Club Olympique Roubaix-Tourcoing

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Infobox club sportif

CO Roubaix-Tourcoing
Généralités
Nom complet	Club Olympique de Roubaix-Tourcoing
Fondation	1945
Disparition	1970
Statut professionnel	1945-1963
Couleurs	Blanc et noir
Stade(s)	Stade Amédée-Prouvost
Maillots
Domicile
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Le Club Olympique de Roubaix-Tourcoing est un ancien club de football professionnel fondé en 1945, à la suite de la fusion de trois grands clubs : le Racing Club de Roubaix, l'Excelsior Athlétic Club de Roubaix et l'Union Sportive de Tourcoing et d'un petit poucet, l'US Roubaix.

Troisième du championnat pour sa première saison, le club remporte le championnat de France de football professionnel lors de la saison 1946-1947. Relégué en deuxième division en 1955, il cesse finalement ses activités en 1970.

Histoire

À l'occasion de la fusion fondatrice en 1945, on tente de préserver la personnalité de chaque club, et les sections professionnelles sont seules concernées par cette fusion qui s'appuie en fait sur le petit club local de l'U.S. Roubaix. En 1948, les sections amateurs des deux clubs roubaisiens sont absorbées.

Le club aux couleurs noire et rouge (puis noire et blanche^[1]) utilise de 1945 à 1947 les trois stades des clubs « ancêtres » (Amédée-Prouvost de l'Excelsior ; parc Jean-Dubrule du R.C.R. ; stade Charles-Van de Weegaete, ex-stade Albert-Fromentin, de l'U.S.T.), avant de s'installer définitivement au stade Amédée-Prouvost^[2].

Sous la haute direction de Pierre Brun, directeur sportif, le C.O.R.T., qui s'appuie sur les anciens éléments des clubs roubaisiens comme Henri Hiltl, rejoint par Julien Darui, Michel Frutoso, Lucien Leduc, Grava, Stanislas Laczny et l'Autrichien Camillo Jerusalem, aligne rapidement les bons résultats. Après la 3^e place décrochée en championnat au printemps 1946, la grande saison du C.O.R.T. est celle de 1946-1947^[2].

Après un départ en trombe du Racing Club de Strasbourg qui aligne huit victoires consécutives, les Noir et Rouge roubaisiens occupent la place de leader de la 9^e à la 26^e journée. Reims revient alors dans la course au titre profitant d'une nette baisse de régime des Nordistes. Le C.O.R.T. remporte toutefois le titre de champion de France en alignant trois victoires consécutives. À la base de ce couronnement national, on trouve le gardien Julien Darui, véritable chef de la défense, dont les dégagements lointains et précis constituent une arme offensive souvent décisive.

Après la saison 1946-1947, les résultats enregistrés sont assez chaotiques malgré une redoutable défense s'articulant autour de Darui, Meuriss et Delepaut. Les entraîneurs se relaient alors au chevet du C.O.R.T. afin de le dynamiser, sans succès. Les supporters roubaisiens, jadis si festifs (record d'affluence à Amédée-Prouvost de 17 993 spectateurs le 20 septembre 1949)^{[réf. nécessaire]}, se font plus rares. Les chambrées dépassent rarement les 8 000 spectateurs passé le cap des années 1950.

Malgré des finances chancelantes, le club recrute en 1953 le défenseur international danois Svend Nielsen mais perd son mythique gardien Darui, qui signe à Montpellier. Roubaix quitte alors le ventre mou du classement pour les bas-fonds...

Jean Muttin laisse également son fauteuil présidentiel à M. Meresse. Roubaix est relégué en Division 2 à l'issue de la saison 1954-1955 malgré le remplacement début janvier de Marcel Desrousseaux par Jean Baratte au poste d'entraîneur. L'abandon du statut professionnel est même évoqué, avant que le transfert de Delepaut au Lille OSC pour près de 5 MF^{[réf. nécessaire]} ne permette la poursuite de l'aventure.

En 1957, l'U.S. Tourcoing quitte le C.O.R.T., qui conserve toutefois son nom... Roubaix connaît un sursaut sans lendemain en accrochant une place de quart de finaliste en Coupe de France en 1958 (défaite 7-4 contre Reims, après avoir éliminé le Stade français, Rodez et Besançon). Stanis Laczny dit Staho est alors en charge du poste d'entraîneur, très exigeant à Roubaix, après les courts passages de Batmale, Demeillez, Winckelmans, Payne, Darui, Desrousseaux et Baratte.

Lemaître, Lechantre et Maurice Blondel se relaient ensuite au chevet du C.O.R.T. qui abandonne son statut professionnel en 1963 pour des problèmes de trésorerie et repart, à sa demande, en Promotion d'Honneur de la Ligue du Nord. Le R.C. Roubaix reprend son indépendance. Il faut sept ans au C.O.R.T. pour décrocher son premier titre de champion de la Ligue du Nord (Division d'Honneur) en 1970.

À l'issue de cette saison 1969-1970, le C.O.R.T. cesse d'exister (15 juin 1970). Le club repart sous son identité « Excelsior » : Excelsior Athlétic Club de Roubaix.

Palmarès

• Champion de France de D1 en 1947.

Anciens joueurs

Notes et références

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