- Hailé Sélassié Ier
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ቀዳማዊ ኃይለ ሥላሴ
Hailé Sélassié Ier
Hailé Sélassié Ier en 1930Negusse Negest d'Éthiopie Règne 2 avril 1930 - 2 mai 1936
5 mai 1941 - 12 septembre 1974Sacre 2 novembre 1930
(Cathédrale Saint-Georges d'Addis Abeba)Dynastie Dynastie salomonide Titre complet Negusse Negest d'Éthiopie, Seigneur des Seigneurs, Lion conquérant de la Tribu de Judah, Lumière du Monde, Élu de Dieu Prédécesseur Zewditou Successeur Victor-Emmanuel III d'Italie
Aman Mikael Andom (de facto, président du Derg)Héritier Amha Selassie Ier (de jure, couronné en exil) Régent d'Éthiopie Période 27 septembre 1916–2 avril 1930 Monarque Zewditou 7e ministre des Affaires étrangères Période 1917–1930 Monarque Zewditou Prédécesseur Wolde Meskel Tariku Successeur Heruy Welde Selassie 2e président du Conseil des ministres Période 1926–1er mai 1936 Monarque Zewditou (jusqu'au 2 avril 1930) Prédécesseur Habte Giyorgis Dinegdé Successeur Welde Tsadeq Biographie Nom de naissance Teferi Mekonnen Naissance 23 juillet 1892
Ejersa Goro, Province du Harar, Empire éthiopienDécès 27 août 1975 (83 ans)
Addis-Abeba,
Empire éthiopienPère Ras Mekonnen Welde Mikaél Mère Yeshimebet Ali Abajifar Consort(s) Menen Asfaw Descendance Princesse Romanework Hailé Sélassié
Princesse Tenagnework
Amha Selassie
Princesse Tsehai
Princesse Zenebework
Prince Makonnen
Prince Sahle Selassie
Monarques d'ÉthiopieCet article fait partie de la série :
Histoire de l’ÉthiopieAntiquité éthiopienne Pays de Pount D'mt - Liste des rois de D'mt Aksoum - Liste des rois d’Axoum Dynastie Zagwe Éthiopie médiévale et post-médiévale Moyen Âge éthiopien Dynastie salomonide Guerre Adal-Éthiopie Migrations oromo Période gondarienne Zemene Mesafent Période de centralisation Tewodros II Yohannes IV Campagnes de Menelik II Première guerre italo-éthiopienne XXe siècle Hailé Sélassié Seconde guerre italo-éthiopienne Occupation italienne et Résistance Révolution et régime du Derg L'Éthiopie du FDRPE Meles Zenawi FDRPE Conflit frontalier avec l'Érythrée Intervention en Somalie Autres Liste des Rois des Rois d'Éthiopie
Liste des chefs d'État de l'Éthiopie
Chronologie de l'ÉthiopieRas Tafari Mekonnen (ge'ez : ተፈሪ መኮንን ), né le 23 juillet 1892 à Ejersa Goro, une ville de l'Empire d'Éthiopie, et mort le 27 août 1975 à Addis-Abeba, a été le dernier empereur d'Éthiopie de 1930 à 1936 et de 1941 à 1974. Il choisit de régner sous le nom de Hailé Sélassié Ier (ge'ez : ቀዳማዊ ኃይለ ሥላሴ « Puissance de la Trinité »).
Il est considéré par la plupart des Rastas comme étant le « dirigeant légitime de la Terre » (Earth's rightful ruler) et de surcroît le Messie, en raison de son ascendance qui, selon la tradition chrétienne orthodoxe éthiopienne, remonterait jusqu'aux rois Salomon et David.
Sommaire
De l'enfance au règne
Hailé Sélassié est né à Ejersa Goro, un village de la province du Harer, dans l'est de l'Éthiopie, sous le nom de Täfäri Mäkonnen (ge'ez : . Teferi signifie littéralement « celui qui est craint » et Mäkwännen, simplifié en Mäkonnen, est le prénom de son père qui signifie « grand, noble ». Il garda ce nom jusqu'au 3 avril 1930, date de son accession au trône d'Éthiopie comme Roi des Rois à 38 ans.
