- Service d'aide médicale urgente
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Le service d'aide médicale urgente, ou samu[1], est le centre de régulation médicale des urgences d'une région sanitaire, il répond à la demande d'aide médicale urgente (AMU), c'est-à-dire l'assistance pré-hospitalière (dans la rue, à domicile, sur le lieu de travail, …) aux victimes d'accidents ou d'affections soudaines en état critique (malaise, maladie, ou femmes enceintes). Le médecin régulateur du Samu régule les ressources de soins urgents dont il reçoit continuellement les disponibilités et oriente les patients vers les services les plus adaptés à leur cas.
Dans le langage courant, « le samu » est utilisé par extension pour parler des services mobiles d'urgence et de réanimation (mobile) et de leurs ambulances de réanimation, car sur tous les véhicules comportent le sigle « SAMU ».
L'acronyme samu est aujourd'hui passé dans le langage courant, mais il doit être réservé aux centres de régulation médicale même si on l'inscrit au dessous de l'étoile de vie à six branches et du caducée des médecins sur les ambulances qu'il régule. D'usage franco-belge au début, il dénomme aujourd'hui les services similaires de beaucoup de pays aux appellations locales diverses. Avec son emblème reconnu internationalement, pour une meilleure lisibilité par les étrangers, et frappé du ou des numéros d'appel d'urgence, il s'est imposé à l'échelle planétaire, du « SAMU 192 » au Brésil au « SAMU 131 » au Chili. En France, le terme « SAMU » est suivi par le numéro du département.
Il faut par ailleurs noter l'appellation « samu » social pour un Service d'aide sociale[2].
Sommaire
Historique en France
Un premier service mobile de réanimation (ébauche des smur et samu[3]) fut créé à Paris en 1956 par le professeur Maurice Cara (hôpital Necker), pour le transport inter-hôpitaux de patients sous assistance respiratoire lors d'une épidémie de poliomyélite. À cette époque il y a une seule ambulance médicalisée pour tout le pays, basée à l'hôpital Necker et dotée des appareils de réanimation, et il n'y a que deux services de soins intensifs, à Paris et Lyon. Ce service a été créé pour transporter des patients « intransportables » qui mourraient avant d'arriver dans les services de réanimation dans une ambulance ordinaire. La régulation médicale à cette époque était faite par le propre médecin de cette ambulance.
Dans les années suivantes sont créées plusieurs autres équipes médicalisées hospitalières mobiles (unités mobiles hospitalières, UMH, ou unités de traitement intensif mobiles, UTIM), capables d'intervenir aussi bien dans les cas de détresse grave à l'extérieur de l'hôpital que d'effectuer des transferts inter-hospitaliers dans les hôpitaux d'autres capitales régionales. Ces SMUR hospitaliers, dont la création est due au Pr Louis Serre (Montpellier), sont officialisés en 1965.
Le samu a entre autres finalités de coordonner et de réguler l'action d'urgence des smur et des autres services et professionnels des soins et d'ambulances.
Le premier samu officiel qui va s'occuper de l'intervention préhospitalière des UMH est créé en 1968 à Toulouse par le Pr Louis Lareng (président-fondateur en 1972), afin de coordonner les efforts médicaux entre les équipes préhospitalières (smur) et les services d'urgence hospitaliers. La première équipe est constituée de quatre médecins (les Dr François Ollé, Jean-Pierre Machet, Clergue et Bauvin) effectuant des missions en Renault Rambler et en hélicoptère Alouette III (prêté par l'ALAT de Pau) jusqu'à Bordeaux, Châteauroux et en Espagne.
Ce premier Samu (pas encore appelé Samu 31, puisque unique) est reconnu officiellement par la loi du 19 juillet 1972, imposant un médecin anesthésiste-réanimateur à sa tête (le Pr Christian Virenque en 1972), mais il faudra attendre 1979 pour que le Samu reçoive directement les appels du public.
L'adoption de la loi no 86-11 du 6 janvier 1986, défendue par le professeur et député Louis Lareng, étend le principe du SAMU aux autres départements français et les dote d'un numéro d'appel unique : le 15.
Réseau des Samu en France
En France, le Samu est un service hospitalier à l'échelle d'un département. Une partie importante de son travail de régulation[4] consiste a récolter continuellement les ressources hospitalières disponibles de son Département et via les voisins de ceux de sa Région. Il comprend : [5]
- un centre de réception et de régulation des appels, « CRRA » ou « Centre 15 » ;
- un centre d'enseignement des soins d'urgence (CESU), chargé de la formation initiale et continue des acteurs de l'urgence ; il est habituellement situé à côté de son smur et de ses réserves de catastrophe.
