- Carrières-Saint-Denis
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Carrières-sur-Seine
Carrières-sur-Seine Administration Pays France Région Île-de-France Département Yvelines Arrondissement Saint-Germain-en-Laye Canton Houilles Code Insee abr. 78124 Code postal 78420 Maire
Mandat en coursArnaud de Bourrousse
2008-2015Intercommunalité Communauté de communes de la Boucle de Seine Site internet http://www.carrieres-sur-seine.fr/ Démographie Population 15 450 hab. (2006) Densité 3 078 hab./km² Gentilé Carrillons Géographie Coordonnées Altitudes mini. 23 m m — maxi. 58 m m Superficie 5,02 km² Carrières-sur-Seine est une commune du département des Yvelines, dans la région Île-de-France, située à sept kilomètres environ à l'est de Saint-Germain-en-Laye.
Les habitants sont appelés les Carrillons et Carrillonnes.
Sommaire
Géographie
Carrières-sur-Seine est située au bord de la Seine, à 8 km à l'ouest de la Porte Maillot à Paris, à 7 km à l'est de Saint-Germain en Laye, la sous-préfecture, et à 15 km au nord de Versailles, la préfecture.
Les communes limitrophes en sont Houilles au nord, Bezons à l'est, Nanterre au sud-est, Chatou au sud-ouest, Montesson à l'ouest et Sartrouville au nord-nord-ouest. D'ailleurs Carrières-sur-Seine possède la particularité d'être la seule commune des Yvelines qui jouxte à la fois le département des Hauts-de-Seine et celui du Val-d'Oise.
Géologie
Hydrographie
Climat
Carrières-sur-Seine, comme toutes les communes d'Île-de-France, est soumis à un climat océanique dégradé. La localisation de la commune au sein de l'agglomération parisienne provoque une très légère élévation de la température d'un ou deux degrés en fonction des conditions climatiques par rapport aux zones rurales plus éloignées de Paris.
Accès et Transports
Voies routières
Malgré la présence sur son territoire de trois ponts franchissant la Seine (pont du RER A, pont de la ligne de Saint-Lazare et pont de l'autoroute A14), la ville ne possède pas de pont de circulation ordinaire. Pour franchir la Seine et accéder à La Défense ou Paris, il faut franchir soit le pont de Chatou, vers le sud, où passe la route nationale 186, soit franchir le pont de Bezons où passe la route départementale D392.
En conséquence, les axes routiers principaux de la commune, les routes départementales D311 (Bezons - Saint-Germain-en Laye) et D321 (Carrières - Chatou puis Croissy-sur-Seine) sont des axes de desserte locale ramenant vers les axes principaux.
Transports en commun
Au plan ferroviaire, la commune ne possède pas de gare propre et les plus proches sont la gare de Chatou - Croissy, à Chatou, pour la ligne A du RER et la gare de Houilles - Carrières-sur-Seine, à Houilles, également pour la ligne et pour la ligne Saint-Lazare du Transilien. Pour la déserte en bus de Carrières-sur-Seine nous pouvons noter le RATP 363 ainsi que les lignes 3A 3B 3C 10 et 19 du réseau Bus en Seine
Pistes cyclables
Occupation du territoire
Type d'occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)Espace urbain construit 50,70 % 257,61 Espace urbain ouvert 15,19 % 72,2 Espace rural 34,11 % 173,34 Du fait de son relatif isolement, la commune présente, au regard de ses voisines, un faible taux d'urbanisation et de nombreux espaces ruraux cultivés ou en jachère[1]. Pour la partie rurale, la surface des cultures constitue la part principale(98 ha), à laquelle vient s'ajouter celles de la Seine (33 ha), complétée par diverses surfaces rurales (40 ha). L'espace urbain construit se répartit en habitats indivuduels (125 ha), collectifs (30 ha), équipements (37 ha), transports (23 ha, comprenant l'autoroute A14 qui traverse la commune), activités (37 ha) et enfin chantiers (5 ha). Dans la partie urbaine non construite est incluse l'Ile fleurie qui est séparée du reste de la commune par le bras de Seine le plus large.
Histoire
Héraldique
Les armes de Carrières-sur-Seine se blasonnent ainsi :
de gueules aux trois têtus de carrier d'or rangés en fasce, soutenus d'ondes d'argent mouvant de la pointe, au chef cousu d'azur chargé d'un clou de la Passion d'argent accosté de deux fleurs de lys aussi d'or.Les tétus (marteaux de carrier) évoquent l'exploitation des carrières de pierre calcaire auxquelles la commune doit son nom, les ondes d'argent, la Seine qui borde le territoire communal à l'est, et le chef rappelle que le village fut longtemps sous la tutelle de l'abbaye de Saint-Denis.