Son père était Ras Mäkonnen, gouverneur de Harari et sa mère, morte du choléra le 14 mars 1894 alors qu'il n'avait que deux ans, Woyzero (wäyzäro, madame) Yäshimabät Ali.
Son père, grand artisan de la victoire d'Adwa contre les Italiens (1er mars 1896), mourut le 21 mars 1906, laissant Tafari, 14 ans, aux bons soins de l'empereur Menelik II (Dägmawi Ménilek ).
Jeune homme intelligent, il reçoit une éducation complète et ouverte sur l'extérieur. Parmi ses professeurs, un Français, Mgr Elie Jarosseau, évêque et capucin, vicaire apostolique de Harar[1].
En juillet 1911, Täfäri, âgé de 19 ans, épousa en secondes noces woyzäro Menen Asfaw, fille de Jantirar Asfaw d'Ambassel et petite-fille maternelle du roi Mika'él du Wollo (Wällo). L'empereur Hailé Selassié et l'impératrice Menen eurent six enfants :
- princesse Tenagnework,
- prince couronné Asfaw Wossen,
- princesse Tsehay,
- princesse Zenebeworq,
- prince Mäkonnen, duc de Harrar,
- prince Sahle Selassie.
Hailé Sélassié avait également une fille de son premier mariage, la princesse Romaneworq.
L'accession au pouvoir
Le 27 septembre 1916, l'empereur Lij Yassou (Yassou V), petit-fils et héritier de l'empereur Menelik II, suspect de conversion à l'islam, fut déposé par une assemblée de nobles avec l'accord de l'Église orthodoxe d’Éthiopie.
La tante de Yassou V, fille de Ménélik II, Zaoditou (Zäwditu) fut alors proclamée impératrice d'Éthiopie sous le nom de Zewditou Ire et son cousin le ras (duc) Tafari, prince héritier (alga-wärash) et régent de la couronne (endärassié).
En tant que ras Tafari (celui qui est redouté en amharique), il exerça la réalité du pouvoir sous le règne de sa cousine l'impératrice Zaoditou puis comme roi (négus) de 1928 (7 octobre) jusqu'en 1930 (2 avril). À la mort de Zaoditou, le 2 avril 1930, il prit le titre d'empereur.
Ras Tafari fut couronné le 2 novembre 1930 sous le nom de « Hailé Sélassié Ier (pouvoir de la Trinité), Roi des Rois d'Éthiopie, Seigneur des Seigneurs, Lion conquérant de la tribu de Juda, Lumière du Monde, élu de Dieu » (Gärmawi Qädamawi Haylä Sellassé, negusä nägäst zä'Ityopya, moa anbessa zä'emnägädä yehuda, berhanä aläm, seyumä Egziabhér en amharique).
Hailé Sélassié développa la politique de modernisation progressive lancée par l'empereur Ménélik II, permettant ainsi l'admission de l'Éthiopie dans la Société des Nations en 1923 et décrétant la première constitution du pays en 1931. Il supprima également la pratique très ancienne de l'esclavage dans l'Empire par des décrets pris en 1918 et 1923[2].
La Seconde guerre italo-éthiopienne et le retour d'exil
L'incapacité de la SDN à réagir efficacement lors de l'invasion italienne de 1935 (Seconde guerre italo-éthiopienne) le força à l'exil en Angleterre. Il s'était auparavant rendu lui-même à la SDN, où il avait prononcé depuis la tribune un vibrant discours dans le but d'être soutenu : « Je suis venu en personne, témoin du crime commis à l'encontre de mon peuple, afin de donner à l'Europe un avertissement face au destin qui l'attend si elle s'incline aujourd'hui devant les actes accomplis »[3]. Non soutenu, il quitte même le palais des Nations hué. Il vit à Bath du 5 mai 1936 au 5 mai 1941. Dans son exil, il reçoit une lettre de la future reine d'Angleterre, la princesse Élisabeth, qui note : « Je pense à vous et je vous admire »[4].
Le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale permit la reconquête rapide du pays avec l'aide des Britanniques et des Français (emmenés par le commandant Monnier), permit à Hailé Sélassié de recouvrer une totale souveraineté sur l'Éthiopie, lui permettant de reprendre la politique de modernisation et de développement qu'il avait entamée.
