
Articles détaillés : Liste des centraliens célèbres et Catégorie:Ancien élève de l'École centrale Paris.Quelques professeurs...
Anciens professeurs...
- Jean-Baptiste Dumas, co-fondateur de l'École, chimiste, secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences, Membre de l'Académie française, ministre
- Eugène Péclet, co-fondateur de l'École, physicien, ancien élève de Dulong et Gay-Lussac, à l'origine du nombre de Péclet
- Théodore Olivier, co-fondateur de l'École, professeur de géométrie descriptive
- Anselme Payen, répétiteur (1829-1835), puis professeur (1835-1839) de chimie industrielle, industriel du sucre, découvreur de la cellulose et de la première enzyme, membre de l'Académie des sciences
- Gaspard-Gustave Coriolis, professeur (1829-...) d'analyse géométrique et de mécanique générale, membre de l'Académie des sciences
- Jean-Daniel Colladon, physicien et ingénieur suisse, chaire de mécanique de 1829 à 1839, membre correspondant de l'Institut de France
- Joseph Liouville, répétiteur (1831) puis professeur (1833), mathématicien, célèbre en analyse, géométrie différentielle et théorie des nombres, membre de l'Académie des sciences
- Antoine Masson, professeur (1841-...) et inventeur de la bobine d'induction (avec Ruhmkorff)
- Samson Jordan (p1854), professeur de métallurgie (1864-1900) et initiateur de l'utilisation du procédé Bessemer en France
- Amédée Burat, professeur de minéralogie, de géologie et d'exploitation des mines
- Paul-Gabriel Hautefeuille (p1858), répétiteur (1865-1876), grand chimiste minéralogiste (auteur de nombreuses synthèses) et membre de l'Académie des sciences
- Maurice Lévy, professeur de mécanique (1875-1910), membre de l'Académie des sciences
- Émile Picard, mathématicien et professeur de mécanique de 1894 à 1937, secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences, Membre de l'Académie française
- Paul Appell, professeur de mathématique et mécanique de 1895 à 1920, membre de l'Académie des sciences
- Jacques Hadamard, chaire de mathématiques de 1920 à 1937, membre de l'Académie des sciences
- Raymond Barre, qui fut premier ministre, a été professeur d'économie à l'École Centrale dans les années 1960
- Les métallurgistes Léon Guillet (p1897), Albert Portevin (p1902) et Paul Bastien (p1929), tous membres de l'Académie des sciences
- le fondateur de l'IRSID Jean Rist et son fils André Rist (p1951)
- Luigi Crocco, professeur d'aérodynamique (1970-1977), membre de la National Academy of Engineering américaine et de l'Accademia dei Lincei
- les économistes et anciens commissaires au Plan suivants : Henri Guillaume, également ancien PDG de l'ANVAR et Jean-Michel Charpin, actuel directeur de l'INSEE (1977-1982)
- Michel Liu, sociologue et Professeur de sciences sociales (1976 - 1991)
Professeurs actuels...
- Etienne Klein, Professeur de philosophie des sciences (p1981)
- Sébastien Candel, Professeur de mécanique des fluides, membre correspondant de l'Académie des sciences (p1968)
Notes et références de l'article
- ↑ Voir par exemple Ton van der Eyden, Public Management of Society: Rediscovering French Institutional Engineering in the European Context, IOS Press, 2003, ISBN 1586032917, page 207 (qui cite également Polytechnique et les Mines).
- ↑ Le président Paul Doumergue a remis la légion d'honneur à l'École Centrale à l'occasion de son centenaire le 26 mai 1929
- ↑ http://www.ecp.fr/fr/B_formations/B1_formation_ingenieur/B1a_ProjetEducatif.htm
- ↑ Technologia : Le palmarès des écoles d’ingénieurs spécialisées en informatique, page 3, mars 2009.
- ↑ Voir le communiqué de presse de l'École Centrale
- ↑ http://www.ecp.fr/fr/G_voir/G2_actualites/G2a_actualites.htm?rubrique_id=rubrique_25&actualite_id=actualite_283
- ↑ Classement CNJE 2005
- ↑ http://www.ecp.fr/fr/A_ecp/A5_campus/A5a_logement.htm
- ↑ http://www.forum.ecp.fr
Voir aussi
Autres écoles du Groupe Centrale
- École Centrale de Lille
- École Centrale de Lyon
- École Centrale de Marseille
- École Centrale de Nantes
- École Centrale de Pékin
Voir aussi : Le groupe des Écoles Centrales et ses villes.
Liens externes
- Site officiel de l'École
- Association des Centraliens - Union des Associations Centraliennes
- Site officiel du programme CPI commun avec l'ESSEC et Strate Collège Designers
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