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Scaër
Scaër Administration Pays France Région Bretagne Département Finistère Arrondissement Quimper Canton Scaër (chef-lieu) Code Insee abr. 29274 Code postal 29390 Maire
Mandat en coursPaulette Perez
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Quimperlé Site internet Site sur la commune de Scaër Démographie Population 5 123 hab. (2006[1]) Densité 44 hab./km² Gentilé Scaërois, Scaëroise Géographie Coordonnées Altitudes mini. 65 m — maxi. 242 m Superficie 117,58 km² Scaër (Skaer en breton) est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France. Connu pour être un haut lieu de la lutte bretonne, ce sport a valu à Scaër le surnom de pays des lutteurs .
Sommaire
Géographie
Avec une superficie de 117,58 km² , Scaër peut se prévaloir d'être la commune la plus étendue du département, et même de la région Bretagne, devançant Paimpont dans l'Ille-et-Vilaine. La commune, autrefois très boisée comme en atteste les nombreux toponymes en Coat : Coadry, Coadigou, Kergoat, Coatforn, etc., possède encore deux importants massifs forestiers : la forêt de Cascadec et la forêt domaniale de Coatloc'h.
Histoire
Période néolithique
Le menhir Saint Jean témoigne de l'occupation du territoire de la commune à la période néolithique.
Période gallo-romaine
La présence gallo-romaine est attestée à Scaër par la trouvaille en 1886 de pièces romaines sur le territoire de la commune.
XVe siècle
En 1457, Arthur III, connétable de Richemont, devient duc de Bretagne. Comme il devait se rendre à Tours pour offrir son hommage au roi de France, Charles VII, son suzerain, il voulut donner à la cour, le spectacle d'un grand "bouhourdeix" (tournoi de chevaliers[2]). Il demanda au baron de Quimerc'h, en Bannalec, de chercher dans sa région et de lui amener les meilleurs lutteurs. Le vieux connétable ne connaissait pas en Bretagne, disait-il, pour les opposer aux Français, de plus solides gourenieren (lutteurs de gouren lutte bretonne) que ceux de Rosporden et de Scaër. [3]
XVIIe siècle
1675 : Révolte des Bonnets Rouges. Des habitants de la paroisse participent au pillage le 11 Juillet 1675 et les jours qui suivent du château de Kergoet en Saint-Hernin propriété du sieur Le Moyne de Trévigny. Scaër figure parmi les 17 paroisses qui doivent verser 50 000 £ en dédommagements au propriétaire du lieu : Scaër est imposée à hauteur de 2000 £.
XVIIIe siècle
1779 : Une épidémie de dysenterie, qui sévit dans la région, décime entre juillet et septembre 10 % de la population de la paroisse (environ 350 personnes)
1795 : Passage du constitutionnel Jacques Cambry à Scaër qui laisse un témoignage assez complet mais pas toujours très complaisant sur le Scaër d'antan dans son ouvrage Voyage dans le Finistère. En voici deux brefs passages, le premier est relatif aux principales occupations des hommes et le second à l'état du bourg : « Le pays en général est mal peuplé. Des échanges répétés de grains, de bestiaux, et de denrées de toutes espèces, eaux de vie, vin, etc... en font subsister les habitans. Ils parcourent sans cesse les foires de Châteauneuf du Faou, de Coray, du Faouët. Dans la commune de Scaër peuplée de cinq-cent hommes ont n'en compte que trois qui labourent la terre. Le reste agiote, commerce, est ouvrier, fait des sabots dans les forêts voisines ; il y a vingt-quatre auberges dans ce bourg.» et « De là on aperçoit l'aspect déplorable des rues de Scaër; une eau fétide, infecte et verte se putréfie dans de sales rigoles. Dans le coeur de l'été même une boue épaisse empêche de les traverser. L'hiver ce bourg considérable donne l'aspect d'un marais impraticable. Presque toutes les maisons de Scaër sont couvertes de paille, incommodes et mal fabriquées avec les plus riches matériaux, les pierres les plus belles.»
XIXe siècle
1830 à 1850 : Fréquents séjours du poète Brizeux à Scaër.