Moyen Âge
Bien que le site soit d'occupation ancienne, le hameau fut officiellement fondé en 1137 par Suger, abbé de Saint-Denis au XIIe siècle, pour accroître les terres et les revenus de l'Abbaye. Située sur les flancs de la vallée de la Seine, Carrières-Saint-Denis offrait en effet de bonnes terres d'alluvions, très fertiles, ainsi qu'une pierre calcaire de bonne qualité : le liais. Le hameau pris d'ailleurs le nom de Carrières-Saint-Denis en raison des multiples carrières de calcaire qui y furent exploitées et ce, jusqu'au XIXe siècle.
Époque moderne
Toujours sous la tutelle de l'Abbaye de Saint-Denis, le village gagna cependant en autonomie vis à vis de ses voisines comme Houilles ou Montesson et vit son territoire affirmé par les procès-verbaux de 1479, 1633 et 1728. Carrières-Saint-Denis fut lieu de chasse des rois Henri II et Henri IV, et sous l'Ancien Régime, lieu supposé de résidence de Louise de la Vallière, favorite de Louis XIV, d'après une tradition orale persistante.
Un édit de juin 1787 érigea la paroisse de Carrières-Saint-Denis en municipalité et finalement, la loi du 10 juin 1791 prescrivant l'aliénation des biens communaux de l'Église, acheva de séparer le village de l'Abbaye de Saint-Denis. Pour la première fois, Carrières-Saint-Denis prit le nom de Carrières-sur-Seine (elle n'acquit définitivement ce nom qu'au début du XXe siècle).
Époque contemporaine
La commune connut jusqu'aux années 1960 une croissance assez lente de sa population, à l'inverse de Chatou ou de Houilles. La raison principale est qu'elle est située hors des voies d'accès vers Paris, et donc à l'écart des courants principaux d'urbanisation. Si ce retard à l'urbanisation se comble très rapidement aujourd'hui, la ville offre encore en son centre historique une atmosphère campagnarde de vieux village qui en fait un lieu assez unique à petite distance de la capitale.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité 2008 en cours Arnaud de Bourrousse Divers droite 2001 2008 Françoise Brondani UMP 1983 2001 Pierre-Alexandre Bourson député de 1978 à 1986 1978 1983 1970 1977 Pierre-Alexandre Bourson Jumelage
La décision de jumeler Carrières-sur-Seine avec la ville allemande de Grünstadt (Rhénanie-Palatinat) a été prise le 5 décembre 1973 et officialisée en 1974. Les cérémonies officielles à Grünstadt se sont tenues en octobre 1974[2]. Un « comité de jumelage » dont le siège est en mairie se charge de l'animation et organise les échanges culturels et scolaires.
Intercommunalité
Depuis 2006, la ville fait partie de la Communauté de communes de la Boucle de Seine.
Démographie
Histogramme
(élaboration graphique par Wikipédia)Économie
Activités et emploi
Alors qu'il était le plus élevé des Yvelines en 2006, à 19,74%, le taux de la taxe professionnelle a baissé pour atteindre 16,15% en 2009. La taxe professionnelle est gérée par la CCBS avec comme objectif une uniformisation à 13,75% en 2011.
Zones économiques
Trois zones économiques regroupent l'essentiel de l'activité industrielle et tertiaire de la commune[5].
- La zone économique des Amandiers est la plus ancienne. Créée en 1988, elle regroupe plus de 50 entreprises pour une surface de locaux de 65 000 m2. Ainsi, 464 salariés y sont employés dans les secteurs de l'électronique, l'environnement, les services aux congrès et salons professionnels, la métallurgie, l'imprimerie-édition, la location de linge et le BTP.
- Non loin de là la zone économique du Colombier est située à la limite d'une autre zone économique sur la commaune de Bezons. Créée en 1995, sa surface de 105000 m2 de locaux abrite 42 entreprises. Ceci représente 582 emplois dans les secteurs de la logistique, du négoce, de la menuiserie, du BTP et de l'aéronautique.
- Enfin la zone économique Eiffel est de constitution plus récente, aux abords de Montesson, avec les sièges sociaux de JVC et Minolta. A côté de ces deux entreprises majeures, le Parc Gustave Eiffel accueille des PME/PMI dans des locaux créés ces dernières années.
Commerce
Historiquement les commerces et artisans du village étaient situés tout au long de la rue principale (Gabriel Péri). Lors du développement accéléré de la commune dans les années 1990-2000, un nouveau pôle commerçant a été créé boulevard Carnot, près de la halle de même nom et de la Poste. Plus récemment encore, un centre commercial avec parking souterrain a vu le jour dans les nouveaux quartiers construits entre le boulevard Carnot et l'autoroute A14 en souterrain.
Agriculture
Ressources agricoles de culture maraîchère.
