Théorie de la relativité générale

Théorie de la relativité générale

Relativité générale

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Albert Einstein
Cet article de physique fait
partie de la série relativité
Avant Einstein
Histoire de la physique
Michelson - Lorentz
Mach - Poincaré - Hilbert
exp:Michelson et Morley - éther
Avec Einstein
Principe de relativité
Principe d'équivalence
c - transformation de Lorentz
espace-temps - E=mc² - temps
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relativité restreinte-générale
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La relativité générale est une théorie relativiste de la gravitation, c'est-à-dire qu'elle décrit l'influence sur le mouvement des astres de la présence de matière et, plus généralement d'énergie, en tenant compte des principes de la relativité restreinte. La relativité générale englobe et supplante la théorie de la gravitation universelle d'Isaac Newton qui en représente la limite aux petites vitesses (comparées à la vitesse de la lumière) et aux champs gravitationnels faibles.

La relativité générale est principalement l'œuvre d'Albert Einstein, dont elle est considérée comme la réalisation majeure, qu'il a élaborée entre 1907 et 1915. Les noms de Marcel Grossmann et de David Hilbert lui sont également associés, le premier ayant aidé Einstein à se familiariser avec les outils mathématiques nécessaires à la compréhension de la théorie (la géométrie différentielle), le second ayant franchi conjointement avec Einstein les dernières étapes menant à la finalisation de la théorie après que ce dernier lui eut présenté dans le courant de l'année 1915 les idées générales de sa théorie.

La relativité générale est basée sur des concepts radicalement différents de ceux de la gravitation newtonienne. Elle énonce notamment que la gravitation n'est pas une force, mais est la manifestation de la courbure de l'espace (en fait de l'espace-temps), courbure elle-même produite par la distribution de matière. Cette théorie relativiste de la gravitation donne lieu à des effets absents de la théorie newtonienne mais vérifiés, comme l'expansion de l'univers, ou potentiellement vérifiables, comme les ondes gravitationnelles et les trous noirs. Aucun des nombreux tests expérimentaux effectués à ce jour (2009) n'a pu la mettre en défaut, à l'exception possible de l'anomalie Pioneer qui pourrait être la première indication d'un écart entre les phénomènes observés et la relativité générale, quoique d'autres interprétations de ce phénomène soient envisageables.

Sommaire

Généralités

Nécessité d'une théorie relativiste de la gravitation

Représentation bidimensionnelle de la distorsion spatio-temporelle. La présence de matière modifie la géométrie de l'espace-temps.

La théorie de la gravitation universelle proposée par Newton à la fin du XVIIe siècle se base sur la notion de force de gravitation agissant selon le principe d'action à distance, c'est-à-dire le fait que la force exercée par un corps (par exemple le Soleil) sur un autre (la Terre) est déterminée par leur position relative à un instant donné, et ce quelle que soit la distance les séparant. Ce caractère instantané est incompatible avec l'idée de la relativité restreinte proposée par Einstein en 1905. En effet, selon cette dernière, aucune information ne peut se propager plus vite que la vitesse de la lumière dans le vide. Par ailleurs, le principe de l'action à distance repose sur celui de la simultanéité de deux événements : la force que le Soleil exerce sur la Terre à un instant donné est déterminée par leurs propriétés « à cet instant ». La relativité restreinte stipule que le concept de simultanéité de deux événements n'est pas défini, la notion de simultanéité différant d'un observateur à un autre pour peu que ceux-ci soient animés d'une vitesse relative non nulle. Ces contradictions amènent Einstein dès 1907 à réfléchir à une théorie de la gravitation qui soit compatible avec la relativité restreinte. Le résultat de sa quête est la théorie de la relativité générale.

De la relativité de Galilée à la relativité restreinte

Au XVIe siècle, Galilée affirme et explique que les lois de la physique sont les mêmes dans des référentiels en translation rectiligne et uniforme les uns par rapport aux autres. C'est le principe de relativité (de Galilée).

Il utilisera aussi l'additivité des vitesses, selon laquelle n'importe quelle vitesse peut être atteinte, le tout n'étant qu'une question de moyen. Si une balle roule à 10 km/h dans un train (et dans le sens de la marche) qui va lui-même à 100 km/h par rapport au sol, alors la balle va à 110 km/h par rapport au sol.

Dans sa Mécanique, Isaac Newton présupposait que les corps étaient dotés d’une vitesse absolue, autrement dit qu’ils étaient soit « réellement » au repos, soit « réellement » en mouvement. Il remarqua aussi que ces vitesses absolues étaient non mesurables autrement que relativement aux vitesses des autres corps (de la même manière, la position d’un corps n’était mesurable que relativement à celle d’un autre corps, etc.). En conséquence, toutes les lois de la mécanique newtonienne devaient opérer à l’identique quel que soit le corps considéré et quel que soit son mouvement.

Cependant, Newton pensait que sa théorie ne pouvait avoir de sens sans l’existence d’un référentiel fixe absolu dans lequel la vitesse de tout corps pourrait être mesurée, même si celui-ci ne pouvait être détecté.

En fait, il est possible en pratique de bâtir une mécanique newtonienne sans cette hypothèse : la théorie résultante (nommée d’ailleurs relativité galiléenne) n’a d’ailleurs pas d’intérêt opérationnel particulier et ne doit pas être confondue avec la relativité d'Einstein qui implique en plus la constance de la vitesse de la lumière dans tous les référentiels et en moins l’hypothèse galiléenne que les vitesses relatives s’additionnent (ces deux axiomes sont en effet mutuellement incompatibles).

Au XIXe siècle, le physicien écossais James Clerk Maxwell formula un ensemble d’équations, les équations du champ électromagnétique, qui conduisait à prédire la propagation d'ondes électromagnétiques de vitesse c = \frac{1}{\sqrt{\varepsilon_0 \mu_0}} dans un milieu électrostatique de constante ε0 et magnétostatique de constante μ0. Cette vitesse phénoménalement élevée, même dans un milieu raréfié comme l'air, avait la même valeur que la vitesse de propagation de la lumière. Il proposa que la lumière ne soit rien d'autre qu'une onde électromagnétique.

Les théories corpusculaires de la lumière semblaient compatibles avec le principe de relativité de Galilée ainsi que la théorie de Maxwell qui penchait en faveur de l'existence d'un éther luminifère envisagé par Huygens. Mesurer la vitesse du système solaire par rapport à ce milieu élastique fut l'objet des expériences d’interférométrie menées par Michelson et Morley. Leurs expériences ont démontré que le vent apparent d'éther était nul, quelle que soit la période de l'année. Supposer que l'éther était constamment accroché à la Terre aurait été une remise en cause trop grave du principe de relativité de Galilée. D'autre part, l'éther présentait l'inconvénient d'être à la fois impalpable et très rigide puisque capable de propager les ondes à une vitesse phénoménale.

Il fallut attendre Albert Einstein en 1905 pour remettre en cause radicalement la notion d'éther, porter au plus haut le principe de relativité de Galilée en postulant que les équations de Maxwell obéissent elles-mêmes à ce principe, et en tirer les conséquences révolutionnaires dans un article resté célèbre : De l’électrodynamique des corps en mouvement.

