- Staurotide
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Staurotide
Staurotide
Catégorie IX : silicates
Staurotide Général Formule brute (Fe2+,Mg2+,Zn2+,Co2+)4
Al18Si8O46(OH)2Identification Couleur rouge à brun Classe cristalline et groupe d'espace C 2/m Système cristallin monoclinique Réseau de Bravais orthorhombique Clivage bon à {110}, {010} Habitus cristaux prismatiques et maclés Fracture irrégulière Échelle de Mohs 7 - 7,5 Éclat vitreux à résineux Propriétés optiques Indice de réfraction n=1,74 à 1,86 Biréfringence Δ=0,01 Dispersion 2vz ~ ° Trait blanc Autres propriétés Densité 3.7 Fusibilité Ne fond pas Solubilité Partiellement soluble dans H2SO4 Caractères distinctifs Magnétisme aucun Radioactivité aucune Principales variétés La staurotide (ou staurolite) appelée également « pierre de croix » est un minéral de la famille des nésosilicates. Sa formule chimique est (Fe,Mg)2(Si,Al)4O20(O,OH)4 et cristallise dans le système cristallin monoclinique.
Elle se présente sous la forme d'un prisme brun, très souvent maclé en croix. La macle à 60º (« croix de saint André ») est plus fréquente que la macle à 90º (« croix grecque »). En effet, son nom vient du grec stauros, croix.
Les 3 types de staurolites, provenance : Bretagne, France.
Les macles de la staurotide
Les deux macles de la staurotide sont des macles par rotation et non par réflexion, comme erronément affirmé dans la plupart des textes de minéralogie[1]:
- La macle à « croix de saint André » a indice de macle 12 et est obtenue par rotation de 180º autour de l'axe [313] ou de 120º autour de l'axe [102].
- La macle à « croix grecque » a indice de macle 6 et est obtenue par rotation de 90º autour de l'axe [100] ou de 180º autour de l'axe [013].
Gisement
La staurotide se rencontre souvent dans les micaschistes ou les gneiss et donne un intervalle de pression température et le degré de métamorphisme.
- Cristaux de 20 cm à Scaër et Coray dans le Finistère, ainsi qu'à Baud et Locminé dans le Morbihan, en France
- Cristaux maclés en roue (3 cristaux interpénétrés à 60°) connus à Fanin et Cherokee en Géorgie aux États-Unis
- Cristaux non maclés à Monte Campione et Pizzo Forno dans le massif du Saint-Gothard en Suisse
Notes et références
- ↑ V.J. Hurst, J.D.H. Donnay, G. Donnay: Staurolite twinning, Mineralogical Magazine, 31, 145-163 (1956).
M. Nespolo, G. Ferraris, Overlooked problems in manifold twins: twin misfit in zero-obliquity TLQS twinning and twin index calculation. Acta Crystallographica A63, 278-286 (2007).
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