- Équipe du Luxembourg de football
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Équipe du Luxembourg Généralités Confédération UEFA Couleurs blanc et rouge Surnom D'Roud Léiwen (les Lions Rouges) Stade principal Stade Josy Barthel Classement FIFA 118e (19 octobre 2011)[1] Personnalités Sélectionneur Luc Holtz Record de sélections Jeff Strasser : 98 Meilleur buteur Léon Mart : 16 Rencontres officielles historiques Premier match Luxembourg 1 - 4 France
(29 octobre 1911)Plus large victoire Luxembourg 6 - 0 Afghanistan
(26 juillet 1948)Plus large défaite Luxembourg 0 - 9 Angleterre
(19 octobre 1960)Palmarès Coupe du monde Phases finales : 0 Championnat d'Europe Phases finales : 0 Jeux olympiques 1er tour en 1948 et 1952 Maillots DomicileExtérieurActualités Pour les résultats en cours, voir :
Équipe du Luxembourg de football en 2011modifier L'équipe du Luxembourg de football est constituée par une sélection des meilleurs joueurs luxembourgeois sous l'égide de la Fédération luxembourgeoise de football.
Elle a été créée en 1908 et est affiliée à la Fédération internationale de football association depuis 1910.
La sélection, dirigée par Luc Holtz depuis 2010, évolue en général à domicile au stade Josy Barthel, situé dans la ville de Luxembourg.
Histoire
De modestes débuts malgré quelques morceaux de bravoure (1911-1938)
Le Luxembourg est devenu membre de la FIFA en 1910. Le 29 octobre 1911, les Lions Rouges disputèrent leur premier match officiel contre les voisins français : la rencontre se termine sur le score de 4-1 pour les visiteurs. Les Luxembourgeois prirent néanmoins leur revanche le 8 février 1914 en battant la même équipe 5-4, Jean Massard réussissant ce jour-là un quadruplé. La participation aux Jeux Olympiques d'Anvers de 1920 se solda par une défaite 3-0 des coéquipiers de Joseph Koetz (joueur du CS Fola Esch, il participa au trois premières campagnes olympiques du Luxembourg) contre les Pays-Bas[2]. Dans les rangs de l’équipe luxembourgeoise évoluait Émile Hamilius, futur député du Parti social-chrétien et maire de Luxembourg après la Seconde Guerre mondiale, alors milieu de terrain du CS Fola.
En 1924, l’équipe luxembourgeoise, qui ne jouait que sporadiquement contre des équipes de forte valeur (elle disputa en revanche de nombreux matches contre les équipes B de la France, de la Belgique, de l’Italie et de la Suisse, ainsi que contre l’équipe régionale des provinces méridionales des Pays-Bas[3]), s’inclina de nouveau lors des Jeux Olympiques, contre l'Italie, au Stade Pershing, par deux buts à rien[4]. En 1927, les Anglais défirent le Luxembourg (2-5), de même que la Belgique (3-5), lors de la compétition de football jouée dans le cadre des JO d’Anvers, que les Belges remportèrent, en 1928. En inscrivant trois buts, dans les 25 premières minutes, les Belges songeaient sans doute avoir fait le plus difficile : c'était sans compter sur la vaillance des Luxembourgeois, lesquels, grâce à Guillaume Schtuz, Jean Pierre Weisgerber et Robert Theissen inscrivirent trois buts en un quart d'heure, parvenant à arracher l'égalisation, juste avant la pause, précisément à la quarante-quatrième minute. Les Luxembourgeois tinrent le nul jusqu'à la 67e, lorsque Jacques Moeschal inscrivit le quatrième but belge, suivi d'un cinquième, six minutes plus tard[5]. Après la compétition, remportée par l'Uruguay, en deux temps, face à l'Argentine, les Luxembourgeois rencontrèrent l'Égypte, quatrième des épreuves de football lors des JO qui venaient de s'achever (ils avaient été pulvérisés lors de la petite finale par l'Italie, onze buts à trois) et première nation non-européenne rencontrée par les Lions Rouges : cette rencontre se solda par un nul, 1-1, plutôt flatteur pour les Luxembourgeois, étant donné que les Égyptiens, tombeur de la Turquie et du Portugal pendant les Jeux, et qui profitaient toujours de leur venue en Europe dans le cadre de ces derniers pour disputer ensuite quelques matches avec des équipes européennes, venaient de faire chuter les Pays-Bas (1-2)[6]. En 1932, les Luxembourgeois subirent le plus lourde défaite de leur histoire, encaissant douze buts de la part de l'équipe B d'Italie, sans en marquer aucun.
Les Luxembourgeois prirent part aux premières phases qualificatives pour la Coupe de Monde 1934, sans succès (lourdes défaites contre l’Allemagne, 1-9, et la France, 1-6). Ils ne furent pas plus heureux lors des JO de 1936, où ils subirent la loi des Allemands (0-9).
Un envol brisé (1938-1940)
Toutefois les années 1938-1940 marquèrent une amélioration dans les résultats de l’équipe nationale, puisque en 1938, les Luxembourgeois chutèrent de peu devant les voisins belges, lors du tour préliminaire de la Coupe du monde de 1938. La même année, l’Allemagne peina, chez elle, à s’imposer, en amical, devant le Luxembourg (1-2), qui battit cette même équipe allemande, en 1939, à domicile (2-1) et s’imposa l’année suivante devant les voisins néerlandais (5-4), avec à sa pointe Léon Mart[7], du CS Fola Esch, et Gustave Kemp, goléador du FC Metz, meilleur buteur luxembourgeois de tous les temps, mais dont la carrière fut entravée par l’irruption du conflit mondial.
Le retour du Luxembourg sur la scène internationale (1945-1964)
Sous la conduite de son canonnier Camille Libar, joueur de Strasbourg, le Luxembourg débuta l’après-guerre en fanfare : large victoire contre les voisins belges, le 13 mai 1945 (1-4), suivie, il est vrai, d’une sévère défaite quelques mois plus tard contre ces mêmes Diables Rouges (0-7, en Belgique cette fois-ci), victoire contre la Norvège, le 28 juillet 1946. En match non-officiel, les Luxembourgeois accrochèrent les équipes B de la France (4-4 en 1946), de la Suisse (0-0 en 1946) et de la Belgique (3-3 en 1947). Enfin, le 13 mai 1947, ils vainquirent les amateurs anglais, par quatre buts à trois. Le 26 juillet 1948 constitue un jour historique pour le football luxembourgeois : dans le cadre des Jeux Olympiques, les Luxembourgeois remportèrent leur plus large victoire, contre l’Afghanistan, six buts à zéro. Cependant, le tour suivant, ils ne purent rien contre les Yougoslaves, si ce n’est sauver l’honneur (défaite 6-1). Néanmoins, en 1949 et 1950, ils tinrent en échec[8], en amical certes, mais chaque fois en déplacement, respectivement la Tchécoslovaquie et la Norvège (2-2), et battirent, en 1951, sur leur terrain la Finlande (3-0).
