- Éric Tabarly
-
Pour les articles homonymes, voir Tabarly.
Éric Tabarly Éric Tabarly en 1997Naissance 24 juillet 1931
Nantes, Loire-AtlantiqueDécès 13 juin 1998 (à 66 ans)
Mer d'IrlandeNationalité Française Profession Officier de marine et Navigateur Distinctions Commandeur de la Légion d'honneur Conjoint Jacqueline Tabarly Enfant Marie Tabarly Famille Erwan Tabarly (neveu) Compléments - Vainqueur de la Transat anglaise en 1964 et 1976
- Vainqueur de la Transat Jacques Vabre avec Yves Parlier (1997)
- Vainqueur en temps réel de Sydney-Hobart (1967)
- Vainqueur de la Fastnet Race (1967)
Éric Tabarly est un navigateur français, né le 24 juillet 1931 à Nantes - mort en mer le 13 juin 1998 à la suite d'un accident[1]. Officier marinier pilote de l'Aéronautique navale, puis officier de marine jusqu’au grade de capitaine de corvette (équivalent de commandant). Il se passionne très tôt pour la course au large et remporte plusieurs courses océaniques notamment l'Ostar en 1964 et 1976, mettant fin à la domination anglaise dans cette spécialité. Il forme toute une génération de coureurs océaniques et contribue par ses victoires au développement des activités nautiques en France. Bien qu'amateur de vieilles coques en bois, il joue également un rôle de pionnier dans le développement du multicoques en concevant son trimaran Pen Duick IV (1968), premier multicoque océanique de course, ouvrant la voie à la suprématie de ce type de bateau sur les monocoques.
Sommaire
Biographie
Éric Tabarly découvre la voile à l'âge de 3 ans à bord d'Annie, le bateau familial. En 1938, son père Guy Tabarly, achète le célèbre Pen Duick signifiant littéralement petite tête noire (pen = tête ; du = noir ; ick = diminutif, petit), c'est-à-dire mésange noire en breton, dessiné par William Fife (sous le nom de Yum en 1898). Éric Tabarly parle des bateaux dessinés par Fife durant les premières décennies du XXe siècle : « les grands architectes de cette époque étaient Herreshoff, Watson, Nicholson et William Fife. Parmi eux, Fife a acquis une réputation particulière grâce à l'esthétique et à l'équilibre de ses bateaux. De plus, ceux qui ont pris forme dans son chantier avaient une construction inégalée ». Abandonné dans la vase, le bateau sera sauvé plus tard par Éric qui moulera la coque de bois pour en reconstituer une copie en résine, la coque en l'état ne pouvant être restaurée.
En 1952, il s'engage dans la Marine nationale. Il est pilote dans l'Aéronautique navale et vole sur Stampe SV4 pour ses débuts puis sur des Beech 18 et Avro Lancaster en Patrouille Maritime. Il sert à Saint-Mandrier, à Agadir (Maroc) et à la flottille 28F sur la BAN Tan-Son-Nhut (Indochine). Il effectue environ 1 000 heures de vol, en particulier au cours de la guerre d'Indochine. Il est admis en 1958 à l'École des Officiers de Marine (École navale) où il se distingue entre autres par ses capacités sportives. Après sa sortie de l'École d'Application des enseignes de vaisseau à bord du croiseur école Jeanne d'Arc, il est affecté en juin 1961 à Cherbourg sur le dragueur de mines Le Castor puis à Lorient et commande en 1963 un chaland de débarquement, l'EDIC 9092.
Souhaitant participer à la course transatlantique en solitaire (Ostar) de 1964, il est mis, sur sa demande, en détachement spécial par la Marine Nationale, ce qui lui permet de naviguer librement tout en restant officier d'active. Il conçoit spécialement son bateau avec l'aide des architectes Gilles et Marc Costantini; ce sera le Pen Duick II ketch, de 13,60 mètres et construit en contreplaqué marine pour un déplacement de 5,4 tonnes. Il remporte la course en franchissant le premier la ligne d'arrivée à Newport le 18 juin 1964 à 10h45. À la suite de cet exploit qui fait redécouvrir la mer à la France, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur par le général de Gaulle.