C'est la naissance de la relativité restreinte :

  • le principe de relativité de Galilée est conservé ;
  • l'invariance des équations de Maxwell entraîne immédiatement la constance de la vitesse de la lumière c dans tous les référentiels galiléens : l'additivité des vitesses n'est plus vraie et la vitesse de la lumière est inatteignable (sauf pour la lumière, qu'elle soit considérée comme une onde ou comme constituée de photons, particules de masse nulle) ;
  • les mesures de longueur, d'intervalle de temps, (et de vitesse) ne sont pas les mêmes suivant le référentiel de l'observateur : mesurer la longueur du wagon donne des résultats différents suivant que l'on est dedans ou que l'on est immobile au sol (mais ce n'est pas le cas pour la largeur du wagon, longueur perpendiculaire à la vitesse) ; de même pour l'écoulement du temps ; le champ électrique devient magnétique et réciproquement. Toutes ces transformations des systèmes de coordonnées du continuum espace-temps et du champ électromagnétique sont formalisées par les transformations de Lorentz (paradoxalement mises au point par Lorentz et Henri Poincaré pour défendre l'existence de l'éther[réf. nécessaire]) ;
  • la notion de temps absolu disparaît : deux horloges identiques situées dans deux référentiels galiléens différents ne battent pas au même rythme.

En écrivant l'expression de l'énergie cinétique d'un corps de masse m de la manière la plus simple respectant le principe de relativité, Einstein a fait apparaître une énergie au repos E = mc2 qui se manifestera par la suite dans les phénomènes de fusion et de fission nucléaires.

De la relativité restreinte à la relativité générale

Article détaillé : relativité restreinte.

La théorie de la relativité restreinte (1905) modifiait les équations utilisées pour comparer les mesures de longueur et de durée faites dans différents référentiels en mouvement les uns par rapport aux autres. Cela eut pour conséquence que la physique ne pouvait plus traiter le temps et l’espace séparément, mais seulement comme un espace à quatre dimensions, appelé l'espace-temps de Minkowski.

En effet, lors de mouvements à des vitesses non négligeables devant c (vitesse de la lumière dans le vide), temps et espace s'altèrent de façon liée, un peu comme deux coordonnées d'un point en géométrie analytique s'altèrent de façon liée lorsqu’on pivote les axes du repère.

Espace plat

Par exemple, en géométrie euclidienne habituelle la distance Δl entre deux points de coordonnées (x,y,z) et (x',y',z') vérifie l)2 = (Δx)2 + (Δy)2 + (Δz)2 (avec Δx = x' − x, etc.), mais dans l'espace de Minkowski deux points sont repérés par les coordonnées (t,x,y,z) et (t',x',y',z'), où t et t' sont les coordonnées de temps, et la « distance » Δl entre ces points vérifie l)2 = − (ct)2 + (Δx)2 + (Δy)2 + (Δz)2. Ce calcul donne une « distance » nulle entre deux points du parcours d'un rayon lumineux. Il donne aussi toutes les mesures de longueurs matérielles, des intervalles de temps, des vitesses en relativité restreinte, qui suscitent toujours l'étonnement.


L'espace-temps de Minkowski étant néanmoins de courbure nulle (c'est-à-dire plat) on le qualifie d'espace pseudo euclidien[1].

Tel devait être, pour Einstein, l'espace sans gravitation (et sans accélération pour l'observateur). La gravitation newtonienne, se propageant instantanément, n'étant pas compatible, Einstein se mit en quête d'une nouvelle théorie de la gravitation.

Il admit l'égalité entre la masse gravifique et la masse inertielle comme hypothèse, la fameuse formule E = mc2 autorisant alors à utiliser l'énergie totale d'un corps en lieu et place de sa masse. Ce sera fait grâce à l'outil mathématique nommé tenseur énergie.

Expert en expériences par la pensée, il imagina un disque en rotation regardé par un expérimentateur placé en son centre et tournant avec : comme pour Huygens, il y a une force centrifuge au niveau du périmètre qui est perçue comme une force gravitationnelle (car la masse gravifique et la masse inerte sont égales par hypothèse). De plus, en voulant rester dans le cadre de la relativité restreinte, il conclut que l'observateur doit constater la réduction du périmètre mais pas du rayon : ce n'est pas possible dans un espace plat. Conclusion : la gravitation oblige à utiliser une géométrie non-euclidienne.

Einstein imagina un expérimentateur enfermé dans un ascenseur aux parois opaques, subissant une montée à accélération constante : impossible pour cette personne de savoir s'il y a accélération constante ou bien attraction gravitationnelle (car la masse gravifique et la masse inerte sont égales par hypothèse). Conclusion : équivalence locale entre mouvement accéléré et gravitation, ce qui devait se retrouver dans les équations différentielles de la nouvelle théorie. C'est son principe d'équivalence.

Enfin, Einstein voulait trouver une expression des lois de la nature (à l'époque : dynamique, gravitation et électromagnétisme) qui soit inchangée quel que soit le référentiel (accéléré ou galiléen, etc.) : c'est la relativité galiléenne généralisée à tous les repères (on nomme cela la covariance).

La grande difficulté étant de mettre ces principes sous forme mathématique, il en discuta avec David Hilbert qui, d'abord dubitatif, faillit lui ravir la vedette en trouvant la théorie en même temps que lui (voir : Controverse sur la paternité de la relativité).

La relativité générale ajouta à la relativité restreinte que la présence de matière pouvait déformer localement l’espace-temps lui-même (et non pas juste les trajectoires), de telle manière que des trajectoires dites géodésiques — c'est-à-dire intuitivement de longueur minimale — à travers l’espace-temps ont des propriétés de courbure dans l’espace et le temps. Le calcul de la « distance » dans cet espace-temps courbé est plus compliqué qu'en relativité restreinte, en fait la formule de la « distance » est créée par la formule de la courbure, et vice-versa.

Les géodésiques sont les trajectoires vérifiant le principe de moindre action, suivies par les particules test (c'est-à-dire dont l'influence sur le champ de gravitation dans lequel elles se déplacent est négligeable, ce qui est le cas par exemple d'un satellite artificiel autour de la Terre ou bien d'un photon passant à côté du Soleil mais pas d'une étoile orbitant autour d'une autre dans un système binaire oscillant rapidement), elles ont donc une importance pratique très importante pour la compréhension intuitive d'un espace courbe.