Un homme d'Etat africain
Entretenant de bonnes relations avec le président américain Franklin Roosevelt et ses alliés, l'empereur obtient l'entrée de l'Éthiopie dans l'ONU dès sa fondation. Bien que soutenu par les Etats-Unis, Haile Selassié se rapproche des non-alignés pendant la Guerre froide et participe à la conférence de Bandung.
En conflit avec l'Égypte nassérienne, en particulier sur la question du contrôle des eaux du Nil, il est soucieux d'ancrer l'Ethiopie dans l'Afrique. Il œuvre à la création d'une organisation panafricaine. Lorsque l'Organisation de l'unité africaine (OUA), devenu depuis l'Union Africaine, est fondée en 1963, à son instigation elle établit son siège à Addis Abeba [5].Modernisation et crise
En décembre 1960, à la suite d'une tentative de coup d'État à laquelle fut mêlée le prince héritier Asfaw Wossen, il poursuivit une politique plus conservatrice, alignant l'Éthiopie avec l'Occident contre les gouvernements africains plus radicaux, tout en initiant quelques réformes timides. Il remplace ras Abebe Aregai, le Premier ministre abattu lors du putsch, par Aklilu Habte-Wold, qui restera à cette fonction jusqu'en 1974, cumulant à partir de 1964 le portefeuille de l'Intérieur. Progressivement, Sélassié se consacrera à la scène internationale pour laisser son Premier ministre s'occuper des affaires intérieures.
Il envoya des troupes participer à l'Opération des Nations unies au Congo lors de la crise congolaise de 1960.
En 1962, suite à un vote contesté du parlement érythréen, l'Éthiopie annexe l'Érythrée, ancienne colonie italienne avec qui elle était fédérée depuis 1952 par la résolution 390 de l'ONU de 1950[6]. Cette décision conduit à la création de mouvements armés qui mènent une guerre d'indépendance. Elle se termine avec le renversement du gouvernement militaire éthiopien en 1991 et l'indépendance de l'Érythrée en 1993.
Il présida en 1963 l'Organisation de l'unité africaine, dont le siège fut établi à Addis-Abeba. Avec le président malien Modibo Keïta, il parvient à convaincre le Maroc et l'Algérie de conclure les accords de Bamako (1964), mettant fin à la guerre des sables. A la suite de conflits avec la Somalie à propos de l'Ogaden, territoire éthiopien peuplé majoritairement de Somalis, le Négus signa un traité de défense mutuelle en 1964 avec le Premier ministre kényan Jomo Kenyatta.
La chute de l'empereur
Article détaillé : Révolution éthiopienne.L'aggravation de la situation économique et sociale du pays à la suite du choc pétrolier de 1973, des mécontentements croissants parmi les étudiants et une partie des élites entraînent la démission du Premier ministre en février 1974. L'empereur le remplace par le ras Endalkachew Makonnen.
Loin de rétablir l'ordre, cette première en Éthiopie encouragea les revendications protestataires : grèves ouvrières et manifestations étudiantes réclamaient des réformes sur la propriété des terres, des enquêtes sur la corruption aux plus hauts niveaux du gouvernement ainsi que des réformes politiques. En avril 1973, pressé par les manifestations étudiantes, l'empereur lève la censure sur l'état de famine au Wello, après s'être opposé à la publication d'un rapport critique de la FAO. C'est le début de la révolution éthiopienne, avec la première grève générale de l'histoire éthiopienne en mars 1974.
L'empereur est renversé le 12 septembre 1974, par un coup d'État mené par un groupe de 120 militaires, réunis au sein du Derg, parmi lesquels Aman Mikael Andom (premier chef de l'État après la chute de Haile Selassie), Tafari Benti (son successeur, assassiné en 1977) et Mengistu Haile Maryam (qui devient en 1977 l'homme fort de l'Éthiopie).
Les médias relayèrent la nouvelle de sa mort en prison le 27 août 1975, à la suite d'une opération de la prostate, mais une mort par strangulation ou par étouffement est beaucoup plus vraisemblable.