Les Jeux Olympiques de 1952 offrirent l'occasion aux Luxembourgeois de briller. La Nationalmannschaft dut dans un premier temps en passer par un tour préliminaire, face à l'équipe de Grande-Bretagne. Même composé d’amateurs, cette équipe britannique (en réalité uniquement composé de joueurs anglais) ne laissa pas d'impressionner ses adversaires. Y figuraient quelques éléments de grande valeur, tel Bill Slater, alors en passe de rejoindre les Wolverhampton Wanderers où il allait effectuer une longue et fructueuse carrière qui lui ouvrirait les portes de l’équipe d’Angleterre, James « Jim » Lewis, de Chelsea, sans doute le plus célèbre et le plus talentueux des joueurs amateurs de sa génération (49 sélections en sélection anglaise amateurs), George Robb (en), qui verrait sa carrière brisée par une blessure, non sans avoir connu la sélection anglaise (une fois) et Derek Saunders (en), vainqueur cette année de la FA Cup amateur, ce qui lui valut un pont d'or de la part de Chelsea FC, dont il devint un pilier, participant même avec la sélection londonienne à la finale de la Coupe des villes de foires (Coupe de l'UEFA) en 1960. Les Britanniques ouvrirent le score, dès la 12e minute, grâce à Robb, et tinrent ce résultat jusqu’à la 60e où « Josy » Roller égalisa. Les Luxembourgeois parvinrent à maintenir cette parité, et les deux équipes engagèrent des prolongations : Léon Letsch[9], gâchette du C.O. Roubaix-Tourcoing, puis Roller par deux fois donnèrent un avantage décisif au Luxembourg. Mais les Britanniques ne s’avouaient pas vaincus, et Slater réduisit la marque, à la 101e minute. Julien Gales répondit du tac au tac et inscrivit dans la foulé le cinquième but luxembourgeois. Lewis eut beau tromper Fernand Lahure en toute fin de match, les Luxembourgeois sortirent vainqueur de cet affrontement, à la surprise générale[10].
Le Brésil commençait à laisser entrevoir ce qu’il allait devenir quelques années plus tard : le maître incontesté du monde du ballon rond. Figuraient dans cette équipe brésilienne olympique quelques joueurs qui ne manquèrent pas de charmer leurs contemporains par leur talent : l’attaquant, star à venir de l’Atletico Madrid, Edvaldo Izidio Neto, plus connu sous le nom de Vavá, champion du monde en 1958 et 1962, Humberto Barbosa Tozzi[11], membre de l'équipe du Brésil en 1954, qui allaient bientôt enthousiasmer les tifosi laziali, Evaristo de Macedo, futur attaquant international du Barça puis du Real Madrid CF, Larry Pinto de Faria (en), canonnier de l’Internacional, Waldyr Pereira surnommé Didi, qui participa aux Coupes du Monde 1954, 1958 et 1962 et évolua au Real Madrid, et le défenseur Zózimo Alves Calazães, un autre vainqueur des éditions 1958 et 1962 de la Coupe du Monde avec l'équipe du Brésil. Logiquement, ces vedettes en devenir, déjà reconnues dans le championnat brésilien, devaient l’emporter : mais cette tâche fut moins aisée qu'il ne leur avait semblé avant que de pénétrer sur le terrain. Larry inscrivit un but juste avant la pause, et Humberto Tozzi dès après celle-ci, Julien Gales relançant tardivement la rencontre, en trompant Carlos Alberto (gardien-phare de l'équipe olympique brésilienne, puisque le portier du Vasco da Gama participa aux épreuves de football des JO de 1952, 1956 et 1960) à la 86e minute. Face aux jeunes étoiles brésiliennes, les Luxembourgeois n’avaient pas démérité. Vic Nurenberg, buteur prolifique de l’OGC Nice et du FC Sochaux, fut l’un des artisans de cet honorable parcours[12]. Les rencontres disputées dans le cadres des JO, ainsi que celles contre des équipes réserves n'étaient pas considérées comme officielles. Il fallut attendre dix ans, depuis la victoire contre la Finlande, avant que le Luxembourg ne regagnât un tel match. Mais cette longue attente fut récompensé par un nouvel exploit : le 8 octobre 1961, mené par le métronome de l'Alliance Dudelange, Henri Cirelli, le Luxembourg connut l'un de ses plus grands succès, avec la victoire, à domicile, par 4 buts à 2, contre le Portugal d'Eusebio, en match de qualification pour la Coupe du Monde, Ady Schmit inscrivant la bagatelle de trois buts.
Entre-temps, la sélection d’Antoine « Spitz » Kohn prit l’eau comme jamais, le 19 octobre 1960, contre l’Angleterre de Bobby Charlton (0-9). Pour autant, cette période de disette, ne fut pas une période de famine : outre son louable parcours aux JO de 1952, le Luxembourg eut la satisfaction de voir son équipe battre l’équipe amateur de la Sarre, par six buts à un, en 1952, les équipes réserves de la Belgique (6-4, en 1956), de la Suisse (4-1, la même année, à Esch-sur-Alzette), ainsi que les amateurs anglais (3-1, en 1959) et l’équipe de France olympique (5-3, en 1960).
En 1958, les joueurs grands-ducaux créèrent la surprise, en s’imposant 4-1, contre l’équipe B de la RFA. Ce jour-là, un 1er mai, « la température magnifique, le renom des visiteurs et la bonne réputation des joueurs luxembourgeois avaient incité quelque six mille spectateurs à se rendre au stade municipal de Luxembourg », d’après le reporter du journal Les Sports[13]. Mené par un Dimmer survolté, passeur impeccable et tireur implacable, auteur d’un doublé, les Luxembourgeois tinrent la dragée haute aux Allemands, qui ne purent que sauver l’honneur en fin de manche, ayant buté tout au long du match sur le gardien Paul Steffen[14] et l’arrière-central, véritable vigie, Léon « Jang » Mond[15].
Comptant dans ses rangs un nouveau venu, Jean-Pierre « Jim » Hoffstetter[16], futur capitaine de la sélection et rugueux défenseur de l’Aris Bonnevoie (une fois à la retraite, il chroniqua au Républicain Lorrain et dans Le Quotidien), le Luxembourg, lors des éliminatoires pour les Jeux Olympiques de 1960 arracha deux nuls méritoires (0-0 et 2-2) à la Suisse et ne s'inclina que par 3-5 face à la France.L’épopée de 1963 : les Luxembourgeois quart-de-finalistes de l’Euro 1964
Mais ce fut lors de la deuxième édition du Championnat d’Europe que les Luxembourgeois brillèrent le plus. Dispensé de préliminaires, le Luxembourg, entraîné par Robert Heinz, fit son entrée lors des huitièmes-de-finale : le 11 septembre 1963, ils tiennent en échec les Néerlandais, au Stade Olympique d’Amsterdam, (1-1, grâce à l’égalisation de Camille Dimmer, buteur de Molenbeck). Certains observateurs pensaient que les joueurs hollandais s'étaient réservés, afin de garantir une affluence suffisante de spectateurs au deuxième match, qui se déroulait à Rotterdam[17]. Mais un mois plus tard, les spectateurs néerlandais en furent pour leur frais : au Feijenoord Stadion, les luxembourgeois s’imposèrent contre toute attente, encore grâce à Dimmer, qui offrit à la 67e minute la victoire à son équipe (2-1). Les Luxembourgeois, qualifiés pour les quarts-de-finale, n’étaient plus qu’à deux matches du dernier carré ! Le Danemark, lequel s’était laissé surprendre au tour précédent par l’Albanie (défaite 1-0, lors d’un match sans enjeu, les Danois vainqueurs 4-0 à l’aller étant déjà qualifiés) et prit sans doute ce coup du sort pour une aubaine, dut s’y reprendre à trois fois, avant que d’écarter le Luxembourg, ce qui prouve que les rêves, même les plus fous, étaient à la portée de la sélection du Grand-Duché. Le 4 décembre 1963, à Luxembourg, les Lions Rouges, emmené par Louis Pilot, du Standard de Liège, et Ady Schmit, milieu de terrain du FC Sochaux, double vainqueur avec l’équipe doubiste de la Coupe Charles Drago et… international français, puisqu’il fut sélectionné dans l'équipe de France de football de deuxième division, ouvrirent le score, grâce à Paul May, dès la première minute ; il faudra tout le talent d’Ole Madsen, meilleur joueur danois de l'année en 1964, et l'un des meilleurs buteurs de tous les temps en équipe du Danemark, auteur ce soir-là d’un triplé, pour assurer le partage des points (3-3). Une semaine plus tard, le 10, à Copenhague, les Luxembourgeois arrachèrent, à la 84e minute, le match nul (2-2). Un match d’appui fut donc nécessaire, que remportèrent à Amsterdam les Danois, sur l’écart le plus petit qui soit (1-0). Le Olsen Banden dut une fière chandelle à son buteur vedette Ole Madsen, auteur des six buts contre le Luxembourg, qui quitta avec les honneurs la compétition.