Il remporte une deuxième fois cette course mythique en 1976, à bord de Pen Duick VI, un voilier pourtant conçu pour être manœuvré par une quinzaine d'équipiers, et malgré la rupture en début de course de son pilote automatique ainsi que des conditions météo très difficiles. À la suite de ce doublé, et après avoir gagné devant Alain Colas et son Club Méditerranée, il descend triomphalement les Champs-Élysées. Cette même année, une émission des Dossiers de l'écran lui a été consacrée, au lendemain de sa seconde Ostar. Toujours en 1976, un sondage réalisé par le quotidien sportif L'Équipe auprès de ses lecteurs le classe en tête des sportifs les plus populaires devant Eddy Merckx, Niki Lauda, Johan Cruijff.
Il meurt en mer d'Irlande, au large du Pays de Galles, dans la nuit du 12 au 13 juin 1998, alors qu'il convoyait en équipage Pen Duick pour un rassemblement de voiliers construits sur plans Fife en Écosse. Il aurait été projeté en mer par le pic[2] de la voile aurique du bateau au cours d'une manœuvre de réduction de voilure. Le 20 juillet 1998 son corps fut retrouvé aux environs de Waterford (Irlande) par des pêcheurs[3].
L'influence de la vie de Tabarly et la liste de ses bateaux
Éric Tabarly marqua plusieurs générations de navigateurs et de coureurs hauturiers. En effet, il a véritablement créé une « école française » de la course au large, en prenant à son bord et formant de nombreux équipiers qui s'illustreront par la suite, tels que Alain Colas, Olivier de Kersauson, Gérard Petitpas, Éric Loizeau, Marc Pajot, Daniel Gilard, Titouan Lamazou, Philippe Poupon, Michel Desjoyeaux, Jean Le Cam.
Il marque également l'histoire de l'architecture maritime avec la construction et la mise au point de voiliers de compétitions novateurs, exploitant les dernières évolutions techniques, et conçus avec une interprétation très fine de la jauge et des conditions de mer qui seront au programme de ses voiliers :
Pen Duick II (1964) : ketch à déplacement léger (5,4 tonnes pour 13,60 mètres) manœuvrable par un homme seul ; construction en contreplaqué marine, coque à bouchains vifs par les chantiers Costantini à la Trinité sur Mer.
Pen Duick III (1966) : coque aluminium, étrave à guibre pour 17,45 mètres et un gréement de goélette ; ce bateau a fait l'objet, au fil des années, de plusieurs modifications dans son gréement (goélette puis ketch). C'est l'unité la plus titrée de la dynastie des Pen-Duick. Pen Duick III était un bateau très astucieux car, sous son gréement de goélette (deux mats de taille égale), il profitait d'un trou dans les règlements des courses-croisières dans lesquels la surface de voilure entre les deux mâts n'était pas totalement comptabilisée dans le calcul du handicap de chaque bateau. Cet avantage était particulièrement sensible lorsque le bateau naviguait aux allures portantes. Cela lui a valu une grande part de son palmarès. Ce gréement avait été expérimenté sur Pen Duick II avant de décider de le retenir pour le III. Pen Duick III participa en 1977/1978 à la Whitbread (course autour du monde en équipage) sous le nom de Gauloise avec Éric Loizeau comme skipper. Il était, alors, gréé en ketch (le mât arrière plus court) car les règlements de handicap tenaient désormais compte de la totalité de la surface des voiles[4].