Sa dépouille fut dissimulée dans les soubassements du palais impérial, où elle fut découverte en 1992, un an après la chute du dictateur Mengistu qui fut défait en 1991. Pendant dix ans, le corps de l'empereur demeura déposé auprès de celui de son grand-oncle Menelik dans l'église de Bhata. Il reçut finalement des funérailles solennelles le 5 novembre 2000 en la cathédrale de la Sainte-Trinité d'Addis Abeba. L'empereur repose au Maussolé d'Addis-Abeba, où reposent également l'Empereur Ménélik II et trois autres membres de la dynastie salamonique.
Après un exil de plusieurs années au Royaume-Uni, la famille impériale réside à nouveau en Éthiopie[7].
Rastafari
Article détaillé : Mouvement rastafari.Parmi les adeptes du mouvement rastafari, un mouvement spirituel qui s'est développé dans les années 1930 en Jamaïque sous l'influence du mouvement « Back to Africa » (Retour vers l'Afrique) de Marcus Garvey et des prêches de Leonard Percival Howell, Hailé Sélassié est considéré comme un messie noir qui mènera la diaspora et les peuples africains vers la liberté. Beaucoup de Rastas pensent que Hailé Sélassié est encore vivant et que la mise en scène médiatique de sa mort fait partie d'un complot visant à discréditer leur spiritualité.
Un discours prononcé par Hailé Sélassié aux Nations unies en 1963 est devenu une des chansons cultes de Bob Marley : War, sur l'album Rastaman Vibration. L'empereur parlait essentiellement de paix et d'espoir, de douleur également mais toujours de non-violence.
Hailé Sélassié, chrétien orthodoxe pratiquant, a relativisé les croyances du Rastafari le proclamant messie. Une visite d'État en Jamaïque en 1966, où Hailé Sélassié fut salué par une foule très nombreuse dès son arrivée à l'aéroport, marqua profondément le monarque. Après sa visite, l'empereur confia à un clerc éthiopien, l'Abuna Yesehaq : « Il y a un problème en Jamaïque… Veuillez aider ces personnes. Ils comprennent mal, ils ne comprennent pas notre culture… Ils ont besoin d'une Église établie et vous êtes désigné pour y aller »[réf. nécessaire]. L'Église éthiopienne orthodoxe s'installa alors en Jamaïque pour convertir les rastas au christianisme tewahedo. Cependant durant sa visite dans l'île il ne démentit jamais formellement les Rastafaris comme le gouvernement jamaïcain le désirait. Avant sa venue, des Rastafaris présents dans des délégations avaient déjà été reçus par lui en Éthiopie. Il remit même personnellement des cadeaux aux anciens de la Communauté. Quelques années plus tard, un de ses conseillers indien confia l'avoir vu pleurer pendant qu'il lui lisait une lettre des rastafaris de Jamaïque.[réf. nécessaire]Distinctions
Titres éthiopiens
- Negusa Nagast (Roi des Rois)
- Seigneur des Seigneurs
- Lion Conquérant de la Tribu de Juda
- Empereur d'Éthiopie
- Élu de Dieu
- Défenseur de la Foi
- Lumière du Monde
- Chef de l'Ordre Ancien de NyaBinghy
- Grand Prêtre selon l'Ordre de Melchisédech
Titres étrangers
- Maréchal à titre honorifique de l'armée britannique (1965)
- Docteur en droit de l'université de Cambridge
- Docteur en droit civil de l'université d'Oxford
Décorations
Intitulés
- Grand Croix de l'Ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne (1954)
- Grand Croix de l'Ordre de Léopold, 1924
- Grand Croix de l'Ordre de l'Éléphant, 1954
- Collier et Grand-croix de l'Ordre de Charles-III
- Grand Cordon de l'Ordre de Salomon, 1930
- Grand Croix de l'Ordre de la Reine de Saba.
- Grand Croix de l'Ordre de la Sainte Trinité.
- Grand Croix de l'Ordre de l'Empereur Ménélik II.
- Grand Croix de l'Ordre de l'Etoile d'Ethiopie.