Les Luxembourgeois poursuivirent leur lancée. Le 20 septembre 1964, contre la Yougoslavie, à Belgrade, l'équipe du Luxembourg força la brillante équipe yougoslave à puiser dans ses dernières ressources, pour battre les Luxembourgeois par 3 - 1, Ady Schmit ayant sauvé l'honneur pour le Luxembourg.Le 4 octobre 1964, dans le cadre des éliminatoires pour la Coupe du Monde, le Luxembourg affronta devant près de 20.000 personnes la France, au Stade municipal. Mené 1-0, le Luxembourg faillit créer la surprise, par l’intermédiaire de Jean Klein, dit « Speedy », instituteur de profession, mais surtout grand ailier de l’équipe du Luxembourg et de Dudelange où il passa toute sa carrière de footballeur : un démarrage sec et un talent de dribbleur hors de pair avaient fait de lui l’un des éléments les plus redoutés par les défenses de la première division luxembourgeoise. « Klein, il va plus vite que Gento » titrait d’ailleurs le journal Les Sports de Bruxelles, le lendemain d'un essai de Jean Klein avec le RSC Anderlecht, lors d'un match amical face à LOSC Lille. Lors de cette rencontre contre la France, Klein fut tout près d’offrir à son équipe l’exploit de tenir la France en échec : à la 75e minute, Jean Klein mystifia son adversaire direct et adressa une passe limpide au centre que Camille Dimmer transforma. Malheureusement, un juge de ligne faisait annuler le goal pour sortie de balle, quoique les caméras de télévision démontrèrent, le lendemain, la méprise de l’arbitre assistant. Finalement le Luxembourg s'inclina à la dernière minute par 2 - 0 contre la France de Nestor Combin. Jean Klein dira, près de quarante après cette injustice : « Mon meilleur souvenir est et reste la rencontre au Luxembourg contre la France (0-2) le 4 octobre 1964 […]. Mais c'est aussi mon plus mauvais souvenir. Je suis certain que si le goal que nous avions marqué avait été validé, c'était l'égalisation et la victoire au bout. Portés par les 20.000 spectateurs, nous aurions pu faire un grand résultat »[18].
Un long passage à vide (1964-1989)
Après leur victoire en huitième-de-finale contre les Pays-Bas, les joueurs du Grand Duché ne firent plus guère entendre parler d’eux, si ce n’est à l’occasion de quelques matches sans enjeu : deux victoires, à domicile, contre le Mexique en 1969, et la Norvège en 1973, toutes deux sur le même score (2-1). Ils remportèrent également un match (2-0), à Luxembourg, contre la Turquie, en 1972, dans le cadre des éliminatoires de l’Euro. Ils durent ensuite attendre 1995 pour battre à nouveau un adversaire européen en match officiel. Entre temps, si ce n’est deux victoires en 1971, contre les amateurs allemands (4-2), et contre l’équipe olympique de l’Autriche (1-0, les Autrichiens, vainqueurs au retour, 2-3, durent disputer un match de barrages, qu'ils remportèrent 2-0, ce qui leur permit de se qualifier pour les JO), ainsi que, lors d’un tournoi en Indonésie, la Mara Halim Cup, en 1980, deux victoires, contre la Thaïlande (1-0) et la Corée du Sud (3-2), les Luxembourgeois ne brillèrent guère, malgré les renforts après la campagne de 1963, et dans les années 1970, d’Erwin Kuffer, arrière latéral de l’OL, du messin Nico Braun et de Gilbert Dussier, qui fit les belles heures de Nancy et de Lille. À l’aune des années 1990, le football luxembourgeois stagnait, et la sélection nationale ne remporta plus aucune victoire de 1980 à 1995, bien que Louis Pilot menât la sélection, de 1978 à 1985.
Le mandat de Paul Philipp et les performances du Luxembourg lors des éliminatoires de l’Euro 1996
L’arrivée de Paul Philipp, ancienne gloire luxembourgeoise de l’Union Saint-Gilloise, du Standard et du Royal Charleroi SC, recordman du nombre de matches qualificatifs pour la Coupe du monde disputés par un joueur (17 matches, quatre phases éliminatoires jouées entre 1970 et 1982[19]) fit retrouver leur sourire aux supporters luxembourgeois : un match nul en 1989 contre la Belgique, un but partout, un autre sur le même score, en 1993 contre l’Islande (1-1), et un dernier contre la Suisse, en 1996, en amical, le résultat à la fin de la partie étant identique. Surtout, les éliminatoires de l’Euro 1996 furent sans conteste l’une des campagnes les plus réussies de la sélection luxembourgeoise : les hommes de Paul Philipp battirent sur leur île les Maltais (1-0, but du stratège Guy Hellers), le 22 février 1995, avant que de les vaincre à nouveau, au Stade Josy Barthel, sur le même score. Ils s’offrirent également, le 7 juin 1995, la République Tchèque (1-0), et tinrent en échec le Bélarus (0-0), la même année. Ils manquèrent, lors des éliminatoires de la Coupe de Monde, de surprendre la Bulgarie, qui ne dut son salut qu’à Emil Kostadinov (défaite luxembourgeoise 1-2). Cette équipe du Luxembourg comptait dans ses rangs de nombreux éléments de valeur : les vétérans Guy Hellers, maître à jouer du Standard de Liège et Robby Langers (qui côtoya Zinedine Zidane lors de son passage à l’AS Cannes), le milieu du FC Aarau Jeff Saibene et un jeune défenseur, Jeff Strasser, lequel, comme bon nombre de ses compatriotes avant lui, allaient faire les beaux jours du FC Metz.