Conséquences théoriques et observations

  • Einstein calcula immédiatement (1915) la déviation des positions apparentes des étoiles par le soleil : le 29 mai 1919, les mesures furent faites par Sir Arthur Eddington lors d’une éclipse solaire, et malgré quelques imprécisions de mesure, cela constitua une première confirmation de la théorie.
  • Cette théorie prévoit une rotation lente de l'ellipse de révolution de Mercure qui concorde parfaitement avec les observations.
  • La gravitation (forte) d'une planète doit y contracter les longueurs observées depuis une position lointaine. Cela n'a pu être observé directement à ce jour.
  • La gravitation doit ralentir le temps, donc modifier les fréquences et les longueurs d'onde des rayonnements émis : on peut citer par exemple une expérience menée par Pound et Rebka à l'université Harvard (1959), qui a permis de détecter un changement de la longueur d'onde d’une source monochromatique de Cobalt provoqué par le champ gravitationnel terrestre sur une altitude de 22,5 mètres .
  • Schwarzschild, en trouvant en 1916 une solution exacte des équations de la gravitation, a montré qu'il pouvait exister des conditions où un phénomène de trou noir apparaissait. L'astronomie observe des phénomènes similaires.
  • Dans certaines conditions, des ondes gravitationnelles, discrètes, doivent se propager dans l'espace. L'expérience franco-italienne Virgo cherche à en détecter.
  • Autre conséquence pratique de la relativité générale : les horloges atomiques en orbite autour de la Terre du système de positionnement GPS (Global Positioning System) nécessitent une correction pour le ralentissement dû à la gravité terrestre.

Pour résumer cette théorie, Einstein amusa un public de journalistes : « Imaginez que vous regardez loin, très loin devant vous et que vous avez une très bonne vue, une très très bonne vue, alors vous arriverez à voir… votre dos ».

Résumé de la théorie

Géométries non euclidiennes

La description géométrique de la théorie physique due à Einstein trouve ses origines dans les avancées de la géométrie non euclidienne, qui résultent des différentes tentatives au cours des siècles de démontrer le cinquième postulat d’Euclide, qui énonce que : « par un point on ne peut mener qu’une parallèle à une droite donnée ». Ces efforts culminèrent au XIXe siècle avec la découverte par les mathématiciens Nicolaï Ivanovitch Lobatchevsky, János Bolyai et Carl Friedrich Gauss que ce postulat pouvait être remplacé par un autre (plusieurs parallèles possibles, ou pas de parallèle du tout), et ne constituait donc qu’un axiome arbitraire. Aucune de ces nouvelles géométries n’est plus « vraie » que celles d'Euclide : il s’agit simplement d’outils conceptuels différents pouvant servir de support à des usages également différents. La surface d’une sphère, par exemple, peut indifféremment être considérée comme la surface d’un objet dans un espace euclidien à 3 dimensions ou dans un espace non euclidien particulier à deux dimensions, la seconde représentation pouvant s’avérer plus commode dans certains cas.

Pour illustrer, si l’univers se caractérise par une telle géométrie, qu’un physicien tient un bâton verticalement, et qu’à une certaine distance, un cartographe mesure sa longueur par une technique de triangulation basée sur la géométrie euclidienne, rien ne garantit qu’il obtiendra le même résultat si le physicien lui apporte le bâton et qu’il le mesure directement[2].

La généralisation de ces résultats, dénommée géométrie non euclidienne, fut réalisée par Bernhard Riemann, un élève de Gauss, mais elle fut considérée comme simple curiosité mathématique jusqu’à ce qu’Einstein utilise les travaux de son professeur Hermann Minkowski (qui utilisait des nombres complexes pour obtenir des espaces non euclidiens faciles à traiter en géométrie analytique… et exprima en 1907 dans cette description la transformation de Lorentz ![citation nécessaire]) pour développer sa théorie de la relativité générale.

Référentiels

L’idée centrale de la relativité est que l’on ne peut pas parler de quantités telles que la vitesse ou l’accélération sans avoir auparavant choisi un cadre de référence, un référentiel, défini en un point donné. Tout mouvement est alors décrit relativement à ce référentiel. La relativité restreinte postule que ce référentiel peut être étendu indéfiniment dans l’espace et dans le temps. Elle ne traite que le cas des référentiels dits inertiels, autrement dits animés d’une vitesse constante et sans changement de direction. La relativité générale, elle, traite les référentiels accélérés (au sens vectoriel) ou non. En relativité générale, il est admis que l’on ne peut définir un référentiel local avec une précision donnée que sur une période finie et dans une région finie de l’espace (de la même manière, à cause de la courbure de la surface terrestre, on ne peut dessiner une carte sans distorsion que sur une région limitée). En relativité générale, les lois de Newton ne sont que des approximations valables dans un référentiel local inertiel. En particulier, la trajectoire de particules libres comme des photons est une ligne droite dans un référentiel local inertiel. Dès que ces lignes sont étendues au-delà de ce référentiel local, elles n’apparaissent plus droites, mais sont connues sous le nom de géodésiques. La première loi de Newton doit être remplacée par la loi du mouvement géodésique.

La trajectoire d’un photon est par exemple une géodésique de longueur… nulle : la partie positive du carré de cette longueur (x2 + y2 + z2) est en effet égale et opposée à sa partie négative ( − c2t2).

Revenons sur la notion de référentiel inertiel. Nous distinguons les référentiels inertiels, dans lesquels un corps libre de toute action extérieure maintient un mouvement uniforme, des référentiels non inertiels, dans lesquels un corps libre subit une accélération dont l’origine est due à l’accélération du référentiel lui-même. Un exemple en est la force centrifuge que l’on ressent lorsqu’un véhicule qui nous transporte effectue un rapide changement de direction, un autre exemple en est la force dite de Coriolis, manifestation de la rotation terrestre. La force centrifuge est fictive et n'est qu'une manifestation de l'inertie (premier principe de Newton).

Principe d'équivalence

Article détaillé : Principe d'équivalence.

Parce qu’il n’a jamais été possible de mettre en évidence le moindre écart entre la masse d’inertie (résistance d’un corps à l’accélération) et la masse pesante (qui détermine son poids dans un champ de gravité), le principe d'équivalence en relativité générale postule qu’il n’y a pas lieu de distinguer localement un mouvement de chute libre dans un champ gravitationnel, d’un mouvement uniformément accéléré en l’absence de champ gravitationnel.

En clair, on n’observe pas localement de gravitation dans un référentiel en chute libre, pour autant que le domaine d'observation soit suffisamment petit, par rapport aux moyens de détection. Autour de la Terre, la chute libre peut être par exemple une chute vers le sol ou bien le mouvement d’un satellite.

Ce résultat n’est que local, c’est-à-dire valable pour un espace restreint c-à-d « petit ». Dans un volume et avec des accéléromètres sensibles, on distinguera au contraire très bien un champ de gravité (forces concourantes), une simple accélération (forces parallèles) et un effet centrifuge (forces divergentes). Il s’agit juste d’unifier ce qui est semblable dans les phénomènes afin de les traiter par un raisonnement unique.

Cette équivalence est utilisée dans l’entraînement des astronautes : ceux-ci montent dans des avions effectuant un vol parabolique où la force centrifuge contrebalance quelques minutes les forces de gravité, simulant ainsi la « chute libre » d’un corps satellisé (chute libre qui dure indéfiniment, puisque circulaire).

Le principe d’équivalence revient à considérer, pour résumer, que la masse inertielle et la masse gravitationnelle sont deux notions distinctes mais qui ont exactement la même valeur.