Une convention lie le Samu et les smur qui sont basés dans les différents hôpitaux de son département et possèdent une ou plusieurs unités de traitement intensif mobiles (UTIM), également appelées unités mobiles hospitalières (UMH) — en anglais, MICU : mobile intensive care unit. Les UMH sont, en quelque sorte, le « bras armé » du Samu pour ce qui concerne les soins intensifs préhospitaliers quand le Samu est la partie fixe et le cerveau du dispositif de l'aide médicale urgente. C'est le smur hospitalier qui possède une ou plusieurs unités mobiles hospitalières (UMH) ou UTIM. Ces ambulances de réanimation ont une équipe médicale et sont utilisées pour les interventions ou transport nécessitant cette équipe. Dans certains cas, l'équipe se déplace dans un véhicule léger, un hélicoptère ou un avion.
Enfin, le Samu est le centre régulateur d'un système intégré des urgences médicales (SIUM) tel qu'il a été défini par la Déclaration de Jalisco[6].
Les Samu de France métropolitaine et d'outremer ont presque tous un portail et sont réunis dans une Association des Samu de France, qui a également un portail[7].
Missions
Le Samu est chargé de fournir une réponse adaptée aux problèmes médicaux urgents qui lui sont soumis par une ligne téléphonique d'urgence exclusivement médicale (le 15 en France) ou à travers les autres lignes d'urgence : numéro général européen 112, 17 de la police, 18 des sapeurs-pompiers ; ou à travers le réseau de télécommunications de la santé. La fonction, à la fois médicale et sanitaire, de traitement de ces appels, est appelée régulation médicosanitaire des urgences. Elle s'étend à une région sanitaire plus ou moins grande dans le cadre d'un véritable système intégré des urgences médicales (SIUM) où tous les services de soins urgents de la médecine générale et de transport sanitaire sont impliqués et mutualisent leurs ressources que le Samu est chargé de monitoriser.
La régulation médicale peut aller de la simple aide médicale urgente téléphonique (télémédecine) à l'engagement de moyens mobiles lourds (UTIM) de unité de soins intensifs mobiles en passant par l'envoi d'une ambulance simple ou de sauvetage, ou la consultation d'un médecin généraliste, sans oublier la possibilité de recours à d'autres moyens tels ceux des Sapeurs-pompiers.
Pour une demande d'aide médicale urgente qui le justifierait, une ambulance simple est appelée pour faire un bilan de son intervention au médecin régulateur du Samu avant de procéder au transport s'il est pertinent vers le centre Hospitalier désigné. Selon le bilan passé par les ambulanciers et la pathologie du patient, une UTIM pourrait être envoyée en renfort.
Le Samu est devenu un acteur fondamental aussi dans les situations de crise sanitaire aiguë et des urgences médicales collectives. À ce titre, en France, il est chargé de déclencher les plans blancs de désastre des hôpitaux, de gérer les postes médicaux mobiles (renforts de matériel devant équiper les hôpitaux en cas de besoin, ou bien les postes médicaux avancés) et les plans blancs, ainsi que le poste médical avancé (PMA). Un médecin d'une UTIM est désigné est pour les réguler les évacuations de première ligne ce médecin régulateur de l'avant peut être également placé dans un Poste de commandement avancé près du poste médical avancé (PMA) et des postes de commandement avancés des services de sécurité.
À l'arrière, le Samu impliqué déclenche si nécessaire les moyens du réseau des Samu voisins et même les renforts nationaux du ministère de la Santé. Ce réseau national hospitalier et celui des Samu devient le pilier d'une véritable protection civile sanitaire qui se dote d'une organisation de sa réserve sanitaire similaire a celle des armées. Deux pays sont déjà sont en train d'atteindre ce stade de sophistication national : la France et le Brésil.
Prise en charge
Chaque appel est pris en charge tout d'abord par le personnel assistant de régulation médicale (PARM), qui, en quelques secondes et grâce à quelques questions clés, localise l'appelant et le patient en priorité, enregistre la demande d'aide médicale urgente (DAMU) et évalue le degré d'urgence à passer ou non l'appelant au médecin régulateur qui a la responsabilité de ses assistants[8].
Après avoir établi la base du dossier médical de régulation de ce cas, étant le premier interlocuteur, il prend toutes les coordonnées permettant de localiser la ou les victimes, et enfin établit la relation entre le demandeur et le médecin régulateur, si c'est nécessaire, en transmettant le dossier informatique instantanément. Les questions posées par le PARM ou le médecin régulateur sont indispensables pour décider du type de réponse à mettre en œuvre en déterminant quel est le véritable besoin d'aide médicale urgente (BAMU).
Le médecin régulateur du Samu décide s'il s'agit d'une urgence vitale (problèmes cardiaques, difficultés respiratoires, comas, accidents de la route avec blessés graves...). Dans certains cas, il a à ses côtés dans la même salle de régulation un second médecin médecin généraliste qui prend en charge les appels concernant les urgences de médecine générale. Dans d'autres pays, une infirmière prend en charge ce qui le/a concerne.
