- Vaux-sur-mer
-
Vaux-sur-Mer
Pour les articles homonymes, voir Vaux.Vaux-sur-Mer Administration Pays France Région Poitou-Charentes Département Charente-Maritime Arrondissement Rochefort Canton Royan-Ouest Code Insee abr. 17461 Code postal 17640 Maire
Mandat en coursJean-Paul Cordonnier
2008-2014Intercommunalité Communauté d'agglomération Royan Atlantique Démographie Population 3 738 hab. (2006) Densité 626 hab./km² Gentilé Vauxois Géographie Coordonnées Altitudes mini. 0 m — maxi. 27 m Superficie 5,97 km² Vaux-sur-Mer est une commune française, située dans le département de la Charente-Maritime et la région Poitou-Charentes. Ses habitants sont appelés les Vauxois et les Vauxoises.
Sommaire
Géographie
Localisation
La commune, d'une taille d'environ 605 hectares, se situe au sud de la presqu'île d'Arvert, sur la rive droite de l'estuaire de la Gironde.
Lieux-dits et hameaux
Communes limitrophes
Nom de la commune (distance de centre à centre, à vol d'oiseau)
Géologie
La commune est en partie située sur un plateau de roches calcaire datant du crétacé, limité au nord par les marais de Saint-Augustin, à l'est par les marais de Pontaillac et au sud par l'estuaire de la Gironde. La côte est constituée d'une alternance de conches de sable fin et de puissantes falaises. La principale conche est celle de Nauzan, qui se prolonge vers l'intérieur par un marais aujourd'hui partiellement transformé en jardin public, qui s'étend jusqu'au pied de l'église.[1]
Un risque sismique léger concerne la commune qui est située non loin de la faille d'Oléron. Le 7 septembre 1972 le séisme d'Oléron d'une magnitude de 5.7 a produit quelques dégâts dans la région et a pu être ressenti jusqu'en région parisienne. Le dernier séisme ressenti en date, toujours sur cette faille, d'une magnitude de 4.7, a eu lieu le 18 avril 2005.[2]
Hydrographie
Les principaux cours d'eau sont le Rivaud Saint-Nicolas et le Ruisseau de la Roche.
Climat
Le climat est de type océanique : la pluviométrie est relativement élevée en automne et en hiver et les hivers sont doux. L'été reste tempéré grâce à la brise marine. Deux vents venant de l'océan, le noroît et le suroît , soufflent sur les côtes du département. L'ensoleillement de la côte charentaise est très important : avec 2250 heures par an, il est comparable à celui que connaît une partie de la côte méditerranéenne.[3]
Données générales
Ville Ensoleillement (h/an) Pluie (mm/an) Neige (j/an) Orage (j/an) Brouillard (j/an) Paris 1 797 642 15 19 13 Nice 2 694 767 1 31 1 Strasbourg 1 637 610 30 29 65 Brest 1 749 1 114 9 11 74 Vaux-sur-Mer[4] 2250 755 4 13 26 Moyenne nationale 1 973 770 14 22 40 Ouragan de décembre 1999
La Charente-Maritime est le département français qui a été le plus durement touché par l'ouragan Martin du 27 décembre 1999. Les records nationaux de vents enregistrés ont été atteints avec 198 km/h sur l'île d'Oléron et 194 km/h à Royan.
Toponymie
Du latin « Valles », vallée.
Histoire
Origines
L'occupation du territoire de la commune est probablement très ancienne, puisque deux dolmens ( disparus aujourd'hui ) y sont encore signalés à la fin du XIXe siècle. Des vestiges de souterrains datant du néolithique et servant de refuges aux Hommes à la fin de la préhistoire ont également été découverts sur la commune[5]. Plus tard, à l'époque romaine, plusieurs villæ romaines voient le jour à Pontaillac, Bernezac, Vessac. Leurs propriétaires implantent la vigne et exploitent les forêts et marais alentours.