Tenseur d’énergie et courbure de l’espace

Mathématiquement parlant, Einstein modélise l’espace-temps par une variété pseudo-riemannienne quadri-dimensionnelle, et son équation du champ gravitationnel relie la courbure de la variété en un point, au tenseur énergie-impulsion en ce point, ce tenseur étant une mesure de la densité de matière et d’énergie (étant entendu que matière et énergie sont équivalentes).

Cette équation est à la base de la fameuse formule qui dit que la courbure de l’espace définit le mouvement de la matière, et la matière définit la courbure de l’espace (les deux étant équivalents). La meilleure façon de se représenter la géométrie de l’espace-temps est d’imaginer que celui-ci se comporte comme une surface élastique creusée localement par la présence d’un objet massif, une boule par exemple.

Le chemin le plus court entre deux points — ce qui reste la définition de la « ligne droite » — ne sera alors pas le même qu’en l’absence de déformation : si la trajectoire passe trop près de la bille, en effet, le parcours est « allongé » par le creusement de la feuille de caoutchouc. Remarquons que nous n’avons à prendre en compte dans cette analogie ni le temps ni la gravité, ce qui est normal puisque ce sont eux que nous désirons décrire en sortie.

En transposant cette image dans l’espace physique, la présence d’un corps massif affectera la courbure de l’espace, ce qui semblera vu de l’extérieur altérer la course d’un rayon lumineux ou d’un objet en mouvement qui passe dans son voisinage. Pour reprendre une expression célèbre due à John Archibald Wheeler : « La masse et l’énergie disent à l’espace-temps comment se courber, et la courbure de l’espace-temps dit à la matière comment se comporter ».

Cela a pour conséquence en astronomie l’effet de mirage gravitationnel (parfois nommé lentille gravitationnelle à tort, car n’ayant les propriétés ni d’une lentille convergente — ce que l’on voit immédiatement si l’on trace plus de quatre rayons ! — ni celles d’une lentille divergente).

Cette notion de courbure de l’espace explique la courbure des rayons lumineux au voisinage d’un astre massif, qui ne pouvait être due à la loi de Newton si les photons n’ont pas de masse.

L’équation du champ d’Einstein n’est pas une solution unique et il y a de la place pour d’autres modèles, s’ils sont en accord avec les observations.

La relativité générale se distingue des autres théories existantes par la simplicité du couplage entre matière et courbure géométrique, mais il reste à réaliser l’unification entre la relativité générale et la mécanique quantique, et le remplacement de l’équation du champ gravitationnel par une loi quantique plus générale.

Peu de physiciens doutent qu’une telle Théorie du Tout donnerait lieu aux équations de la relativité générale dans certaines limites d’application, de la même manière que cette dernière permet de prédire les lois de la gravitation de Newton dans les limites des faibles vitesses (dites vitesses non relativistes).

L’équation du champ contient un paramètre « supplémentaire » appelé la constante cosmologique Λ qui a été introduite à l’origine par Einstein pour qu’un univers statique (c’est-à-dire un univers qui n’est ni en expansion, ni en contraction) soit solution de son équation.

Cet effort se solda par un échec pour deux raisons : l’univers statique décrit par cette théorie était instable, et les observations de l’astronome Edwin Hubble dix ans plus tard démontrèrent que l’Univers était en fait en expansion. Donc Λ fut abandonnée, mais récemment, des techniques astronomiques ont montré qu’une valeur non nulle de Λ est nécessaire pour expliquer certaines observations.

L’étude des solutions de l'équation d'Einstein (Cf. paragraphe suivant) est une branche de la Physique nommée cosmologie. Elle permet notamment d’expliquer l’excès de l’avance du périhélie de Mercure, de prédire l’existence des trous noirs, des ondes gravitationnelles et d’étudier les différents scénarii d’évolution de l’Univers. Notons que l’astrophysicien bien connu Stephen Hawking a démontré qu’un univers comme le nôtre comportait nécessairement des singularités gravitationnelles.

Plus récemment (octobre 2004), des mesures effectuées par laser avec les satellites LAGEOS ont montré que le champ gravitationnel de la Terre lui-même engendre des distorsions de positionnement de la Lune de deux mètres par an[3] comparativement à ce qui serait prévu par les seules lois de Newton. Ce chiffre est en accord à 1% près avec ce qui est prévu par la Relativité générale.

Solutions particulières de l'équation d'Einstein

  • Equations d'Einstein :R_{ab} - {\textstyle 1 \over 2}R\,g_{ab} = \kappa T_{ab}.\,

C'est le mathématicien français Elie Cartan qui a démontré qu'à partir des hypothèses posées par Einstein, celui-ci ne pouvait pas trouver une autre équation que celle-ci.

  • La Métrique de Schwarzschild :
    Dans le vide et pour une constante cosmologique identiquement nulle, l'équation d'Einstein se réduit à :
    R_{\mu \nu} \ - \ \frac{1}{2} \,  g_{\mu \nu} \, R \ = \ 0
    Dans le cas particulier d'un champ central engendré par un corps à symétrie sphérique, la métrique de Schwarzschild (16 janvier 1916) fournit une solution exacte à cette équation (qui n'est valide qu'à l'extérieur du corps) :
    \mathrm ds^2 \ = \ - \ \left(1-\frac{2GM}{rc^2}\right)c^2\mathrm dt^2 \ + \ \left(1-\frac{2GM}{rc^2}\right)^{-1}\,\mathrm dr^2\ + \ r^2 \ \mathrm d\Omega^2
    M la masse totale du corps, et 2 le carré de la distance élémentaire sur la sphère euclidienne de rayon unité en coordonnées sphériques :
    \mathrm d\Omega^2 \ =  \mathrm d\theta^2 \ + \ \sin^2\theta  \ \mathrm d\varphi^2

Problème à deux corps & problème du mouvement

En relativité générale, le problème à deux corps n'est pas exactement soluble ; seul le « problème à un corps » l'est. Cependant, on peut en général trouver une solution approchée pour ce qu'on appelle parfois le « problème du mouvement ».

Einstein & le problème du mouvement (1915)

Dans son manuscrit de la fin 1915, Einstein commence par calculer le champ de gravitation à symétrie sphérique créé par un astre de masse M lorsqu'on se place loin du centre de l'astre, le champ étant alors de faible intensité. Einstein explore ensuite le problème du mouvement d'une « particule test » de masse mM dans ce champ faible. La particule test est ainsi supposée ne pas modifier le champ de gravitation créé par l'astre massif.

Le principe d'équivalence avait par ailleurs conduit Einstein à postuler les équations du mouvement de la particule-test comme étant les équations dont les solutions sont certaines géodésiques de l'espace-temps. Mathématiquement, les géodésiques rendent la pseudo-distance extrémale :

\delta \  \int \mathrm ds \ \ = \ 0

Dans un système de coordonnées localement inertielles Xα, ces équations du mouvement s'écrivent en composantes :

\frac{\mathrm d^2 X^{\alpha}}{\mathrm d\tau^2} \ = \ 0

τ est le temps propre de la particule test (supposée massive). Dans un système de coordonnées quelconques xμ, ces équations du mouvement prennent la forme suivante  :

\frac{\mathrm d^2 x^{\mu}}{\mathrm d\tau^2} \ + \ \Gamma^{\mu}_{~ \rho  \sigma} \ \frac{\mathrm d x^{\rho}}{\mathrm d\tau} \ \frac{\mathrm d x^{\sigma}}{\mathrm d\tau} \ = \ 0

Les solutions de ces équations définissent les géodésiques du genre temps de l'espace-temps.