Pen Duick IV (1968) : premier multicoque en aluminium de 20 mètres, gréé en ketch, équipé de deux mâts aile, et caractérisé par ses deux rails d'écoute en arc de cercle et ses flotteurs submersibles. Ce bâtiment fut vendu à Alain Colas, qui le modernisa et le rebaptisa Manureva ;
Pen Duick V (1969) : sloop de 10,50 mètres caractérisé par sa ligne de carène et ses deux ballasts liquides lui permettant une pointe de vitesse et un équilibrage fin pour les allures portantes majoritaires dans la Transpacifique, course pour laquelle il a été spécifiquement conçu. Pen Duick V a été dessiné par Michel Bigoin et Daniel Duvergie. Sa carène comportait deux redans sur le bouchain arrière (liaison entre les œuvres mortes et les œuvres vives immergées); un redan est une marche en rupture avec la continuité de la forme des couples (sections verticales de la carène). C'est un artifice architectural destiné à stabiliser le bateau lorsqu'il part en sur-vitesse (au planing), ils sont surtout utilisés sur les carènes de bateaux à moteur rapides sous forme de nervures en relief par rapport à la surface de la carène. Pen Duick V est le premier bateau à voile hauturier comportant des redans. Michel Bigoin réalisa en 1975 les plans de Club Méditerranée pour Alain Colas sans en reprendre l'idée, mais on en retrouve l'esprit, 40 ans plus tard, dans la forme arrière des monocoques de course type IMOCA ou Class 40 qui comportent un bouchain très marqué en angle vif[réf. nécessaire].
Pen Duick VI (1973) : ketch de 22,25 mètres en aluminium, conçu par l'architecte André Mauric, déplaçant 32 tonnes et équipé d'un lest de quille en uranium appauvri, remplacé par la suite par un lest en plomb et caractérisé par une queue de malet sur le tableau arrière (petit bout dehors) pour amurer (accrocher) le pataras (hauban retenant le mat vers l'arrière). Surface de voilure au portant : 600 m2. Pen Duick VI démâta plusieurs fois en course, mais gagna plusieurs records de traversée lors de ses différentes courses, démontrant de très bonnes qualités marines et de vitesse.
Pen Duick VII : trimaran foiler conçu par Éric Tabarly en 1975, accompagné par une équipe d'architectes maritimes et une équipe de la société Dassault. Éric Tabarly va rechercher un budget pendant quatre ans. Plusieurs solutions : le baron Bich ; n'aura pas plus d'un million de francs à investir dans ce projet, il en faut le double ; puis la brasserie Kronenbourg qui abandonne le projet ; ensuite une entreprise financière arabe ; mais c'est en 1979 que M. Baudinet, beau-fils de Paul Ricard, va faire se rencontrer Éric Tabarly et Paul Ricard ; les plans de Pen Duick VII vont lui être montrés ; Paul Ricard décide de devenir le sponsor du trimaran Paul Ricard.
Paul Ricard (1979) : trimaran de 16,50 mètres en aluminium déplaçant 7 tonnes. Il est caractérisé par son bras de liaison unique et profilé qui s'appuie sur deux petits flotteurs, eux-mêmes étant équipés de plans porteurs. Ce navire préfigure la mise en application sur les voiliers du principe du plan porteur qui vise à faire déjauger le voilier puis à le sortir de l'eau pour ne plus le laisser en appui que sur ses plans porteurs. Ce principe est aujourd'hui mis en œuvre sur L'Hydroptère d'Alain Thébault qui détient aujourd'hui le record du monde de vitesse à la voile. Éric Tabarly fut le premier marin à battre en 1980 le record de traversée de l'Atlantique Nord détenu depuis 1905 par la goélette Atlantic de Charlie Barr, ouvrant ainsi la course aux records de traversées effectuées par les multicoques.
Le navigateur portait différents sobriquets qui lui avaient été attribués par ses équipiers ou, la gloire venue, par la presse, dont Pépé, Le Sphynx de Bénodet, Le Sage de l'Océan.
Le mutin
En 1996, Tabarly s'oppose au projet de transfert du Musée national de la Marine du Palais de Chaillot à la porte Dorée[5].
En lieu et place du musée de la Marine devait être créé un musée des arts premiers voulu par le président de la République Jacques Chirac.
Finalement, le musée national de la Marine demeurera au palais de Chaillot, au Trocadéro, le président Chirac ayant décidé, à l'occasion du conseil des ministres du 28 janvier 1998, que le musée des arts premiers, rebaptisé Musée des arts et civilisations, serait construit quai Branly[6].
