Brindas

45° 43′ 19″ N 4° 41′ 39″ E / 45.7219, 4.6942

Brindas
La tour, la mairie et l'église (de gauche à droite)
Administration
Pays	France
Région	Rhône-Alpes
Département	Rhône
Arrondissement	Lyon
Canton	Vaugneray
Code commune	69028
Code postal	69126
Maire Mandat en cours	Christiane Agarrat 2008 - 2014
Intercommunalité	Communauté de communes des Vallons du Lyonnais
Site web	wwww.brindas.fr
Démographie
Population	5 434 hab. (2008[1])
Densité	482 hab./km²
Gentilé	Brindasiens
Géographie
Coordonnées	45° 43′ 19″ Nord        4° 41′ 39″ Est / 45.7219, 4.6942
Altitudes	mini. 232 m — maxi. 371 m
Superficie	11,27 km2

Brindas est une commune française, située dans le département du Rhône et la région Rhône-Alpes. Ses habitants sont appelés les Brindasiens.

Géographie

Situation

Le village situé à 15 km au sud-ouest de Lyon, à l'extérieur mais limitrophe de la Communauté urbaine de Lyon, entre les profondes vallées de l'Yzeron et du Garon. Brindas appartient à la Communauté de communes des Vallons du Lyonnais. La commune est proche de Francheville, Grezieu-la-Varenne, Vaugneray, Brignais, Saint-Genis-Laval, Messimy, Chaponost et Craponne.

Transports et communications

La ligne C24 des Transports en commun lyonnais la relie aux communes de Craponne, Francheville, Tassin-la-Demi-Lune et Lyon à la station Gorge de Loup de la ligne D du métro de Lyon. La commune dispose de la plus petite piste d'aviation d'Europe ^{[réf. nécessaire]} : code OACI LFKL.

Histoire

En 994, la charte de Dénombrement des possessions de l'Église métropolitaine de Lyon mentionne l'église Saint-Romain de Briendaco^[2], nom provenant du celte Briandas^{[réf. nécessaire]}. Le site accueille sur un mamelon un château féodal reconstruit au XVI^e siècle pour les chanoines-comtes de Lyon. Brindas reste longtemps isolé et pauvre, enclavé par sa géographie, jusqu'à la réalisation des principales routes sur la période 1820-1850. C'est sans doute en partie à cause de cet isolement qu'est née la réputation légendaire de « Brindas hors de France »^[3].

Entre 1887 et 1933, la commune est desservie par le chemin de fer Fourvière Ouest-Lyonnais, dont il reste l'ancienne gare et les piles du viaduc de la Pillardière sur la vallée de l' Yzeron.

Guignol

Brindas est souvent considéré comme la deuxième patrie de Guignol. En effet le nom du village est souvent cité dans les pièces de Guignol. De plus Pierre Neichthauser, maire de Brindas de 1929 jusqu'en 1941 était aussi l'animateur de Gnafron au théâtre « Guignol Mourguet ».

Généalogie

L'association Les Généalogistes de la vallée du Gier ou Geneagier a numérisé les registres et les publie (1636-1898) sur son site Internet^[4].

Administration

Liste des maires

Population et société

Démographie

Enseignement

Brindas compte une école maternelle, pas loin de celle-ci une école primaire (de la Tour) et un collège (George Charpack) construit en 2003 sur la route des andrées.

Manifestations culturelles et festivités

Santé

Sports

Cadre de vie

Environnement

Économie

Lieux et monuments

Sur la place de Verdun, place historique de Brindas, on peut voir, attenante à la Mairie, la tour qui était la tour nord-est du château, reconstruit au XVI^e siècle pour les chanoines-comtes de Lyon et l'église et son clocher classé d'époque romane et de forme carrée, avec Blaise le saint-patron représenté sur le tympan du porche.

Depuis janvier 2008, le musée Théâtre Guignol est créé grâce au legs de Jean-Guy Mourguet, dernier descendant guignoliste de la famille. Ce legs comprend quelque 200 marionnettes et plus de 2000 autres objets et documents. Ce lieu, ouvert grâce à la Communauté de communes des Vallons du Lyonnais^{[réf. nécessaire]}, se veut vivant, avec notamment un café-théâtre qui programme principalement des spectacles de marionnettes. Pour sa programmation et les expositions, voir le site Internet du "MTG"^[8],[9].

Personnalités liées à la commune

• Pierre Neichthauser (1873-1953) : Marié à une descendante de Laurent Mourguet, le créateur de Guignol, il a animé le théâtre du quai Saint-Antoine à Lyon de 1907 à 1953. Son frère Ernest continua jusqu'en 1966 mais la salle fut victime d'un plan d'urbanisme. Il contribua à rendre le Guignol lyonnais célèbre au-delà de nos frontières. Il fut aussi maire de Brindas de 1929 à 1941^[10].
• Gaston Bensan (1906-1995) : Après avoir été longtemps directeur de journaux, il fonde le quotidien Ce soir avec son ami Louis Aragon en 1937. A Brindas, il devient l'instigateur du groupe de recherches historiques^[11],[12].
• Georges Adilon (1928-2009), peintre et architecte de la lumière. Sa maison des Broussatières à Brindas est une de ses premières réalisations architecturale dans les années 1960, suivie d'autres maisons individuelles. Ses remarquables travaux de l'Externat Sainte-Marie, à Lyon et à La Verpillière, avec conception sur de l'existant pour les deux sites, s'étagèrent ensuite sur une trentaine d'années^[13]. Après diverses expériences, le peintre était venu à l'abstrait dans une peinture très gestuelle dominée depuis longtemps déjà par « sa couleur fétiche », le noir.

Références

Voir aussi

Articles connexes

• Liste des communes du Rhône

Liens externes

• Le site de la Mairie de Brindas
• Pages consacrées à Brindas sur le site de la Communauté de communes des Vallons du Lyonnais

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