Einstein et le problème du mouvement (1938)

Dans son travail de 1938 réalisé en collaboration avec Infeld et Hoffmann, Einstein [4] va démontrer que les équations du mouvement de la particule-test :

\delta \  \int \mathrm ds \ \ = \ 0

dérivent des équations du champ. Il n'est donc pas nécessaire de les introduire par un postulat supplémentaire.

Articles connexes

Théories

Tests et observations

Mathématiques

Astronomie

Notes

  1. Wolfgang Pauli ; Theory of relativity, Dover Publications, Inc. (1981), ISBN 0-486-64152-X (page 62).
  2. Bien entendu, dans la pratique, la différence serait si insignifiante qu’il serait impossible de la remarquer à l’aide d’instruments de mesure traditionnels, mais des expériences équivalentes ont été réalisées qui ont permis de détecter le caractère non euclidien de l’espace-temps.
  3. Access : Spinning Earth twists space : Nature News
  4. Albert Einstein, Leopold Infeld & Banesh Hoffmann ; Gravitational Equations and the Problem of Motion, Annals of Mathematics 39 (1938) 65.

Bibliothèque virtuelle

Cours en ligne

  • Laurent Baulieu ; Introduction à la relativité générale, cours d'introduction donné à l'École polytechnique par un chercheur du Laboratoire de physique théorique des hautes énergies de l'université Paris 6, spécialiste de théorie quantique des champs. (Fichier PostScript — 53 pages.)
  • Ruth Durrer ; Relativité générale, cours approfondi donné aux étudiants de second cycle de l'université de Genève (Suisse) par une professeure du Département de Physique Théorique. (Fichier Postscript — 159 pages).
  • Éric Gourgoulhon : Relativité générale, cours de Master 2e année, Observatoire de Paris et Universités Paris 6, Paris 7 et Paris 11 (fichier PDF — 188 pages)
  • (en) Gerard 't Hooft ; Introduction to general relativity, cours d'introduction donné au Caput College en 1998 par le prix Nobel 1999, chercheur à l'Institute for Theoretical Physics, Utrecht University (Pays-Bas) (Fichier Postscript — 68 pages).
  • (en) Sean M. Carroll ; Lecture notes on general relativity, cours approfondi donné en 1997 par un membre de l'Institute for Theoretical Physics, University of California at Santa Barbara (USA) (Fichiers Postscript et pdf — 238 pages)
  • (en) Theodore A. Jacobson ; A spacetime primer, notes de cours d'un professeur du Department of Physics, University of Maryland (USA) (Fichier Postscript — 42 pages).
  • (en) General Relativity Trimester, série de cours approfondis donnés en 2006 à l'Institut Henri Poincaré (Paris).

Lectures complémentaires

  • Living Reviews in Relativity : les articles en ligne publiés sur ce site, géré par l'Institut Max-Planck pour la Gravitation de Potsdam (RFA), sont régulièrement remis à jour par leurs auteurs, tous spécialistes de leur domaine de contribution.
  • John C. Baez & Emory F. Bunn ; The meaning of Einstein's equations, American Journal of Physics 73 (2005), 644-652. Remarquable article pédagogique écrit en 2001 par un membre du Department of Mathematics, University of California at Riverside (USA). Donne une interprétation géométrique simple des équations du champ d'Einstein. Une version plus complète est disponible sur l'ArXiv : gr-qc/0103044
  • Clifford M. Will ; Was Einstein Right? Testing Relativity at the Centenary, un article de revue écrit en 2005 par le spécialiste américain des tests expérimentaux de la relativité. (21 pages.) Publié dans : 100 Years of Relativity : Spacetime Structure — Einstein and Beyond, ed. Abhay Ashtekar (World Scientific, Singapour).
  • R. Arnowitt, Stanley Deser et Charles W. Misner ; The dynamics of general relativity, un article écrit en 1962 sur la formulation canonique Hamiltonienne de la relativité générale, formulation passée à la postérité sous le nom de « formulation ADM ». (30 pages.)
  • Robert Bartnik & Jim Isenberg ; The constraint equations, un article de revue écrit en 2004 sur le problème de Cauchy en relativité générale. À paraître dans : P.T.Chrusciel and H. Friedrich (eds.) ; 50 Years of the Cauchy Problem, in honour of Yvonne Choquet-Bruhat, proceedings of the 2002 Cargese meeting (34 pages.)
  • Norbert Straumann ; Dark Energy, un article de revue sur l'énergie du vide écrit en 2003. (16 pages.)
  • Y. Verbin & N.K. Nielsen ; On the origin of Kaluza's idea of unification, un court article écrit en 2004 sur l'origine de la théorie de Kaluza-Klein. Publié dans : General Relativity and Gravitation 37 (2005) 427-433 (5 pages.)
  • Jacob D. Beckenstein ; Black holes : physics & astrophysics, un article de synthèse sur les trous noirs, écrit par un spécialiste en 2004. D'après des cours donnés au NATO advanced study institute Neutrinos and explosive events in the universe, Erice (2-13 juillet 2004) (26 pages.)
  • E.G. Adelberger, B.R. Heckel, A.E. Nelson ; Tests of the Gravitational Inverse-Square Law, un article de revue écrit par des membres de l'université de Washington, Seattle (USA) publié dans : Annual Review of Nuclear and Particle Science 53 (2003) 77-121.