L'ère Hellers : amélioration et nouveaux exploits (2006-2010)
Les Luxembourgeois, entraînés par Guy Hellers depuis 2004, allaient cependant connaître un léger mieux et enrayer leur déclin : les défaites devenaient moins cuisantes (0-1 devant les Pays-Bas, lors des éliminatoires de l’Euro, en 2006), et la sélection tint même en échec la Lettonie (0-0, en amical). En 2006 et 2007, les Luxembourgeois obtinrent de nouveau le nul devant les Éperviers du Togo puis vainquirent la Gambie, deux buts à un, près de douze ans après leur dernière victoire. L’abnégation des Luxembourgeois fut récompensée le 13 octobre 2007, lorsqu’ils battirent, chez elle, à Gomel, la Biélorussie, 1-0, première victoire contre une équipe européenne, depuis celle remportée en 1995 contre la République tchèque. Victoire surprise, puisqu'à l'orée d'une rencontre tendue, « interminable » selon Paul Philipp[20], au cours de laquelle les Luxembourgeois s'étaient débattus pour ramener un nul, Alphonse Leweck inscrivit, de la tête, un but salvateur : « j'étais cassé. Sur la dernière action, je vois Dan [Da Mota] partir et je me demande franchement si je dois y aller. Et puis je me décide en voyant qu'on reste bien en place derrière. Quand je reprends la balle de la tête et que je vois le gardien la rater, je me dis que c'est parce qu'il ne l'attendait pas là, que je l'ai pris un peu à contre-pied[20]. »
Le 10 septembre 2008, au Stade du Letzigrund de Zurich, l'équipe du Luxembourg crée l'exploit lors des éliminatoires de la Coupe du monde 2010 en battant la Suisse sur son terrain (1-2). « On a joué un super match en équipe. On a combattu à 150 % de nos possibilités. Nous sommes amateurs et nous avons joué avec nos moyens. Je vais maintenant savourer ce succès ! »[21], a déclaré le capitaine Jeff Strasser buteur et passeur lors de cette partie, qui vit également s’illustrer « Fons » Leweck, déjà bourreau des Biélorusses. La vaillance d’un Jeff Strasser et les promesses d’un Mario Mutsch, l’attachement des Luxembourgeois à leur maillot, ainsi que les investissements récemment réalisés par la Fédération dans la formation des jeunes (en 2000-2001, la FLF a ouvert un centre d'excellence, pour la formation des jeunes joueurs, à Mondercange[22]) auguraient d’un nouveau départ de la sélection luxembourgeoise, qui n’entend plus se contenter d’exploits. D'ailleurs, sur leur lancée, et pour féter dignement le centenaire de leur fédération, les Luxembourgeois, en octobre 2008, tinrent en échec les Belges (1-1)[23] et firent douter les Israéliens[24]. Le 17 novembre 2010, Le Luxembourg affronte l'équipe A' de l'Algérie. Malgré une large domination Algérienne pendant tout le match, le score final est de 0-0. Plutot bon pour le Luxembourg, qui quitte l'année 2010 par un nul après avoir perdu l'avant dernier match contre la France en qualification pour l'Euro 2012 (2-0).La réforme du football luxembourgeois et la difficile succession de Hellers (2010)
Néanmoins, certains[25] considèrent que la faiblesse du championnat local (amateur), le manque d'investissement des pouvoirs publics dans la formation des jeunes[26] (le football luxembourgeois ne dispose que du Centre national de football de Mondercange) et l'inertie de la FLF et des grands clubs entravent singulièrement les chances d'évolution du football luxembourgeois. D'après le sélectionneur lui-même, les internationaux manqueraient de condition physique, d'aisance technique et de combativité.
Ce débat, qui agite le monde du football luxembourgeois, n'est pas sans conséquence sur la sélection : le 2 août 2010, le sélectionneur Guy Hellers (ainsi que son adjoint) a donné sa démission, et cessé également ses fonctions au sein du CFN de Mondercange, une structure dont il était l'un des initiateurs et des piliers. Guy Hellers, favorable à l'instauration du professionnalisme[27], était en froid avec une partie des membres du conseil d'administration de la FLF et des divergences d'opinion étaient apparues avec son président Paul Philipp. Les journalistes du Quotidien annoncent désormais qu'une nouvelle ère, non exempte de dangers et de turbulences pour la sélection, s'est ouverte avec le départ de Hellers : « En un après-midi, c'est tout l'encadrement du football qui est à reconstruire. C'est peu dire que le chantier qui attend les dirigeants est vaste »[28] Luc Holtz, ancien entraîneur des espoirs a succédé à Guy Hellers, avec lequel il n'était pas en bon terme, preuve que le football luxembourgeois, aussi modeste soit-il, est également victime de querelles de personnes[29]. Pour son premier match en tant que sélectionneur, l'équipe du Luxembourg s'est incliné en amical face au Borussia Mönchengladbach, sur le score de quatre buts à deux[30]. Cependant, cette équipe réalise l'énorme performance de s'imposer contre la Slovaquie, 2 buts à 1 grâce à un doublé de Da Mota. L'équipe du Luxembourg démarre donc l'année 2011 par une victoire, et entame ainsi une première série d'invincibilité. Luc Holtz va-t-il tenir cette série au record du Luxembourg, établi en 1980. Le Luxembourg perdit également le match retour face à la France lors des éliminatoires de l'euro 2012 (0-2).Nouveau stade national
C'est depuis 2007 que le président de la FLF décide que l'heure d'un nouveau stade national est arrivé, mais ce n'est que le 18 juillet 2011 que la décision et le projet sont officiels. En effet le Stade Josy Barthel ne rentre plus dans les critères de la UEFA, stade trop vieux, trop petit et qui manque de technologies. Rien avoir avec le project du nouveau stade, avec ses 10 000 places, du design pur, et avec des commerces intégrés. Le stade auras un coût total de 250 millions d'euros et sera situe à Livange. Pour le moment, seul le club F91 Dudelange de Flavio Becca (patron de la Leopard Trek) s'est montré intéressé à jouer ses rencontres dans ce stade. Tandis que le Stade Josy Barthel sera revendu à un autre club de la capitale, et remodernisé ensuite.
Luc Holtz impose le changement
Dépuis son arrivé (fin 2010) la nationale luxembourgeoise continue a faire d'énormes progrès dans le domaine offensif car Luc Holtz décide de changer son module de jeux contre la Roumanie et l'Albanie (4-3-3) et le résultat est surprenant, même si le Luxembourg a joué nettement mieux que la Roumanie, il a perdu le match (2-0) mais il s'est repris face à l'Albanie en gagnent à domicile 2-1. Le Luxembourg termine ainsi avec 4 points les qualifications pour l'Euro 2012, pas mal vu le groupe sans doutes difficile. Les lions rouges joueront leur dernier match de l'année contre la Suisse, qui cherche une revanche face au Luxembourg (qui avait gagné 2-1 à Zurich) en match amical. Les prochains tours de qualifications seront peut être plus cléments pour le Luxembourg, (à part le Portugal et la Russie) Israel, l'Irlande du Nord et l'Azerbaidjan sont des équipes très abordables pour les Roude Leiwen qui en 2014 auront leur nouveau stade national.
Palmarès
Parcours en Coupe du monde
Année Parcours Place en poule éliminatoire Pts J G N P BP BC Dif. 1930 Non inscrit 1934 Tour préliminaire 3e sur 3 0 2 0 0 2 2 15 -13 1938 Tour préliminaire 3e sur 3 0 2 0 0 2 2 7 -5 1950 Tour préliminaire Premier tour (0) 2 0 0 2 4 8 -4 1954 Tour préliminaire 3e sur 3 0 4 0 0 4 1 19 -18 1958 Tour préliminaire 3e sur 3 0 4 0 0 4 3 19 -16 1962 Tour préliminaire 3e sur 3 2 4 1 0 3 5 21 -16 1966 Tour préliminaire 4e sur 4 0 6 0 0 6 6 20 -14 1970 Tour préliminaire 4e sur 4 0 6 0 0 6 4 24 -20 1974 Tour préliminaire 4e sur 4 2 6 1 0 5 2 14 -12 1978 Tour préliminaire 4e sur 4 0 6 0 0 6 2 22 -20 1982 Tour préliminaire 5e sur 5 0 8 0 0 8 1 23 -22 1986 Tour préliminaire 5e sur 5 0 8 0 0 8 2 27 -25 1990 Tour préliminaire 5e sur 5 1 8 0 1 7 3 22 -19 1994 Tour préliminaire 5e sur 5 1 8 0 1 7 2 17 -15 1998 Tour préliminaire 5e sur 5 0 8 0 0 8 2 22 -20 2002 Tour préliminaire 6e sur 6 0 10 0 0 10 4 28 -24 2006 Tour préliminaire 7e sur 7 0 12 0 0 12 5 48 -43 2010 Tour préliminaire 5e sur 6 5 10 1 2 7 4 25 -21 En gras : meilleures performances de l'équipe du Luxembourg.
Parcours en Championnat d'Europe
Si ce n'est leur exploit de 1964, les Luxembourgeois ne sont pas parvenus à s'illustrer outre-mesure lors de cette compétition, ne participant à aucune des phases finales de cette dernière.
