- Unbiennium
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Unbiennium Unbioctium ← Unbiennium → Untrinilium —
129Ube ↑ Ube ↓ Use Table complète • Table étendue Informations générales Nom, symbole, numéro Unbiennium, Ube, 129 Série chimique Indéfinie, ou superactinide[1] Groupe, période, bloc ND, 8, g No CAS [2] Propriétés atomiques Configuration électronique Théoriquement [Uuo] 5g9 8s2 ;
sans doute altérée (effets relativistes)Électrons par niveau d’énergie Peut-être 2, 8, 18, 32, 41, 18, 8, 2 Propriétés physiques État ordinaire Présumé solide Isotopes les plus stables iso AN Période MD Ed PD MeV Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire. L'unbiennium est le nom provisoire attribué par l'UICPA à l'élément chimique hypothétique de numéro atomique 129 (symbole provisoire Ube).
Cet élément de la 8ème période du tableau périodique appartiendrait à la série des superactinides, et ferait partie des éléments du bloc g. Sa configuration électronique serait, par application la règle de Klechkowski, [Uuo] 5g9 8s2, mais a été calculée, en prenant en compte les corrections induites par la chromodynamique quantique et la distribution relativiste de Breit-Wigner, notamment sous la forme [Uuo] 5g4 6f3 8s2 8p2 [3] ; d'autres résultats ont été obtenus par des méthodes un peu différentes.
Sommaire
Stabilité des nucléides de cette taille
Aucun superactinide n'a jamais été observé, et on ignore si l'existence d'un atome aussi lourd est physiquement possible.
Le modèle en couches du noyau atomique prévoit l'existence de nombres magiques[4] par type de nucléons en raison de la stratification des neutrons et des protons en niveaux d'énergie quantiques dans le noyau postulée par ce modèle, à l'instar de ce qui se passe pour les électrons au niveau de l'atome ; l'un de ces nombres magiques est 126, observé pour les neutrons mais pas encore pour les protons, tandis que le nombre magique suivant, 184, n'a jamais été observé : on s'attend à ce que les nucléides ayant environ 126 protons et 184 neutrons soient sensiblement plus stables que les nucléides voisins, avec peut-être des périodes radioactives supérieures à la seconde, ce qui constituerait un « îlot de stabilité ».
La difficulté est que, pour les atomes superlourds, la détermination des nombres magiques semble plus délicate que pour les atomes légers[5], de sorte que, selon les modèles, le nombre magique suivant serait à rechercher pour Z compris entre 114 et 126.
Recherche d'isotopes "stables" de l'unbiennium
Dans la mesure où l'on s'éloigne de l'îlot de stabilité, les atomes ayant plus de 126 protons devraient rapidement devenir extrêmement instables, au points que Z ≈ 130 est fréquemment cité comme limite « expérimentale » estimée pour l'existence pratique des éléments superlourds[6] ; il n'est donc pas certain que l'unbiennium puisse être effectivement détecté dans un avenir raisonnablement proche.
Notes et références
- UICPA, il n'est pas classé dans une série chimique. On le range éventuellement parmi les superactinides suite aux travaux de Glenn Seaborg dans les années 1940 sur l'extension du tableau périodique, mais la tendance actuelle est plutôt de le considérer comme chimiquement « non classé ». L'élément 129 n'ayant jamais été synthétisé ni a fortiori reconnu par l'
- résultats de la recherche) Base de données Chemical Abstracts interrogée via SciFinder Web le 15 décembre 2009 (
- (en) Koichiro Umemoto et Susumu Saito, « Electronic Configurations of Superheavy Elements », dans Journal of the Physical Society of Japan, vol. 65, 1996, p. 3175-3179 [texte intégral (page consultée le 5 juillet 2011)] DOI:10.1143/JPSJ.65.3175
- Encyclopaedia Britannica : article « Magic Number », § « The magic numbers for nuclei ».
- Robert V. F. Janssens, « Nuclear physics: Elusive magic numbers », dans Nature, vol. 435, 2005, p. 897-898(2) [texte intégral, lien DOI (pages consultées le 28/06/2009)]
- Encyclopaedia Britannica : article « Transuranium Element », dont la brève section « End of Periodic Table » en fin d'article situe entre 170 et 210 le nombre limite de protons pouvant être contenus dans un même noyau, mais vers 130 la limite effective au-delà de laquelle les atomes cesseraient d'être observables.
Articles connexes
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