Divers

Bibliographie

Vulgarisation

  • Albert Einstein ; La relativité, Gauthier-Villars (1956). Réédité par Payot (1990) ISBN 2228882542. Au format poche, un exposé élémentaire des principes de la théorie de la relativité restreinte et générale, par son auteur. Indémodable.
  • Gianni Pascoli ; La gravitation, Ed PUF, Collection Que sais-je ?. Exposé court des problématiques qui ont amenés la relativité générale, et études de quelques conséquences de cette théorie.
  • Banesh Hoffmann ; Histoire d'une grande idée : la relativité, Éditions Pour La Science (1985), diffusion Belin ISBN 0-9029-1844-5. Un exposé remarquable pour sa clarté et sa simplicité de la relativité, par un ancien collaborateur d'Einstein à l'Institute for Advanced Studies de Princeton.
  • Thibault Damour ; Si Einstein m'était conté, Editions du Cherche-midi, Paris (2005) ISBN 2-74910-390-8. Le grand spécialiste français des théories de la relativité nous livre enfin « son » Einstein sans équations. Thibault Damour est professeur permanent à l'Institut des Hautes Études Scientifiques (IHES) de Bures-sur-Yvette ; il a longtemps enseigné la relativité générale au DEA de physique théorique de la rue d'Ulm.
  • Clifford M. Will ; Les enfants d'Einstein — La relativité générale à l'épreuve de l'observation, InterEditions (Paris-1988), ISBN 2-7296-0228-3. Quelques une des résultats expérimentaux — parfois récents — qui confirment tous la théorie d'Einstein, par un expert.
  • Albert Einstein & Leopold Infeld ; L'évolution des idées en physique, Collection Champs, Flammarion (1993) ISBN 2080811193. Au format poche, une histoire de la physique, de la Mécanique de Newton jusqu'aux théories modernes (relativité, quanta), écrite en 1936 par le Maître lui-même et l'un des ses disciples à Princeton, pour financer le séjour de ce dernier. Accessible dès la terminale scientifique, un ouvrage qui invite à la réflexion et qui fait aimer une physique vivante et accessible.
  • Jean-Pierre Luminet ; Les trous noirs, Collection Points-Sciences, Le Seuil (1992), ISBN 2020159481. Un ouvrage au format poche, par un expert français de l'Observatoire de Meudon travaillant sur le sujet. Introduit l'éventuelle possibilité de voyager dans le temps au moyen de trous de ver.
  • Kip S. Thorne ; Trous noirs & distorsions du temps — L'héritage sulfureux d'Einstein, Nouvelle Bibliothèque Scientifique, Flammarion (1997). Réédité dans la collection Champs (2001), ISBN 208081463X. Un livre essentiellement consacré aux trous noirs, par un spécialiste du genre, professeur de Physique Théorique au Californian Institute of Technology. Le dernier chapitre présente les recherches les plus récentes (et spéculatives) de l'auteur sur les voyages dans le temps.
  • Stephen Hawking ; Une brève histoire du temps — Du Big-Bang aux trous noirs, Flammarion (1989). Réédité par J'ai lu (2000), ISBN 2290307114. Un ouvrage d'initiation à la cosmologie moderne, par un physicien théoricien anglais célèbre de l'Université de Cambridge. La première partie du livre est un exposé de la théorie classique du Big-Bang. La seconde partie présente les résultats plus récents de l'auteur concernant la cosmologie quantique ; plus difficile à lire pour le profane, cette partie est également beaucoup plus spéculative : l'approche d'Hawking constitue une théorie parmi d'autres, non encore confirmée par l'expérience.
  • Thibault Damour ; Le renouveau de la relativité générale, La Recherche 189 (Juin 1987) 766-776. Un article qui expose simplement la théorie et ses développements récents (trous noirs, ondes gravitationnelles…).
  • (en) John A. Wheeler ; A journey into gravity & space-time, Freeman & Co. (1999), ISBN 0-7167-6034-7. La relativité générale vulgarisée par un expert mondial.
  • (en) Robert Geroch ; General relativity — From A to B, the University of Chicago Press (1978), ISBN 0-226-28864-1. Une introduction non mathématique à la relativité générale, issue d'un cours donné à des non-scientifiques, par un professeur de physique mathématique de l'Université de Chicago.
  • (en) Bernard Schutz ; Gravity from the ground up — An introductory guide to gravity & general relativity, Cambridge University Press (2003), ISBN 0-521-45506-5. Superbe introduction aux phénomènes gravitationnels.
  • (en) Herman Bondi : Relativity and Common Sense, Heinemann (1964), ISBN . Une introduction accessible à tous par un scientifique renommé.

Ouvrages d'initiation

Accessibles au niveau du premier cycle universitaire.

  • Dennis William Sciama ; The Physical Foundations of General Relativity, Doubleday (1969), ISBN 0385021992. Né en 1926 en Angleterre, l'auteur est un astrophysicien qui a été dès la fin des années 1950 l’un des grands théoriciens des trous noirs. Il a joué un rôle déterminant en impulsant les recherches dans ce domaine ; il a notamment eu Stephen Hawking et Martin Rees comme étudiants à l'université de Cambridge. Il a existé autrefois une traduction française de cet excellent livre : Les bases physiques de la relativité générale, Dunod (1971), hélas non rééditée.
  • E.F. Taylor & John A. Wheeler ; À la découverte de l'espace-temps, Dunod (1970). Cet ouvrage original est une introduction élémentaire, quoique rigoureuse, à la théorie de la relativité restreinte ; Wheeler est un expert incontesté du domaine. Le public visé est l'étudiant de premier cycle débutant en physique ; en particulier, la connaissance de l'électromagnétisme n'est pas nécessaire. C'est le complément idéal pour prolonger la lecture du livre de Banesh Hoffman cité ci-dessus. De nombreux exercices, dont une bonne part résolue. Malheureusement plus édité en français, cet ouvrage reste disponible en anglais : Spacetime Physics, W. H. Freeman (2e édition — 1992), ISBN 0716723271.
  • Jean-Marc Levy-Leblond ; Les relativités, Cahiers de Fontenay n 8, École normale supérieure de Fontenay-aux-Roses (1977). Notes de cours très pédagogiques, hélas non publiées. Se trouve dans toute bonne bibliothèque universitaire.
  • Thibault Damour & Stanley Deser ; Relativité, Encyclopeadia Universalis 19 (1995) 739-748. Un exposé non technique d'une grande clarté, par un spécialiste de notoriété mondiale : Thibault Damour est professeur permanent à l'Institut des Hautes Études Scientifiques (IHES) de Bures-sur-Yvette ; il a longtemps enseigné la relativité générale au DEA de physique théorique de la rue d'Ulm.
  • Jean-Pierre Provost & Marie-Antoinette Tonnelat ; Espace-temps, Encyclopeadia Universalis 8 (1995) 743-745. Un exposé d'introduction assez simple, ou l'essentiel de la relativité en quatre pages.
  • Max Born ; La théorie de la relativité d'Einstein et ses bases physiques, Gauthier-Villars (1923). Réédité par Jacques Gabay (2003) ISBN 2-87647-230-9. Cet ouvrage, écrit par un grand théoricien allemand, prix Nobel 1954, est remarquable pour sa clarté. La place occupée par l'aspect mathématique y est extrêmement réduite.
  • Wolfgang Rindler ; Relativity : special, general and cosmological, Oxford University Press (3e édition-2001), ISBN 0-19-850836-0. Une introduction brillante à tous les aspects de la relativité, par un professeur de l'Université de Dallas (Texas), spécialiste du domaine.
  • Wolfgang Rindler ; Essential relativity : special, general and cosmological, Texts and Monographs in Physics, Springer-Verlag (2e édition révisée-1977), ISBN 3-540-10090-3. Édition antérieure du livre précédent, toujours intéressante.
  • George F.R. Ellis & Ruth M. Williams ; Flat & curved space-times, Oxford University Press (2e édition-2000), ISBN 0-19-850656-2. Une autre excellente introduction à la relativité, par un expert, professeur de l'Université de Cape-Town (Afrique du Sud), et sa collaboratrice.
  • Arthur S. Eddington ; Space, time & gravitation — An outline of the general relativity theory, Cambridge Science Classics Series, Cambridge University Press (1987), ISBN 0-521-33709-7. Réédition d'un classique, paru originellement en 1920, par le grand astronome anglais qui vérifia pour la première fois l'une des prédictions théoriques de la relativité générale : la déviation de la lumière par un corps massif, observée en 1919 lors d'une éclipse totale du Soleil. (Il a existé autrefois une traduction française de cet ouvrage.)
  • James B. Hartle ; Gravity — An introduction to Einstein's general relativity, Addison-Wesley (2003), ISBN 0-8053-8662-9. Kip Thorne a écrit de ce livre : « la meilleure introduction à la relativité générale jamais écrite » ! L'auteur est professeur de physique théorique à l'université de Santa-Barbara.
  • Edwin F. Taylor & John A. Wheeler ; Exploring black holes : introduction to general relativity, Benjammin/Cummings (2000), ISBN 0-201-38423-X. Pour un lecteur qui connait les principes de la relativité restreinte, Wheeler et Taylor introduisent les idées de la relativité générale à partir du concept de trou noir, en utilisant le minimum de mathématiques possible : métriques, algèbre, calcul différentiel et intégral de base (pas de géométrie différentielle, ni de tenseurs).
  • Marc Lachièze-Ray ; Initiation à la cosmologie, Masson (2e édition-1996), ISBN 2-225-85208-1. Par un spécialiste du sujet, c'est une introduction très claire et élémentaire au sujet.
  • Comittee on Gravitational Physics ; Gravitational Physics — Exploring the structure of space and time, National Academy Press (Washington, D.C.-1999), ISBN 0-309-06635-2. Rapport officiel du Comittee on Gravitational Physics de la National Academy of Sciences américaine, qui comprend quelques uns des meilleurs spécialistes actuels du domaine. Ce petit ouvrage retrace d'une part les avancées de la recherche ayant eu lieu ces dix dernières années dans le champ de la gravitation — en relation avec l'astrophysique, la cosmologie et la physique des particules — et, d'autre part, propose des pistes de recherche pour la décennie à venir. Une excellente synthèse de l'état de l'art, sans équations.
  • Carlo Rovelli, What is Time? What is Space?, Di Renzo Editore, Roma, ISBN 8883231465
  • (en) Ray d’Inverno : Introducing Einstein’s Relativity, Oxford University (1993).