Le PARM saisit toutes les données utiles par la suite dans le « dossier » informatique, le médecin qui y complète ensuite sa partie. Le PARM peut répondre lui-même à certaines demandes dont la réponse est soumise à un protocole ou d'ordre non médical. C'est lui aussi qui prend les bilans d'intervention de la flotte des ambulanciers engagés et qui les transmet au médecin si nécessaire. Enfin il joue un rôle clé dans la communication radio avec tous les intervenants mobiles depuis les premiers secouristes sapeurs-pompiers engagés sur le terrain jusqu'aux UTIM.
Activités et flux de régulation
Les CRRA (ou Samu 15) ont reçu environ 10 millions d'appels en 2004, ce chiffre étant en augmentation régulière de 10 % par an. Seuls 47 % donnent lieu à l'envoi d'un VSAV des sapeurs-pompiers ; dans 24 % des cas pour les interventions dans la rue, les lieux publics, les détresses à caractère vital ou aussi pour pallier les carences de moyens des SMUR, ambulancier privé dans 8 % des cas, une UMH du SMUR dans 8 % des cas). Dans l'autre moitié des cas, l'appel se solde par un conseil téléphonique (28 % des cas) ou par l'envoi d'un médecin généraliste à domicile (22 % des cas). En évitant de nombreuses hospitalisations inutiles, le Samu joue donc un rôle important en indiquant la réponse adaptée en fonction de la demande exprimée (et de la situation décrite). Le principe de régulation permet :
- de ne pas engager de façon indue des ressources spécialisées rares
- de détecter parfois dans une demande simple un problème médical sérieux.
Toutefois le bon fonctionnement de la régulation suppose de pouvoir disposer d'une panoplie de réponses adaptées; ces dernières années, la réponse de la médecine générale que les français appellent « permanence des soins des médecins généralistes ». En France, la médecine générale est presque toujours « libérale », c'est-à-dire non-salariée. Elle n'apporte pas pour autant une réponse à l'urgence ambulatoire en tout temps et en tout lieu du territoire. Cette diminution de capacité de réponse se traduit par une tendance de la population à se diriger vers le service d'urgence de l'hôpital mais aussi par un recours plus important aux transports par les véhicules de premiers secours pour des pathologies ne le justifiant pas. C'est dans cette gestion des urgences, qui ne nécessitent pas l'intervention des UTIM ni même de la consultation médicale d'urgence, que gît le principal progrès à faire pour la régulation médicale des Samu français.
Les tensions initiales, en France, entre les services de secours, organisations paramilitaires, pyramidales, qui interviennent avec des protocoles élémentaires basés sur la rapidité d'intervention avec les Samu et l'installation d'une régulation médicale sophistiquée de professionnels de soins dont l'objectif est la qualité et l'efficience est en voie d'apaisement. Elles existent encore et font les première pages des journaux et existent à l'identique dans d'autres pays où les services de secours considèrent que les unités mobiles de services de santé sont « réquisitionnables » sans discussions et comme leurs propres ressources.
Plans blancs pour les désastres sanitaires français
La France, État centralisé, a l'avantage, en cas de désastre sanitaire, de posséder un réseau national de Samu et d'hôpitaux coordonné par le ministère de la Santé des SAMU qui s'étend même aux départements d'outremer. Mais c'est dans les textes législatifs français sur les plans blancs de désastres sanitaires que le modèle français de Système intégré d'urgences médicales (SIUM) basé sur le réseau des Samu et des hôpitaux a fait le plus de progrès[9]. La France organise par là les bases d'une véritable défense civile sanitaire qui possède même une réserve sanitaire civile.
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Le poste de régulation avancé avec un médecin et des PARM régulent dès le triage initial l'orientation à l'avant alors que l'arrière continue à être régulé par la salle de régulation du Samu.
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Plusieurs Samu peuvent réguler ensemble une zone de catastrophe régionale et se coordonner au niveau du Samu de la zone de défense sous l'égide centrale du Ministère de la santé.
Autres Samu dans la Francophonie
Belgique
Il y a une ambiguïté en Belgique à cause de l'origine historique de l'acronyme qui dérive de « aide médicale urgente », lui même ambigu en français belge et de France, qui n'a pas encore été levée. Il n'y pas en Belgique une régulation médicale dans les centres 100/112 qui sont théoriquement trilingues car La Belgique est formée par trois communautés linguistiques (française, néerlandaise, germanophone). La régulation par le médecin n'est faite que par les SMUR et ses UMH à postériori[10] ou à priori pour les transports secondaires.
Il existe un manuel pour les opérateurs du 100 qui reçoivent les appels Samu et répartissent les UMH des SMUR pour les missions primaires[11].
Luxembourg
Le Grand Duché du Luxembourg possède un Samu 112[12] trilingue (luxembourgeois-français-allemand). Les opérateurs du central 112 qui sont des pompiers de la Protection civile, déclenchent la sortie terrestre ou héliportée et des unités de thérapie intensive médicalisées (UTIM) basées dans les SMURs des hôpitaux de garde des trois capitales régionales : Luxembourg, Esch et Ettelbruck. En 2010, c'est donc un Samu sans régulation médicale initiale ou à priori , comme les Samu voisins belge ou allemand : là aussi ce sont les médecins hospitaliers des SMUR et des UTIM qui s'autorégulent avec l'aide de leur hôpital de Garde pour le Samu.