- Grand Croix de l'Ordre du Sauveur
- Collier de l'Ordre suprême de la Très Sainte Annonciade (Maison de Savoie), 1928
- Grand Croix de l'Ordre du Mérite de la République italienne
- Grand Croix de l'Ordre du Lion d'Or de la Maison de Nassau
- Collier de l'Ordre de l'Aigle Aztèque, 1954
- Grand Croix de l'Ordre de Saint-Olaf, 1949
- Grand Croix de l'Ordre du Lion néerlandais
- Chevalier de l'Ordre de la Jarretière (KG), 1954
- Grand-Croix de l'Ordre du Bain, 1924
- Grand-Croix de l'Ordre de Saint-Michel et Saint-George (GCMG), 1917
- Collier de l'Ordre royal de Victoria (GCVO), 1930
- Grand Croix de l'Ordre des Séraphins, 1954
- Chevalier de l'Ordre de Souvorov
- Grand Croix de l'Ordre de l'Étoile yougoslave
- Grand Croix de l'Ordre du Mono (1960)
- Grand Croix de l'Ordre du Christ du Portugal
- Grand Croix de l'Ordre de Saint-Jacques et Aviz du Portugal
- Divers
- Encens de la Vierge
- Et d'autres décorations étrangères prestigieuses
Notes et références
- T. Mourgues, Les Éthiopiens : La Misère et la Gloire, p 92
- Alain Rouaud, Le Negus contre l'esclavage. Les édits abolitionnistes du ras Täfäri, 1921, 1924, 1931 : contexte et circonstances, Paris, ARESAE, 1997.
- Point de vue -Hors-série - Histoire, « Les rois dans la guerre 1939-1945 », n° 5, octobre 2010, page 13.
- Point de vue - Hors-série - Histoire, « Les rois dans la guerre 1939-1945 », n° 5, octobre 2010, page 14.
- voir en ligne. Lecoutre (Delphine) [2004], «L’Ethiopie et la création de l’OUA», Annales d’Ethiopie, vol. 20, pp. 113-147,
- Rossi (Gianluigi) [1980], L’Africa italiana verso l’indipendenza (1941-1949), Milano, Giuffrè, 626 p.
- Haile Selassie laid to rest, BBC, 5 novembre 2000.
Annexes
Bibliographie
- Gontran de Juniac, Le dernier Roi des Rois. L'Éthiopie de Haïlé Sélassié, Paris, L'Harmattan, 1994 (1re éd. Plon, 1979), ISBN 2-7384-2757-X
- Denis Gérard, Ras Tafari. Haïlé Sélassié, Apt/Barcelone, L'Archange Minotaure, 2006, ISBN 2-914453-81-7
- Ryszard Kapuściński, Le Négus, Paris, Flammarion, 1984, ISBN 978-2-08-064636-1
- Hailé Sélassié Ier, L’invasion de l’Éthiopie 1935, témoignage traduit en français par Marcel Griaule, Jahnhoy Editions, 124 p., ISBN 2-9518802-1-9
- Le site officiel du Conseil de la Couronne d'Ethiopie : http://www.ethiopiancrown.org/
- Liste complète des décorations reçues par l'Empereur Hailé Sélassié : http://www.coleccionesmilitares.com/cintas/diario/haileselassie.pdf
Articles connexes
Liens externes
- (fr) Discours devant la troisième Assemblée ordinaire de l'OUA, 5 novembre 1966.
Catégories :- Souverain de la dynastie salomonide
- Personnalité politique éthiopienne assassinée
- Souverain assassiné
- Rastafari
- Naissance en 1892
- Naissance en Éthiopie
- Décès en 1975
- Chevalier de la Jarretière
- Grand-croix de la Légion d'honneur
- Chevalier grand-croix de l'ordre du Bain
- Chevalier grand croix de l'ordre de Saint-Michel et Saint-Georges
- Chevalier grand-croix de l'ordre royal de Victoria
- Personnalité de l'année selon Time Magazine
- Ministre éthiopien des Affaires étrangères
- Personnalité éthiopienne du XXe siècle
- Récipiendaire de l'ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne
- Récipiendaire de l'ordre de l'Aigle blanc
- Panafricanisme
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