Ouvrages techniques

  • Lev Landau et Evguéni Lifchitz, Physique théorique, tome 2 : Théorie des champs, éd. MIR, Moscou [détail des éditions] : second tome du célèbre cours écrit par Landau, théoricien soviétique prix Nobel de physique 1962. Ce volume débute par une introduction à la théorie de la relativité restreinte, se poursuit par la théorie de Maxwell du champ électromagnétique, et expose dans la dernière partie la théorie de la relativité générale. Le niveau reste toujours élevé (second cycle universitaire) : Landau n'ayant pas pour habitude de détailler les calculs intermédiaires, c'est souvent au lecteur de remplir les trous !
  • Steven Weinberg ; Gravitation & Cosmolgy, John Wiley & Sons (New York-1972), ISBN 0-471-92567-5. Un très bel ouvrage de référence. Niveau second cycle universitaire minimum.
  • C. W. Misner, Kip Thorne & John Wheeler ; Gravitation, Freeman & Co. (San Francisco-1973), ISBN 0-7167-0344-0. Autre ouvrage de référence, qui développe les aspects géométriques modernes avec une grande clarté. Niveau second cycle universitaire minimum.
  • (en) Robert M. Wald, General Relativity, University of Chicago Press, 1984, 498 pages (ISBN 0226870332). Plus récent que les deux bibles précédentes, voilà un livre d'introduction à la théorie dans un exposé résolument moderne, qui contient également des développements récents (théorèmes de singularités), incluant certains effets quantiques en gravitation (évaporation des trous noirs d'Hawking). La première partie de ce livre est accessible à partir d'un second cycle universitaire.
  • Giuseppe Arcidiacono. Projective Relativity, Cosmology and Gravitation, Di Renzo Editore, Roma, 2006, ISBN 8883231538
  • Ignazio Ciufolini & John A. Wheeler ; Gravitation & Inertia, Princeton Series in Physics, Princeton University Press (1995), ISBN 0-691-03323-4. Un ouvrage consacré à la théorie de la relativité générale, qui débute par un exposé d'introduction classique, et qui se poursuit par l'exploration des développements théoriques plus récents, en prenant en compte les derniers résultats expérimentaux. Niveau second cycle universitaire minimum.
  • Clifford M. Will ; Theory & Experiment in gravitational physics, Cambridge University Press (1981), ISBN 0521439736. Une monographie qui contient les aspects techniques des résultats discutés dans l'ouvrage précédent. Niveau second cycle universitaire minimum.
  • Sean M. Carroll ; Spacetime and Geometry : An Introduction to General Relativity, Addison Wesley (2003), ISBN 0805387323. Une introduction moderne ; une ébauche du texte est disponible sur l'ArXiv : gr-qc/9712019.
  • Stephen W. Hawking & Georges F.R. Ellis ; The large scale structure of space-time, Cambridge Monograph on Mathematical Physics, Cambridge University Press (1973), ISBN 0-521-09906-4. Un ouvrage qui expose notamment les théorèmes de singularités démontrés dans les années 1960-70 par Hawking & son mentor Roger Penrose. Niveau troisième cycle universitaire.
  • Subrahmanyan Chandrasekhar ; The mathematical theory of black holes, Oxford University Press (1983), ISBN 0-19-850370-9. La théorie mathématique des trous noirs, par le grand astrophysicien théoricien d'origine indienne. Niveau troisième cycle universitaire.
  • Philip James Edwin Peebles ; Principles of physical cosmology, Princeton Series in Physics, Princeton University Press (1993), ISBN 0-691-01933-9. Une synthèse récente de la cosmologie. Niveau second cycle universitaire minimum.
  • Albert Einstein : Die Grundlage der allgemeinen Relativitätstheorie. In : Annalen der Physik. 49, 1916, p.&nbsp ;769–822 (Facsimile, PDF)
  • Albert Einstein ; La théorie de la relativité restreinte et générale, Dunod (2005), ISBN 2100487167. La version anglaise se trouve sur le projet Gutenberg
  • Albert Einstein ; Quatre conférences sur la théorie de la relativité, Dunod (2005), ISBN 2100492292. Texte de quatre conférences prononcées à l'université de Princeton en 1921.
  • Hermann Weyl ; Space, time, matter, Dover Publications, Inc. (4e édition-1952), ISBN 0486602672. Un classique de la physique théorique, écrit par un grand mathématicien. Niveau second cycle universitaire. (Il a existé autrefois une traduction française de cet ouvrage.)
  • Stephen W. Hawking & Roger Penrose ; La nature de l'espace et du temps, Collection Essais, Gallimard (1997), ISBN 2-07-074465-5. Ce livre présente les réflexions récentes des deux auteurs, qui tentent chacun de concilier la relativité générale et la théorie quantique. Bien que contenant très peu d'équations, ce livre, sorti dans une collection généraliste qui se veut accessible, est d'un abord très difficile. Niveau troisième cycle universitaire.