1873 : Démolition de l'ancienne église paroissiale de Scaër datant du XIe siècle jugée par le recteur trop vétuste et trop petite pour accueillir les nombreux fidèles. Celle-ci est remplacée par une église de style néo-roman correspondant plus à ses attentes.
1896 : Ouverture de la ligne de chemin de fer du Réseau breton Rosporden-Carhaix passant par Scaër qui contribue au désenclavement de la commune.
XXe siècle
1922 : Mise en place de l'activité de papeterie sur le site de Cascadec
1944 : Les combats de la Libération font 18 victimes à Scaër et Tourc'h.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité mars 2008 - Paulette PEREZ Divers gauche Maire Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Histogramme Langue bretonne
- L’adhésion à la charte Ya d’ar brezhoneg a été votée par le Conseil municipal le 20 mars 2007.
- A la rentrée 2007, 11,5% des enfants de la commune étaient inscrits dans le primaire bilingue.[5]
Monuments et lieux-dits
- Église Sainte-Candide (fin XIXe siècle)
- Chapelle de Coadry (nef romane du XIe siècle, chœur du XIVe siècle)
- Chapelle Saint-Guénolé (XVIIe siècle)
- Chapelle du Plas Caër
- Chapelle de Penvern
- Chapelle de Saint-Jean
- Chapelle de Cascadec
- Chapelle Saint-Adrien (XVe siècle)
- Moulin restauré de Kerchuz
- Ancienne voie ferrée aménagée en chemin piétonnier
- Menhir Saint-Jean, haut de 7 mètres, à proximité se situe un second menhir qui est malheureusement couché.
- Tumulus de Kergoaler Dour, de Kerzéré
Forêt de Coatloc'h
Selon la légende, la forêt de Coatloch (bois de l'étang en français), fut entièrement plantée à la fin du Moyen Âge sur ordre d'Anne de Bretagne. La duchesse, qui surveillait elle même la plantation, découvrit une pie morte à la lisière vers Roz ar Bic. On lui conseilla alors de fixer les limites de la forêt à cet endroit sous peine de connaître le même sort que l'oiseau. D'un point de vue plus historique, un château, peut être d'origine carolingienne, était situé au cœur de cette forêt. Un talus, encore visible par endroits, encerclait totalement la forêt plantée de chênes et de hêtres. Il était destiné à empêcher les animaux de sortir du bois. Les nombreux hêtres de la forêt fournissait la matière première aux sabotiers. Ces derniers travaillaient dans des huttes, appelées loges, et dont la toponymie a conservé le souvenir : Loj Gaor, Loj Stang, Loj Lanic…
Événements
- Cavalcade (cavalcade de scaër) célèbre, tous les deux ans, les années impaires, le dimanche et le lundi de la Pentecôte.
Minéralogie
Dans les environs du village de Coadry en Scaër, on trouve des pierres, en forme de croix de Saint-André, appelées "pierres de Coadry". D'un point de vue géologique, ces pierres sont des staurotides, staurotide signifiant pierre de croix, composés de silicate d'alumine et de fer. On prétend que ces pierres étaient efficaces contre les naufrages, les chiens enragés, les maux d'yeux. On les plaçait au pied des maisons pour se protéger de la foudre : ce qui leur valut aussi le nom de « pierre à tonnerre ». Ces pierres servirent aussi de bijoux et de parures féminines.
Personnalités liées à la commune
- l'écrivain poète Auguste Brizeux qui effectua de nombreux séjours dans la commune.
Jumelages
Scaër est jumelée avec ;
- Crickhowell, au Pays de Galles.
Liens externes
- Site sur la commune de Scaër
- Site de l'Office de Tourisme
- Site de la commune
- Page généalogique sur Scaër
- Site officiel de la Cavalcade
Voir aussi
Notes et références
- ↑ populations légales 2006 sur le site de l’INSEE
- ↑ de bouhourd [1]
- ↑ Histoire de la paroisse Rosporden, Père Henri Guiriec
- ↑ http://cassini.ehess.fr/ Population avant le recensement de 1962
- ↑ (fr) Ofis ar Brezhoneg: Enseignement bilingue
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