Culture et patrimoine
Équipements culturels
Le conservatoire municipal de Musique et de Danse Jean-Philippe Rameau, conçu par l'architecte Dominique Deshoulières, a été inauguré en Novembre 2000. Sur une superficie de 1056 m², il bénéficie d'équiments remarquables pour un conservatoire municipal et présente une architecture résolument moderne. Il offre 7 salles de cours individuelles, 6 salles collectives et un auditorium de 167 m² qui posède une acoustique pour musique de chambre. Ce bâtiment peut accueillir jusqu'à 700 élèves. Bernard Gabel en est le directeur[6].
Patrimoine architectural
Moyen Âge :
Il reste une partie de la Grange aux dîmes, datant du XIIe siècle et aujourd'hui classée monument historique, ainsi que quelques maisons troglodytes.
Par ailleurs, on découvrit, en 1838, lors de travaux effectués dans l'église Saint-Jean-Baptiste, un retable sculpté du second quart du XIIe siècle. Ce retable, en pierre calcaire présente trois scènes : l'Annonciation, la Vierge en majesté, le Baptême du Christ. Unique en son genre par son style (témoignant du passage du roman au gothique, traces de polychromie...), il est aujourd'hui conservé au Musée du Louvre à Paris[7]. Une copie de l'original est visible dans l'église Saint Jean Baptiste.
Ancien Régime :
De l'Ancien Régime, ont été conservés la mairie et son parc, lieu supposé de résidence de Mademoiselle de la Vallière. Des recherches approfondies dans de nombreux documents disponibles (registres paroissiaux, notariat, Archives Départementales et Nationales) n'ont cependant pas permis de le confirmer. Le parc, œuvre de Desgoffes, neveu de Le Nôtre, est classé monument historique. Il a cependant été très endommagé par la tempête de décembre 1999. La demeure de la Comtesse de Bussy, guillotinée à la Révolution en 1794, a été divisée en appartements et est assez endommagée. Elle est cependant visible rue de Bezons.
XIXe et XXe siècles :
Carrières, proche de Chatou et Bougival, hauts-lieux de l'impressionnisme, a également inspiré les peintres : Claude Monet y a peint Carrières-Saint-Denis en 1872, Maurice de Vlaminck Le Village en 1905 et André Derain en fit un de ses sujets de prédilection. De même, le peintre cubiste Georges Braque peignit un Paysage de Carrières-Saint-Denis en 1909. Le peintre Claude-Max Lochu (1951-) vit depuis 2002 à Carrières-sur-Seine où il a installé son atelier.
Personnalités liées à la commune
Le patineur artistique Philippe Candeloro habite la commune.
Équipements et services
Établissements scolaires
Quatre groupes scolaires rassemblent chacun une école maternelle et une école primaire.
- Groupe Maurice Berteaux
- Groupe Alouettes / Prévert
- Groupe Victor Hugo / Parc
- Groupe Plants de Catelaine
Les effectifs scolaires augmentent chaque année et ont atteint 1843 enfants pour l'année scolaire 2008/2009.
Sur le territoire de la commune se trouvent aussi le collège des Amandiers et le lycée d'enseignement général des Pierres Vives. Le bassin d'éducation dans lequel se trouve la commune au regard de la sectorisation est celui de Poissy/Sartrouville.
Sports
La ville possède une équipe de rugby, le Rugby Olympique Club de Houilles Carrières-sur-Seine[8].
Sur l'île fleurie se trouve un golf de 9 trous[9].
Vie locale
Marché
La Halle Carnot possède des boutiques fixes et accueille un marché les mardi, vendredi et dimanche matin.
Santé
Espaces verts
Lieux de culte
Carrières-sur-Seine fait partie du diocèse de Versailles et possède deux lieux de culte catholique :
- L'église Saint Jean Baptiste, située dans le centre historique
- L'église Notre Dame du Réveil Matin, située à la limite de Houilles dans le quartier du petit Bois.
Galerie
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ville de Carrières-sur-Seine, site officiel
- Paroisse catholique de Carrières-sur-Seine, site officiel
- Carrières-sur-Seine sur le site de l'IAURIF
- Carrières-sur-Seine sur le site de l'INSEE
- Plan d'intendance de la paroisse de Carrière-Saint-Denis sur le site des archives des Yvelines
- Site de la copropriété 1-3 rue Henry de Montherlant
Notes, sources et références
- ↑ Mode d'occupation du sol en 2003, IAURIF
- ↑ Historique du comité de jumelage, site municipal
- ↑ http://cassini.ehess.fr/ Population avant le recensement de 1962
- ↑ INSEE: Population depuis le recensement de 1962
- ↑ Site du développement économique de Carrières-sur-Seine (consulté en Juin 2009)
- ↑ Carrières Magazine n°38 mars-avril 2008 p.9-13
- ↑ Les premiers retables (XIIe-début du XVe siècle) [texte imprimé] : une mise en scène du sacré : exposition, Paris, Musée du Louvre (espace Richelieu,10 avril-6 juillet 2009
- ↑ Site officiel du club de rugby
- ↑ Site officiel du golf de l'île fleurie
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