Aspects historiques

  • Jean Eisenstaedt ; Einstein & la relativité générale — Les chemins de l'espace-temps, CNRS éditions (2002), ISBN 2-271-05880-5. Une histoire érudite de la théorie d'Einstein écrite par Le spécialiste français du domaine.
  • (en) W. Perret and G.B. Jeffrey, trans. : The Principle of Relativity : A Collection of Original Memoirs on the Special and General Theory of Relativity, New York Dover (1923), ISBN .
  • Wolfgang Pauli ; Theory of relativity, Dover Publications, Inc. (1981), ISBN 0-486-64152-X. Ce livre est une mine d'informations. Il s'agit de la réédition anglaise d'un article de revue écrit en allemand en 1921 pour l’Encyklopädie der Mathematischen Wissenschaften par un jeune théoricien autrichien, alors âgé de 21 ans, étudiant à Göttingen avec Max Born. Voilà ce qu'en dit Einstein dans une lettre adressée à Born datée du 30 décembre 1921 : « Pauli est un type épatant pour ses 21 ans ; il peut être fier de son article pour l'Encyclopédie. »
  • Max Jammer ; Concepts of space — The history of theories of space in physics, Dover Publications, Inc. (3e édition-1993), ISBN 0-486-27119-6. Une histoire érudite du concept d'espace, depuis l'Antiquité jusqu'à nos jours.
  • Luciano Boi ; Le problème mathématique de l'espace — Une quête de l'intelligible, Springer-Verlag (1995), ISBN 3-540-58922-8. Une histoire philosophique du concept mathématique d'espace, de la géométrie euclidienne au développement des géométries modernes non euclidiennes, dont la version riemannienne est indispensable pour la formulation de la relativité générale. Niveau premier cycle universitaire minimum.
  • Marvin J. Greenberg ; Euclidean & Non-Euclidean geometries — Development & History, W.H. Freeman & Co., New-York (3e édition-1996), ISBN 0-7167-2446-4. Un livre de mathématiques qui retrace l'histoire et le développement des géométries non Euclidiennes, essentiellement à deux dimensions (géométries de Gauss, Bolai et Lobachevsky). Accessible à l'« honnête homme cultivé ».
  • Jean-Pierre Luminet & A. Grib (eds.) ; Essais de cosmologie, collection Source du savoir, Le Seuil (1997), ISBN 2-02-023284-7. Textes fondateurs d'Alexandre Friedmann et de Georges Lemaître (datant de 1923 à 1945) annotés par les éditeurs.
  • Henri Poincaré ; La science et l'hypothèse, Collection Champs, Flammarion (1989), ISBN . Un ouvrage classique de philosophie des sciences au format poche, par un très grand mathématicien (mort en 1912). Contient quelques réflexions sur l'espace, ainsi que sur les grandes théories physiques.

Biographies d'Einstein

  • Banesh Hoffmann ; Albert Einstein, créateur et rebelle, Collection Points-Sciences, Le Seuil (1975) ISBN 2020053470. Une excellente biographie au format poche, par un ancien collaborateur d'Einstein à l'Institute for Advanced Studies de Princeton.
  • Philippe Frank ; Einstein — Sa vie et son temps, Collection Les savants & le monde, Albin Michel (Paris-1950). Réédition en poche dans la collection Champs, Flammarion (1993) ISBN 2080812424. Une biographie autorisée de première main, par celui qui fut le successeur d'Einstein à la chaire de physique théorique de l'Université de Prague, nommé sur sa recommandation. Très documentée, elle décrit admirablement le contexte historique (scientifique et politique) de la genèse des travaux d'Einstein.
  • Abraham Pais ; Albert Einstein — Sa vie, son œuvre, Interéditions (1993). Réédité par Dunod (2005) ISBN 2100493892. La biographie scientifique qui fait aujourd'hui autorité depuis sa parution en 1982, par un professeur de l'Université de Rockfeller qui a connu Einstein dans les dernières années de sa vie. Contenu extrêmement riche. Le niveau de certains passages techniques est celui d'un second cycle universitaire (au moins).
  • Françoise Balibar ; Einstein : La joie de la pensée, collection Découvertes, Gallimard (1993), ISBN 2070532208.
  • Jacques Merleau-Ponty ; Einstein, Collection Champs, Flammarion (1997) ISBN 2080813382. Une autre biographie au format poche, par un professeur d'épistémologie de l'Université de Paris X — Nanterre. L'ouvrage est divisé en trois parties : l'homme, son œuvre scientifique et sa philosophie.

Machines temporelles

  • Jean-Pierre Luminet ; Les trous noirs, Collection Points-Sciences, Le Seuil (1992), ISBN 2020159481. Un ouvrage au format poche, par un expert français de l'Observatoire de Meudon travaillant sur le sujet. Introduit l'éventuelle possibilité de voyager dans le temps au moyen de trous de ver.
  • Kip S. Thorne ; Trous noirs & distorsions du temps — L'héritage sulfureux d'Einstein, Nouvelle Bibliothèque Scientifique, Flammarion (1997). Réédité dans la collection Champs (2001), ISBN 208081463X. Un livre essentiellement consacré aux trous noirs, par un spécialiste du genre, professeur de physique théorique au Californian Institute of Technology. Le dernier chapitre présente les recherches les plus récentes (et spéculatives) de l'auteur sur les voyages dans le temps.
  • Paul Davies ; How to build a time machine ?, Allen Lane / The Penguin Press (London-2001), ISBN 0-71-399583-1. Courte revue des possibilités théoriques du voyage dans le temps, par un ancien professeur à l'Université d'Adélaïde. Vulgarisation.
  • J. Richard Gott ; Time travel in Einstein's universe — The physical possibilities of travel through time, Weidenfeld & Nicholson (Londres-2001), ISBN 0-297-60760-X. Exploration des possibilités théoriques du voyage dans le temps, par un professeur d'astrophysique à l'Université de Princeton qui a découvert l'une de ces possibilités (utilisation d'une corde cosmique). Vulgarisation.
  • Matt Visser ; Lorentzian Wormholes : From Einstein to Hawking, Series in computational and applied mathematical physics, American Institute of Physics (1995), ISBN 1563963949.
  • Igor D. Novikov ; The River of Time, Cambridge University Press (2e édition — 2001), ISBN 0521008484. Ouvrage écrit par un brillant astrophysicien russe.
  • Jim Al-Khalili ; Black Holes, Wormholes & Time Machines, Institute of Physics Publishing (1999), ISBN 0750305606. Vulgarisation.
  • John Gribbin ; In Search of the Edge of Time : Black Holes, White Holes, Wormholes, Penguin Books (2e édition — 1999), ISBN 0140248145. Après des études d'astrophysique à l'université de Cambridge, l'auteur est devenu un écrivain scientifique à temps plein.
  • Paul J. Nahin ; Time Machines : Time Travel in Physics, Metaphysics, and Science Fiction, American Institute of Physics (2e édition — 2001), ISBN 0387985719. Ce livre est écrit par un journaliste, pas par un physicien théoricien : certains lecteurs en sont sortis très déçus ! Il contient cependant de nombreuses références. Préface de Kip S. Thorne.
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