Ils peuvent réguler totalement les demandes de transport secondaire inter-hospitalier en UTIM demandées par le numéro de téléphone de l'hôpital. Le Samu et les équipes médicales des SMUR peuvent aussi utiliser les hélicoptères et avions de Air Rescue, compagnie luxembourgeoise de transport sanitaire aérien[13]. Il existe un médecin chargé de la régulation en cas de catastrophe. En situation de catastrophe, déclenchant le plan « Nombreuses victimes » établi par l'administration des services de secours, le médecin-coordinateur de la région dans laquelle l'événement s'est produit assume la direction générale des secours médicaux et met en place la chaîne des secours médicaux en tant que directeur des secours médicaux (OSM). Dès les premiers instants suivant le déclenchement de l'alerte, le médecin de service du SAMU de la région se trouve sur place et participe à la mise en place du PMA (poste médical avancé) qu'il gère en tant que médecin-chef du PMA.
Andorre
Le Samu 116 d'Andorre[14] est multilingue (français-espagnol-catalan). Il est basé à l'hôpital comme son unité de thérapie intensive mobile (UTIM). Le médecin régulateur est le médecin de l'UTIM ou celui des urgences, il est basé dans service d'urgence de l'hôpital. C'est un Samu spécialisé dans la médecine d'urgence de montagne. Il a établi un protocole de triage mondialement connu.
Monaco
Le Samu est basé à l'hôpital avec son unité de thérapie intensive mobile (UTIM). Le médecin régulateur est le médecin de l'UTIM, il est aidé par le service d'urgence de l'hôpital et s'appuie sur le Samu 15 français de Nice voisin en cas de besoin.
Suisse romande
Les Samu 144 de la Suisse romande[15] sont bilingues (français-allemand). En 2010 les SMUR de Suisse romande sont hospitaliers comme en France. La Suisse n'a pas encore institué de médecin régulateur dans ses centres 144. La régulation médicale est faite à postériori par le médecin des unités de thérapie intensive (UTIM) du SMUR avec l'aide de hôpital de base sauf demandes faites directement à ce médecin (régulation médicale à priori) pour les transports secondaires en UTIM terrestre ou héliportée.
Samu 144 du Valais[16], Samu 144 de Génève[17], Samu 144 de Vaud[18],[19].
Autres pays francophones
Rappelons que plusieurs Samu français se trouvent en Amérique (Guadeloupe, Guyane, Martinique) , en Océanie (Tahiti) et à la Réunion.
- Il n'y a pas de Samu au Québec qui a une organisation des urgences médicales différente.
- Algérie : Samu 16 d'Alger : son siège central se trouve au CHU Alger Centre (CHU Mustapha) dont il est administrativement rattaché. Déploie son activité sur l'ensemble du Gouvernorat du Grand Alger(G.G.A.) grâce à quatre unités d'intervention disposées et réparties au niveau des autres structures hospitalières. Unité du CHU Mustapha Unité du CHU Bab El Oued Unité du CHU de Beni Messous Unité de l'hôpital de Rouiba
Samu 155 de Tizi Ouzou[20] :
- Bénin[21] Au Bénin, le Samu a été créé le 17 mars 1999. C’est un programme du ministère de la Santé Publique, appuyé par la France et le Canada qui a démarré officiellement ses activités le 15 novembre 1999. Il a été créé dans le but de suppléer à la défaillance en matière de gestion des urgences et d’assurer un transport en sécurité médicale rapide, vers les centres appropriés. À sa création, le SAMU ne couvrait qu’un seul département du Bénin et ses activités essentiellement concentrées sur Cotonou, la capitale économique du Bénin. Il faut attendre 2001 pour avoir son extension aux autres départements.
- Côte d'Ivoire
- Gabon
- Ile Maurice Samu 114
- Maroc : l'appellation SAMU est une marque déposée depuis 20 ans par le Pr Aziza Benkirane, anesthésiste réanimatrice. Cette marque est utilisée en toute légalité par des sociétés privées d'assistance médicale, comme les Samu de Casablanca, Rabat et Marrakech. Mais si ces services ont su promouvoir l'appellation Samu par la qualité de leur travail, ils ont soulevé de ce fait la jalousie de certains médecins de CHU, qui ne cessent depuis environ cinq ans de tenter de dénigrer la « mission d'intérêt public » de ces services privés d'assistance. De même qu'ils essaient de s'approprier illégalement l'appellation, sans pour autant organiser un service « Samu » digne d'un concept original adapté au Maroc ou même d'un copie-collé du concept français. C'est ainsi qu'en 2009, le CHU de Rabat a tenté de s'approprier par l'intermédiaire de « Wana », un opérateur téléphonique privé marocain, le nom de domaine « samu.ma », occupé de longue date sur le web par le Samu de Casablanca.