Année Parcours Place en poule éliminatoire Pts J G N P BP BC Dif. 1960 Non inscrit 1964 Tour préliminaire Quart de finale[31] (5) 5 1 3 1 8 8 0 1968 Tour préliminaire 4e sur 4 1 6 0 1 5 1 18 -17 1972 Tour préliminaire 4e sur 4 1 6 0 1 5 1 23 -22 1976 Tour préliminaire 4e sur 4 0 6 0 0 6 7 28 -21 1980 Tour préliminaire 4e sur 4 1 6 0 1 5 2 17 -15 1984 Tour préliminaire 5e sur 5 0 8 0 0 8 5 36 -31 1988 Tour préliminaire 5e sur 5 1 8 0 1 7 2 23 -21 1992 Tour préliminaire 4e sur 4 0 6 0 0 6 2 14 -12 1996 Tour préliminaire 5e sur 6 10 10 3 1 6 3 21 -18 2000 Tour préliminaire 5e sur 5 0 8 0 0 8 2 25 -23 2004 Tour préliminaire 5e sur 5 0 8 0 0 8 0 21 -21 2008 Tour préliminaire 7e sur 7 3 12 1 0 11 2 23 -21 En gras : les meilleures performances de l'équipe du Luxembourg.
Parcours en Jeux Olympiques
Vieille nation de football, le Luxembourg a participé, sans passer de phases éliminatoires, aux premières épreuves de football des Jeux Olympiques, à une époque où l'organisation d'un tel évènement, une compétition internationale, était encore balbutiante et rudimentaire. Il s'y est illustré en 1952, en éliminant la Grande-Bretagne lors du tour préliminaire, et en tombant avec les honneurs face au Brésil. Néanmoins, le Luxembourg n'est jamais parvenu à se hisser au-delà des huitième-de-finales, et ne réussit pas à se qualifier pour les éditions suivant celles de 1952 : le nombre des équipes augmentant, l'instauration de phases éliminatoires (à partir de 1956) devint nécessaire.
Année Parcours Pts J G N P BP BC Dif. 1908 Non inscrit 1912 Non inscrit 1920 Premier tour (1/8e) (0) 1 0 0 1 0 3 -3 1924 Premier tour (1/8e) (0) 1 0 0 1 0 2 -2 1928 Premier tour (1/8e) (0) 1 0 0 1 3 5 -2 1932 Pas de football 1936 Premier tour (1/8e) (0) 1 0 0 1 0 9 -9 1948 Premier tour (1/8e) (2) 2 1 0 1 7 6 +1 1952 Premier tour (1/8e) (2) 2 1 0 1 6 5 +1 1956 Non inscrit 1960 Tour préliminaire (4) 4 1 2 1 7 6 +1 1964 Non inscrit 1968 Non inscrit 1972 Tour préliminaire (2) 3 1 0 2 3 5 -2 1976 Tour préliminaire (0) 2 0 0 2 1 3 -2 1980 Non inscrit 1984 Non inscrit 1988 Non inscrit 1992 Non inscrit 1996 Non inscrit 2000 Non inscrit 2004 Non inscrit 2008 Non inscrit En gras : les meilleures performances du Luxembourg.
Bilan des rencontres du Luxembourg
À ses débuts, l’équipe du Luxembourg joua essentiellement contre ses voisins : France, Belgique, Pays-Bas, Allemagne, mais également contre la Suisse et l'Italie. Quoique régulièrement convié à participer aux grandes compétitions internationales du temps (Jeux Olympiques, éliminatoires de la Coupe du Monde), il était fréquent que la France, la Belgique ou l’Allemagne envoyassent leurs équipes réserves joué contre le Luxembourg, qui rencontra aussi, très fréquemment, une sélection régionale néerlandaise, représentant les provinces méridionales des Pays-Bas (Zuid-Nederland). L’horizon footballistique du Luxembourg s’élargit après la Seconde Guerre mondiale : de nouvelles épreuves apparurent (Championnat d'Europe des Nations), le nombre d’équipes participant aux compétitions internationales augmentait, et de plus en plus de sélections étaient engagées dans les épreuves internationales et dans les éliminatoires pour celles-ci. Ainsi, en 1948, lors des JO de Londres, les Luxembourgeois devinrent l’une des rares sélections d’Europe occidentale à avoir affronté l’équipe d’Afghanistan, contre laquelle ils remportèrent la plus large victoire de leur histoire (0-6) : ce fut-là lors son premier match contre une équipe extra-européenne, depuis un match contre l'Égypte, en 1928. Certes, jusqu’au début des années 1980, les matches non-officiels contre des équipes réserves, semi-professionnelles ou amateurs venant de RFA, de France, de Belgique ou d’Italie se poursuivirent, mais les poules éliminatoires engageant davantage d’équipes et perdant leur caractère régional, ils devinrent progressivement obsolètes, les Luxembourgeois ayant désormais l’occasion de se frotter au cours de ces joutes qualificatives à des équipes de standing. À partir des années 1970, le Luxembourg se mit à rencontrer régulièrement des équipes non-européennes. En 1980, pour la première fois de son histoire, la sélection du Grand-Duché quitta le continent européen, et s'en alla disputer en Indonésie la Mara Halim Cup, tournoi qu'elle acheva au pied du podium (battue lors de la petite finale par la Corée du Sud, que les Luxembourgeois avaient pourtant vaincue au premier tour[32]. C'est, encore à ce jour, la seule escapade du Luxembourg en dehors du Vieux continent, les équipes les plus « exotiques » rencontrées par les Lions Rouges étant généralement les hôtes du Grand-Duché.
Dates notables
- 29/10/1911 : 1re rencontre officielle (France 4 – Luxembourg 1)
- 20/04/1913 : 1re rencontre officielle à domicile (Luxembourg 0 – France 8)
- 08/02/1914 : 1re victoire (Luxembourg 5 – France 4)
- 28/06/1928 : 1re rencontre avec une équipe non-européenne (Luxembourg 1 - Egypte 1)
- 10/04/1932 : Plus large défaite en match non-officiel (Italie B 12 – Luxembourg 0)
- 04/08/1936 : Plus large défaite (Allemagne 9 – Luxembourg 0, Jeux Olympiques)
- 31/03/1940 : 1re victoire à l’extérieur (Pays-Bas 4 – Luxembourg 5)
- 13/05/1945 : Plus large victoire à l’extérieur (Belgique 1 – Luxembourg 4)
- 19/10/1960 : Plus large défaite à domicile (Luxembourg 0 – Angleterre 9)
- 26/07/1948 : Plus large victoire (sur terrain neutre) et 1re rencontre avec une équipe asiatique (Afghanistan 0 – Luxembourg 6, Jeux Olympiques)
- 04/11/1951 : Plus large victoire à domicile (Luxembourg 3 - Finlande 0)
- 10/04/1969 : 1re rencontre avec une équipe centre-américaine (Luxembourg 2 – Mexique 1)
- 07/10/1973 : 1re rencontre avec une équipe nord-américaine (Luxembourg 0 - Canada 2)
- 01/05/1980 : 1er déplacement hors d'Europe et 1re rencontre avec une équipe extrême-orientale (Thaïlande 0 – Luxembourg 1)
- 26/03/1980 : 1re rencontre avec une équipe sud-américaine (Luxembourg 0 - Uruguay 1)
- 23/03/1994 : 1re rencontre avec une équipe maghrébine (Luxembourg 1 - 2 Maroc)
- 31/05/1998 : 1re rencontre avec une équipe d’Afrique subsaharienne (Luxembourg 0 – Cameroun 2)
- 30/01/2008 : 1re rencontre avec une équipe moyen-orientale (Luxembourg 1 – Arabie Saoudite 2)
Tableau-bilan des rencontres (officielles ou non) du Luxembourg, par adversaire
Le Luxembourg, au cours de son histoire, a rencontré toutes les nations européennes, y compris celles qui ont disparu ou sont aujourd'hui inactives (RDA, Sarre, URSS, Tchécoslovaquie, Yougoslavie, sélection olympique de Grande-Bretagne), à quelques exceptions près :Andorre, le Saint-Marin, l'Arménie, et la Croatie n'ont, pour l'instant, jamais disputé de matches contre les Lions Rouges, de même que le Kazakhstan et le Monténégro, qui ont récemment intégré l'UEFA.