Jacqueline Tabarly
En 1984, Éric Tabarly a épousé Jacqueline Chatrol ; ils ont eu une fille, Marie Tabarly, née le 22 août 1984.
Palmarès
- Record de la traversée de l'Atlantique d'Ouest en Est (New York-Cap Lizard), en multicoque (record de 1905 de Charlie Barr sur la goélette de cinquante hommes d'équipage Atlantic battu) :
- en 1980 (10 jours 5 heures 14 minutes 20 secondes) (PR)
- (en 1968, il avait été approché, avec les 10 jours 12 heures de PD IV)
- Transat anglaise en solitaire (Portsmouth-Newport, ou encore Ostar) : 1964 (PD II) et 1976 (PD VI) (devant Alain Colas à sept heures)
- Morgan Cup : 1967 (PD III)
- Gotland Race : 1967 (PD III)
- Channel Race : 1967 (PD III)
- Fastnet : 1967 (PD III) et 1997 (AI)
- Plymouth-La Rochelle : 1967 (PD III)
- Sydney-Hobart : 1967 (PD III) (et 2e au temps compensé)
- Transpac San Francisco-Tokyo (Transpacifique) : 1969 (PD V) (avec 11 jours d'avance sur le 2e)
- Falmouth-Gibraltar : 1971 (PD III)
- Los-Angeles-Tahiti : 1972 (PD III)
- 1re de l'étape du Tour du monde en équipage "Le Cap-Sydney" : 1973 (PD III)
- Bermudes-Angleterre : 1974 (PD VI)
- Triangle Atlantique : 1975 (PD VI)
- Transat en double Le Havre-Carthagène (avec Yves Parlier) : 1997 (AI)
- 2e de la Transat en double Lorient-les Bermudes-Lorient : 1973 (PD III) et 1979 (avec Marc Pajot) (PR)
- 2e de la Transat Le Point-Europe 1 : 1987 (CO)
- 3e de la Transat en solitaire : 1984 (PR)
((PD): Pen Duick; (PR): Paul Ricard; (CO): Côte d'Or; (AI): Aquitaine Innovation)
(remarque : Pen Duick IV remporte la Transat en solitaire de 1972, aux mains d'Alain Colas)
Distinctions
- Chevalier de la Légion d'honneur en 1967 ; officier en 1976 ; il est promu commandeur de la Légion d'honneur à titre posthume le 21 juin 1998.
- Prix Henri Deutsch de la Meurthe de l'Académie des sports en 1976, récompensant un fait sportif pouvant entraîner un progrès matériel, scientifique ou moral pour l’humanité.
- Grand Prix de l'Académie des sports en 1964.
Postérité
- La Cité de la Voile Éric Tabarly, à Lorient.
- À Nantes, sa ville natale, le pont Éric Tabarly a été construit sur la Loire (bras de la Madeleine). Composé d'une pile unique et d'un mât culminant à 58 mètres rappelant les mâts des bateaux, il relie en juin 2011 l'île de Nantes au quartier Malakoff.
- Esplanade Éric Tabarly, à La Rochelle
- Le Mole Éric Tabarly à La Trinité-sur-Mer
- Quai Éric Tabarly, sur la rive droite du port de Vannes
- Ecole Eric Tabarly à Saint-Lys
- Pierre Bachelet lui a dédié la chanson Le Voilier Noir dans son album Un Homme Simple (1998)
- En 2011, Miossec et Didier Squiban écrivent respectivement texte et musique d'"Éric", une chanson reprise par le chœur Les Marins d'Iroise.
Œuvres
En plus d'être un marin hors pair, Éric Tabarly a été un écrivain très prolifique, ses œuvres se vendant en grand nombre, certaines nécessitant des ré-éditions après sa disparition tragique.
- De Pen Duick en Pen Duick, Arthaud, 1974 (ISBN 978-2-7003-1146-4)
- Le tour du monde de Pen Duick VI aux Éditions du Pen Duick Arthaud-diffusion en 1974.