Voici un exemple de ce qui a été écrit sur ce même site, sous leur influence, et à partir d'une adresse mail du ministère de la Santé (textuellement, et sans correction): « SAMU 15 du Maroc Le réseau des Samu du Maroc est en cours d'installation par le Ministère de la Santé avec l'aide de la France[22] les Samu de Casablanca[23], Rabat et Marrakech utilisent cette appellation abusivement car ils n'ont pas mes missions d'un Samu et ne sont pas des services publics. Ils appartiennent à des médecins privés qui pratiquent répondent à la demande des assurances et services d'assistances et sur appels libres ».
Pourtant, le Professeur Benkirane a proposé aux CHU et au ministère de la Santé marocains de leur vendre l'appellation, car elle estime que l'efficacité ne réside pas dans l'appellation. Mais voilà le respect des lois et la probité de la justice est quelque chose de tout nouveau au Maroc, auxquels certains marocains ont encore de la peine à se résoudre.
- Tunisie : Samu 190 de Tunisie[24] Les services d’aide médicale urgente (SAMU) couvrent 24 gouvernorats (75 % des habitants et 50 % du territoire) et régulent l’activité de 13 services mobile d’urgence et de réanimation (SMUR) réparti sur 10 gouvernorats.
Samu du centre-est Tunisien (Sousse)[25], Samu de Sfax
Pays anglophones
La culture anglo-saxonne, qui s'est longtemps opposée à la « médicalisation » du système ambulancier préhospitalier, a en fait deux modèles d'aide médicale urgente très différents l'un de l'autre pour ce qui concerne la dépendance aux autorités de santé publique et pour ce qui concerne les personnels :
- Les États-Unis ont un modèle de soins d'urgence préhospitalier très décentralisé appelé « Emergency Medical Service » (EMS), non intégré à la santé publique ; les intervenants sont des paramedics (EMT-P) et Emergency Medical Technicians (EMT), dont le statut varie selon les États ; leur formation et emploi correspond aux secouristes professionnels (type sapeur-pompier ou ambulancier en France) et aux infirmiers urgentistes (infirmiers sapeurs-pompier en France, infirmier siamu en Belgique).
- À l'opposé, le modèle anglais est fondé sur le service public national, une unité d'intervention comporte une ambulance et un ambulancier intégrés dans la santé publique puisque dépendant du National Health Systen (NHS) ; la stratégie est appuyée sur une culture ambulancière datant du Blitz de la dernière guerre, en uniforme avec des galons, puissante et très autonome, marquant le désir de rester isolée des autres professionnels et para-professionnels de soins hospitaliers.
- Angleterre : Le Royaume-Uni possède un service d'ambulances publiques très sophistiqué et para-militarisé en uniforme qui dépend du NHS[26]. Service Public qui assure a la fois les interventions d'urgence et les transports ambulanciers non urgents. Ce service national a défini depuis peu tous les paramédicaux qui dépendent de lui depuis les PARM jusqu'aux paramedics diplômés (paramédicaux du niveau infirmier DE). Il n'y a pas de régulation médicale mais des mobile intensive care units terrestres et héliportées ont commencé à fonctionner à Londres et Glasgow. Les médecins de ces UMH MICU s'autorégulent avec leur base hospitalière et médicalisent les ambulances du NHS avec le système du rendez-vous MICU/ambulance. Une caractéristique de l'organisation anglaise est que les pompiers s'occupent exclusivement du sauvetage et du feu et ce qui évite les conflits inter-organisationnels comme en France, dans les pays lusophones ou au Japon. Les Îles anglo-normandes et de Man ont un système propre.
- États-Unis : l'EMS ne dépend pas de la santé publique aux États-Unis. Il existe différentes formations EMT (ou Emergency Medical Technician) allant de EMT Basic (l'équivalent du diplôme français du DEA) jusqu'au EMT Paramedic (ou Medic). Ceux qui sont diplomés EMT Paramédic sont de véritables personnels paramédicaux autorisés à effectuer certains gestes médicaux qui leur sont appris durant leur formation mais sans avoir le support d'un médecin régulateur qui n'existe pas. Ces gestes sont entre autres l'intubation endotrachéale et l'administration de drogues d'urgence.
La carence en EMTP, paramédicaux, dans certains États fait qu'aujourd'hui de nombreuses ambulances ne sont armées que de deux EMT basic, qui viendront être renforcés dans un deuxième temps par deux EMT paramedicaux en cas de difficultés.
Les appels sont reçus à travers le 911 qui reçoit, comme le 112 plus récent en Europe, tous les appels d'urgence (police, pompier et demande d'ambulance). Il répartit (d'où son nom anglais de « dispatcher ») les appels directement à l'ambulance la plus proche du secteur en question. Chaque ambulance est rattachée à un secteur et un hôpital, privé ou public, dans lequel se trouve un médecin des urgences, lequel aiguille les ambulanciers sur les procédures à suivre mais reçoit exceptionnellement leurs bilans avant réception du patient aux urgences.