Les autres nations rencontrées par le Luxembourg se repartissent aux quatre coins du globe :- En Amérique du Nord (États-Unis, Canada, Mexique) et du Sud (Brésil olympique et Uruguay).
- En Afrique (Égypte, Maroc, Gambie, Togo), Cameroun, Algérie.
- En Asie (Afghanistan, Birmanie, Thaïlande, Corée du Sud, Japon, Arabie Saoudite)
Le Luxembourg n'a jamais rencontré de nation océanienne.
Malte (qui est d'ailleurs la seule équipe que le Luxembourg a rencontré à plusieurs reprises et contre laquelle il est resté invaincu), les Pays-Bas et la Norvège sont les seules sélections contre lesquelles le Luxembourg a remporté plus d'une victoire en matches officiels. Les réserves suisses, françaises et belges, ainsi que l'équipe provinciale des Pays-Bas du Sud furent sont les seules équipes que le Luxembourg a battu à plus de deux reprises.Adversaires J G N P BP BC Afghanistan 1 1 0 0 6 0 Royaume d'Égypte 1 0 1 0 1 1 Albanie 3 0 1 2 0 5 Algérie 1 0 1 0 0 0 Azerbaïdjan 1 0 0 1 1 2 Belgique 19 1 3 15 12 61 Belgique B 74 7 11 56 106 241 Bosnie-Herzégovine 3 0 0 3 1 5 Brésil Olympique 1 0 0 1 1 2 Bulgarie 12 0 0 12 5 34 Birmanie 1 0 0 1 0 2 Tchécoslovaquie 6 0 0 6 0 20 Tchécoslovaquie B 4 0 2 2 7 16 Danemark 10 0 2 8 8 29 RDA 5 0 0 5 2 18 Allemagne 14 1 0 13 11 62 Allemagne B 6 1 0 5 4 27 Allemagne Amateurs 3 1 1 1 6 5 Angleterre 10 1 0 9 8 50 Grande-Bretagne 1 1 0 0 5 3 Angleterre B 1 0 0 1 1 2 Angleterre Amateurs 3 2 0 1 8 6 Estonie 3 0 1 2 1 7 Îles Féroé 3 0 1 2 0 3 Finlande 4 1 0 3 4 9 France 14 1 0 13 11 64 France Olympique 2 1 0 1 5 4 France B 34 6 5 23 51 89 France Amateurs 11 1 3 7 13 30 Gambie 1 1 0 0 2 1 Géorgie 2 0 1 1 0 3 Grèce 8 0 0 8 2 17 Irlande 5 0 0 5 2 14 Islande 7 0 3 4 5 10 Israël 7 0 0 7 3 25 Italie 8 0 0 8 1 24 Italie B 7 1 0 6 5 37 Italie Semi-professionnels 4 0 0 4 1 10 Japon 1 0 0 1 0 1 Yougoslavie 11 0 1 10 6 36 Cameroun 1 0 0 1 0 2 Canada 2 0 0 2 0 3 Cap-Vert 2 0 2 0 1 1 Lettonie 6 0 1 5 3 17 Liechtenstein 3 0 1 2 3 10 Lituanie 1 0 0 1 0 1 Malte 4 2 2 0 4 2 Maroc 3 0 0 3 1 6 Macédoine 1 0 0 1 1 4 Mexique 1 1 0 0 2 1 Moldavie 3 0 2 1 1 2 Pays-Bas 18 2 1 15 14 62 Pays-Bas Olympique 3 0 0 3 1 4 Pays-Bas B 8 0 1 7 6 25 Pays-Bas Amateurs 1 0 0 1 0 1 Zuid-Nederland 28 9 6 13 54 69 Irlande du Nord 1 0 0 1 1 3 Norvège 11 2 1 8 9 24 Norvège B 1 1 0 0 1 0 Autriche 5 0 0 5 4 22 Autriche B 4 0 0 4 6 17 Autriche Olympique 3 1 0 2 3 5 Pologne 7 0 1 6 5 26 Portugal 11 1 1 9 6 34 Portugal B 1 0 0 1 1 3 Roumanie 4 0 0 4 0 16 Union soviétique / Russie 9 0 0 9 3 30 Sarre Amateurs 1 1 0 0 6 1 Arabie saoudite 1 0 0 1 1 2 Écosse 3 0 1 2 0 9 Suède 4 0 1 3 1 7 Suisse 11 1 1 9 9 29 Suisse B 23 4 7 12 34 56 Suisse Olympique 2 0 2 0 2 2 Slovaquie 2 0 0 2 1 7 Slovénie 4 0 0 4 1 9 Espagne 4 0 0 4 0 7 Espagne B 4 0 1 3 2 12 Espagne Espoirs 1 0 1 1 1 1 Corée du Sud 2 1 0 1 3 5 Thaïlande 1 1 0 0 1 0 Togo 1 0 1 0 0 0 République tchèque 2 1 0 1 1 3 Turquie 6 1 0 5 5 11 Ukraine 1 0 0 1 0 3 Hongrie 8 0 0 8 8 39 Uruguay 1 0 0 1 0 1 États-Unis 1 0 0 1 0 2 Pays de Galles 5 0 0 5 1 12 Biélorussie 4 1 1 2 2 4 Chypre 3 0 0 3 1 6 Total matches officiels 317 21 31 265 185 925 Total non-officiels 239 36 40 168 329 691 Total ensemble des matches 556 57 71 433 514 1616 Victoires luxembourgeoises
Matches officiels
- ElCdM : Éliminatoires de la Coupe du Monde.
- ElCEN : Éliminatoires de l’Euro.
- MHC: Mara Halim Cup.
- JO : Jeux Olympiques.
- Am : rencontre amicale.
Matches non-officiels
Date Pays Ville Équipe Résultat Match 15/01/1922 Luxembourg Luxembourg France B 3-2 Am 05/11/1922 Pays-Bas Maastricht Zuid-Nederland[33] 3-2 Am 11/05/1924 Luxembourg Luxembourg Belgique B 2-1 Am 11/04/1926 Luxembourg Differdange France B 4-0 Am 10/10/1926 Pays-Bas Den Bosch Zuid-Nederland 3-2 Am 19/10/1930 Pays-Bas Maastricht Zuid-Nederland 2-1 Am 25/01/1931 France Belfort France B 4-3 Am 20/03/1932 Luxembourg Differdange France B 5-2 Am 05/06/1933 Luxembourg Luxembourg Belgique B 3-1 Am 25/02/1934 France Bruxelles Belgique B 3-2 Am 14/04/1935 Luxembourg Luxembourg Belgique B 5-3 Am 13/10/1935 Luxembourg Luxembourg Zuid-Nederland 3-2 Am 08/11/1936 Luxembourg Luxembourg Suisse B 3-1 Am 21/02/1937 France Dijon France B 1-0 Am 17/03/1937 France Nancy France Amateurs 5-1 Am 25/04/1937 Luxembourg Luxembourg Italie B 3-2 Am 18/09/1938 Luxembourg Luxembourg Suisse B 2-1 Am 29/01/1939 Luxembourg Dudelange Belgique B 5-3 Am 13/05/1947 Luxembourg Luxembourg Angleterre Amateurs 4-3 Am 26/10/1947 Pays-Bas Eindhoven Zuid-Nederland 3-2 Am 22/02/1948 Luxembourg Luxembourg Belgique B 2-0 Am 24/10/1948 Luxembourg Luxembourg Zuid-Nederland 2-1 Am 22/08/1950 Norvège Oslo Norvège B 1-0 Am 11/11/1951 Pays-Bas Den Bosch Zuid-Nederland 3-0 Am 29/06/1952 Sarre Merzig Sarre Amateurs 6-1 Am 16/07/1952 Finlande Lahti Grande-Bretagne 5-3 JO 15/11/1953 Pays-Bas Spekholzerheide Zuid-Nederland 3-0 Am 21/11/1954 Luxembourg Luxembourg Zuid-Nederland 3-2 Am 14/10/1956 Luxembourg Luxembourg Belgique B 6-4 Am 11/11/1956 Luxembourg Esch-Sur-Alzette Suisse B 4-1 Am 01/05/1958 Luxembourg Luxembourg RFA B 4-1 Am 26/04/1959 Luxembourg Luxembourg Suisse B 2-0 Am 24/05/1959 Luxembourg Luxembourg Angleterre Amateurs 3-1 Am 10/04/1960 Luxembourg Luxembourg France Olympique 5-3 ElJO 03/03/1971 Luxembourg Luxembourg RFA Amateurs 4-2 Am 04/04/1971 Luxembourg Esch-Sur-Alzette Autriche Olympique 1-0 ElJO 10/10/1971 Luxembourg Esch-Sur-Alzette France B 1-0 Am - JO : Jeux Olympiques.