- Journal de bord avec G. Petitpas, aux Éditions du Pen Duick en 1975.
- Mes bateaux et moi, La Galaxie, 1974, 152 p. (ISBN 2-01-001246-1)
- Pen Duick VI aux Éditions du Pen Duick en 1977.
- Guide pratique de la manœuvre aux Éditions du Pen Duick en 1978.
- L'Atlantique en 10 jours avec M. Lemaître, aux Éditions du Pen Duick en 1981.
- Embarque avec Tabarly en collaboration avec A. Reale, aux Éditions du Pen Duick en 1982.
- Apprenez la voile avec Tabarly en collaboration avec P.J. Soler et Voiles et Voiliers, aux Éditions du Pen Duick en 1986.
- Pen Duick aux Éditions du Pen Duick/Ouest France en 1989.
- Mémoires du large, Paris, France loisirs, 1998, 347 p. (ISBN 978-2-7441-1961-3) (OCLC 468011867)
- Du tour du monde à la Transat, Paris, Pocket, 9 septembre 1998, 347 p. (ISBN 978-2-266-00534-0) (OCLC 461689583)
- Victoire en solitaire, Paris, Arthaud, 5 mai 2004 (ISBN 978-2-7003-9595-2)
- Avec Tabarly aux Éditions du Triomphe en mai 2008.
- Éric Tabarly un marin de légende B.D. (Dessins Franckie Alarcon et scénario Thierry Jigourel)
Notes et références
- BNF no FRBNF119258867 notice
- Journal du Dimanche du 13 juin 2008
- Le corps de Tabarly aurait été repêché », Le Parisien, 1998. Consulté le 24 juin 2010 Matthieu Laubeuf, «
- Histoire des jauges depuis 1835, UNCL, 2006, pp. 115-117 Jean Sans,
- Archives de l'INA
- SciencesPo Lyon : La revue de presse de RFI - 12 février 1998
Voir aussi
Bibliographie
- Yann Queffélec, Tabarly, Paris, L'Archipel, 13 mars 2008, 238 p. (ISBN 978-2-8098-0034-0) (LCCN 2008448404)
- Jacqueline Tabarly et Daniel Gilles, A Éric, Éditions du Chêne, 13 mars 2008, 232 p. (ISBN 978-2-84277-849-1) (OCLC 470976980)
Cinéma
- Tabarly un film de Pierre Marcel, producteurs Jacques Perrin et Nicolas Dumont, sur une musique de Yann Tiersen, est sorti le 11 juin 2008 à l'occasion de l'anniversaire des 10 ans de sa disparition.
Article connexe
Liens externes
- L'Ouest en mémoire (Ina) - Départ d'Éric Tabarly pour les États-Unis, 1966
- L'Ouest en mémoire (Ina) - Préparatifs de la course transatlantique, 1972
- Pages biographique sur Éric Tabarly et sur ses bateaux sur le site de la Cité de la Voile Éric Tabarly
- Bande dessinée Avec Éric Tabarly par Damien Boucher. Éric raconté par son fidèle équipier Olivier de Kersauson. Avec une préface de l'Amiral Oudot de Dainville (CEMM)
- Autre bande dessinée sur Éric Tabarly par Fanckie Alarcon et Thierry Jigourel paru aux Éditions CPE
- Association Éric Tabarly
- Un marin n'est pas rentré : Article d'Olivier Péretié du Nouvel Obs décrivant en détail le jeudi 18 juin 1998, et d'après le témoignage de ses coéquipiers, comment Éric Tabarly est tombé a la mer.
- Portail du sport
- Portail du monde maritime
- Portail de la Bretagne
Catégories :- Vainqueur de la Transat anglaise
- Skipper français
- Pen Duick
- Auteur de littérature maritime
- Officier de marine
- Élève de l'École navale
- Commandeur de la Légion d'honneur
- Naissance à Nantes
- Naissance en 1931
- Décès en 1998
- Mort par noyade
- Grand Prix de l'Académie des sports
Wikimedia Foundation. 2010.