Les récentes catastrophes aux États-Unis[Lesquelles ?] remettent en cause cet EMS qui n'est pas intégré dans la santé publique et coupé de la médecine. Néanmoins on commence à préconiser les Medical Emergency Response Systems (MERC) qui auraient la fonction des SAMU au moins dans les plans de catastrophe[27].
- Malte : possède un Samu bilingue (maltais/anglais) hospitalier similaire à ceux des autres pays européens.
Pays hispanophones
Les pays hispaniques ont déjà plusieurs éditions du Manual de Regulacion Medica de las Urgencias[28],[29] qui expliquent ce qu'est un Samu. La plupart n'ont pas encore de textes législatifs sur leurs Samu qui s'appellent chacun d'un nom local ce qui accentue leur isolement alors que globalement le pays a un système préhospitalier remarquable avec de nombreuses UTIM terrestres et héliportées. La meilleure terminologie était celle de l'Espagne avant la décentralisation politique de ce pays qui était Centro de Informacion y Coordinacion de las Urgencias (CICUM). L'Argentine a nommé son SAMU à Buenos Aires « SAME ».
- Andorre : Le Samu 104 d'Andorre est trilingue (francophone-hispanophone-catalanophone). Officiellement il s'appelle SUM (service d'urgences médicales) d'Andorre basé à l'hôpital comme son UTIM[30]
- Argentine : Same 107 de Buenos Aires[31] est le plus ancien. L'État de Buenos Aires possède déjà un législation SAMU remarquable.
- Bolivie : Samu de La Paz, Samu de Cochabamba, Samu de Potosí, Samu de Santa Cruz
- Chili : Samu 131 du Chili[32] Samu Metropolitano de Santiago de Chile, Samu de la 4a, 5a, 6a, 7a, 8a, 10a Region, Samu de Rancagua, Samu de Talca, Samu de Valdivia, Samu de Puerto Montt, Samu de Terre de Feu
- Colombie CRU : Samu de Santa Fe de Bogotá , Samu de Cali
- Cuba : SIUM de Cuba
- Espagne depuis la décentralisation politique du pays chaque Région Autonome a un Samu 061 ou un Samu 112 et lui donne un nom différent!. Certains Samu sont très anciens (Valence , Cantabrie, ASturies (SAMU 061 de Asturias)[33]). Il y a des Samu bilingues hispanophones et catalonophones (Andorra Catalogne[34], Valence, Baléares), galaicophones (Galice[35]), bascophones Pays Basque), Il existe deux Samu espagnols au Maghreb africain SAMU 061 de Ceuta et de Melilla. En 2010, le nombre d'unités mobiles de thérapie intensive médicalisées régulées par les SAMU espagnols[36] est de 362 : 327 terrestres et 35 héliportées, ce qui donne une pour 127 308 habitants (de 0,78 à 0,43/100 000 habitants), une pour 1 400 km² (7,2 USVA/10 000 km²)
- Mexique Samu 066 de Jalisco[37], Samu de Mexico Distrito Federal
- Paraguay SAMU 141 de Paraguay SEME, le dernier né des Samu en 2010
- Pérou SAMU 117 du Pérou. Deux systèmes doivent se coaliser pour lancer le SAMU qui est en chantier depuis longtemps : la sécurité sociale (Essalud) STAE et le Ministère de la Santé (Minsalud)[38]
Italie, Suisse italienne et Malte
- Italie : chaque région sanitaire est dotée d'un Samu 118[39]. Les Samu 118 Italiens possèdent une association nationale qui publie tous les textes officiels italiens[40]. Les services sont répartis comme suit : SAMU 118 de Ligurie[41], SAMU 118 du Piémont[42], Samu d'Aoste[43], SAMU 118 de Vénétie[44].
- Suisse italienne : Samu 144 du Tessin (Samu trilingue).
- Malte : le Samu 112 de Malte est situé dans le service des urgences du grand hôpital Mater Dei ou se trouvent aussi ses UTIM/UMH et son équipe de régulation médicale. C'est un Samu bilingue anglais/maltais.
Pays germanophones
- Allemagne : le pays est fédéral et décentralisé, il a des législations et un management de la santé au niveau de chaque Land[45]. Il n'y pas de centre de régulation médicale (Samu) à proprement parler. Il existe des ambulanciers paramédicaux en Allemagne (Rettungsassistent), comme en Angleterre.
Les services ambulanciers en Allemagne dépendent des États, ils reposent sur les : pompiers, Ordre de St Jean, Ordre de Malte, Croix Rouge allemande, DLRG (Deutsche Lebens Rettungs Gesellschaft), ASB (Arbeiter-Samariter-Bund), ambulanciers privés.
Le conseil de l'ordre des médecins allemand a donné ses directives sur les urgences extra-hospitalières[46].
- Autriche : possède un SAMU dans chaque région
- Luxembourg : Samu trilingue
- Suisse : Samu trilingue
Pays et régions lusophones
Le Portugal possède un réseau de Samu (CODU) dépendant de l'INEM et du Ministère de la Santé[47]
Le Brésil avec la généralisation du SAMU 192 dans tous les États[48] possède aujourd'hui le plus grand Réseau de Samu du Monde. Il existe (en portugais) un Manuel Fédéral de Régulation Médicale[49]
Le Samu 061 de Galice est bilingue Galaico-hispanophone[50].