- El JO : Eliminatoires des Jeux Olympiques.
- Am : rencontre amicale.
Principaux joueurs
Noyau actuel
Sélectionneur Luc Holtz Nom Date de Naissance Sélections (buts) Club Gardiens Jonathan Joubert 12.09.1979 26 (0) F91 Dudelange Marc Oberweis 06.11.1982 5 (0) CS Grevenmacher Lex Menster 13.10.1991 0 (0) 72 Erpeldange Défenseurs Jeff Strasser 5.10.1974 96 (6) Fola Esch Massimo Martino 18.90.1990 2 (0) Wuppertaler SV Borussia Jacques Plein 17.02.1987 0 (0) Etzella Ettelbruck Guy Blaise 12.12.1980 0 (0) Royal Excelsior Virton Jérôme Bigard 16.02.1985 8 (0) F91 Dudelange Kim Kintziger 04.02.1987 26 (0) FC Differdange 03 Claude Reiter 02.06.1981 37 (1) Etzella Ettelbruck Benoît Lang 19.12.1983 9 (0) CS Fola Esch Dan Collette 02.04.1985 19 (0) AS La Jeunesse d'Esch Milieux René Peters 15.06.1981 66 (4) AS La Jeunesse d'Esch Eric Hoffmann 21.06.1984 57 (0) AS La Jeunesse d'Esch Alphonse Leweck 16.12.1981 50 (4) Etzella Ettelbruck Mario Mutsch 03.09.1984 33 (1) FC Sion Gilles Bettmer 31.03.1989 23 (0) FC Differdange 03 Claudio Lombardelli 04.10.1987 20 (0) AS La Jeunesse d'Esch Ben Payal 08.09.1988 21 (0) F91 Dudelange Lars Christian Krogh Gerson 05.02.1990 5 (0) Kongsvinger Gérard Geisbusch 04.05.1988 2 (0) CS Fola Esch Mathias Jänisch 27.08.1990 0 (0) CS Grevenmacher Jonathan Proietti 17.07.1982 1 (0) FC Progrès Niederkorn Paul Bossi 22.07.1991 3 (0) CS Fola Esch Attaquants Stephano Bensi 11.08.1990 2 (0) KMSK Deinze Aurélien Joachim 18.08.1986 21 (1) FC Differdange 03 Grands joueurs du passé
Les matches qui ne sont pas considérés comme officiels par la FIFA (contre des équipes B, amateurs, olympiques) ont été comptabilisés dans le décompte des sélections et des buts[34].
Les Luxembourgeois en France : une longue histoire[36]
Toutes sélections confondues (A, B, Amateurs, Olympique), la France est, derrière le voisin belge, la sélection qu'a le plus fréquemment rencontrée le Luxembourg. Parmi les performances figurant au palmarès du Luxembourg, on notera la victoire 5-4, contre la France, en 1914. Le nombre de ces rencontres, dont la tenue a eu tendance à s'espacer au fil des années, s'exhaussera prochainement, puisque la France et le Luxembourg se retrouveront lors des éliminatoires de l'Euro 2012.
Mais ces rencontres régulières ne sont pas le seul lien qui unissent les deux nations : la France entretient de plus profonds rapports, au niveau footballistique, avec le Luxembourg. Terre d'accueil pour de nombreuses stars du ballond rond grand-ducal, la France, et plus particulièrement la Lorraine et le FC Metz, est également une terre de formation pour les Luxembourgeois désireux de hausser leur niveau et de faire carrière dans cette discipline qui, dans leur pays, ne jouit encore que d'un statut amateur.
Le 12 octobre 2010 aura donc lieu la rencontre, comptant pour les éliminatoires de l’Euro 2012[37], entre la France et le Luxembourg : cette ville n’a pas été choisie par hasard, en effet, le FC Metz occupe une place à part dans le cœur des supporters luxembourgeois, puisque ce fut, et c’est encore, dans ce club que bon nombre des vedettes des Lions Rouges se sont illustrés[38]. Le 24 février 2010, en guise d’apéritif, le FC Metz s’est rendu à Dudelange, afin d’y rencontrer l’équipe nationale du Luxembourg, qu’elle a battu 1-0[39]. Aujourd’hui encore, le centre de formation messin ne manque pas d’accueillir de jeunes pouces luxembourgeoises, qui, sans doute, rêvent de mettre leur pas dans ceux de Nico Braun, Jeff Strasser ou Mario Mutsch. Voici la liste des Luxembourgeois ayant évolué au FC Metz :- Nico Braun (1973-1978)
- Marcelo Di Domenico (1973-195)
- Guy Hellers (1980-1983)
- Othon Hemmen (1945-1948)
- Fernand Jeitz (1967-1977)
- Gustave Kemp (1945-1948)
- Robby Langers (1983-1984)
- Johnny Léonard (1967-1969)
- Camille Libar (1950-1951)
- Jeff Strasser (1993-1999)
- Jonathan Proietti (2001-2004)[40],[41]
- Miralem Pjanic (2007-2009)
- Mario Mutsch (2010-...)
Néanmoins, tous les Luxembourgeois ayant joué en France n'ont pas évolué sous les couleurs du FC Metz, et certains, comme Robby Langers, ont beaucoup voyagé, sans forcément s'imposer dans les rangs de l'équipe messine. Parmi les autres points de chute des Luxembourgeois, on peut citer les grands clubs de l'est, comme Nancy (Eddy Dublin, Gilbert Dussier), Strasbourg (Camille Libar), Sochaux (Adolphe Schmit, Vic Nurenberg), Mulhouse (Eddy Dublin, Adoplhe Schmit), Sedan (Patrick Montero, Tom Aterza, Joël Pedro (en)), Chalon (Jeannot « Benny » Reiter) mais aussi Lyon (Erwin Kuffer, Vic Nurenberg, Jean Zuang) et Nice (Robby Langers, Vic Nuremberg[42]), entre autres[43].
Le Luxembourg ne s'est pas contenté de fournir au championnat de France certains de ses meilleurs éléments ; il a également donné aux Bleus l'un de ses meilleurs gardiens : meilleur gardien français du siècle dernier selon l'Équipe[44], Julien Darui, portier du CORT, et des Bleus de 1939 à 1951, était natif d'Oberkorn. De même, « Ady » Schmit, international luxembourgeois, a joué pour l'équipe de France de football de deuxième division, dans les années 1960.
En retour, la France a donné deux sélectionneurs au Luxembourg : Pierre Sinibaldi et Gilbert Legrand.Sélectionneurs[45]
À quelques exceptions près, les sélectionneurs, depuis que ce poste existe, du Luxembourg restent longtemps en poste.