Du Moyen Âge aux guerres de religion
C'est néanmoins durant le moyen-âge que le bourg commence à véritablement se développer, avec la fondation en 1075 par des moines bénédictins de l'abbaye Saint-Étienne. Cette modeste abbaye sera plusieurs fois saccagée au cours de son histoire, une première fois par Guibert, seigneur de Didonne, en 1167, puis durant les guerres de religion, période pendant laquelle elle sera occupée par les protestants, avant d'être finalement cédée à Marguerite de Navarre, sœur d'Henri IV.
18ème et 19 ème siècles
Si la révolution de 1789 est bien accueillie par la population, la terreur laissa ici comme ailleurs un goût amer. La déchristianisation fut virulente et le curé de Vaux, Antoine Rouzeau Dussertier, ou l’abbé Castin de Guéris de la Magdelaine, dernier seigneur de l'abbaye de Vaux, refusant de prêter serment à la constitution, sont déportés. Durant le XIXe siècle, Vaux commence à bénéficier de l'engouement des bains de mer, et les premiers chalets et villas commencent à voir le jour, notamment près des plages de Nauzan et de la corniche Nord de Pontaillac. La ligne de tramway reliant Royan à la grande côte est inaugurée.
De 1940 à nos jours
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Vaux-sur-mer est occupée par le troupes allemandes, qui l'intègrent dans leur système défensif de la poche de Royan. Les combats de la libération, initiés les 14 et 15 avril 1945 sont incroyablement violents et les dégâts qui en résultent, particulièrement importants. Ville martyre, à l'instar de sa voisine Royan, elle sera citée peu après le conflit à l'ordre du régiment, avec croix de guerre. Rapidement relevée de ses ruines, Vaux-sur-mer est aujourd'hui une ville en pleine expansion, dont la population a triplé depuis 1954. Elle est totalement intégrée à l'agglomération royannaise.
Administration
Municipalité
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité 2008 Jean-Paul Cordonnier 2001 2008 Gilbert Naudin Toutes les données ne sont pas encore connues. Canton
Intercommunalité
Vaux-sur-Mer fait partie, comme 30 autres communes du pourtour royannais, de la communauté d'agglomération Royan Atlantique.
Démographie
Article détaillé : Démographie de la Charente-Maritime.Évolution démographique
(Source : INSEE et Cassini[6])1793 1800 1806 1821 1831 1836 1846 1851 1861 1866 1876 1881 1886 1896 1901 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 367 320 332 371 374 387 367 406 421 406 441 485 475 531 537 605 564 540 611 630 619 1038 1368 1798 2163 2481 3054 3448 3738 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Monuments et lieux touristiques
L’église Saint-Étienne
Il est relativement difficile d'imaginer les proportions originelles de ce modeste édifice, qui fut jadis l'église abbatiale d'un établissement bénédictin, tant les destructions et les mutilations ont modifié sa structure. Seuls subsistent aujourd'hui l'abside, de style roman saintongeais, ainsi que le carré du transept, surmonté d'un clocher carré de faible hauteur. Ce sanctuaire fut fondé en 1075, sur une éminence calcaire surplombant les marais, à l'emplacement d'un ancien temple gallo-romain. Dès l'an 1093, il est cédé à l'abbaye de Maillezais, située dans l'actuel département de la Vendée. Après les ravages des guerres de religion, l'abbaye, durement touchée, est confiée à des abbés commendataires, qui seront incapables de relever l'église de ses ruines. La nef romane et ses collatéraux seront finalement abattus en 1822 pour des raisons de sécurité, de même que les bras du transept et leurs absidioles. Un dessin représentant l'édifice avant cette amputation est conservé à la bibliothèque municipale de Saintes.Même mutilée, cette église est un magnifique exemple du style roman saintongeais. Une chapelle voûtée d'ogives se trouve accolée au mur sud du chevet.
L'église de l'Assomption-de-Notre-Dame
L'église de l'Assomption-de-Notre-Dame, située sur la falaise nord de Pontaillac, est un édifice bâti en 1870 par l'entrepreneur Fidèle Bouyard.
Sa construction fut décidée sur la commune de Vaux sur mer suite à une querelle avec l'abbé Mazure, curé de Royan, qui refusait de voir s'édifier une église à Pontaillac avant qu'une nouvelle église ne soit construite en centre ville de Royan. Pour contourner la difficulté, il fut décidé de bâtir le sanctuaire sur le territoire de Vaux-sur-Mer, soit en dehors de la juridiction de l'abbé Mazure.