Pays européens de l'Est et des Balkans
- Samu 124 de Bosnie-Herzégovine, basé à Hitna Pomoc
- Samu de Chypre
- Samu 94 de Croatie
- Samu de Grèce
- Samu 104 de Hongrie[51]
- Samu du Kosovo[52]
- Samu 999/112 de Pologne
- Samu de Roumanie
- Samu de 94 Serbie
- Samu de 94 Slovénie
Pays européens nordiques
Ils possèdent tous des MICU hospitalières auto régulées. Il n'y a pas de régulation préalable sauf pour les transports secondaires[53].
- Danemark : il n'y a pas de Samu proprement dit car les centres de répartition des Ambulances ne possèdent pas de régulation médicale permanente et travaillent sans des protocoles nationaux. Donc pas de régulation médicale a priori mais comme il y des UTIM Hospitalières, ce sont les médecins de ces unités qui s'autorégulent avec l'aide de leur hôpital de Base.
- Norvège : SAMU 113 of Norway, rôle du généraliste dans le SAMU 113 de Norvège[54]
Chine
SAMU 120 de Pékin.
Israël
Il existe un SAMU national
Samu des pays en voie de développement
Dans les pays en développement, une charge de morbidité importante est due à des pathologies et à des traumatismes pour lesquels le facteur temps est crucial, comme les infections graves, l'hypoxie provoquée par les infections respiratoires, la déshydratation due à la diarrhée, les blessures intentionnelles et non intentionnelles, les hémorragies du post-partum et l'infarctus aigu du myocarde. Dans de nombreux pays, la fourniture d'un traitement en temps utile pour les urgences mettant en jeu le pronostic vital ne s'inscrit cependant pas dans les priorités du système de santé. La nécessité d'élaborer et/ou de renforcer les systèmes de soins médicaux d'urgence de ces pays est cependant réel pour améliorer la santé des populations et répondre aux attentes concernant l'accès aux soins d'urgence[55].
Les obstacles auxquels se heurte la mise en place de soins médicaux d'urgence efficaces sont nombreux : absence de modèles structurels, objectifs de formation inappropriés, préoccupations relatives au coût et durabilité face à la forte demande de services.
L'installation d'un réseau d'alerte et de télémédecine est un premier pas dans les « déserts médicaux » comme le SAMU de la forêt amazonienne de la Guyane ou les Samu de la Mer (Toulouse, Lisbonne, Madrid).
Notes et références
- Selon la règle typographique française, le sigle et acronyme S.A.M.U. a été tout naturellement lexicalisé, il s'écrit donc « Samu », en minuscules et sans point.
- Samu social, est une structure d'aide aux sans abris que l'on peut joindre par téléphone au 115 en France. On voit comment le terme Samu est devenu par extension synonyme d'urgence et d'entraide. Par ailleurs, il existe en Belgique, et depuis longtemps, un véritable service d'aide sociale urgente, anciennement appelé CASU. Voir Aide sociale en Belgique. Le service d'aide sociale, appelé familièrement
- (fr) Site Public du Samu de Paris
- Régulation médicale des urgences
- Code de la santé publique, notamment les articles L6111-1, L6111-2, L6112-1, L6112-2, L6112-5, L6112-6, L6141-4, le livre 3 de la sixième partie de la nouvelle partie législative « Aide médicale urgente, permanence des soins, transports sanitaires et autres services de santé. », et dans la partie réglementaire-« décrets simples » les articles D 712-66 à D 712-74 ; * Loi no 86-11 du 6 janvier 1986 sur l'aide médicale urgente et les transports sanitaires ; * Décret no 87-1005 du 16 décembre 1987 relatif aux missions et à l'organisation des unités participant au service d'aide médicale urgente appelées SAMU (NOR : ASEP8701666D) ; * L'obligation pour les opérateurs de télécommunication d'acheminer les appels au centre 15 relève de la décision no 2002-1179 du 19 décembre 2002 de l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes, établissant la liste des numéros d'urgence devant être acheminés gratuitement par les opérateurs de télécommunications autorisés au titre des articles L. 33-1 et L. 34-1 du Code des postes et télécommunications NOR : ARTL0200744S (Journal officiel no 155 du 6 juillet 2003 page 11520). Textes législatifs français sur le Samu*
- Déclaration de Jalisco sur les systèmes médicaux d’urgence et de catastrophe faite pendant le déroulement dans la ville de Guadalajara, Jalisco, Mexico, des deuxièmes Rencontres Internationales des Samu, en présence de participants des Samu d’Argentine, de Belgique, du Canada, du Chili, de Colombie, de Cuba, d’Espagne, de France, du Mexique des États-Unis et du Venezuela
- Amérique : Samu 973 de Guyane qui la particularité de couvrir une zone de forêt tropicale amazonienne) ; Pacifique : Samu de Nouvelle Calédonie, Samu de Tahiti ; Océan Indien : Samu de la Réunion
- Responsabilité juridique du médecin régulateur - sham.fr
- (fr) Voir le portail du Ministère de la Santé sur les plans blancs et même sur les pandémies grippales - santepub.fr
- (fr) Textes législatifs Belges du Ministère de la santé sur le Samu [PDF]
- (fr) Manuel belge de la régulation médicale sur portal.health.fgov.be. Consulté le 12 août 2010 [PDF]
- (fr) Le Service d'Aide Médicale Urgente (SAMU) sur /www.112.public.lu
- (fr) Luxembourg Air Rescue sur www.aero100-lu.org
- (es) Samu 116 d'Andorre
- (fr) Samu 144 de Suisse Romande sur www.smur.ch. Consulté le 12 août 2010.