Entraîneurs Périodes J Schröder Batty[46] 26.05.1924 1[47] Jacquemart Gustave[48] 27.05.1928 1[49] Paul Feierstein 04.06.1933 - 24.05.1948 63 Jean-Pierre Hoscheit/Jules Müller/Albert Reuter 18.07.1948 - 26.06.1949 10 Adolf Patek 18.09.1949 - 06.05.1953 31 Béla Volentik 20.09.1953 - 16.01.1955 9 Edouard Havlicek 10.04.1955 - 08.06.1955 3 Nandor Lengyel 25.09.1955 - 24.05.1959 25 Pierre Sinibaldi 17.06.1959 - 13.04.1960 8 Robert Heinz 02.10.1960 - 23.04.1969 64 Ernst Melchior 12.10.1969 - 26.04.1972 22 Gilbert Legrand 07.10.1972 - 03.12.1977 34 Arthur Schoos (int.) 28.02.1978 - 22.03.1978 2 Louis Pilot 07.10.1978 - 09.06.1984 38 Jef Vliers 13.10.1984 - 22.12.1984 6 Josy Kirchens (int.) 27.03.1985 - 18.05.1985 4 Paul Philipp 29.09.1985 - 08.10.2001 87 Allan Simonsen 13.02.2002 - 17.11.2004 26 Guy Hellers 30.03.2005 - 03.08.2010 27 Luc Holtz[50],[51] 03.08.2010 27 int. : intérim.
Notes et références
- Classement mondial sur fr.fifa.com, 19 octobre 2011. Consulté le 29 octobre 2011.
- Tournoi Olympique de Football Anvers 1920 : Pays-Bas - Luxembourg sur fr.fifa.com
- (en) Liste des matchs internationaux officieux du Luxembourg sur rsssf.com
- Tournoi Olympique de Football Paris 1924 : Italie - Luxembourg sur fr.fifa.com
- Tournoi Olympique de Football Amsterdam 1928 : Luxembourg - Belgique sur fr.fifa.com
- (en) Match internationaux de l'Égypte 1920-1939
- (en) Buts internationaux de Léon Mart sur rsssf.com
- http://www.profootball.lu/Navigation+2/Les+Anciens+Internationaux/A_B_C_D_E_F_/Henri+Cirelli-p-203.html
- http://www.profootball.lu/Navigation+2/Les+Anciens+Internationaux/G_H_I_J_K_L_/Leon+Letsch.html.
- http://www.fifa.com/tournaments/archive/tournament=512/edition=197058/matches/match=32375/report.html
- http://www.palmeiras.com.br/historia/idolos_detalhes.asp?id=48
- http://www.fifa.com/tournaments/archive/tournament=512/edition=197058/matches/match=32382/report.html
- http://www.profootball.lu/Navigation+2/Les+Heures+de+Gloire/LUXBG_DEUTSCHL+B+01_05_1958.html
- http://www.fussball-lux.lu/). Gardien du Luxembourg, entre 1953 et 1962, et de la Jeunesse d'Esch, il compte 32 sélections, dont 5 officielles (cf.
- http://www.fussball-lux.lu/). Défenseur de la Jeunesse d'Esch, de l'Alliance Dudelange et de l'Avenir Beggen, il compte 11 sélections, dont 7 "officielles" en équipe du Luxembourg (cf.
- http://www.profootball.lu/index.php?id=224&lang=fr&site=profootball
- http://www.profootball.lu/Navigation+2/Les+Anciens+Internationaux/G_H_I_J_K_L_/Jim+Hoffstetter.html
- http://www.profootball.lu/Navigation+2/Les+Anciens+Internationaux/G_H_I_J_K_L_/Jean+Klein.html
- http://www.fifa.com/worldfootball/statisticsandrecords/players/player=56226/index.html
- http://www.profootball.lu/Navigation+2/DB_Fussballspiele_Sternstunden_EM_WM+mit+Berichten+und+Fotos/WEISSR_LUXBG+13_10_2007.html
- http://www.lessentiel.lu/news/luxembourg/story/29086267
- http://fr.uefa.com/memberassociations/association=LUX/profile/index.html/ (cf. dernier paragraphe).
- http://www.profootball.lu/Navigation+2/DB_Fussballspiele_Sternstunden_EM_WM+mit+Berichten+und+Fotos/LUXBG_BELGIEN+19_10_2008.html
- http://www.profootball.lu/Navigation+2/DB_Fussballspiele_Sternstunden_EM_WM+mit+Berichten+und+Fotos/LUXBG_ISRAEL+11_10_2008.html
- http://www.profootball.lu/Profootball+Homepage.html), association présidée par Camille Dimmer, ancien international, militant pour la création d’une Ligue nationale et l’instauration d’un statut de « semi-professionnel » (http://www.profootball.lu/profootballmm/PDF_files/profoot_ligue_nationale_16clubs.pdf) Profootball.lu (
- http://www.profootball.lu/Navigation+1/+A+Propos/Quid+Ecoles+de+football+dans+les+clubs_-print-1-p-285.html
- http://www.profootball.lu/Navigation+2/La+Professionnalisation/Guy+Hellers+et+le+Professionalisme.html
- http://www.lequotidien.lu/index.php/les-sports/14146-Hellers-quitte-navire-Holtz-prend-barre.html. Article de Erwan Nonet et Matthieu Pécot (03-08-2010). Consulté le 5 août 2010.
- http://www.profootball.lu/Navigation+2/Les+Entra%C3%AEneurs+/Le+carrousel++des+entra%C3%AEneurs/Luc+Holtz.html
- http://www.lefoot.lu/index.php?eventpage=sportsactu
- Jusqu'en 1988, les phases finales commençaient à partir des demi-finales.
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- Pays-Bas, comme le Brabant-septentrional et le Limbourg. Sélection régionale, regroupe les provinces méridionales des
- http://webplaza.pt.lu/~funar58/a.html, cf."Informationen zur Nationalmannschaft".
- Premier buteur de l'histoire du Luxembourg.
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- http://www.fcmetz.com/article/Retro/2009-09-30-14-52-50_les-luxembourgeois-de-lhistoire-du-fc-metz.html et Marc Barreau, Dictionnaire des footballeurs étrangers du Championnat professionnel français (1932-1997), L'Harmattan, Paris, 19990
- http://www.allezredstar.com/fr_grjrd.htm
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- http://www.youngboys.lu/PRESENTATION.html) et résistant membre de la Brigade Piron (http://www.brigade-piron.be/Luxemburg_fr.htm) Ancien président des Youngs Boys Diekirch (
- Luxembourg - Italie : 0-2 (Jeux Olympiques).
- http://www.sport.public.lu/fr/structure-sport/cosl/index.html) Homme politique et président du Comité Olympique et Sportif Luxembourgeois de 1925 à 1950 (
- Belgique - Luxembourg : 5-3 (Jeux Olympiques).
- Hellers démissionne sur lequipe.fr
- Holtz confirmé comme sélectionneur sur lequipe.fr
Liens externes
- (en) Archives des matchs internationaux du Luxembourg (1911-2008), sur rsssf.com.
- (en) Liste des matches non-officiels du Luxembourg, sur rsssf.com.
- (en) Luxembourg - Record International Players, sur rsssf.com.
- (fr) Site de la Fédération luxembourgeoise.
- Fiche sur le site de l'UEFA.
- (lb) Site consacré au football luxembourgeois, régulièrement remis à jour, riche en statistiques et en images d'archives.
- (fr) (de) et (lb) Site de l'association Proffotball, présidé par l'ancien international Camille Dimmer, consacré au football luxembourgeois et militant pour la professionnalisation de ce dernier.
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