L'église, de style néo-gothique, forme une nef unique de cinq travées, éclairée par des fenêtres en plein-cintre. La façade, très sobre, est percée d'une rosace.
Le temple protestant
Le temple protestant est un monument d'une grande sobriété, édifié à partir de 1841, en contrebas de l'église Saint-Étienne. Le chantier, confié à l'entrepreneur François Bussac, est rapidement interrompu pour des raisons inconnues. Les travaux d'achèvement ne reprennent qu'en 1847 et l'édifice est achevé l'année suivante. La façade est de style néo-classique et possède un fronton triangulaire admirablement proportionné.
Les plages
La commune possède plusieurs plages, dont celle de Pontaillac ( partagée avec la commune de Royan ) et la plage de Nauzan (partagée avec la commune de Saint-Palais-sur-Mer).
Économie
Équipements et services
Culture
La ville de Vaux-sur-Mer possède un tissu associatif assez dynamique, constitué principalement d'associations caritatives (ex : Les restos du cœur) et d'associations culturelles (ateliers de théâtre amateur et professionnel, club d'informatique, atelier de peinture). La plupart de ces activités ont lieu dans les locaux de la salle Équinoxe (à proximité de la mairie) ou au pôle associatif « L'Estran ».
Éducation
- La commune a inauguré en 2004 un tout nouveau groupe scolaire, regroupant une école maternelle, une école primaire, un centre de documentation et une salle multimédia. Plus de 200 enfants y sont inscrits.
- Halte-garderie
- Centre de loisirs
- La ville abrite également une bibliothèque municipale.
Sports
La commune est équipée d'un stade, d'un tennis, d'un terrain de basket et d'une salle omnisports. De nombreuses associations et clubs sportifs sont établis à Vaux sur mer, parmi lesquels :
- Football : Le club est de niveau régional et se nomme le Royan Vaux Atlantique FC à la suite de la fusion des deux clubs de Royan et de Vaux-sur-Mer.
- Volley-Ball
- Tennis
- Musculation
- Gymnastique
- Tennis de table
Espaces verts
À proximité de l'église Saint-Étienne, là où se trouvaient autrefois les jardins du monastère, la municipalité a crée le Parc de l'hôtel de ville, une vaste étendue arborée, organisée à la manière d'un jardin anglais, autour d'un plan d'eau coupé par plusieurs petits ponts de bois. Bambous, chênes, palmiers, marronniers, saules constituent l'essentiel de la végétation. De nombreux canards et plusieurs espèces d' oiseaux sauvages y ont élu domicile. Le chemin des écrevisses et le chemin des fontaines permettent de rejoindre l'église et la place du marché.
Santé
- Une maison médicale est établie sur la commune. Elle regroupe les cabinets de deux médecins généralistes, d'un dentiste, d'un kinésithérapeute et de deux infirmières.
- Ostéopathe
- Podologue-Pédicure
- Infirmière à domicile
- Pharmacie en centre-ville
- Le centre hospitalier de Royan se situe également sur le territoire communal.
Vie locale
Cultes
Culte Catholique et Protestant.
Personnages célèbres
Jumelages
- Anglès (Espagne) (Espagne), voir Anglès (es)
Notes et références
- ↑ Musée du patrimoine du Pays Royannais
- ↑ Séisme d'Oléron sur le site du CEA.
- ↑ Données Météo France.
- ↑ Données de la station de La Rochelle, sources l'Internaute, INSEE et Lameteo.org
- ↑ J.R. Colle, Comment vivaient nos ancêtres en Aunis et Saintonge, Rupelle, La Rochelle, 1977, p 48-60.
- ↑ Population municipale au 1er janvier 2006, consulté le 27 février 2009]
Liens externes
- 1075(c)-1792 Histoire de l'abbaye Saint-Etienne de Vaux par l'abbé Théodore Grasilier (1871)
- Portail de la Charente-Maritime
- Portail des communes de France
Catégories : Commune de la Charente-Maritime | Arrondissement de Rochefort
Wikimedia Foundation. 2010.