- (fr) Samu 144 du Valais sur www.ocvs.ch
- Samu 144 de Genève
- (fr) Fondation Urgences Santé sur www.urgences-sante.ch. Consulté le 14 août 2010.
- (fr) Voir les projets du Samu 144 Suisse publié dans la revue Médecine et Hygienne sur revue.medhyg.ch
- (fr) Site du CHU de Tizi Ouzou
- (fr) SAMU-BÉNIN - Service d'aide médicale d'urgence sur www.samubenin.org. Consulté le 14 août 2010.
- (fr) Quel samu pour le système national de sante marocain? sur sante.gov.ma. Consulté le 13 novembre 2010 [PDF]
- (fr) Samu de la Région du Grand Casablanca sur www.urgences-maroc.ma. Consulté le 13 novembre 2010
- Samu 190 de Tunisie
- (fr) Site officiel du SAMU 03 sur samu03.org. Consulté le 14 août 2010
- (en) NHS Ambulance Service sur www.answers.com
- (Callaway DW in Hogan et Burstein Eds Disaster Médecine p 138)
- (es) Manual de Regulacion Medica de las Urgencias Primera Edicion Española - www.medynet.com [PDF]
- (es) Manual de Regulacion Medica de los Samu M Martinez Almoyna. Ed - estatico.buenosaires.gov.ar [PDF]
- (fr) Site officiel du SAMU d'Andorre sur www.sum.ad
- (fr) Same 107 de Buenos Aires sur www.drvbsa.com.ar
- http://www.medsamuch.cl/wp-content/uploads/publicacionespana_leotay.pdf
- (es) Servicio de Atención Médica Urgente sur www.asturias.es. Consulté le 14 août 2010
- (es) SEM 061 de Cataluña
- Samu 061 Sergas Galicia
- Pesqueira Alonso EE, Juliani Izquierdo P Emergencias 2009;21:269-275
- (es) SAMU 066 de Jalisco
- Atención Prehospitalaria [PDF]
- (it) SAMU 118 da Italia sur www.118italia.net. Consulté le 14 août 2010.
- (it) Portail de l'Association des Samu 118 Italiens
- (it) SAMU 118 de Ligurie
- (it) Samu 118 du Piemont
- (it) Samu d'Aoste
- (it) SAMU 118 de Vénétie
- (en) (de) Description de l'Aide Médicale Urgente
- (de) Notfall: Ärztl. Leiter Rettungsdienst - bundesaerztekammer.de
- (pt) Samu 112 du Portugal INEM CODU - inem.pt
- Samu 192 du Brésil en Français dans le Portail du Samu de l'État de Santa Catarina - samu.saude.sc.gov.br
- (pt) Manual de Regulaçao Medico Sanitaria das Urgencias - portal.saude.gov.br [PDF]
- (es) Samu 061 de Galicia sur 061.sergas.es
- (fr) SAMU 104 / SIUM de Hongrie - mentok.hu
- (en) Législation au Kosovo - Nations Unies/Assembly of Kosova, 23 février 2006 [PDF]
- (en) International EMS Systems: the Nordic countries. Langhelle A, Lossius HM, Silfvast T, Björnsson HM, Lippert FK, Ersson A, Søreide E. Norwegian Air Ambulance, Box 27, Høvik, N-1322, Norway
- (en) A study of geographic variations in alerting, dispatch, and response - National Center for Biotechnology Information, U.S. National Library of Medicine, 21 septembre 2004 [PDF]
- (en) Emergency medical care in developing countries: is it worthwhile? Junaid A. Razzak1 & Arthur L. Kellermann
Source (historique) : Dr François Ollé, août 2010[réf. insuffisante]
Annexes
Articles connexes
- Régulation médicosanitaire des urgences
- Unité mobile hospitalière
- Service mobile d'urgence et de réanimation
- Urgences
- Triage
- Personnel assistant de régulation médicale
Liens externes
- (fr) SAMU de France
- (fr) Serveur de médecine d'urgence (Urgences Online - Université Paris V)
- (fr) Fiche technique : l'aide médicale urgente en France
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